dimanche 21 février 2021

 

HOMÉLIE DE SAINT AUGUSTIN SUR LE PSAUME 60

Dans le Christ, c'est nous qui sommes tentés.

Entends ma plainte, Seigneur, écoute ma prière. Qui donc parle ? Il semble que ce soit un seul homme. Regarde si c'est un seul : Des extrémités de la terre, je crie vers toi, parce que mon cœur est angoissé. Il n'est donc plus un seul désormais ; mais il est un seul parce que le Christ est unique, et pourtant nous sommes tous ses membres. Car, est-ce qu'un seul homme crie des extrémités de la terre ? Ce qui crie des extrémités de la terre ne peut être que cet héritage au sujet duquel le Père a entendu cette parole : Demande, et je te donne les nations en héritage, les extrémités de la terre pour domaine.

Ce domaine du Christ, cet héritage du Christ, ce corps du Christ, cette unique Église du Christ, cette unité que nous sommes, c'est elle qui
crie des extrémités de la terre. Mais que crie-t-elle ? Ce que j'ai dit tout à l'heure : Entends ma plainte, Seigneur, écoute ma prière ; des extrémités de la terre, je crie vers toi. J'ai crié cela vers toi des extrémités de la terre, c'est-à-dire de partout.

Mais pourquoi ai-je crié cela ?
Parce que mon cœur est angoissé. Le corps du Christ montre qu'il est, à travers toutes les nations, sur toute la terre, non pas dans une grande gloire, mais dans une grande épreuve.

Dans son voyage ici-bas, notre vie ne peut pas échapper à l'épreuve de la tentation, car notre progrès se réalise par notre épreuve ; personne ne se connaît soi-même sans avoir été éprouvé, ne peut être couronné sans avoir vaincu, ne peut vaincre sans avoir combattu, et ne peut combattre s'il n'a pas rencontré l'ennemi et les tentations.

Il est donc angoissé, celui qui crie des extrémités de la terre, mais il n'est pas abandonné. Car le Christ a voulu nous préfigurer, nous qui sommes son corps, dans lequel il est mort, est ressuscité et monté au ciel ; c'est ainsi que la Tête a pénétré la première là où les membres sont certains de pouvoir la suivre.

Il nous a donc transfigurés en lui, quand il a voulu être tenté par Satan. On lisait tout à l'heure dans l'évangile que le Seigneur Jésus Christ, au désert, était tenté par le diable. Parfaitement ! Le Christ était tenté par le diable ; dans le Christ, c'est toi qui étais tenté, parce que le Christ tenait de toi sa chair, pour te donner le salut ; tenait de toi sa mort, pour te donner la vie ; tenait de toi les outrages, pour te donner les honneurs ; donc il tenait de toi la tentation, pour te donner la victoire.

Si c'est en lui que nous sommes tentés, c'est en lui que nous dominons le diable. Tu remarques que le Christ a été tenté, et tu ne remarques pas qu'il a vaincu ? Reconnais que c'est toi qui es tenté en lui ; et alors reconnais que c'est toi qui es vainqueur en lui. Il pouvait écarter de lui le diable ; mais, s'il n'avait pas été tenté, il ne t'aurait pas enseigné, à toi qui dois être soumis à la tentation, comment on remporte la victoire.


 

 

 

 

Abbé Jacques Hamel . prêtre assasiné au nom de "Dieu" - 1930 + 2016 ... messe télévisée du dimanche 21 à St-Etienne du Rouvray

 


Abbé Jacques Hamel

-Né à Darnétal (Seine-Maritime) le 30 novembre 1930

-Ordonné prêtre à Rouen le 30 juin 1958
-Vicaire à Saint-Antoine de Petit-Quevilly en 1958
-Vicaire à Notre-Dame de Lourdes de Sotteville-lès-Rouen en 1967
-Curé de Saint-Pierre lès Elbeuf en 1975
-Curé de Cléon en 1988
-Curé « in solidum » de Saint-Étienne-du-Rouvray en 2000
-Prêtre auxiliaire à Saint-Étienne-du-Rouvray depuis 2005
Assassiné le 26 juillet 2016 en l’église Saint-Étienne de Saint-Etienne-du-Rouvray



 

 

 

l.


samedi 13 février 2021

 

 

Sainte Béatrix

 

fêtée le 29 Juillet


​Martyre à Rome avec ses frères (✝ 304)

Béatrice ou Viatrix.
Ayant inhumé les corps de ses frères Faustin et Simplice, et farouchement déterminée à persévérer  sa foi malgré toutes les promesses et toutes les menaces des juges, Béatrix ou Viatrix est martyrisée à Rome en 304, pendant la persécution de Dioclétien.
À Rome, sur la voie de Porto, dans le cimetière de Générosa, les saints martyrs Simplice, Faustin, Viatrix et Rufus.

Martyrologe romain

nominis.cef.fr

Sainte Béatrice de Silva y Meneses

 

wikipédia à jour au 19 juillet 2020

Beatriz da Silva

Pour les articles homonymes, voir Béatrice de la Conception (homonymie).


