mercredi 18 avril 2018

et moi je le ressusciterai au dernier jour - textes du jour


Mercredi 18 Avril 2018

21 heures 26 + Passage chez Emmaüs, trois paires de chaussures pour tout aller dans mon contexte quotidien : 17 euros. Devant la patinoire qui jouxte l’UCK et l’école de danse de notre fille : même âge, même réaction rouge au soleil, même nez, les amoureux du muret devant la patinoire : Dimitri et Flavie : ils ignorent tout de leur prénom respectif, je les ai cru un instant frère et sœur, non « seulement amis ». A l’inverse (Huffington Post « Manuel Valls annonce la fin de son couple avec Anne Gravoin ».

Politique… le vent se lève, ou tourne-t-il déjà ? Les suspenses chaque semaine… la grève à la SNCF, les réactions des usagers et déjà le projet va devenir loi… l’Assemblée nationale, à qui Edouard PHILIPPE vient de faire savoir que dans les projets de réforme, on ne touchera pas au droit d’amendement (qu’EM voulait « encadrer ») devient le centre de la vie politique et les syndicats l’acceptent. La rencontre en social et législateur s’opère à propos de l‘immigration et du projet de loi « asile et immigration » : le débat est entre nos valeurs les plus fondatrices et propos à la France d’une part, et une surenchère de la « droite », WAUQUIEZ et le FN. Le texte-même de Gérard COLLOMB suscite de l’hostilité chez les « marcheurs ». Coïncidence, autre vote difficile : la transposition de la directive européenne sur le secret des affaires. La pétition de chacune des campagnes présidentielles d’Alerte LAGUILLER était la légalisation des alerte et la protection des veilleuses et veilleurs quand ce sont des salariés. Les multinationales auraient déjà prévenu qu’elle sera lettre morte chez elles… La synthèse est opérée au Parlement européen, siégeant à Strasbourg, par un eurodéputé belge, écologiste : LAMBERTIS. EM répond comme à PLENEL, je ne peux vous laisser dire des bêtises. Il s’avère donc que ce que j’avais tout de suite ressenti chez EM : pas vraiment la mesure de ce que sur la scène internationale et face aux homologues, on peut vite agacer au point que le texte devient inaudible tant le comportement, et la pavane, sont répudiés. C’est ce qu’il se passe, d’autant qu’EM ne dit pas ce qui justifierait son assurance : refaire les traités en les écrivant ensemble avec le Royaume-Uni, élire la présidente ou le président de l’Union au suffrage universel direct. Confirmation : les Etats-Unis et la Turquie démentent ce qu’avançait notre président en commençant l’exercice du palais de Chaillot. – LARCHER à qui je vais écrire, a compris : révision constitutionnelle d’accord si c’est pour un Parlement fort.

 Prier… la vie de l’Eglise à ses débuts : le deuil d’Etienne, la persécution acharnée que dirige Saul (il ravageait l’Eglise, il pénétrait dans les maisons, pour en arracher hommes et femmes, et les jeter en prison) [1] et pour y échapper, la dispersion qui est autant une annonce plus générale de la Bonne Nouvelle. Ministère du diacre Philippe. Jésus, dans les textes que l’Eglise nous donne à méditer, une fois priés et analysés les témoignages sur Sa résurrection, va au plus difficile : la foi en Lui, en tant que pain de vie, et une foi qui nous obtient la vie éternelle, qu’inaugure ou consacre la résurrection de chacun de nous. Chronologie, causalité à « creuser » par moi-même, mais certainement déjà très élucidée et depuis longtemps. Très beau texte, parce qu’intuitif, le commentaire de cet évangile par saint Jean XXXIII : la clé du social est le sourire de la Vierge. Que l'on ne sépare jamais du cœur de l'homme ce que Dieu, dans la doctrine catholique et dans l'histoire du monde, a si merveilleusement uni : l'eucharistie et la Vierge. Et le Christ qui réplique aux foules : je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas, assure : telle est la volonté de mon Père, que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.

