mercredi 17 septembre 2008

tellement imprégnés - textes du jour

Mercredi 17 Septembre 2008





Prier… [1] parmi les dons de Dieu, vous cherchez à obtenir ce qu’il y a de meilleur. Eh bien moi, je vais vous indiquer une voie supérieure à toutes les autres. L’assurance de Paul sur sa qualité d’apôtre, témoin direct par conséquent de tout le Christ, sa même assurance sur son exemplarité personnelle, cette assurance aujourd’hui sur la voie royale de la « perfection », elles sont telles et si constantes qu’elles cessent soudain de me choquer. Pourquoi cette soudaine acceptation de tout le personnage, si manifestement mû par Dieu ? peut-être par cette lacune étonnante, mais qui à vrai dire se retrouve chez tous les apôtres. Autant Jésus, ou les maîtres d’aujourd’hui ou depuis un siècle ou deuxc, insistent sur la prière, la vie en Dieu par la prière, et les disciples ont été souvent témoins de la prière de Jésus, l’ont interrogé à ce propos, ont recueilli beaucoup de ses conseils et exemples, et évidemment mémorisé le Notre Père (force du latin… et divina institutione formati), autant les apôtres n’en disent jamais rien ; ils donnent le comportement, la théologie, pas la prière, tout simplement parce que cette génération était totalement imprégnée de Jésus, ils étaient encore de plain-pied, la prière était totalement leur nature, et non une activité voulue, organisée, préparée. Ils étaient vraiment le corps mystique-même. Paul peut alors – et là le grec est supérieur cf. le solo magnifique dans Bleu – proposer et développer l’hymne à la charité. Quand viendra l’achèvement, ce qui est partiel disparaîtra. L’amour, la charité, la relation à autrui sont escathologique. Ce jour-là, je connaîtrai vraiment, comme Dieu m’a connu. Je note maintenant que ma connaissance est au futur, et celle de Dieu est ab initio, donc de tous temps. Jésus ne peut donc que considérer ses contemporains à côté de tout sauf s’ils le reconnaissent. La sagesse de Dieu se révèle juste auprès de tous ses enfants. L’attitude tyoujours supérieure de celui qui juge, l’attitude memant à toute connaissance, au bonheur et à l’accomplissement est celle de l’enfant, attentif, disponible et pourtant personnel, libre : nous en savons quelque chose avec notre trésor de petite fille

[1] - 1ère lettre de Paul aux Corinthiens XII 31 à XIII 13 ; psaume XXXIII ; évangile selon saint Luc VII 31 à 35



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