Image illustrative de l’article Beatriz da Silva

Naissance

1424-6
Campo Maior, Portugal

Décès

9 août 1492 
Tolède, Espagne

Nationalité

Drapeau du Portugal Portugal

Ordre religieux

Ordre des Frères mineurs

Béatification

28 juillet 1926

Canonisation

3 octobre 1976
par Paul VI

Vénéré par

Église catholique

Fête

13 février

Attributs

habit blanc et bleu des religieuses conceptionnistes, étoile sur le front

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Beatriz da Silva (1437-1492) est une aristocrate portugaise, qui a fondé l'ordre de l'Immaculée Conception, avec l'appui de la reine Isabelle la Catholique, dans l'Espagne de la Reconquista. Elle a été canonisée par Paul VI en 1976. Sa fête se célèbre le 17 août.

Biographie

L'Immaculée Conception, pareille aux visions de Beatriz (par Zurbaran).

Des religieuses conceptionnistes (par Carreno de Miranda).

Tombeau de sainte Béatrice au monastère de la Conception de Tolède.

Maison-mère de l'ordre : le monastère de la Conception à Tolède.

L'Immaculée Conception, toute de blanc et de bleu vêtue (par Murillo).

Premières années

Beatriz de Silva y Meneses est née à Campo Maior, dans la province de l'Alentejo. Ses parents sont don Ruy Gomez de Silva et doña Isabel de Menezes, comtesse de Portalegre, laquelle est apparentée aux familles royales de Portugal et de Castille. Mariés depuis 1422, ils ont quitté Ceuta en 1434 pour s'établir à Campo Mayor, où le père exerce la fonction d'alcaide mayor. La famille compte onze enfants, dont l'éducation sera confiée aux franciscains1. Deux d'entre eux entreront chez les frères mineurs : Juan et Amadeo, qui deviendra le confesseur du pape Sixte IV et créera une branche franciscaine réformée (les amadéites)2. Quant à Beatriz, elle aurait, toute petite, servi de modèle à une madone représentée les yeux clos, entre François d'Assise et Antoine de Padoue1.

À Tordesillas

En 1447, Beatriz fait partie de la suite de l'infante Isabelle de Portugal, qui va s'unir en secondes noces au roi Jean II de Castille, dans la cité de Madrigal de las Altas Torres. Le couple royal se rend ensuite à Tordesillas, où résidait alors la cour, et Beatriz se retrouve dans un milieu gouverné par l'intrigue et dominé par la frivolité. Aux environs de 1451-1453, pour une raison inconnue (probablement signe annonciateur de la démence complète qui frappera la reine quelques années plus tard), Isabelle la prend en grippe, au point de l'enfermer à double tour dans un coffre et de l'y laisser, trois jours entiers, sans manger ni boire. Sans l'intervention de Juan de Meneses, oncle de la jeune fille, celle-ci y perdait la vie. Cependant, l'obscurité étant propice aux initiations mystiques, ces journées de réclusion ont donné lieu à une manifestation de la Vierge Marie, qui jouera un rôle décisif sur les choix futurs de Beatriz. En effet, la Reine du Ciel est venue la consoler et lui annoncer qu'elle fonderait, par la suite, un ordre marial, dont les moniales porteraient un habit blanc et bleu, pareil à celui de l'apparition1.

À Tolède

Trois jours après sa libération, Beatriz quitte le palais, avec la permission du roi, pour se rendre au monastère des dominicaines de Tolède. En chemin, elle rencontre deux franciscains, et ceux-ci lui tiennent des propos si encourageants pour l'avenir qu'elle voit en eux François d'Assise et Antoine de Padoue. Arrivée à destination, elle se retire au couvent Santo Domingo el Real, en compagnie de deux servantes. Sans être religieuse, elle passera en ces murs trente années vouées au silence, à la solitude et à la prière. Mais sous son front perpétuellement voilé mûrit le rêve d'une congrégation dédiée à l'Immaculée Conception. Or, en 1474, la fille d'Isabelle de Portugal et de Jean II monte sur le trône de Castille ; et Béatrice a jadis connu fillette celle que l'on surnommera Isabelle la Catholique ; outre les souvenirs de Tordesillas, les deux femmes ont d'ailleurs en commun une fervente dévotion à la conception immaculée de Marie. Elles reprennent contact en 1479, lorsqu'Isabelle vient à Tolède accomplir son vœu de bâtir une église à saint Jean l'Évangéliste, en remerciement de l'heureuse issue de la bataille de Toro. La paix entre l'Espagne et le Portugal vient d'être signée, et la reine attribue ce succès à l'intervention de Dieu et de la Vierge. La situation semble donc favorable : Beatriz fait part à Isabelle de son projet, d'autant plus que la vision de Tordesillas s'est répétée, avec plus d'insistance encore… La prophétie se réalise en 1484, quand la reine cède à Beatriz une maison, qui faisait partie des palais royaux de Galina, près de la muraille nord de la ville, mais aussi une chapelle, dédiée à sainte Foy, sous le patronage de laquelle Isabelle désire mettre la reconquête de Grenade. Maison et chapelle formeront un monastère cloîtré, où Beatriz et douze compagnes choisissent d'employer leur existence à servir Dieu et Marie dans le mystère de son immaculée conception, selon le charisme du nouvel institut1.

