dimanche 23 décembre 2018

l’accomplissement des paroles qui lui furent dites - textes du jour

Dimanche 23 Décembre 2018


Récapitulation en images, sur LCI de la « crise des gilets jaunes ». Elle est devenue insaisissable par tous, engrenage qui est tout sauf expression et dialogue. La vérité est qu’il n’y a plus personne qui dirige le pays. L’élection d’EM avait montré la table rase des partis, des syndicats. Dix-huit mois d’exercice seul du pouvoir aboutissent inopinément – je ne croyais pas fatal quelque révolte que ce soit, mais notre enfoncement national en léthargie – a montré surtout que EM n’est pas capable de maîtriser une crise : il ne domine pas le temps, ne donne pas le rythme et la solution entrevue d’un « grand débat national » n’est manifestement pas en gestation claire. De plus, et c’est le pire, le président a peur et même fuit : le voyage au Tchad qui aurait pu être délégué. D’issue logique que sa démission, qui peut être très digne (bonne volonté mais ne fait pas l'affaire, ni lui ni le peuple ne sont coupables : simplement, il n'y pas eu rencontre, et celle-là seule est constructive) car la conversion ne semble pas possible avec une telle personnalité, quoique celle-ci reste mystérieuse, peut-être à cause de trop d’image et de paroles, sous toutes formes, tous médias et en toutes occasions. Et personne d’autre n’émerge. Je crois cependant aux possibilités de caractère du Premier ministre et du président du Sénat, chacun en forte position institutionnelle. Par intermittences, la C.F.D.T. avec Laurent BERGER. Vide et chaos, alors qu’Etats-Unis, Russie et Chine nous sont objectivement si adverses et qu’aucune ouverture d’un chantier pour le re-départ européen ne se discerne.
 
Prier… contraste total avec la dialectique de notre monde actuel et particulièrement de notre pays, avec celle de l’Incarnation et de la Nativité 1. Off à la télévision que continue de suivre Bernard tandis qu’Edith s’est endormie : certains des mystères ou des révolutions dans l’historiographie des pharaons de la Vème dynastie, les pyramides, l’ultime effort humain de transcender la mort physique. Hier, analyse des grands édifices chrétiens de la Basilique du Saint-Sépulcre, au mont-Saint-Miche, à Chartres retrouvant de façon qui m’impressionne sa blancheur originelle (en fait, ce devait être peint?), le Dôme de Florence, Sergueïev Pasad (douloureux épisode de la copie grandeur nature de l’icône de ROUBLEV) et Saint-Basile sur la Place Rouge. Les hommes… tandis que le Fils : me voici, je suis venu pour faire ta volonté… Alors, Elisabeth fut remplie de l’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni… Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur ».
Prier… confiance, espérance, communion.

1- Michée V 1 à 4 ; psaume LXXX ; lettre aux Hébreux X 5 à 10 ; évangile selon saint Luc I 39 à 45

mardi 18 décembre 2018

Lui seul fait des merveilles - textes du jour


Mardi 18 Décembre 2018


07 heures 03 + Départ de ma chère femme, sa noblesse et son courage, je suis intensément ému en la regardant ainsi contourner notre arrondi devant la maison puis s’éloigner dans le noir. Je ne sais ce qu’elle ressent en donnant ses cours et en suivant ses élèves, en vivant, à mi-temps, l’ambiance de son lycée technique, je la crois heureuse là.

08 heures 36 + Hier soir, quand nous rentrons, Marguerite et moi du gymnase du lycée Saint-Joseph (sa crèche à l’entrée du domaine), je lui demande comment a été la prière ou la liturgie d’un lundi matin à Leipzig, elle me dit que c’était beau, mais simplement des chants et lectures : office protestant, sans pasteur ni aumônier, les élèves. Je lui dis que si elle avait à le faire, faute de prêtre, elle le ferait très bien. Elle me remercie avec une sobre effusion. Je ressens alors où en est sa foi, Dieu merci.
 
Les textes du jour 1– tandis qu’EM est personnellement en question dans sa manière d’être et de faire – donnent le portrait du vrai roi… il régnera en vrai roi, il agira avec intelligence, il exercera dans le pays le droit et la justice. En ces jours-là, Juda sera sauvé, et Israël habitera en sécurité.
 
08 heures 48 + Un fugitif et très sobre, d’autant plus chaleureux, lever du soleil, loin encore de se montrer, simplement de dérives rouges à ma lisère de sapins vers l’est. – Prier… Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, lui seul fait des merveilles… Dieu, donne au roi tes pouvoirs, à ce fils de roi ta justice. Qu’il gouverne ton peuple avec justice, qu’il fasse droit aux malheureux ! Il délivrera le pauvre qui appelle et le malheureux sans recours. Il aura souci du faible et du pauvre… La conclusion du Noeud gordien par Georges POMPIDOU, écrit en sa très courte « traversée du désert » et publié posthume en 1974… saint Louis rendant la justice Vincennes et le fascisme bien plus probable chez nous que le communisme (encore censément au pouvoir en U.R.S.S.) : la justice.
L’impasse à nouveau : les « miettes » pour 10 milliards, mais des dégâts avec la même unité de compte, un radar enregistrant les dépassements de vitesse voudrait de 60 à 100.000 euros, 20 sur 22 dans le Puy-de-Dôme vandalisés, mais la revendication toujours portée par les seuls « gilets jaunes » et affichée au carrefours où ils se sont installés, cabanes et toiles diverses, est maintenant politique : la démocratie effective, la lettre constitutionnelle : « gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple », donc et notamment ce referendum d’initiative populaire (dit aujourd’hui : citoyen ». Le Premier ministre glose mais dilue. Depuis 2005, et le rejet du projet de Constitution pour l’Europe (V.G.E. et DEHAENE ayant fort bien mené le travail collectif), unanimité des gens de gouvernement : plus jamais de referendum, il est toujours perdu par celui qui le propose. Supputation donc que l’initiative citoyenne consistera principalement à mettre en cause le pouvoir en place, et précisément EM, à nouveau silencieux. Autrement dit, le « mouvement des gilets jaunes » ne croit pas à un changement d’esprit du gouvernement (entendons : EM) et moi non plus. Selon les sondages : EM à 25 % ou à 23 % mais perdant encore trois points, et EP en gagnant trois pour être à 31 % selon les uns, mais en perdant maintenant selon les autres. Certitude cependant : le Premier ministre se distingue désormais du président de la République, à tous les points de vue. Donc, « l’exécutif » (selon la fusion inconstitutionnelle devenue courante dans les commentaires) est massivement rejeté, mais une simulation par le Journal du dimanche donne une élection présidentielle, ces jours-ci, à nouveau remportée par EM … qui au premier tour est au coude-à-coude avec LE PEN. C’est notamment dire qu’aucune personnalité n’apparaît, et certainement ni MELENCHON ni WAUQUIEZ. Le second livre (Qu’est-ce qu’un chef)du général Pierre de VILLIERS (chef d’état-major général démissionnaire après une altercation avec EM en présence de ses officiers et des attachés militaires étrangers) est, paraît-il, en tête des ventes. Servir, que j’ai lu en attendant beaucoup, mais très vite lassé par son vide tant sur la chose militaire que sur une vue du monde actuel, a usurpé le titre des mémoires de GAMELIN !référence s’il en est, avant de passer l’Atlantique et d’entrer dans un cabinet de consultants américain : y est-il encore ?
Tous ces jours-ci, j’interroge sur les « gilets jaunes » et aussi sur le discours d’EM l’autre lundi. Pour des adultes hommes, les « gilets » devraient f… la paix aux gens. Notre boulangère : je m’attendais à pire, mais qui va payer ? Les camarades de Marguerite, unanimement contre : les parents, confirme-t-elle, mais alors toi et nous ? Je suis pour, et vous avez une bonne opinion, et c’est justice. Dans sa classe, Jules, qui faisait partie du groupe de sept que j’ai accompagné pour la profession de foi, est pour : atteint de mucoviscidose.
Résumé l’historique et la situation en donnant à mes lecteurs mauritaniens (Le Calame) mes courriels à l’Elysée, dont je n’ai aucun accusé de réception. - Reçu hier de Clément 2, puis de Jean-François 3, leurs opinions respectives : le jeune séminariste en propédeutiques, et normalien, largement octogénaire, ancien communisant, étudiant de MERLEAU-PONTY et l’un des fondateurs de la psychologie cognitive…
 
09 heures 29 + D’Olivier B. les notules périodiques 4.
 