Crépuscule très doux, ciel à peine poudré de rose et d’orange, et maintenant le premier croissant de lune. Les oiseaux que le matin un peu avant sept heures. Glycines et lilas, violets, ont commencé de fleurir. Et puis, maintenant le froid après une journée chaude. – TRUMP rencontrera Kim Jon Un…, Notre-Dam-des-Landes… changement de ton, pilotage de cette préfète KLEIN qui, intervenant après EP, quand l’annonce se fit au renoncement à l’aéroport et venue sur les lieux de Nicolas HULOT… là-bas et ici, du factice ou du vrai ? Et puis les mots du jour, c’est FH qui assure que « l’idée socialiste n’est pas épuisée »… avait-il entendu pour l’anniversaire de l’assassinat de JAURES, cette femme à Carmaux lui crier : « vous nous avez volé le socialisme ». Et les adeptes du grand fatras des parités, des mariages pour tous, des bio-éthiques à chacun reviennent sur une proposition ancienne : remplacer dans notre Constitution, fraternité par adelphité.


[1] - Actes des Apôtres VIII 1 à 8 ; psaume LXVI ; évangile selon saint Jean VI 35 à 40

mardi 17 avril 2018

moi, je suis sûr du Seigneur - textes du jour


mardi 17 avril 2018


08 heures 10 + Politique… les commentateurs, la presse… auscultent à plus soif les entretiens avec EM de la semaine passée, plus la technique des protagonistes que le contenu. C’est une profession devenue nombriliste, alors qu’elle a la mission de chercher, d’apprendre et d’informer, de donner du matériau ; non du commentaire. Quand au héros, quel rythme ! le voici à Strasbourg, mais tant que nous n’avons pas le choix de l‘élection directe, l’Europe sera sans prise ni attrait pour les esprits, elle restera dictature inavouée d’un concert gouvernemental se défaussant sur une commission qui… et que… etc… ou sur l’évolution mondialiste qui… et que… Puis à Epinal pour « lancer » des concertations citoyennes sur le sujet européen. Quelle sera la prise des participants sur ce qu’il se fera ou pas entre gouvernements ? La vraie leçon de ces jours-ci – Notre-Dame des Landes, les cheminots interdits de manifestation pour « accueillir » EM à Strasbourg – est que ce dernier parfait pour comprendre et traiter (sur le papier) tous dossiers, toutes réclamations, toutes questions, et ayant pratiquement tous pouvoirs, ne prend pas sur le pays. Cela n’embraye pas. Cela pourrit, mais dramatiquement cela pourrit et meurt, sans explosion en douceur pour l’ensemble du pays, même s’il y a ici et là des inflammations. Les médications vont opérer sur un corps déjà malade. Le sursaut, c’est la participation en politique et dans l’entreprise, c’est la ré-industrialisation du pays, c’est l’arrêt de l’urbanisation, la diffusion à nouveau des métiers et des habitants sur l’ensemble du territoire, notre magnifique territoire. Quant à notre cohésion nationale… tous les exemples de traitements sociaux hier soir à la télévision étaient de nos compatriotes d’origine africaine : les seuls à « se bouger » ?
Dissolution du cafard. Activité et prière… hier et aujourd’hui, la demande des contemporains du Christ. Que faire ? Donne-nous de ce pain !

 08 heures 33 + Ce qui nous guette et ce dans quoi nous sommes sans doute déjà entrés : le cafard collectif, avec des sauve-qui peut individuels, et des machinalités collectifs. Le syndrome grec à partir de 2012, mais le monde entier, les dictatures, les camps, l’Europe impuissante à exister en tant que telle, à se définir, tremblant devant le bateau prédit par Malthus : bateau bondé. Méditation : le sursaut de la jeunesse américaine contre l’absence de législation s »chat à a ;source, faute d’outils, la propension au massacre.