Dernières années

Le 30 avril 1489, grâce au soutien d'Isabelle la Catholique, la communauté reçoit l'approbation d'Innocent VIII dans la bulle Inter universa, et l'érection canonique du monastère a lieu le 16 février 1491. Les religieuses ont adopté la règle cistercienne et un vêtement conforme à celui de l'apparition : tunique et scapulaire blancs, ceinture de laine blanche et cape bleu azur, le scapulaire et la cape étant ornés d'une image de la Vierge3. D'étranges récits entourent l'obtention de la bulle : la sainte l'aurait reçue à Tolède de l'archange Raphaël lui-même, au moment où elle était signée à Rome, ou bien le document aurait coulé au fond de la mer avec le navire qui l'apportait, mais la sainte en aurait trouvé un exemplaire dans un coffre du monastère. Inventées après coup, ces histoires cherchent à annoncer symboliquement les difficultés que rencontrera la jeune fondation à la mort de Beatriz. Celle-ci décède, en effet, le 16 août 1492, après une ultime visite de la Vierge, quelques jours auparavant, durant laquelle les futures tribulations de son ordre lui aurait été prédites. Au cours de sa paisible agonie, des témoins ont observé l'éclat surnaturel du visage de la sainte tandis que l'onction lui était administrée, et l'apparition d'une étoile sur son front, demeurée après la mort1. L'iconographie ultérieure conservera le souvenir de ces grâces célestes.

Postérité

Approbation de l'ordre

Il semble que les difficultés aient commencé dès le décès de la fondatrice, lorsque les moniales de Santo Domingo sollicitent pour leur chapelle la dépouille mortelle de Beatriz, et proposent une fusion des deux communautés. Cette querelle du pot de fer contre le pot de terre, nécessite l'intervention des franciscains, dont un certain Juan de Tolosa, à qui la sainte serait apparue à Guadalajara. En janvier 1495, une autre fusion est envisagée : avec les bénédictines de San Pedro de las Dueñas, cette fois ; mais l'abbesse conceptionniste, Felipa da Silva, nièce de la fondatrice, préfère abandonner son monastère et trouver refuge, avec les reliques de sa tante, chez les dominicaines de la Madre de Dios1. Il faudra attendre 1496 pour que la situation se débloque, époque à laquelle l'archevêque de Tolède Jiménez de Cisneros obtient du pape Alexandre VI une bulle autorisant les conceptionnistes à adopter la règle de sainte Claire et à fonder d'autres établissements. En 1501, l'archevêque réformateur installe les religieuses dans un couvent franciscain désaffecté, qui deviendra le monastère de la Concepción, maison mère de l'ordre. À l'extérieur de Tolède, d'autres monastères s'ouvrent, comme à Cuenca en 1504 et Torrijos en 15074. Mais surtout, le 17 septembre 1511, par la bulle Ad statum prosperum, le pape Jules II reconnaît aux conceptionnistes une Règle propre, et les place sous la juridiction des franciscains. Calquée sur celle de sainte Claire, cette règle admettait cependant la propriété en commun et mitigeait les jeûnes ; en revanche, elle établissait une clôture très stricte et mettait fortement l'accent sur la vocation contemplative. Le texte sera mis au point par un franciscain, Francisco de los Angeles Quiñones, qui prépara également les premières constitutions, en 1514, avant que Léon X ne concède aux conceptionnistes tous les privilèges des clarisses, en 15205.

Approbation du culte

Les restes mortels de la sainte ont suivi les sœurs au gré des différentes affectations tolédanes : inhumés à Santa Fe, ils sont passés par San Pedro de las Dueñas, puis par Madre de Dios, avant d'intégrer définitivement le monastère de la Concepción, où ils sont conservés aujourd'hui encore, non sans avoir été profanés en 1936, durant la guerre civile6. Quelques années auparavant, en 1924, le pape Pie XI avait confirmé le culte immémorial dont Béatrice faisait l'objet, et béatifié celle-ci. Continué sous Pie XII, le procès se conclut avec la canonisation officielle, réalisée par Paul VI, le 3 octobre 19761.

Spiritualité

Les conceptionnistes font à présent partie de la famille franciscaine. Écrite et réécrite après les événements, la biographie de la fondatrice est parsemée d'interventions de saints ou de religieux appartenant à cet ordre. Mais surtout, la dévotion de la sainte à l'Immaculée Conception la situait d'emblée dans la zone d'influence du franciscanisme, puisque depuis le début du XIVe siècle, celui-ci considérait le culte de l'Immaculée, justifié par le théologien Duns Scot, comme faisant partie de son patrimoine spirituel7. Par ailleurs, Beatriz n'a laissé aucun écrit : il faut se reporter aux ouvrages de Marie d'Agréda pour se faire une idée de la spiritualité de son ordre, transposée dans la mentalité de la Contre-Réforme5. Cependant, elle aura marqué d'une empreinte durable l'histoire de l'art et de la représentation religieuse. En effet, à l'époque de Beatriz, les vêtements de la Vierge sont peints en rouge pour la robe et en bleu pour le manteau8. Ce sont d'ailleurs les couleurs que choisira, pour ses religieuses annonciades, sainte Jeanne de Valois, reine de France répudiée, contemporaine de Beatriz et, comme elle, proche des franciscains. En exigeant, sur base des apparitions dont elle a été gratifiée, le blanc et le bleu pour le costume des conceptionnistes, Beatriz fait donc montre d'originalité. Or, ce choix marginal va s'imposer comme la norme dans l'Espagne du XVIIe siècle, précisément parce qu'à partir de 1631 on s'intéresse à nouveau aux visions de la sainte, et que Francisco Pacheco, représentant officiel du Saint-Office, va préconiser, en conséquence, l'emploi de la tunique blanche et de la cape bleue dans l'iconographie de l'Immaculée Conception, ce dont, à l'époque, témoignent particulièrement les célèbres représentations de Murillo, peintre des franciscains de Séville9.

Voir aussi

Bibliographie

  • L. Iriarte, Histoire du franciscanisme, coll. Histoire, Paris, Éditions du Cerf, Éditions franciscaines, 2004, p. 528.

  • R. Conde, La beata Beatriz de Silva, Madrid, 1931.

Articles connexes

Liens externes

Références

  • L. Iriarte, Histoire du franciscanisme, coll. Histoire, Paris, Éditions du Cerf, Éditions franciscaines, 2004, p. 104-105.

  • L. Iriarte, Histoire du franciscanisme, coll. Histoire, Paris, Éditions du Cerf, Éditions franciscaines, 2004, p. 528.

  • L. Iriarte, Histoire du franciscanisme, coll. Histoire, Paris, Éditions du Cerf, Éditions franciscaines, 2004, p. 161.

  • Didi-Huberman, Fra Angelico, dissemblance et figuration, coll. Champs, Paris, Flammarion, 1995, p. 113.


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vendredi 12 février 2021

Une joie évidente

 

chabad.org reçu soir du vendredi 12 février 2021

Michpatim


Chers amis,

Les classes que l’on ferme, le nombre de contaminés, la propagation des variants, le confinement, le couvre-feu, les mauvaises nouvelles...

Tout cela a de quoi donner le cafard.

Cependant ce Chabbat commence le mois d’Adar. Et à ce sujet, le Talmud enseigne : « Dès qu’Adar entre, on augmente dans la joie. » (Taanit 26b)

Il y a la joie qui est issue des heureux événements, qui est une réaction.

Et il y a la joie qui est proactive. Qui se veut comme un remède, mieux, comme un vaccin au malheur.

Cela demande un effort. Pour certains cela confine à l’épreuve.

La difficulté étant de penser que nous devons nous extraire de la réalité pour éprouver une quelconque joie.

Mais si nous nous rappelons que l’Artisan de la réalité est le même que Celui de notre joie, que le Créateur Tout-Puissant est aux commandes de la création et de tous les destins, alors la joie n’est plus difficile. Elle est une évidence.

Nous sommes entre Ses mains. Et rien ne peut nous rassurer plus.

Nous respectons les consignes sanitaires, nous suivons les directives médicales, parce que telle est la volonté qu’Il a exprimée dans la Torah.

Et nous savons que c’est Lui qui nous guérira, que c’est Lui qui guérira le monde, « car Je suis l’Éternel, ton médecin » (Exode 15,26).

Savoir cela n’est-il pas source de joie ?

Chabbat Chalom !




 

 

jeudi 11 février 2021

 

les apparitions de la Vierge Marie à Bernadette Soubirous . Février à Juillet 1858

 

Bernadette devant la grotte de Massabielle, le 11 février 1858. Gravure de Charles Mercereau.


Données clés

Autre nom

Apparitions à Lourdes en 1858 de l'Immaculée Conception

Date

du 11 février 1858 au 16 juillet 1858

Lieu

Grotte de Massabielle, Lourdes (France)

Résultat

Apparitions reconnues par Mgr Laurence en 1862.

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Les apparitions de Lourdes sont des apparitions mariales manifestées à une jeune fille âgée de quatorze ans, Bernadette Soubirous. Celle-ci a déclaré qu'elle avait assisté à dix-huit apparitions d'une jeune fille se présentant comme étant l'Immaculée Conception.

Selon son récit, ces apparitions interviennent pendant six mois, dont douze apparitions en l'espace d'une quinzaine de jours. Les déclarations de la jeune fille suscitent de vives polémiques et font rapidement l'objet d'enquêtes et de contre-enquêtes des autorités civiles. Le commissaire Jacomet, puis le procureur l'interrogent et la menacent de prison si elle maintient ses dires ou continue de se rendre à la grotte. Malgré les pressions, Bernadette reste constante dans ses déclarations et ne parvient pas à être mise en défaut. Une foule de plus en plus importante se rend à la grotte avec elle pour assister aux « apparitions » (même si Bernadette est la seule « à voir ») et assister à ses extases. Le jeudi 4 mars 1858, on dénombre environ 8 000 personnes déjà pressées devant la grotte lorsque Bernadette s'y rend à son tour. L'attitude « étrange » de la voyante (lorsqu'elle boit de l'eau boueuse et mange de l'herbe), et l'absence « d'un grand miracle » (non annoncé, mais attendu des foules) désappointe et déçoit un certain nombre de fidèles et de curieux. Néanmoins, les autorités civiles, pour essayer de calmer la ferveur populaire autour de la grotte de Massabielle, font barricader le site (le 7 juin) et en interdisent par la force l'accès aux fidèles. La dernière apparition du 16 juillet, pour Bernadette, se fera depuis l'autre rive du Gave, derrière les barrières.

A partir de juillet, plusieurs personnes influentes de l'empire se rendent sur place et commencent à faire pression pour rouvrir l'accès à la grotte. Le 5 octobre, l'empereur Napoléon III autorise sa réouverture. En juillet également, plusieurs évêques se rendent sur place, certains interrogent la voyante, puis de concert, vont demander à Mgr Laurence (évêque du lieu) de faire ouvrir une enquête sur ces événements.

Le 18 janvier 1862, au nom de toute l'Église, l'évêque du lieu, Mgr Laurence, publie un mandement par lequel il reconnait officiellement les apparitions de Lourdes : « Nous sommes […] convaincus que l'Apparition est surnaturelle et divine, et que, par conséquent, ce que Bernadette a vu, c'est la Très Sainte Vierge ». La Vierge y est depuis lors honorée sous le vocable « Notre-Dame de Lourdes ». Après cette déclaration, l'évêché de Tarbes achète les terrains et débute la construction de plusieurs églises : la Basilique de l'Immaculée-Conception (qui surplombe la Grotte de Massabielle) construite de 1862 à 1871, puis la basilique Notre-Dame-du-Rosaire (1883-1889), d'autres constructions suivront, faisant de ce lieu de pèlerinage marial, le plus grand site en France, et l'un des principaux dans le monde.

Ce sanctuaire fait partie d'une série de sanctuaires mariaux importants, comme celui de la rue du Bac à Paris (1830) ou le sanctuaire de La Salette (1846) qui apparaissent à la suite d'une série de mariophanies au XIXe siècle. Ces événements entrainent un renouveau local du culte marial.

Sommaire

Le contexte

dimanche 7 février 2021

tout le monde Te cherche - textes pour ce jour

 

dimanche 7 Février 2021

16 heures 13 + Mon aimée vient de partir pour la seconde promenade quotidienne de nos deux ingambes. - Courriel peu cohérent d’un inconnu demandant à correspondre, mais les adresses ne concordent pas, et comment a-t-il su mon adresse et peut-il me demander si je suis ouvert à la « discussion ». Oui, par ces temps objectivement déprimants, mais pas seulement du fait de la pandémie et des restrictions à la vie, les besoins non avoués de correspondance. Je me rends compte de l’évidence que mon goût pour la correspondance, à condition de correspondance, peut être utile à des tiers, déjà des proches : le constat de la chère Michèle T. Et puis ce que j’apprends de Malick, enseigné en français et présentation écrite de soi il y a deux ans pour l’Ecole nationale de la marine marchande qu’il a intégrée… il mouronne. Nous nous sommes attachés Edith à moi à cette famille de trois garçons, aux parents physiquement di disparates. Deux adresses internet, je lance des ronds dans l’eau pour peut-être l’appâter, en ajoutant la « fake news » d’hier (origine, un ami de bridge pour mon cher Hugues), l’écharpe grise, l’entretien d’embauche, résurrection de la chair et vie éternelle. Deux correspondances décisives pour moi depuis plusieurs années… Guillaume S. encore aujourd’hui, et MCC… à cette dernière, la confidence de beaucoup de photos prises dans la journée ou la soirée. Une autre torturante depuis six ou sept ans : Ousmane, au Sahel mauritanien, héritage involontaire de "mon" moine bénédictin, "père spirituel" de mes vingt ans, qui l'avait accepté en gardien à la sortie de Nouakchott sur la "route de l'Espoir", vers l'Est et le Mali. De nouvelles que pour demander de l’argent, même partagé ou substitué, fardeau devenu insupportable surtout psychologiquement, la subvention à tout propos, très grave ou seulement de confort… j’en ai déduit, en même temps que c’était devenu un conflit permanent avec ma chère femme, comptabilisant les sommes à hauteur d’un RSA en France, que cela l’empêchait de nager par ses propres moyens. Il est vrai que neuf bouches à nourrir dont la sienne… maintenant sa sœur handicapée (mais de quoi ?) décédée. Il aurait fallu 2.600 euros pour acquitter leurs dettes et re-démarrer leurs cultures, mais pour dans les trois mois, recevoir un nouvel appel de fonds. Vérité cependant : ceux qui sont nés du mauvais côté, et qui, prenant conscience d’une écoute, au lieu d’attelage à plusieurs pour s’en sortir avec un recours plus à l’imagination et au conseil de l’autre côté que seulement des fonds, culpabilisent les aidants, vous êtes nés du bon côté, pourquoi vous ? et pas moi ? votre chance est une injure pour moi qui suis né du mauvais côté. Réflexion sur le séparatisme et les textes en concoction et relecture au Parlement : il faut condamner les prêcheurs de séparatisme et contribuer aux intégrations (qui ne sont pas l’assimilation). Il me semble que la France et sa République y parviennent vraiment bien. Sans doute, les « quartiers », mais les patronymes de tant de grands médecins, de commentateurs, de personnalités publiques que l’actualité fait écouter, sans que rien ne les différencie que des patronymes et donc l’indice d’une mémoire différente. Accueillir aussi ces gerbes de mémoires personnelles, familiales, nationales qui contribuent bellement aux nôtres. Quel hommage à la France que celui de la préférence ! de l’adoption, de l’intégration choisie par d’autres, nés autrement que parmi nous ! et se voulant avec nous, chez nous ! - Et les téléphones quotidiens à Gen. : roman vécu d’un internement sans documents ni PV, et de notre effort à trois pour que s’organise une suite de sa vie, aussi autonome et libre que possible. Je suis vraiment son homme et son repère de vie : j’en accepte la responsabilité, alors que notre relation de 1969 à 1996 a été dès Noël 1970 ma tentative de la quitter : elle nous a cependant embellis et aidés, chacun. Et chaque dimanche, après la messe télévisée, ma magnifique Marie-T., la plus belle de mes cinq sœurs, mais… ou parce que… la seule handicapée, et gravement.

Journée – jusqu’à présent – d’exception du fait de la mutuelle correspondance des propositions de la télévision et de notre amour familial. Nos déjeuners d’hier et d’aujourd’hui devant notre grand baie qui nous donne arbres, paysages, allées et venues de nos chèvres, montée et descente de la marée au bas de nos prés, et Marguerite nous disant, hier : les emplois de ses prochaines années, grande école hôtelière de Lausanne, son goût aussi pour l’enseignement du français, et nous lui faisons écho, la khâgne possible à SFX, et peut-être Normale-Sup. Son don d’exposition et d’écrire (plus encore de fiction que scolaire), et aujourd’hui, la méthode pour l’oral de français, les « montages » pour l’explication de textes. Hier, elle me demande de lui faire répéter un exposé en anglais, à trois, sur la pétition des Afro-Américains. De ma part, fort ressenti d’admiration et de fierté. Et en eux-mêmes, ce dont elle rend compte m’apprend le plus souvent. 1668 (facile à retenir), premier recueil de fables par LA FONTAINE, puis un second recueil qui est dédié à la MONTESPAN… Ses enseignants : qualité des corrections manuelles, vraiment enrichissantes : je n’ai pas souvenir d’en avoir reçues d’analogues à Franklin. Ma chère femme incollable pour les liaisons, filiations et autres de nos chanteurs de variétés (années 1950 à 1990), pour des acteurs surtout américains en tous genres, émissions (dont samedid’enrire) correspondant à ce « savoir », et je suis heureux d’être béotien.

Lectio divina 1 : la vie de l’homme est une corvée, il fait des journées de manœuvres… depuis des mois je n’ai en partage que le néant, je ne compte que des nuits de souffrance… Mes jours sont plus rapides que la navette du tisserand, ils s’achèvent faute de fil… Le livre de Job, dont j’ai compris il y a une dizaine d’années que c’est le prototype de toute psycho-thérapie : le patient ne doit jamais se considérer coupable et encore moins à être conduit à se juger coupable, il doit dialoguer donc avec un ou plusieurs partenaires. Job ne se reconnaît aucune faute, aucun péché qui expliquerait aux tiers de son époque ou aujourd’hui, sa déchéance. Le mal, le malheur, parce qu’il est mérité. Job est le champion de Dieu mis à l’épreuve par le Diable. Dieu mis à l’épreuve et Job, même dans la fosse, continue à considérer Dieu, l’immanence de Celui-ci, et ne Le maudit pas. Et les partenaires sont nombreux, l’épouse, les soi-disant amis. Hier recherchant un auteur dans notre chambre du haut que je vais organiser en lieu d’écoute de musique classique, et aussi de compagnie plus durable pour celle de nos chiens à protéger d’une autre agressive, et devenue podagre, je « tombe » sur un achat d’Edith, mais dont celle-ci ne se souvient plus : Job, la sagesse, etc.… Paul et sa mission : annoncer l’Evangile, ce n’est pas là pour moi un motif de fierté, c’est une nécessité qui s’impose à moi. … je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns. Alors Jésus Lui-même… la guérison de la belle-mère de Simon, présentée de manière qui peut choquer : la fièvre la quitta et elle les servait. Surtout, l’emploi par Jésus de Son temps d’homme… le soir, venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal… Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait. Cette intensité d’annoncer l’Evangile, en fait la rédemption, le bonheur… suractivité de Paul, suractivité de Son divin maître.

17 heures 34 + Echange avec Gabriel MATZNEFF… je reprends le fil de ce jour, la lumière baisse, Edith me lit un papier d’Ouest-France :les frères NAVALNY contre Yves Rocher, devant les tribunaux à Rennes, ce qui tombe mal, une affaire 2018, des surfacturations de notre grande enseigne bretonne.

Le jour du Seigneur, sur la 2. J’y arrive à dix heures et demi. - Un médecin-chef du service réanimation à Mâcon, Roland de VARAX, beau visage d’homme jeune, belles mains, regard. Texte et témoignage qui retiennent et l’honorent. Après le deuxième confinement, vallée de larmes et de souffrance. Surtout des soignants, besoin massif de soutient psychologique. Principalement d’un entrain particulièrement fort de la reconnaissance dans leur travail et leur manière de faire. 90 à 96 heures par semaine, esprit de culpabilité, ne pouvoir… Leur redonner confiance pour les aider à reprendre pied. Le « retour » des patients leur est très gratifiant. Moment chez les Diaconesses de Reuilly. Les médecins des autres spécialistes sont venus dans le service Covid, pour y apprendre et y aider. Le lien avec les patients erst forcément évolutif, à l’instar de la maladie. Tout ce qui se vit ici (son service à Mâcon) augmente le lien avec les patients, le temps passé, vécu avec les patients, est décisif pour ceux-ci. Un patient qui est seul, qui n’a pas le concours d’un accompagnement humain, la famille… ne s’en sort pas. En un quart d’heure avec ce que leur apporte leur famille, ils ressuscitent. Problème du temps pour aller voir les patients, c’est un retour thérapeutique, le sourire. Soigner, c’est aimer, et aimer c’est sauver. Le Covid est tellement dur qu’il nous rattrape tous les jours. Le Covid nous court derrière. Tout le monde peut donner dans le péril. C’est une réalité : quand vous le croyez, c’est une réalité. Si vous souriez avec le sourire de l’affection. Le Covid, je crois qu‘on va le garder bien plus longtemps qu’on ne l’espère, mais avec le coeur, nous pouvons l’emporter. - Une photographe (patronyme, que je saisis pas), je raconte des histoires par des photos… plus rien à faire, confinement, etc. L’hôpital américain à Paris. L’idée lui vient de photographier les soignants pour les remercier, qu’ils aient un souvenir. L’hôpital finance : 7.000 tirages, projection de quelques-uns, saisissants, magnifiques. - Le Dr. de VARAX reprend… à la troisième semaine de la pandémie, tous sans les moyens suffisants, et le risque de mourir, la guerre à soutenir les mains dans le dos. Je rentrais chaque soir, hébété, les épaules très lourdes. L’image du Christ : il sort de sa poche, il en chandail et pantalons gris clair, une reproduction. Le Christ prend les souffrants, les malades : ils demandent d’être sauvés. Assumer les blessures, quand vous épousez sa douleur, d’un regard humain et profond, sourire d’affection : je n’ai jamais vu quelqu’un ne pas s’en sortir. - Présentation d’un livre, une infectiologue Karine LACOMBE, bandes dessinées par Fiama KUZATI, récit d’une médecin en infectiologie. - Présentation d’un livre, l’actualité de Bernard PIVOT, 85 ans : … mais la vie continue. Apprendre la lenteur, ne plus courir après les réceptions, les amis.

Ce que je ressens en écoutant… il faut que je reprenne force, durée au travail, ce que j’ai à dire, surtout sur ces sujets courants et qui commencent d’être présentés par d’autres, est en bonne part différent. La vie, après le coma, oui, extrême dépendance physique et plus encore affective, vis-à-vis des soignants, pas seulement, pas autant de la famille. La proximité constante physique. Chance : les services où je me suis successivement trouvé n’étaient pas saturés. La foi, Dieu, le Christ… pas du tout explicitement, beaucoup plus concret et intime, je me suis senti intensément accompagné, et j’ai été convié à prier, j’ai été aidé par cette constante invitation à la prière. Il me faut avoir rédigé mes « lettres de château » à Chubert pour le 5 Mars, anniversaire de mon entrée aux urgences. - PIVOT, son émission si salubre, que ma mère a affectionnée. Oui, ce qu’il dit est fondamentalement juste, mais ce que je vis : un vieillissement, a d’autres paramètres. Exclu professionnellement (et évidemment sans la moindre marque de reconnaissance) à pas 52 ans. Hors ma collaboration au Monde à partir de Mars 1972 et pour dix ans, ce que je ne savais pas à l’envoi de mon troisième papier qui fut le premier publié, collaboration qui ne tint qu’à Jacques FAUVET (je n’ai depuis jamais retrouvé de collaborations dans la presse quotidienne) et qui m’introduisit à plusieurs journaux et revues, je n’ai jamais disposé des structures de PIVOT – dont le talent a été et est toujours évident, leçon aussi des démarrages d’Alain DUHAMEL dans son livre de mémoires, que j’ai lu l’an dernier, à l’hôpital comme celui d’un frère – pas d’éditeur attendant mon manuscrit, puis le suivant, pas de rappel d’un directeur ou d’un rédacteur en chef impatient ou inquiet de mon papier. Et évidemment pas, Paris. Et conséquemment, financement maigre de ma retraite très anticipée. Expérience que je n’avais pas, ou jamais eu de « valeur marchande », ou bien que je savais pas, mais savoir quoi ? ou jamais su… . Mais ce que je vis depuis vingt-cinq ans, sans société, avec des à-coups d’activité parfois forte (la bataille pour notre presbytère) est heureux, intense, j’apprends constamment : ce qu’est l’amour (ma chère femme), ce que sont l’époque, la vie, l’apprentissage, l’amitié d’adolescence (notre trésor de fille), et la nature face à moi et face à elle. L’expérience que je dirai de vendredi en milieu de matinée. Oui, c’est vrai, la vieillesse, qui est consciente d’elle-même au contraire de la jeunesse, et qui se réjouit des limites qui lui sont imposées en tous genres, et souvent l’exonèrent, est une chance. D’une certaine façon, si j’ai jamais eu « de l’avenir », il est devant moi.

A partir de onze heures, la messe. C’est le « dimanche de la santé ». Elle est célébrée dans la « chapelle » Saint-Louis de l’hôpital parisien de la Pitié-Salpétrière. Un parc de huit hectares. Présentation sobre, le bien-être des patients par cet espace, ma propre expérience au Val-de-Grâce. Architecture intérieur très différente de la construction d’Anne d’Autriche, la lumière par les arcs et la pierre. Homélie par Mgr. Philippe MARSSET, évêque auxiliaire de Paris, vicaire à la santé et aux hôpitaux. Visage de bonté, mains très vieilles. Bonne élocution, mais fond : à côté, en contre sens, il cite mal Job, ne disant pas le ressenti de celui-ci, la vie comme une corvée, il dit un autre mot, il interprète le lever du Christ aux aurores comme le mouvement d’illuminer les insomniaques, alors que textuellement, Jésus se rendit dans un lieu désert, et là il priait. Donc, l’évêque d’un âge déjà certain, bienveillant sans porter transcendance ni eschatologie, pratiquant sans lunettes. Il y a urgence, notamment à l’hôpital, ne pas mourir tout seul. Face à ces urgences, Jésus a des pouvoirs que nous n’avons pas. Si nous ne sommes pas Jésus, nous sommes tout de même Ses disciples. Chaque dimanche de ces émissions, les images : la main et l’hostie, la main et le calice, les visages de la prière, encore plus significatifs et éloquents grâce au masque, la joie de certains yeux, la beauté « tangible » du spirituel. Evidemment, les divers aspects de l’église de notre célébration : les statues, les tableaux, l’orgue… magnifiques et simples.

« Parole inattendue », une célébrité. Aujourd’hui : Alexandre JARDIN, j’ai trop lu et entendu de lui pour communier, mais j’écoute… Il se fait conduire à Notre-Dame. Tous mes livres pour les autres, les agrandir. J’ai toujours essayé de parler à la partie haute de chacun, les réconcilier avec la joie profonde. J’ai découvert, par l’amour que je vis en ce moment, que ma démarche littéraire est beaucoup plus spirituelle que je ne croyais. Le fils de Jean JARDIN sur lequel il a bavé par mode et convenance. Sa vie privée dont il a fait étalage mais que je ne connais pas.

18 heures 38 + Tandis que la nuit arrive, les oiseaux… j’écris tranquillement ce que je vis et ai vécu aujourd’hui. L’offrir tout à l’heure au partage, trouver après une attente de plus de six mois, attente vis-à-vis de moi-même, l’appui d’une structure et d’une périodicité : quotidienne.

Toujours la 2, à partir de 13 heures 30, pas de film appétissant sur la 3, (un western-spaghetti, selon Edith et une expression que je ne connais pas), nous revenons d’où nous venons. Et moments intéressants : Jean-Louis TRINTIGNANT d’abord, les débuts, le malheur qui arriva à son aînée Marie, mais d’abord la mort à dix mois de sa seconde fille. Résidence-refuge jusqu’à ce drame à Belle-Île, visite de l’endroit. Claude LELLOUCH aujourd’hui, téléphone quotidien avec Anouk AIMEEE, chef d’oeuvre et notoriété internationale pour lui et pour l’acteur : un homme et une femme. L’achat d’un vignoble de Côtes-du-Rhône : rouge garance, le visage de la vieillesse, au théâtre, lecture. Est-ce les poèmes à Lou ? texte d’un beauté que je reçois : indicible (comme hier l’enfant au tambour, chanté par Nana MOUSKOURI). Images, récits, la formule 1, Brigitte BARDOT pendant le tournage de ...et Dieu créa la femme. Puis, une présentation de leur couple et du parallèle de leurs vies : BELMONDO et DELON. Le premier, de dix ans tout juste, mon aîné (né le 9 Avril 1933). Contraste, BELMONDO enfant aimé de parents unis, le père, sculpteur renommé (le nouveau palais du Trocadéro des années 1930) et attentif, tandis que DELON se vit abandonné par le divorce de ses parents, et de bien plus modeste naissance, mais, sur sa demande répétée de la rencontrer, repéré par une actrice alors connue : AUBER. Leur premier film à chacun, presque même date, Mars 1960 ? BELMONDO ayant beaucoup travaillé pour le théâtre, et DELON résultats plus que médiocres pour préparer la Comédie française. Ursula ANDRESS pour BELMONDO, les enfants avec Nathalie DELON. La longue tendresse mutuelle et les enfants. Tournage ensemble, est-ce Borsalino : la chronique de deux bandes à Marseille, dans les années 1930, mais brouille car DELON se dit présentateur de lui-même et de BELMONDO. Longtemps ensuite, LECONTE parvient à les réunir, un film à grands frais avec Vanessa PARADIS dont chacun se prétend le père : un bide. Chacun continue, mais évidence que leur temps a passé, qu’on ne veut plus les voir ni ensemble ni chacun. L’exceptionnalité de carrière longue et sans déclin comme celle de Jean GABIN ou de Lino VENTURA… ne s’est pas renouvelée… Enfin, beaucoup plus près de nous (sans allusion à Match en pleine campagne législative, la dissolution de 1997) une forme de retrouvaille, précisément organisée et photographiée par Match. La vieillesse, les visages… qu’est devenu le mien ? et que vais-je devenir, comme apparence ? Cela ne m’inquiète, vraiment pas. Un des thèmes en images de leur fils.

Tout aujourd’hui donc, beaucoup photographié l’écran de notre télévision. Forme de journal que m’a rendue ma chère épouse en m’offrant un nouveau appareil à Noël. Toujours de taille et de poids vraiment petits. Le précédent, mort en Janvier 2020. En hôpital puis en clinique, quelques photos. par mon téléphone portable : les lieux, la vue, mais sauf une exception, David, en infectiologie, pas de portraits ni permis ni souhaités. Encore auparavant, la perte, par ma faute d’attention, de mon appareil et des images de notre pélerinage : fille et père, à Lourdes entre Noël 2018 et jour de l’An.

1- Job VII 1 à 7 ; psaume CXLVII ; 1ère de Paul aux Corinthiens IX 16 à 23 passim ; évangile selon saint Marc I 29 à 39