10 heures 13 + L’Histoire en train de se faire, manifestement, et comme depuis 1830, les révolutions en France en produisent ailleurs et de même nature. Notre foi en Jésus-Christ est, elle surtout, historique. A souffert sous Ponce-Pilate, a été crucifié, est mort, a été enseveli… c’est daté. La généalogie de Son père adoptif, Le faisant donc descendre de David, conformément aux Ecritures, se date 5. Joseph, à l’instar de sa fiancée, reçoit, lui aussi, son annonciation mystérieuse : Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : le Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. Pourquoi ne pas réaliser, comprendre et prier que la foi qui nous est donnée à chacun – ou, circonstanciellement, proposée – est un engendrement du Fils de l’homme ? dans notre esprit notre intelligence, toutes nos facultés, notre âme.

1- Jérémie XXIII 5 à 8 ;psaume LXXII ; évangile selon saint Matthieu I 18 à 24
2- Le 16/12/2018 à 20:20, Clément...  a écrit :
Bonjour Bertrand,
Je profite d’avoir cette fin de semaine de libre pour vous remercier, sans doute un peu tard et je m’en excuse, pour votre lettre et vos recommandations de formation. 
J’essaye de privilégier le plus possible mon temps personnel pour prier, lire et me tenir informé de l’actualité. 
Actuellement, mes lectures se portent sur le Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge Marie, de Saint Louis-Marie Grignon de Montfort. Cela me permet d’approfondir le mystère de l’Incarnation et de l’Immaculée conception en cette période de l’Avent. Cette année de propédeutique bien qu’elle soit l’occasion pour moi de me retirer des vissitudes de ce monde, me permet aussi de prendre du recul sur ce qui se passe en France. Loin de moi de faire de la politique, mais je pense que la situation actuelle est le signe de grands bouleversements à venir. 
Le mécontentement des Français qui se traduisait par un désamour pour le système politique à travers l’abstention et le vote blanc, a changé de nature. 
Après avoir placé le Front National de Madame Le Pen à la deuxième place des présidentielles et avoir fait le choix d’une abstention record aux législatives de 2017, les Français ont court-circuité le monde syndical, en profonde crise au demeurant, pour se faire entendre. Cela me rassure dans un sens. Le peuple français n’est pas endormi bien au contraire et est désormais prêt à se faire entendre. J’éprouvais cette même fierté lors de la Manif pour Tous où les Français catholiques mais aussi protestants, juifs et musulmans ce sont mobilisés contre cette loi abjecte et profondément idéologique. 
Le gouvernement a deux manières de gérer cette crise. Il peut décider d’avoir une vision courtermiste en favorisant des mesures démagogiques qui ne changeront rien à cette crise sociale et politique, ou au contraire décider d’apporter des changements institutionnels. Je pense notamment à l’instauration d’une proportionnelle aux législatives, au retour du septennat accompagné de la mise en place d’élections législatives de mi-mandat.
Il faudra également se poser la question du retour de notre souveraineté nationale afin de pouvoir avoir une réelle politique budgétaire et migratoire. Je pense que les prochaines élections européennes seront un bon baromètre sur cette question. Je ne crois absolument pas en l’utilité de ces élections, le Parlement européen étant la caution démocratique fantoche de l’Union européenne, elle même gouvernée par des commissaires non-élus. Le Parlement se résume en une tribune politique servant d’exutoire. 
Je me sens profondément gaulliste sur les questions européennes. L’idée européenne est complètement biaisée par le fédéralisme européen malheureusement. Respectons donc les différences des pays européens, après tout n’est-ce pas cela la devise de l’Union européenne « unie dans la diversité » ? 
In Christo
Clément

3- Le 16/12/2018 à 18:15, Jean-François ... a écrit :
Ton message, Bertrand, est arrivé alors que j’étais privé d’internet et j’y réponds donc avec un peu de retard. Tu me demandes ce que je pense des gilets jaunes. je pense que c’est une crise qui n’est pas près d’être résorbée, car outre une crise politique, c’est une crise de société et pas seulement française. C’est évidemment d’abord une crise politique, qui a de multipliées faces. C’est d'abordla conséquence de la désindustrialisation qui s’est accélérée depuis 20 ans et l’élargissement de la fracture sociale sur laquelle Chirac s’était fait élire sans rien y faire. Evidemment Macron a une large part de responsabilité en continuant de parler « cash » comme on dit comme s’il était encore candidat, ne se rendant pas compte que ce qui était perçu comme audace devenait mépris et arrogance et surtout pour n’avoir pas équilibré les mesures du début du quinquennat. La suppression de l’ISF sur les valeurs mobilières au début l’a marqué irrémédiablement et a rendu invisible l’annonce du plan pauvreté ou des mesures aussi coûteuses et bienvenues en faveur du pouvoir d’achat comme la taxe d’habitation.C’est une crise qui arrive en France en ce moment mais si comprend bien , c’est une crise mondiale. C’est celle qui a fait élire Trump aux Etats-Unis, celle qui a produite le vote pour le Brexit, celle qui a amené en Italie un attelage presque aussi hétéroclite que le serait une majorité Mélenchon-Le Pen en France, c’est celle qui pousse à l’extrême droite en Allemagne orientale et dans les pays de l'Est. Il y a  d’abord le creusement de plus en plus voyant des inégalités entre les revenus du capital et ceux du travail, l’insolence des rémunérations des dirigeants alors que les salarie des sont gelés ou diminués pour raison de compétitivité, le fait que les multinationales échappent à l’impôt par la faute de l’égoïsme des Etats et évidemment l’ampleur de l’évasion fiscale de plus en plus visible. Cela suffirait à justifier une révolte, car le système économique est à bout et quand on voit le cynisme  et les égoïsmes nationaux face aux problèmes écologiques, cela devient écouran. Mais il y’a en plus la crainte pour ceux qui ont la cinquantaine, qui ont profité de l’ascenseur social , qui sont plus diplômés et ont une bien meilleure situation que leurs parents issus de la génération de l’après guerre de se rendre compte que non seulement l’ascenseur social est bloqué pour leurs enfants pour une partie importante d’entre eux mais que beaucoup risquent de retomber dans la classe des pauvres. il y a eu dans le Mondes des études r très intéressantes sur cette crise.
Ce qui m’a frappé dans cette crise c’est que l’ensemble du monde politiques été aveugle, le gouvernement pour ne pas l’avoir vu venir et ne pas en avoir pris plus tôt la mesure, l’opposition pour avoir cru que c’était une aubaine pour elle et qu’elle pouvait  en profiter pour reprendre des voix. Quand je vois que Mélenchon s’est cru en 1789 , a vu l’occasion de ressusciter la convergence des luttes, quand je vois que des responsables des gilets jaunes invitent à marcher sur l’Elysée, sans que les violences soient dénoncées par les politiques ou seulement  du bout des lèvres  je me demande dans quel monde on est. Heureusement, ce qui est rassurant, c’est que le coeur du mouvement ait perçu qu’on l’emmenait là où il n’avait pas envie d' aller. J’ai vu un entrefilet du  Monde où il était dit que Ruffin avait été prié de quitter son rond-point, j’ai lu que les sondages d’opinion  montraient qu’aucun responsable de parti ne bénéficiait  de la baisse de Macron dans les sondages et ce matin j’ai lu un titre de journal disant que Macron serait aussi bien élu aujourd’hui qu’en 2017: si c’est vrai, c’est bien que l’alternance ne fonctionne plus.
J’étais très inquiet samedi de la semaine dernière après les violences dégradations et pillages de la semaine précédente, celle où le responsable  gilet jaune appelait à marcher sur l’Elysée disant: les policiers sont fatigués, c’est le moment d’y  aller. Maintenant j’espère que la consultation permettra de vraies discussions, que députés et élus ne se déroberont pas, que ce sera l’occasion pour les gilets jaunes de se faire entendre de et d’écouter ad’’autres points de vue que ce qui se dit sur les réseaux sociaux, que ce sera une occasion pour les citoyens de rencontrer les élus pour autre chose que les campagnes électorales, que se mettront en place des formes de participation à la vie politique plus participative, comme ce qu’avait développé Ségolène Royale dans sa campagne , mais aussi Ma. cron et que Macron comprendra qu’il faudra écouter, mettre en place  une autre façon de gouverner. Il lui faudra incontestablement rééquilibrer l’effort fiscal. J’ai vu que les 4 thèmes proposés couvraient assez bien ce qui est apparu dans les revendications des gilets jeunes. J’ai lu aussi que c’était Chantal Jouanno qui était chargée de la coordination, cela me paraît plutôt rassurant.
En tout cas je pense que maintenant les partis sont incapables de reprendre les main pour revenir à la situation d’avant, que les carrières  politiques c’est fini pour un moment, que Macron pourra réussir son projet que j’estime le plus important la réforme constitutionnelle avec la limitation des mandats qui assurera une meilleurs participation de la société civile à la gestion des affaires, diminuera substantiellement l’attrait des carrières politiques et des avantages annexes qu’elles procurent et diminuera aussi l’emprise de l’ENA sur la vie publique.
Ce n’est qu’un espoir et pas très assuré pour l’instant je le reconnais. Et toi que penses-tu de tout cela ainsi qu’Edith? Nous sommes vivement intéressés, Arlette et moi , d’avoir votre position maintenant, étant donné  les discussions que nous avons eues au début de l'été nous n’étions pas du tout sur la même longueur d’onde.
Toute notre affection à tous trois
Jean-François
4- Le 18/12/2018 à 06:51, Olivier BRISSON a écrit :
Ford préfère licencier personnellement les 860 salariés de son usine de Blanquefort qu’en voir 410 embauchés par un repreneur…Je repose donc la question de la nationalisation de l’usine Ford… Le 14/12/2028
 2 religieuses californiennes ont détourné 500000$ des caisses d’une école catholique pour aller jouer à Las Vegas. Elles nous demandent de « prier pour elles, pauvres pècheresses..  » ..et devant le juge, accuseront Notre Père qui êtes aux cieux de les avoir laissées entrer en tentation ? Le 15/12/2018
Bachar dictateur de Syrie a reçu  Bechir, dictateur du Soudan . Ils se sont fait tirer les cartes pour savoir lequel des 2 passera le premier devant la Cour Pénale Internationale de la Haye ? Le 16/12/2018
 Gilles Legendre , patron des députés LREM déplore que la politique de Macron en matière de pouvoir d’achat ait été menée par des gens probablement trop intelligents et trop subtils… Lui, se situe peut-être chez les intelligents. Certainement pas chez les subtils…Le 17/12/2018
5- évangile selon saint Matthieu I 1 à 17

lundi 10 décembre 2018

la justice marchera devant lui et ses pas traceront le chemin - textes pour ce lundi d'attente


Lundi 10 Décembre 2018

 
16 heures 49 + Hier soir, m’endormant, prié pour notre pays et que notre président, puisqu’il est le président... réussisse, presque contre toute attente : c’est le lâchage en boucle de LE DRIAN , si peu existant comme ministre des Affaires Etrangères, qui recommande un « pacte social » : cela se veut différent d’EM mais n’est que flou par rapport aux projets présidentiels qui eux sont précis, qu’on les aime ou pas. Et COHN-BENDIT, stigmatisant le nombre des fautes graves, sans dire lesquelles, et doutant manifestement que le « choc » nécessaire soit dans les cordes d’EM. Or, qu’on l’aime ou pas, EM est seul en situation... Couriellé donc de nouveau à AK 1dès mon lever… Je m’attendais à davantage de réactions dans la douzaine de « privilégiés » à qui je donne copie Cci de mes envois à l’Elysée. Zadressé aussi à JMC qui avait voulu que je lui épargne désormais ce genre de textes. Marie-Eline G. m’accuse réception : trait de plus au tableau de ce qui s’exprime et se projette 2 : c’est l’éloquence-même des « gilets jaunes », celle des faits, pas des idées. - Kiné pour mon épaule droite… Arnaud T. détaille ce que j’ai entendu hier soir, intervention de la Russie/version POUTINE. Quand la dénonciation ou l’explication des fake-news en sont elles-même ? Des comptes face-book de « gilets jaunes » financés par le Kremlin, même ligne pour l’élection de TRUMP, mais il est répondu, contradictoirement, que celle d ‘EM aurait été financée à 30 % de cette façon. Les réseaux sociaux auraient fait la mobilisation des « gilets jaunes » : il faudra que j’interroge les nôtres en leurs deux points de présence.
 