 09 heures 09 + Plus aisé parce que d’appui et d’envie populaires, éradiquer la propension à la dictature (qui va de pair avec corruption et accaparement des richesses nationales, cf. POUTINE), tandis que pour plusieurs générations, nous n’empêcherons pas la propension à émigrer, c’est-à-dire à venir chez nous.
                                                   
15 heures 57 + Parcours du Monde : confirmation, EM veut « encadrer les droits du Parlement ». Bien entendu, c’est inacceptable et ne passera pas sauf achat honteux de voix, à commencer par celle du président du Sénat. Vote de la réforme de la SNCF, en première lecture aujourd’hui à l’Assemblée. On apprend qu’un supplément de dettes existe (15% de plus, au moins…)sous diverses formes  et pour diverses affectations, mais occulte jusqu’à maintenant. L débat internes chez les « marcheurs » continue à propos du projet de loi"  Asile et Immigration ", ce qui est plus que sain : liberté et vote de conscience, et donc véritable apport en toute discussion. – Notules du cher Olivier B. [1]
 
23 heures 24 + Les nouvelles télévisées : la geste réformiste d’EM est présentée comme la tentative de la France de satisfaire aux normes européennes, pour ensuite peser davantage dans l’évolution de l’Union, et spécialement dans l’esprit de MERKEL. Du texte prononcé à Strasbourg et des débats éventuels en hémicycle autour du président français, rien encire. Candidature de l’Albanie et du Montenegro. La question est le « brexit ». Je suis convaincu que nous ne pouvons « faire » l’Europe sans la Grande-Bretagne. Les questions migratoires sans elle, qui est le but ultime des immigrants, n’en seront nullement facilitées. Pas de défense de l’Europe, notamment face à la Russie et en l’absence de fiabilité – passagère ? ou pour encore près de sept ans – sans le nucléaire et sans présence forte sur mer : donc les capacités françaises et britanniques à la disposition d’un chef légitime de l’Union, celle ou celui à élire au suffrage de tous les citoyens européens. Je me répète. Tout le reste est remplissage. Ce n’est pas le « brexit » qu’il faut traiter, mais bien l’Europe dans son ensemble que la sanction anglaise a diagnostiqué puisque les opinions dans les autres pays sont du même avis qu’outre-Manche mais ne peuvent le manifester aussi démocratiquement. Traite l’avenir, c’est tout simplement convenir tous ensemble et avec les Anglais d’une autre loi fondamentale, précisant le droit de sécession et celui de retour, et établissant donc ce mode de désignation du président ou de la présidente de l’Union. Ne mentionnant plus l’Alliance atlantique comme la défausse européenne de notre propre défense. En vain, je tâche d’en convaincre EM : celui-ci dit écouter, mais en doléances pas en propositions. – Politique, elle va de moins en moins être de la gestion, car pour celle-ci il y aura de moins en moins d’alternative, mais elle va être de plus en plus de la morale, donc de la participation : éthique des dirigeants certes, mais aussi quantités de cas de conscience en bio-éthique, en écologie, en choix énergétiques. Ainsi, e soir, les perspectives ouvertes par la « médecine prédictive » et donc le risque de l’eugénisme.

 Prier… la mort exemplaire du premier martyr de l’Eglise chrétienne, après que son procès ait tant ressemblé à celui du Maître. Seigneur Jésus, reçois mon Esprit… Seigneur, ne leur compte pas ce péché. Etienne avait même dit au même jury que celui qui condamna Jésus que la persécution des prophètes état la loi du genre. [2] Jusques sur la croix, le Christ est pressé d’accomplir des signes pour être enfin cru. Sa réponse ne varie pas, c’est celle de Son identité. Seigneur, donne-nous de ce pain-là. … Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif.  C’est ce Christ qui, en croix, nous dit : j’ai soif.


[1] - Le 17/04/2018 à 07:20, o.brisson@orange.fr a écrit :
Un oligarque russe a perdu l’équivalent de 13 milliards d’€ en une journée à la Bourse. On ne va pas le plaindre car il avait probablement volé tout cela il y a quelques années…
Mais comme le disait Lavoisier « rien ne se perd , rien ne se crée, tout se transforme… » on peut se demander en quelles mains mafieuses ou non est passé cet argent…
 Le 12/04/2018

Relaxe générale du « groupe de Tarnac »… qui n’en était pas un…
Quand va -t-on juger Mme Alliot -Marie  et Mr Marin  alors ministre de l’Intérieur et Procureur à Paris qui il y a 10 ans ont monté de toutes pièces cette histoire d’un dangereux groupe d’ultra gauche clandestin et violent ?
 Le 13/04/2018

Je n’ai pas les éléments pour dire s’il fallait ou non intervenir en Syrie.
Mais, si on a eu les moyens d’intervenir militairement , on devrait systématiquement trouver les mêmes moyens pour intervenir au même moment humainement au Sud Soudan , en Somalie ou ailleurs…
 Le 14/04/2018

3 heures de réponses parfois biaisées à des questions parfois ardues et une vraie observation restée sans réponse sur un fonctionnement présidentiel où l’on entend, mais où l’on n’écoute pas…
Le 15/04/2018

Apres plusieurs mois de réflexion, la France envisage une procédure de retrait de la Légion d’Honneur d’Assad…
…avec cérémonie officielle lors du 14 juillet ?
Le 16/04/2018

Le 17/04/2018 à 15:53, Bertrand Fessard de Foucault a écrit :
Merci, cher Olivier. Tout le problème est qu'une réelle possession des dossiers qu'il constitue sur à peu près tout de la sphère ou de compétence publiques, le met en situation de répondre à toutes questions, mais que cela ne lui donne aucune prise ni sur l'opinion, ni sur les événements, ni sur les âmes. Et le comble est la confirmation de sa volonté de "réduire les droits" du Parlement.
Tous les lieux de souffrance et de guerre que vous dites, mais il n'y a pas de cible pouvant diminuer celui qui exerce la violence, ou ceux...
Fraternellement.

 
[2] - Actes des Apôtres VII 51 à VIII 1 ; psaume XXXI ; évangile selon saint Jean VI 30 à 35

lundi 16 avril 2018

son visage était comme celui d'un ange - textes du jour

Lundi 16 Avril 2018




18 heures 46 + Pour la première fois depuis des mois, descendu jusqu’au Loch et en emmenant en « formation » Sam, celui-ci, Finette, Lola et Lupa. Le printemps austère dans des prés à l’herbe présente mais sans souplesse ni grâce. Lupa bondissant et courant à faire dix fois notre trajet. Le Loch, jolie épave maintenant, plats-bords ajourés, le bois comme cérusé, décapé par le soleil, gris cendré. Une œuvre d’art dans un paysage banal, eau, prés et lisière, du banal, mais le bateau… non, mi-squelette, mi-ventre repu. Et surtout le silence dans nos prés quand c’est l’après-midi, alors qu’au lever du jour, en ce moment un peu avant sept heures, ce sont les oiseaux, chant vif et tranquille. Je me suis assis devant son lit d’eau, sans pensée, ni prière, ni réminiscence : simplement là, le ciel relief, réellement un dessus très haut pour du sol banal. La pinède en très mauvais état, la poussée des pommes de pins à ses lisières est belle. Peut-être une heure et demi. – Revenu ici, documenté la résolution Acheson (3 Novembre 1950). Sans pouvoir contraindre qui que ce soit à quoi que ce soit, l’Assemblée générale saisie par sa majorité ou par neuf membrs quelconques du Conseil de sécurité peut faire des recommandations. Cela joua contre nous et les Anglais pour Suez : faire vérifier que nous évcauiions… C’est le cher Jacques LEPRETTE qui commente ces dispositfs et qui, représentant permanent aux Nations Unies, en fit sans les citer un usage faisant jurisprudence. A l’Assemblée nationale, débat – sans que soit visé l’article 45 nouveau résultant de la « révision SARKOZY » en Juillet 2008 – sur nos frappes de vendredi. Eloquence et bonne documentation de JLM : les investigations pour preuves n’étaient pas terminées, aucun autre membres de l’Union avec nous (ce qui est considérer l’Angleterre comme déjà une tierce puissance et oublier que même l’Allemagne n’a pas les balistiques françaises et britanniques – vérifier) et surtout l’endroit est dangereux : réserves de gaz et de pétrole, plus de 40% du total mondial. Cela ne convainc pas. Nous avons eu raison et il est temps que l’humanitaire soit entendu et que la Russie comprenne ses limites. Ceux qui réprouvent notre intervention sont complexes à comprendre : amour de la paix, peur de la guerre ? les liens entre la gauche communiste et l’Union soviétique étaient naturels, mais ceux de Marine LE PEN (jusques là se réclamant de l’élection de TRUMP pour hâter la sienne) et de JLM au moins au mental, quels sont-ils ?
Depuis plus de vingt ans, je vis au bord de ces hectares de prés et de plantations de pins, de hêtres et de chênes, à la vue de la ria du Penerf faisant monter et descendre la pleine eau, et je pense mondial, histoire, Elysée et grands débats. C’est ici et dans ces paysages mentaux, changés à chacun de mes réveils et qui orientent toute la journée à vivre, que j’ai ancré mes aimées et que je vis l’oraison que Dieu me donne. Prier… [1] la foule, la pression physique pendant ces années harassantes du ministère public du Christ, la haine et les pièges des hiérarchies locales, la poursuite par tous. Chacun et tous, intéressés et « bouchés », « out » : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés. Personne ne réfléchit : la foule restée sur l’autre rive se rendit compte qu’il n’y avait eu là qu’une seule barque, et que Jésus n’y était pas monté avec ses disciples, qui étaient partis sans lui. Mouvement brownien, être sur le coup. La jonction des disciples revenant en hâte d’Emmaüs avec les Onze, et les versions de chacun sur l’apparition du Christ, jusqu’à Celui-ci se manifeste à nouveau. La conjonction des deux groupes s’opère : la foule restée sur l’autre rive… d’autres barques, venant de Tibériade, étaient arrivées près de l’endroit où l’on avait mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâce. Jésus provoque enfin la question qu’Il attend : que devons-nous faire pour travailler aux oeuvres de Dieu ? On ne profite plus de Dieu, on travaille pour Lui. Réponse déconcertante et que reproduira l’Islam pour son Prophète : l’œuvre de Dieu c’est que vous croyiez en celui qu’Il a envoyé. Une foi qui peut être telle qu’elle apparente, trait pour trait, l’aventure et le martyre du disciple à ceux du Maître. S’étant saisis d’Etienne à l’improviste… ils produisirent de faux témoins qui disaient : « Cet individu ne cesse de proférer des paroles contre le Lieu saint et contre la Loi. Nous l’avons entendu affirmer que ce Jésus, le Nazaréen, détruirait le Lieu saint et changerait les coutumes que Moïse nous a transmises. La désinformation, tandis que les yeux fixés sur Etienne… ils virent que son visage était comme celui d’un ange.
 19 heures 48 + Je reviens encore sur l’entretien au palais de Chaillot. La démocratie pas plus que l’art de gouverner ne réside dans des débats ou des émissions audiovisuelles. Les expressions de « grand oral » sont inadaptées. On ne juge pas un chef de gouvernement ou d’Etat à ses discours, mais à leur effet sur les choses et sur les gens.
 22 heures 30 + TV. Les « nouvelles ». Le débat parlementaire, constitutionnellement sans vote, sur nos frappes en Syrie : c’est le PM et  non le MAE (LE DRIAN) qui défend la politique du gouvernement… et il n’y a pas le cinquième des députés à leur banc, réédition malheureuse de la commémoration du traité de l’Elysée. Pendant le débat : communiqué de l’ambassade de Russie, accès libre demain à la Goutta (orthographe). Aveu s’il en est d’une présence, d’une occupation de fait… Mais chez nous… images vraiment de guerre : Notre-Dame des Landes, les CRS impressionnants. Blocage des facultés, Nanterre, Montpellier, Toulouse, Rennes ( ?) soit 4 sur 75, mais… Deux tendances, la bloquante l’emporte, elle a la contrainte que seule les forces de l’ordre ou des casseurs peuvent la lui enlever. Air France pour la 8ème fois en grève, mais de peu d’impact. La question du fret pour la S.N.C.F. : les promesses de BORLOO après le « Grenelle de l’environnement », plus de camions sur nos roues. Nous avons manqué la correspondance rail/conteneur, à laquelle excellent au contraire les Allemands. Le manque à gagner d’avoir enlevé les péages-pollution et les portiques de contrôle. Tout cela est débilitant. Le comble – tristement – est donné par WAUQUIEZ, creux au possible, les valeurs de la droite, changer de génération comme l’incarne le PR, et la critique qu’il lui oppose : le mépris des retraités. Saisissant, le harcèlement dans les milieux sportifs : le vase clos, la famille, constat qu’il est plus difficile de trouver un bon entraineur qu’un sportif à entrainer : cas d’école, un… Giscard SAMBA.
Documentaire et débat sur les présidents et la religion : très belles images dont je ne connaissais pas la plupart, sur DG. La communion seulement en privé ou à l’étranger pour la mémoire des martyrs ou des persécutés chrétiens locaux. Rappel de convictions sociales fondées sur le magistère de l’Eglise. Indication que nous aurions favorisé les élections de Jean XXIII et de Paul VI : peut-être, mais surtout parce que le Concile avait été « propagandé » par de très grands Français : CONGAR, LIEGE, DANIELOU, LUBAC…  La « pilule » et l’appui donné à NEUWIRT par DG : l’expérience de couple et de la naissance d’Anne trisomique. Témoignages déjà entendus et intelligents de JLM. NS totalement brocardé dans sa relation publique avec l’Eglise. L’extraordinaire 800ème anniversaire de Notre-Dame de Paris : plus de cinquante cardinaux, évêques et archevêques à l’Elysée. Le Te Deum du 26 Août 1944. DG cependant reconnu comme l’incarnation de la laïcité, précisément parce que dans son intimité, il est croyant et pratiquant.
Images et dialogues saisissants entre l’ancien patron du FBI et TRUMP, le premier déclarant le président inapte moralement, son mépris absolu des femmes, peut-être un film compromettant avec des prostituée, et le second le traitant de « raclure ». – Turquie : près de 60.000 nationaux emprisonnés, les milieux culturels.
J’écris tandis que se donnent les désaxés, admirable film noir-et-blanc, tous les géants du cinéma américain : MONROE, CLIFT,  d’autres, la bande-son, l’excès, la violence, l’alcool, les chevaux… Puis annonce d’une réflexion sur la tendance à héroïser, archétype, le colonel BELTRAME. Et enfin, poursuite des évaluations sur l’entretien hier au palais de Chaillot : EM aurait organisé la désacralisation de sa fonction. Ce qui nous perd, c’est l’inculture et l’amnésie. Le palais de Chaillot, sans doute la déclaration universelle de 1948, mais surtout l’adresse conclusive du général de GAULLE enfin à Paris au Conseil national de la Résistance : 12 Septembre 1944 (texte toujours pas numérisés). La réplique, vous n’êtes pas le professeur, nous ne sommes pas les élèves, c’est celle de FM à VGE. Et le chiche terminant l’émission hier, il avait déjà été donné par EM terminant chez Médiapart à deux jours du second tour. Notre problème, c’est le commentaire. Suis-je moi-même dans ce travers ? je note ma réflexion, j’organise ma mémoire et peut-être celle d’autres.


[1] - Actes des Apôtres VI 8 à 15 ; psaume CXIX ; évangile selon saint Jean VI 22 à 29

dimanche 15 avril 2018

Euthanasie au Cese : la position de mouvements chrétiens interroge La Croix



Euthanasie au Cese : la position de mouvements chrétiens interroge

lacroix.com

Euthanasie au Cese : la position de mouvements chrétiens interroge

Gauthier Vaillant , le 12/04/2018 à 17h48
Mis à jour le 15/04/2018 à 18h43
Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a voté, mardi 10 avril, un avis explicitement favorable à l’euthanasie et au suicide assisté.
Les mouvements de jeunesse chrétiens siégeant au Cese n’ont pas pris part à ce vote, tandis que le représentant des Associations familiales catholiques a voté pour le texte.
La fin de vie est l’un des sujets les plus débattus dans le contexte des états généraux de la bioéthique / Vesnafoto/Stock.adobe
Mardi 10 avril, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) s’est prononcé pour l’euthanasie et le suicide assisté, dans un avis voté à une large majorité (107 voix pour, 18 contre, 44 abstentions). Un texte qui, bien que n’étant que consultatif, était très attendu dans le contexte des états généraux de la bioéthique, dont la fin de vie est l’un des sujets les plus débattus.
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Les mouvements chrétiens siégeant au Cese lors de ce vote (dont le détail a été rendu public, selon l’usage en vigueur dans l’institution) ont eu des attitudes diverses. Les trois mouvements de jeunesse chrétiens représentés dans cette assemblée, à savoir les Scouts et Guides de France, la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) et le Mouvement rural de la jeunesse chrétienne (MRJC) n’ont pas pris part au vote. Les quatre représentants du syndicat chrétien CFTC ont voté en ordre dispersé : deux pour, deux contre. Enfin, les Associations familiales catholiques (AFC), représentées par leur ancien président Antoine Renard, ont voté… pour le texte.
Ces choix peuvent surprendre dans la mesure où, la veille au soir, encore, Mgr Georges Pontier, président de la Conférence des évêques de France, avait rappelé avec fermeté l’opposition de l’Église à l’euthanasie dans son discours à Emmanuel Macron au Collège des Bernardins.

Les mouvements de jeunesse « pas compétents » sur le sujet

Contactés par La Vie dès mardi 10 avril, les trois mouvements de jeunesse ont adopté la même ligne de défense en s’estimant incompétents sur les sujets de bioéthique. Interrogé à nouveau par La Croix, le représentant des Scouts et Guides de France au Cese, Antoine Dulin, assume son choix, de même que celui du MRJC, Bertrand Coly. « Nous avons voulu être très prudents », explique ce dernier, qui reconnaît aussi que la polémique récente autour du MRJC et de l’avortement « reste dans les esprits ». La JOC n’a pas répondu à nos sollicitations.
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Les AFC dénoncent une « communication déloyale » du Cese

Une certaine confusion a par ailleurs entouré le vote des Associations familiales catholiques (AFC). Leur représentant a en effet voté pour le texte. Mais mercredi 11 avril, en début de soirée, un communiqué de l’association affirmait qu’il avait voté contre, « contrairement à ce qui a été publié par le Cese ». Une déclaration erronée, comme La Croix a pu en obtenir confirmation, qui manifeste aussi la difficulté, même à l’intérieur du mouvement, de comprendre ce vote « pour ».
« Les AFC sont incontestablement opposées à l’euthanasie », affirme Marie-Pierre Gariel, également adhérente des AFC, qui siège au Cese au titre de l’Union nationale des associations familiales (Unaf). « Mais Antoine Renard a été à la manœuvre pour proposer des amendements pour que les termes « soins » et « médication » ne soient pas associés à l’euthanasie, et pour que le dissensus soit mentionné clairement. » De fait, un dissensus n’est presque jamais mentionné dans un avis du Cese, habitué à des votes quasi-unanimes. Ayant obtenu gain de cause sur ces points-là, le représentant des AFC a donc décidé de voter le texte.
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Mais par la suite, Marie-Pierre Gariel dénonce une « communication déloyale du Cese, qui n’a pas fait mention du dissensus dans son communiqué suite au vote, ni en conférence de presse ». De fait, le texte a été reçu, notamment par la presse, comme explicitement favorable à l’euthanasie et au suicide assisté, sans nuance spécifique.
« Nous n’avons jamais voulu voter pour l’euthanasie », répète-t-elle, reconnaissant que ce vote « pour » est désormais difficile à comprendre de l’extérieur. « