lundi 6 janvier 2020

Jésus Christ est venu dans la chair - textes pour ce jour


Lundi 6 Janvier 2020



10 heures 10 + Enfin, à ce journal, enfin prier… Notre Seigneur et notre Dieu, Tu es force et boussole, Tu aimes Tes enfants, Tu es quotidien et perspective. J’arrive à Toi de toujours, de si loin, six mois ? Un an ? d’errance et de déperdition de moi-même, quoique cela a été aussi le temps de décisives rencontres. Accueille-moi sur cette route – la Tienne, la mienne – où je Te rejoins et retrouve. Silencieux arrêt, Tu es là. J’arrive avec tant de travail à faire et rattraper, ce ne sera possible qu’avec Toi et pour Toi, constamment à Te regarder et prier, de la crèche au dialogue avec Marie-Madeleine, avec la Samaritaine : je le suis, moi qui te parle, avec Philippe : comment, Philippe ! Je suis depuis si longtemps avec vous et tu ne me connais pas ? Guide, ô mon Dieu, notre Roi, guide ma cécité et mon esprit. J’arrive avec toutes celles et tous ceux que Tu m’as fait rencontrer et aimer à longueur de existence de vie dans laquelle, comme la foi que Tu m’as donnée de naissance, Tu me maintiens et m’aimes. Mettre notre foi dans le nom de son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres comme il nous l’a commandé. Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui, et voilà comment nous reconnaissons qu’il demeure en nous, puisqu’il nous a donné part à son Esprit 1De grandes foules le suivirent, venues de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et de l’autre côté du Jourdain. … Ne vous fiez pas à n’importe quelle inspiration, mais examinez les esprits pour voir s’ils sont de Dieu… tout est esprit qui proclame que Jésus Christ est venu dans la chair, celui-là est de Dieu. Quelle sûreté dès la naissance de l’Église dans l’énoncé de sa foi ! Isaïe, appliqué à la lettre par le Baptiste puis par le Christ : le « proto-évangile », le lire, essayer de le lire d’affilée ainsi dans cette analyse et cette prière de l’anoncé-anticipation de nos évangiles. Ainsi, d’affilée, sous un baobab et son serpent, ai-je lu à Keur Moussa l’évangile selon saint Jean (retrouver les dates… début 1966… le DES de droit public à Dakar-Fann). Jésus guérit autant qu’il enseigne, Il fait l’ambiance, un mouvement, une annonce se propagent. Quelqu’un, Lui change la souffrance, la misère en santé et reviviscence. C’est à ce moment de l’arrestation de Jean Baptiste, qu’Il se situe et commence. Les miracles et les miraculés ne sont pas précisés. L’essentiel, pour nous, pour moi,c’est la contagion, le sillage de ce qui va devenir la foi. Prier particulièrement puisque Geneviève me le demande et décrit la mère et la fille, la mère, première en chronologie sans doute dans sa propre vie affective, le cours V. à Paris.

11 heures 13 + Quelle grâce que de recevoir nommément une demande de prière. - Politique, notre pays. Commentaire de « mon » cher E. 2, le précédent message qui m’étonnait et m’atterrait est d’un homonyme à situer. Commentaire aussi de V. 3 dont la curiosité me passionne. Lui, comme Grégory, en gestation d’une entreprise. Là est certainement la future novation française.

Le mouvement social, presque depuis qu’il a début, une sorte de bulletin quotidien de la fièvre : les statistiques de grévistes, la guette (cynique ou sordide : au choix) des signes de faiblissement et des coureurs et des spectateurs. Pour moi, la démocratie est en jeu, à son dernier stade. L’impénétrable EM, impénétrable par l’empathie qu’en quelques dialogues télévisés en gros plan, il mime à merveille. Intelligent ? Non, seulement instruit, Annick M. au giratoire de… samedi dernier, Edith et moi venus échanger avec les « gilets jaunes ». Pas grand espoir d’une foule, au moins à Vannes, jeudi prochain. Des récits. Annick, les parents dans la Résistance, le père au PC, elle-même, quinze ans formatrice de maîtres d’école pour les initiations musicales. Une Marie-Bel avec laquelle ma chère femme sympathise : tabassée le mois dernier à Paris devant une banque qatari, les CRS s’en prennent aux « pékin » plutôt qu’aux casseurs qui étaient à l’oeuvre et offraient des carnets de chèques… primes de risques. Son père républicain espagnol, pélerinages et lieux de mémoire (le plus beau mais qu’elle ne fréquente pas, le jardin arboré au flanc droit de l’Hôtel-de-Ville de Paris), le mari brandit un drapeau tricolore, le nôtre. Quantité de rencontres, la croix de Lorraine au dos de quelques gilets : la Résistance… maintenant. - Incompétence et inconséquence : veto d’EM hier à l’adhésion de la Macédoine dite du nord (l’admirable GLIGOROV qui m’avait confiance en Décembre 1991, principal ministre de TITO pour la fameuse économie auto-gestionnaire et premier président de cette petite République menacée d’existence par les Albanais partout nombreux et vif dans les Balkans). TRUMP et les allumettes devant le baril de poudre : les assassinats par drone ou autre, ce général pour le deuil duquel il semble que les Iraniens aient vibré sans distinction d’attache ou pas à la dictature, prétention de TRUMP : cinquante cibles hautement culturelles. Les talibans en Afghanistan n’avaient pas pas eu meilleure idée : les bouddhas géants. Tentative d’une Europe rituelle et sans moyens propres : l’ambassadeur iranien aux Communautés à Bruxelles.
 
Les questions de l’année : le climat (Australie et pôles : comment démolira-t-on Greta THUNBERG), la démocratie (comment d’ici la fin de Janvier votera-t-on à l’Assemblée nationale un texte refusé par les Français et ces jours-ci comment fera-t-on pour la sécession de la C.F.D.T. ? du FERRAND, qui sans mutation du procureur à Brest serait, au minimum, inéligible ?) : tests, le dénouement chez nous d’un projet non encore justifié et Hong Kong pour les Chinois. Eradication de la question des abus sexuels, pas seulement les auteurs, mais celles et ceux qui se font une notoriété en dénonçant quand l’ambiance s’y prête (enfin) ? Éradication de la corruption et des abus de positions et d’avantages pour se faire du revenu non-imposable : les recels dont la dernière magicienne est Ségolène ROYAL. - Et pour moi, humblement, un ou plusieurs livres me donnant un éditeur pour le long terme et bien des projets ou acquis… deux invitations par de nouveaux maîtres pour ces pays, la Mauritanie, le Kazakhstan, y allant tous les trois (Edith ne dit pas non pour ce retour au Kazakhstan)… et pour mon village et une autre façon d’être en paroisse : la récupération du presbytère à Surzur...

1- 1ère lettre de saint Jean III 22 à IV 6 ; psaume II ; évangile selon saint Matthieu IV 12 à 25 passim

2- Cher Bertrand
A priori, ce n’est pas moi qui t’ai envoyé ce SMS...
Tu me diras donc tes nouvelles dates de venue à Paris.
Mon opinion sur la grève est assez carrée : pour moi, prime l’intérêt général sur toute revendication catégorielle, c’est autour d’une table que doivent se régler les différends, difficile à réaliser en France avec la tradition révolutionnaire de certains syndicats et l’anarchisme récent d’autres (en lien avec l’individualisme de nos sociétés).
A lire dans les Etudes (de janvier 2020) une interview d’une essayiste allemande sur les abus sexuels, elle met bien l’accent que le plus difficile à guérir chez les victimes, c’est l’ABUS de CONFIANCE de personnes en situation de pouvoir, que chaque cas demande une explicitation “dense” des circonstances d’abus (on ne peut faire des généralités, il faut prendre en compte le contexte, les intentions, les “structures” qui permettent de tels actes abusifs, elle estime à juste titre que chez des hommes de pouvoir (Strauss-Khan, Wenstein...) qui se sont rendus coupables de tels actes, il y avait un mépris abyssal de la dignité et de la condition dépendante des femmes (fruit de siècles d’éducation patriarcale) , considérées à partir de leurs corps et traitées comme des objets de plaisir...
A noter aussi une belle chronique de Anne Lécu sur la “volonté de Dieu”, avec laquelle je me sens spirituellement en consonance.
Bien à toi.
E.
 
3- Bonsoir,
Mon père surtout mais je dirais que son enthousiasme pour le mouvement s'est étiolé au fil du temps. J'ai suivi ça de plus loin. La violence policière m'inquiète énormément. Lorsqu'elle était cantonnée aux banlieues, rares étaient ceux qui s'en souciaient mais désormais, c'est devenu une routine partout et c'est très préoccupant.
Le sentiment qu'une bonne partie de notre avenir se joue ailleurs. Et que les Européens risquent d'être davantage spectateurs impuissants qu'acteurs des transformations de notre monde. Le spectacle de la politique française me semble si dérisoire...
J'espère avancer cette année dans la création de mon entreprise, je vais travailler dur pour cela.
Très cordialement
 V.