Donc ce soir… dans la crise-type, celle de Mai 68, il y a eu deux allocutions du Général. La première, programmée quelques heures avant son prononcé, répond au fond, elle est attendue jusques sur les barricades à Paris, c’est la trêve : police/étudiants. Le ministre de l’Itéérieur, précédemment de l’Education nationale, Christian FOUCHET a évoqué la « pègre » et les « casseurs » : ce n’est pas ce diagnostic qui va rester, les violences sont humaines, peu matérielles. Lui et Alain PEYREFITTE qui lui a succédé rue de Grenelle, démissionnent. Le Premier ministre, Georges POMPIDOU, qui assure leur intérim, s’affirme spectaculairement : il prend le peu d’antenne qui émet, dès que s’est exprimé le trio des porte-parole de la Commune étudiante : GEISMAR, SAUVAGEOT et COHN-BENDIT… vous les avez entendus ? Vous les voyez ? La voix est posée, le visage respire l’équilibre alors que tout l’édifice « gaullien » semble s’effondrer, sans remède. L’audiovisuel est à l’époque entièrement public, et les « événements » s’ils datent du 22 Mars, en milieu strictement étudiant, ont eu une première illustration dans le débat sur le statut de l’O.R.T.F. le mois suivant. Roland DUMAS, député de la F .G.D.S. Fédération de la gauche démocratique et socialiste, y est brillamment intervenu. Après enquête, menée auprès des collaborateurs du Général pour sa fin de « règne », le texte qu’il a annoncé pour être mis au referendum a été écrit par lui seul, dans la nuit, une fois prononcé son discours, puis exposé en conseil des ministres extraordinaires, au grand désarroi notamment de GP et de Jean-Marcel JEANNENEY. C’est aussi la nuit la plus violente. Le Général a donné le fond de sa pensée et de son programme : le social, la participation, que ses disciples prisent peu. C’est l’échec : il faudra deux chocs, à sa seule initiative, pour que « la main » lui revienne contre toute attente, tandis que François MITTERRAND, sûr du vote négatif au referendum évoqué, prépare sa campagne présidentielle et P.M.F. un gouvernement de transition. Sa disparition, le ministre des Armées, Pierre MESSMER étant seul au courant et pour cause : le Général se déplace avec un appareil militaire, suivi et couvert en conséquence. Là s’ouvre le fossé entre DG et GP, qu’on ne saura qu’ensuite. Fossé qui semble ne pas exister entre EP (Edouard PHILIPPE) et EM. Et le discours du 30 Mai, précédent d’une demi-heure le rendez-vous donné place de la Concorde par quelques députés gaullistes, est totalement inattendu : il donne son sens à l’énorme manifestation en faveur d’un homme autant du 18 Juin 1940 que de la brûlante actualité. Ce soir ? Discours-échec mais de fond, famille du 24 Mai ? Ou surprise totale, famille du 30 Mai ? Je n’augure pas, j’ai tendance à penser que ce ne sera ni l’échec ni le succès, que la suite déterminera davantage… ce n’est pas le meilleur cas de figure. - Ce qui domina Mai 1968, politiquement, c’est le peu de prises des politiques sur le mouvement étudiant, perplexité de même nature que celle ayant pour objet les « gilets jaunes ». L’opinion publique ne leur était pas défavorable, c’était la jeunesse qui parlait. Le pays ne se paralysa qu’avec la grève générale : l’ambiance était la fin de règne, assez comme aujourd’hui, mais DG trouva la clé politique et surtout des adversaires moins sympathiques à l’époque, que les jeunes : des politiciens au rancart que les communistes encore à 25 % dans les sondages d’opinion, domineraient aisément. La difficulté pour EM est qu’il ne peut s’avouer politiquement des ennemis précis, dangereux, antipathiques. C’est qui était devenu antipathique. Et c’est cette appréciation négative de sa personnalité qu’il faut dissiper...
 
Prier… les textes, comme si souvent, sont étonnement en correspondance avec ce que nous vivons, pas tant au spirituel qu’au politique. Aux racines d’une crise sociale inédite, titre le Monde daté des dimanche 9 et lundi 10. C’est inexact. La crise est politique, puisque le pouvoir ne répond pas aux demandes autant des manifestants que des élus locaux, que le maintien de l’ordre et de la sécurité des biens est aléatoire, que la majorité parlementaire se fissure : le Modem s’abstiendra en cas de vote important au Palais-Bourbon, le doute habite désormais beaucoup d’élus. Les textes liturgiques… Fortifiez les mains défaillantes, affermisses les genoux qui fléchissent, dites aux gens qui s’affolent : « Soyez forts, ne craignez pas... » Voici pour les tenants du pouvoir. La justice marchera devant lui, et ses pas traceront le chemin, voici le cas le meilleur d’une reprise de la relation du Président avec ses concitoyens, nous… et pour tous ceux qu’a libérés le Seigneur reviennent, ils entrent dans Sion avec des cris de fête, couronnés de l’éternelle joie. Allégresse et joie les rejoindront, douleur et plainte s’enfuient 3. L’évangile, pour ce jour, est celui des guérisons selon la foi, et non selon la Loi, c’est-à-dire selon les usages, les jours et les spécialités. Guérisons qui exaucent les corps, les demandes « concrètes… au plus près du terrain », mais tiennent à l’âme des gens, des entourages. Résultat spectaculaire : tous furent saisis de stupeur et ils rendaient gloire à Dieu. Remplis de crainte, ils disaient : « Nous avons vu des choses extraordinaires aujourd’hui ! ». Le paralysé descendu par le toit avec sa civière en plein milieu devant Jésus. Le sens spirituel des miracles : attester la divinité du thaumaturge, la foi du malade et des siens, sert Dieu et son Christ : afin que vous sachiez le Fils de l’homme a autorité sur terre pour pardonner les péchés… je te le dis : lève-toi, prends ta civière et rentre dans ta maison. Le cours banal ? d’une vie humaine reprend.
 
Marguerite de retour de Leipzig, ses notes qu’elle lit et commente, l’actualité française très commentée en Allemagne, les images au point qu’elle était anxieuse de revenir en France. Quatre de mes cinq paires de lunettes, endommagées. Aller-retour à Vannes avec Sylvie, j’en repartirai avec trois remises en état en quelques minutes : en les attendant, moment dans la cathédrale saint-Pierre, calme, fond musical, maître-autel beau, rien que de marcher lentement, déambulatoire, est une prière. Seigneur, j’aime la bauté de ta maison et le lieu de gloire où tu habites, pas de paroles humaines, sauf la rencontre d’une « accueillante » à qui je dis mon habitude des lieux et aussi que notre fille a failli naître sur l’autel de Pierre-René ROGUES, prêtre « réfractaire » guillotiné au sortir d’une visite clandestine à des malades. Notre route de retour, point de présence et plus du tout de blocage, à Atlantheix, un très jeune Père Noël offre des chocolats que nous refusons : tenir paisiblement, j’irai les ravitailler. – Maintenant, le compte à rebours. Textes pour mémoire, de GAULLE, MITTERRAND, Pierre MENDES FRANCE, POMPIDOU...
 
1- Couriellé à l’Elysée - lundi 10 décembre 2018, à 08 heures 35 : pour ce soir - la politique est affaire de sentiment
Cher Monsieur le Secrétaire général,
ce qui suit pour le Président si vous voulez bien le lui donner. Merci. sentiments et voeux chaleureux. L'essentiel, est cette immersion en lui-même du Président  d'ici ce soir
citation -
Monsieur le Président de la République,
vous et les Français, vous devez retrouver votre liberté, nous devons nous retrouver. Ce n'est ni fidélité à un programme, le vôtre, ni fidélité aux revendications ponctuelles qui sont connues et exprimées, nous le savons, ni fidélité aux intérêts, ils sont criants et pas toujours bien placés. Fidélité à nous-mêmes et à ce que nous sommes dans le fond, qui fait que tant d'hommes et de femmes ces années-ci ou à toutes époques, choisissent la France non pour une carrière ni pour de l'argent ni - pas principalement - pour la sécurité ou le mieux vivre, mais par dilection pour la personne morale si existante : la France dont nous avons hérité et que nous faisons.
Que l'on apprécie ou pas votre manière depuis dix-huit mois,vos décisions et changements par la contrainte la plus subtile, une sorte de désarmement  des volontés et une disparition des "corps intermédiaires", vous êtes - vous seul et par l'onction de votre élection, même si elle a été circonstancielle, presque par défaut - vous êtes le seul, tel que vous êtes placé dans les institutions et dans le moment - à pouvoir rétablir unisson et communion. C'est bien davantage que des " mesures concrètes... au plus près du terrain ". Il s'agit d'une nouvelle dialectique psychologique, chacun, à commencer par vous-même, ré-aimant et apprenant la démocratie, la confiance dans la lucidité de chacun, encore plus que que dans la seule sincérité de l'expression des besoins.
Je n'ai aucun mot, aucune recette à vous suggérer. Comme je me suis permis de vous l'écrire hier soir, c'est de répondre à une attente générale, faite d'attentes disparates et contradictoires selon les situations, les parcours, les intérêts, les groupements et associations de chacun : sexe, classe d'âge, etc. et c'est à vous de lier ces attentes disparates en une attente générale.  Un appel de vous qui sera la réponse à une attente. En ce sens, e au fond de lui-même, chacun souhaite et attend que vous réussissiez ce soir. Si vous manquez, nous entrons ans l'inconnu et la longueur, l'amplitude d'une crise dont nous savons peu car elle est mentale,  car elle est défiance.
J'ajoute que si vous réussissez, vous donnez aux autres démocraties un signal : chacune est malade parce qu'elle n'est plus aimée en tant que telle, quelle que soit la diversité et la qualité ou les défauts de gouvernance de nos homologues. Le danger planétaire est là. Il est probant que l'Arc de Triomphe ait été profané. Nous savons que nous avons à nous reprendre. La suite et le reste sera gestion, le Premier ministre en a la capacité, un gouvernement d'une dizaine de membres et d'union nationale offert à tous les partis et mouvements, mêmes dits extrêmes ou excessifs. La dissolution, un peu plus tard, selon ce qui aura été obtenu par cette union. L'élection au Parlement européen, seulement d'objet européen, et que ce Parlement soit constituant.
J'espère. Hier soir, nos télévisions. Le dialogue Anny Duperey  / Cohn-Bendit, la capacité d'Alain Duhamel pour caractérise notre moment et vos tâches du fait de l'âge (qui voisine le mien) et donc d'un demi-siècle d'observation vécue de nos personnages et paysages politiques. Ce qui a suscité en moi ce réflexe : nous n'avons nationalement pas le choix, il faut que vous réussissiez. Pas en programme, mais en personnalité.
Mektoub, comme l'on dit en arabe.
Si ! une annonce choc, disant la confiance en notre avenir, notre jeunesse : abaisser à seize ans la majorité électorale.
fin de citation.
Je sais, Monsieur le Secrétaire général, que - bien davantage que mes lettres et précédents messages pour le Président par votre aimable truchement - ce que je vous ai confié hier et vous confie maintenant, est inusuel de ton et de fond. C'est pourtant ce registre de l'affectif et du transversal, oui : du transcendant en politique, qu'il faut rouvrir. Maurice Couve de Murville me disait que la politique est affaire de sentiment, tout simplement parce qu'il s'agit d'humain et non de choses.

2- Le 10/12/2018 à 11:06, marie-eline ...  a écrit :
Cher ami
Je ne m’y connais pas en politique, j’envoie à Yves vos réflexions qui me semblent plus que pertinentes.
Je suis heureuse de constater que vos forces de ressentis et de réactivité ne faiblissent pas.
Si notre fille Nantaise à du mal avec ses fins de mois...Nos enfants aux US (Californie) estiment scandaleuses les réactions françaises.
Chez eux la santé est fort chère, pas remboursée comme chez nous, il n’y a pas de structures sociales: tout loisir est payant, pas d'école de musique pour les enfants, salles de sport aux prix exorbitants, l’école est toujours payante, pas de cantine etc…
Continuez courageusement vos démarches comme vous l’avez toujours fait.
Avec toute mon amitié
Marie-Éline
3- Isaïe XXXV 1 à 10 ; psaume LXXXV ; évangile selon saint Luc V 17 à 26

dimanche 2 décembre 2018

j'accomplirai la parole de bonheur - textes pour ce premier dimanche de l'Avent

Dimanche 2 Décembre 2018
 
09 heures 09 + Jamais, ou depuis tellement longtemps, je ne me suis éveillé spontanément si tard : huit heures et demi. - Notre fille à deux mille kilomètress de nous D’Hedy B. le commentaire d’ambiance et le témoignage que je sollicitais hier soir de tous mes destinataires 1.

Evidence, la responsabilité exclusive d’EM et du gouvernement, son instrument. Les causes du mécontentement, c’est sa politique, ses choix sociaux, et sa personne-même. Et le maintien de l’ordre, fiasco mémorable d’hier, historique, à Paris, tandis qu’à Saint-Avold et à Charleville-Mézières, les gilets jaunes, tranquillement à filtrer du trafic, ont été soudainement et brutalement chargés par les C.R.S. Détresse certaine des forces de l’ordre voyant bien la nullité du commandement « au plus près du terrain », pas sur… mais en lévitation. Bien inspiré, MELENCHON est resté à Marseille. Ainsi que THIERS après Sadowa, il n‘y a plus une faute à commettre, ce qui peut s’entendre indifféremment : on les a déjà toutes commises… ou bien si l’on en commet encore une, on plonge. EM si prétentieux et adulé par une minuscule élite, qui en temps ordinaire, semble l’opinion nationale entière
Ce que j’ai entendu, puis vu hier… radio et télévision. Témoin de rien puisque pluie battante, fatigue et avoir à distribuer encore des tracts pour la préservation locale de notre presbytère, je ne suis pas allé à Luscanen.
EM, de Buenos-Aires : je n’accepterai jamais la violence. 1° nos rois et DG ne disaient jamais : je, et 2° ce n’est pas une question d’accepter ou pas, la réalité a été hier la violence, et rien qu’elle.

10 heures + Edith en promenade canine, Marguerite à Leipzig et moi à notre messe paroissiale d’ici une heure. Prier… l’idylle de Jérémie, nous vivons l’exact contraire, ce qui nous la fait désirer. Il exercera dans le pays le droit et la justice. Comment vivre sans la foi ? passer une journée, des années en ne priant que selon soi, sans les Ecritures, il est vrai que si l’on prie ainsi, c’est le comble de l’humilité et de la demande. Ou une petite transcendance selon une philophie personnelle ? Il exercera dans le pays le droit et la justice, anti-portrait d’EM ? Car les siens, à commencer par le Premier ministre, seraient tout autre sans EM et sa baguette. En ces jours-là, Juda sera sauvé, Jérusalem habitera en sécurité. Relation à Dieu… Sa façon de nous gouverner : sa justice dirige les humbles, il enseigne aux humbles son chemin . Les temps derniers, vœux de Paul aux siens, conseils du Seigneur qui parlait à ses disciples de sa venue… Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme 2

15 heures + Les « nouvelles » télévisées. Rien d’actualité à cette heure, sauf le moment d’EM devant la tombe du Soldat inconnu et avenue Kléber. Images d’hier et débats sur hier, en beaucoup de sens et de directions.

19 heures 50 + Je suis allé acheter le J.D.D. à la gare ; la buraliste confirme que le numéro « fait un tabac ». J’achète aussi . A l’affiche, très grand format, le Point (daté du 22 Novembre) : les choix fatidiques, Hollande ou Tchatcher ? Les réformes qui ne peuvent plus attendre, sur fond de portrait d’EM. Dans les présentoirs, l’Express du 23 Novembre : France contre France, le divorce qu’il faut éviter.von. Evidemment, mais c’était il y a huit jours, c’est une erreur complète. Ce qui est appelé réformes est vécu comme un appauvrissement, une confiscation : c’est le refus, la dialectique est autre, et surtout croire que la crise en cours entre catégories sociales est une erreur encore plus grave. La réalité, c’est un pays monté contre son principal dirigeant, les Français et EM. Un des vice-présidents de de la quatre-voies (N 165 Nantes à Brest via Quimper) Nationale, que j’entends sur France-Info., tandis que je rentre et que tombe la nuit, a sans doute compris  qu’il faut « exfiltrer » le président, qu’il ne soit plus ni le centre de tout débat, ni le décideur putatif en tout, donc tous autour de la table, les discussions au fond. – Aux deux points dits de blocage, au-dessus de la quatre-voies (N 165 Nantes à Brets via Quimper) : Atlantheix et Luscanen, la détermination naturelle et tranquille de rester sur place tant qu’il le faudra. Plus d’homme que de femmes, des enfants. Peu de dialogues, on est là : la trentaine au Poulfanc, la cinquantaine aux nœuds d’un giratoire suspendu entre deux zones commerciales, ravitaillement par des automobilistes ou des commerçants, possibilité matérielle de bloquer, mais pas effective ces trois semaines. Anecdotes, sympathie, communion aisée..

22 heures 46 + Noté à mesure, les sentences les plus caractéristiques de ceux qui ont défilé sur L.C.I, la 1 et la 2 aujourd’hui. Je mettrai au net plus tard, et après l’opinion d’Hedy B. proche de la mienne, voici aux antipodes, celle de JMC 3. Je fais circuler dans ma fratrie et dans ma promotion de Franklin, nos études secondaires, mon message d’hier soir à l’Elysée et à Matignon.
Voici ce que je vois et entends « sur » les médias radio et télévisions. Il y a la scène, c’est la rediffusion en boucle des images de violence hier, celles-ci disparates puis que pour certaines c’est . Il y a au bord de la scène, les politiques classiques, sans emploi en ce moment, mais que devrait recevoir le Premier ministre : ils sont peu loquaces et ont changé d’avis entre jeudi et hier, un calme mouvement de revendications assez simples et les violences dont les auteurs et leur appartenance commencent à devenir mélangées et complexes : certains gilets jaunes sont devenus casseurs. Les chefs de parti donc mais aussi HOLLANDE et ROYAL, décidément de réflexes analogues depuis toujours cherchent aussi à se faire entendre. Il y a de fortes attitudes : Gérard LARCHER, président du Sénat, possible intérimaire d’EM si celui-ci devait sortir ou être sorti du jeu, et qui le seul grand personnage public à ne pas être impliqué, à parler librement, et à disposer d’un outil dont, dans l’ « affaire Benalla », l’efficacité et l’indépendance ont été manifestes… et Anne HIDALGO, dont l’analyse me paraît la bonne et qui, en tant que maire de Paris, est le témoin le plus informé et en position de responsabilité et de notoriété devant une opinion physiquement concernée : les dégâts matériels, les lacunes imposées aux forces de l’ordre.
La réalité est dans l’interdépendance de trois jeux. Les gilets jaunes, malgré eux, sont obligés de s’exprimer et d’avoir des porte-paroles. Les fameux « huit » du début de la semaine ont été aussitôt contestés et n’ont pu faire amorcer quelque chose entre les « gilets » et le gouvernement. Le manifeste publié ce matin dans le JDD (parmi les signataires, y a-t-il des 8?) donne des noms et aussi une main tendue au gouvernement. Un leader, d’excellente présentation physique et orale, modéré, ferme, uniquement dans la ligne qui a été celle du mouvement à son origine : se faire entendre quand on est mécontent et à bout, dont je ne retiens pas encore le nom, est apparu : envergure certaine. Tout ce qui se dit dans les médias et ce que je dialogue à Vannes confirme que l’on va tenir tout le temps qu’il faudra : joli symbole, un pépiniériste a offert un olivier qui a été planté hier au point de blocage à Atlantheix. La grande masse de ces manifestants : ceux qui sont estimés entre 250.000 et 160.000 suivant les samedi et selon le ministère de l’Intérieur (par opposition ou différence avec les manifestants à Paris, qui, casseurs compris, ne sont que quelques milliers) ne sont ni violents, ni embrigadables. Sans doute ce seront des électeurs, susceptibles aux européennes de soutenir, mais pas forcément, une liste issue d’eux, mais certainement ce calme et la précision de leurs jugements sur nos évolutions sociales et les difficultés précises et pratiques de chacun laissent prévoir que cette pression ne baissera pas et que le mouvement ne va pas se perdre dans des méandres d’actualités dont les gilets ne seraient plus la vedette. Certitude aussi : ils ne sont récupérables par personne, leurs attentes sont adressées au gouvernement et au président actuels.
 
J’écris tandis que se clôt le premier épisode d’une reprise de Borsalino (DELON et BELMONDO) et que commence la seconde partie de l’exposé sur les catholiques de France (les identitaires, l’accueil des immigrés, le silence de la pluart des évêques tant aujourd’hui le « peuple catholique » est diversifié et disparate : bonne formulation d’une HERVIEU- ?, les charismatiques, etc.) ; je les entends off ou monte de temps à autre à la mezzanine déposer un baiser au front de ma femme, qui suit cela et me mettra au courant. La force de nos affinités en jugements et idées sociales et politiques depuis notre rencontre, vingt-six ans maintenant.
 
2° les forces de l’ordre. Les débats télévisés d’aujourd’hui ont confirmé mes intuitions d’hier : l’outil est mal disposé et peu commandé. Les syndicats de policiers indiquent le dépérissement des unités CRS, l’aberration d’immobiliser autour des principaux bâtiments officiels et symbolisant « le pouvoir » des personnels éprouvés pour les combats de rue. Des éléments, basés à Satory et spécialisés dans ces combats, n’ont pas été appelés. Si les gilets jaunes pourraient être satisfaits de mesures ne nécessitant aucune entrevue ni concertations avec eux, tant sont précises certaines de leurs revendications, en revanche, le gouvernement actuel et son chef réel commettraient l’erreur la plus dangereuse pour eux, en ne les recevant et en ne fortifiant très sensiblement et très vite les forces de l’ordre. Parmi les gilets rencontrés cet après-midi, la rumeur que l’armée intervienne. C’est en réalité la réflexion policière que – comme pour vigi-pirate – certaines missions pourraient être remplies par des militaires rendant disponibles des effectifs proprement dédiés au maintien de l’ordre.
3° Emmanuel MACRON. Il se montre fort habile car je le prévoyais soit dans l’affirmation du cap qui ne changera pas, soit dans une inflexion plus ou moins grande. La troisième voie a été aussitôt indiquée ce matin : constater nationalement l’indignité et le vandalisme de certains (le moment à l’Arc-de-Triomphe), constater les dégâts avenue Kléber. Improvisation devenue habituelle des services d’ordre. Mais refus d’aller au dialogue de plein air et spontané avec les gilets jaunes sur place, jeunes filles notamment, et refus d’une expression publique globale devant le pays. Il a été très vite indiqué qu’il n’y aurait pas cette prise de parole, au moins aujourd’hui. De la réunion à très peu, à l’Elysée, de compte-rendu que des fragments de communication donnés par l’Elysée à L.C.I. notamment et passant en bandeau sous les images : objet sécuritaire, accompagnement des habitants et des commerçants, consigne donnée au Premier ministre de revoir les partis, les syndicats et… les gilets jaunes dont le texte publié par le J.D.D. serait un écho donné aux souhaits présidentiels ! Autrement dit, EM a parfaitement compris qu’il est directement mis en cause, et lui seul, et choisit de ne pas donner davantage de prises par des mots et textes supplémentaires. Le décisif est que rien ne laisse prévoir la moindre concession aux gilets. Les scenarii d’état d’urgence, de dissolution de l’Assemblée, voire de referendum ne sont pas les siens. En focalisant sur le « sécuritaire », EM indique implicitement qu’il s’arme pour la durée, donc la lassitude de l’opinion puis la fatigue des gilets, le dispensant de toute inflexion de ce qu’il a décidé et commencé de mettre en œuvre à son élection. Il ne dit pas même, contrairement à ses ministres, j’entends mais… Il se présente en garant de la sécurité. Et seulement cela.
Le débat essentiel à mes yeux existe mais sous-jacent : la démocratie. EM la pratique-t-elle ? n’a-t-elle pas aujourd’hui avec le numérique d’autres formes possibles ?

1- Le 02/12/2018 à 02:15, B. a écrit :
Cher ambassadeur, ami
Je n'aime pas réagir à chaud aux évènements, mais je ne résiste pas à répondre à votre sollicitation. 
De mon balcon, j'ai vu à nouveau s'élever les colonnes de fumées derrière le bois de Boulogne. Une émeute avec des barricades dans le quartier le plus huppé de Paris, le bien nommé "triangle d'or", pendant que sagement la CGT au drapeau rouge défilait de la République à la Bastille...Avec cinquante ans de moins aurais-je été casser les luxueuses devantures de l'avenue Kléber ? C'est très probable.
Nous assistons à la bascule d'une époque qui résulte d'une gouvernance sclérosée. Le Président est un jeune pédant qui parle avec suffisance comme un vieux banquier. Il est dépassé. La République est poussiéreuse. Les acteurs sont nouveaux mais la pièce n'a pas évoluée: mêmes décor, costumes, textes. 
Gouvernement et élus réclament aux gilets jaunes de se désigner des délégués alors même qu’ils sont payé pour remplir ce rôle. Pour avoir revêtu le gilet de la révolte  l’authentique Lassalle a écopé  d’une amende de 1 500 euros. (Il me ferait presque regretter de ne pas avoir voté pour lui). Le pire, c'est qu'aucun de ses pairs ne s’est solidarisé.
Les hauts fonctionnaires et les élus des assemblées sont au chaud, ils se servent des salaires et indemnités hors de raison, et parfois des pots de vin en toute impunité. Ils sont discrédités par la France d'en bas qui veut désormais gouverner sans intermédiaire.
Il est vrai qu'à l’ère de l’internet, on pourrait se passer de quantité de représentants. Le simple clic "like pouce levé" suffirait pour approuver. 
Il est devenu techniquement possible que chaque contribuable - qui est numériquement référencé par impôt.gouv -  puisse voter les lois.
Allons nous vers les cahiers de doléances et une constituante pour une réforme profonde de nos institutions intégrant l'expression directe de la souveraineté populaire ? 
Je le souhaite.
Chaleureusement,

2- Jérémie XXXIII 14 à 16 ; première lettre de Paul aux Thessaloniciens III 12 à IV 2 ; évangile selon saint Luc XXI 25 à 36 passim

3- Le 2 déc. 2018 à 10:28, Bertrand Fessard de Foucault <b.fdef@wanadoo.fr> a écrit :
Hier, responsabilité d'EM et du gouvernement qu'il instrumente, responsabilité dans les causes psychologiques accumulées depuis son avènement, responsabilité historique dans le non-maintien de l'ordre. Que nous soyons d'accord ou pas à ce propos comme à d'autres quand il s'agit d'EM, comment n'être pas profondément inquiet.
Vous étiez à Paris ou à Marseille, hier.
Chaleureusement avec vous, cher Jean-Marc.
Le 02/12/2018 à 12:35, J... a écrit :
Hier à Marseille. Très belle ballade sur le vieux port et la plage des catalans hier après-midi. Croisé quelques dizaines d’olibrius (=gilets jaunes) dans une ambiance bon enfant (la très vaste majorité des gens faisaient tranquillement leurs courses de Noël). Les choses ont dégénéré en soirée quand une marche contre l’habitat insalubre (beaucoup plus nombreuse que les gilets jaunes et sans doute beaucoup plus marquée à l’extrême-gauche) les a rejoints et que des casseurs descendus des cités, sans doute excités par les images parisiennes, se sont infiltrés. Du boxon, une voiture de police et des poubelles brûlées, mais fort heureusement rien de comparable à Paris et aux images indignes de la profanation de l’Arc de Triomphe.
Je diffère complètement sur votre analyse. Les seuls responsables sont bien ceux qui appellent à ces manifestations et qui les instrumentalisent de l’Action Française à France Insoumise dans un objectif clair de déstabilisation de nos institutions démocratiques. 


samedi 1 décembre 2018

ils verront sa face - textes pour ce jour finissant


Je suis d'avance très intéressé et je suis demandeur de vos propres observations, sensations et même de vos éventuels dialogues à des "points de blocage".
 
18 heures 35 + Quoique les événements du jour gagnent en complexité à tous égards, l’ensemble restait calme jusqu’à ma dernière « prise des nouvelles » vers 17 heures (France-Info. à la radio de notre voiture). Et maintenant, il semble que soient largement dépassées en intensité et en extension les violences de samedi dernier.
 
Minuit + Je courielle à l’Elysée comme à Matignon ce que je crois qui devrait être fait …. 1
 
Je détaille demain les éléments d’analyse que j’ai reçus, mais – ce soir – prier… notre pays. Michel SARDOU, passionnant de vérité sur ce qu’il choisit d’interpréter (texte et musique, le pape François) ou sur ces chansons de début, antan : ne m’appelez plus France ! Et hier soir, Boris CYRULNIK, et avant-hier soir, Robert BADINTER. La ressource française est là. Priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, notre destin terrestre, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme, notre dignité de chrétien, de frère adoptif présenté au Dieu souverain de l’Univers 2. La parousie n’est pas le drame ni la terreur : toute malédiction aura disparu… la nuit aura disparu, ils n’auront plus besoin de la lumière… parce que le Seigneur Dieu les illuminera… ils verront sa face et son nom sera sur leur front… Certitude et responsabilité : nous sommes le peuple qu’il conduit, le troupeau guidé par sa main.

1- Couriellé à l’Elysée et à Matignon, le soir du samedi 1er décembre 2018 à 23 heures 16 : couper court
Monsieur le Secrétaire général, chère Madame,
je me permets de vous courieller à tous deux ensemble, par exception. Le génie de la Cinquième République est qu'il y ait un président avec toutes prérogatives pour s'imposer non aux autres acteurs et institutions publiques, mais face aux circonstances. Il ne doit pas gouverner. Il est un recours et un garant. Le génie de notre République est qu'il y ait un Premier ministre, chef d'une majorité parlementaire, responsable devant l'Assemblée nationale et ayant la nécessité de la confiance présidentielle. Ils sont absolument distincts.
Dans la crise multiforme que nous affrontons en clair - mais qui se vivait depuis l'élection présidentielle - cette distinction des deux fonctions et des deux personnes, car Edouard Philippe a de l'autorité certes, de la conviction certes, mais c'est surtout un pacifiant. Il ne doit pas être un exécutant. Premier élément de souplesse, immédiatement disponible, car la crise dont les violences et les scandales nous surprennent, ne sont que la conséquence d'une rigidité totale, sans appel. Alors même que le pays ne se connaît plus depuis plusieurs années et que les élus qu'il s'est choisis pour l'Elysée et pour le Palais-Bourbon, ne l'ont été que par défaut. La vérité n'a pas été leur élection mais la table rase dont ils ont été le produit. Dans les débats sur petit écran, ce soir, quelqu'un a eu le mot juste : fulgurance. Celle de la montée en puissance puis de l'élection du Président. Celle des gilets jaunes et de ce que nous vivons scandaleusement mais significativement, car la rigidité ne produit que de la casse.
Rigidité et autoritarisme : les dernières lois sociales sous François Hollande, la procédure des ordonnances (défiance s'il en est vis-à-vis de tout débat, même au sein d'une majorité nouvelle et archi-dévouée au Président encore ce soir), puis la "réforme" de la S.N.C.F. et ce qui nous est promis à venir, voté au forceps. Des acquis, de la propriété nationale dans la psychologie de tous les Français sont démantelés sans que soit indiqués la perspective, le bien commun qui en seront le produit. De continuité qu'une méthode autoritaire avec des velléités, selon la rumeur et parfois de mots du Président : "encadrer" le droit d'amendement des parlementaires. Cette rigidité est encore le fait de ce soir : le "pouvoir" ne peut reculer, pas de concession, de la pédagogie (la supériorité de quel droit et selon quelle science ? de quelques-uns sur le grand nombre qui subit..). Or, il faut dénouer. Ces événements de maintenant doivent opérer une prise de conscience, nous n'étions plus en démocratie alors que notre République - celle voulue, fondée et pratiquée par le général de Gaulle - en est le cadre rêvé : solidité des autorités, mais participation de tous, sanction populaire de l'exercice de l'autorité présidentielle.
Voici le chemin que je suggère - tout en regrettant que l'habitude se soit prise que le Président, de l'étranger sans égard pour ses hôtes ni pour le sujet de son déplacement (ils étaient et sont gravissimes ces trois derniers jours) apprécie et commente une situation intérieure française. Et cela sans la vivre et par principe.
1° interdiction de toute manifestation sur la voie publique urbaine, pendant le temps qu'il faudra pour repérer, coffrer et punir les "casseurs", et en regard réponses significatives et aussi immédiates à certaines des revendications des "gilets jaunes", concernant le pouvoir d'achat, le minimum vital.
2° démission du gouvernement actuel et constitution d'une nouvelle équipe, d'union nationale que formera l'actuel Premier ministre, dont les qualités, etc... et dont le parcours couvre aussi bien la majorité actuelle que la partie responsable de la droite d'opposition actuelle. Ce gouvernement d'union nationale auquel il sera proposé de participer à toutes les formations politiques actuelles, "extrêmes" comprises... ainsi qu'aux gilets jaunes, y compris à des personnalités incontestables des lettres et des sciences françaises, administrera le pays mais aussi traitera consensuellement les sujets brûlants pour les ajourner ou les reprendre à zéro s'ils étaient au programme et pour étudier ce qui est réclamé et passera avant : l'imposition de la fortune, la taxation des dividendes, les pensions de réversion, les retraites. Il débattra les objectifs et moyens de la transition énergétique : la confusion entre le tout pétrolier (fonctionnement des véhicules particuliers et des transports routiers) auquel nous avons échappé à partir de 1973 et du choix du tout nucléaire, doit cesser, l'enjeu étant comment produire l'énergie dont nous avons besoin, multiples pistes en pensée depuis vingt ans, à peine débattues et n'ayant donné lieu à aucune politique de production industrielle et d'innovation technologique correspondante.
3° le pays dans son ensemble, sans que soit encore mis en cause le Président comme il l'est déjà par les "gilets jaunes" et une partie de l'opinion publique, sera consulté par la dissolution de l'Assemblée nationale. Tout sera fait par le nouveau gouvernement multi-partis et d'union nationale pour que la participation à l'élection des députés soit un record - positif. Il y a dix-huit mois, le record était honteux : 52% d'abstention au premier tour, et 54 au second.
Cette remise en route doit être un retour à la démocratie. Il sera alors temps de redonner à notre Constitution les traits dont on aurait jamais du la priver, sous le prétexte mensonger que le quinquennat ne changeait rien. On l'a vu ! Elle doit aussi permettre au Président, au gouvernement et au Parlement - ensemble - de proposer aux opinions de tous les Etats-membres, à leurs institutions ainsi qu'à celles de l'Union européenne les novations urgentes pour que notre Vieux monde se donne visage et voix, et ainsi devenir le môle autour duquel bâtir un nouvel "ordre" international qu'ont achevé de détruire ces derniers mois deux énormes et cyniques dictatures (Chine et Russie) et un géant du simplisme révélant ? ou défigurant les Etats-Unis . Cohésion sociale : je milite pour... depuis vingt ans : service national garçons et filles, un an militaire et un an dédié au développement, instauration exemplaire proposée à tous nos partenaires.
Tout cela, je vous le propose comme de simple bon sens en homme attaché à personne mais qui a soixante-quinze ans de respiration française de Stalingrad à aujourd'hui et dont l'adolescence et la sortie de l'E.N.A. furent dans la lumière et la sérénité du général de Gaulle.
Quant aux événements et aux scandales d'aujourd'hui dont les images ont été données à nous et au monde entier, propos de bon sens. 65.000 personnes pour l'ordre ? mais 4.500 seulement à Paris ? une vue générale et dynamique de la capitale absente, les vides consentis par nos forces de l'ordre exploités par des déploiements autres et ailleurs (de simples méditations sur les croquis de batailles de Napoléon ou sur les combats des Versaillais avec la Commune inspireraient d'autres préparations et mises en oeuvre). Evidentes lacunes non seulement en stratégie, mais plus encore en commandement sur le terrain : les hommes trop groupés, puis trop détachés, des isolés ce qui est une faute majeure, les hommes ayant manifestement peur... Les photographes au milieu des mêlées et des combats : interdiction absolue pour la suite, de films et d'images. Ceux-là opérés par les professionnels de la police et aux seules fins du gouvernement et des identifications, et des analyses nécessaires. Mai 68 à Paris : un préfet de police d'exception, le maintien de tout en un périmètres précis exclusif de tous autres théâtres. Propos de non spécialiste mais à la portée de tout téléspectateur : la critique de nos dispositifs, de la stratégie et des commandements aura été faite par beaucoup. Et à la charge du gouvernement.
Expression politique générale : le chemin que je vous suggère, dessiné par le Président, mais pas aussitôt revenu... vingt-quatre heures au moins de latence, d'attente publique (et de consultations), et dix minutes au plus de parole publique pour l'annonce sans commentaire ni justification.
Ce matin, le Premier ministre a manqué la belle occasion de se recueillir et de parler au sein des militants et cadres de la République en marche. En toute souplesse pouvait enfin être donnée à entrevoir une possibilité d'évolution sereine et non rigide, cassante de l'exercice du pouvoir dans les semaines et mois à venir. Car le mouvement n'est pas sectoriel, il n'est pas même revendicatif, il est constat que tout se décide sans les Français et sans qu'ils soient considérés... et c'est cela qui ne doit pas continuer.
Je vous donne une parole confiante et libre. Inquiète si le Président et le Premier ministre s'en tiennent à de la pédagogie et à des invitations que quelques-uns viennent les voir... mais certaine de la qualité de notre pays et de sa capacité à susciter, d'âme et de corps celles-ceux qu'il lui faut.
Pensées déférentes. La confiance peut se rétablir, et nous faire tous revenir de la seule légalité à la légitimité : aucun pouvoir n'a de prise sur les événements et les consciences si sa légitimité n'est pas reconnue. Cela ne se décrète ni ne s'écrit.

2- Apocalypse de saint Jean XXII 1 à 7 ; psaume XCV ; évangile selon saint Luc XXI 34 à 36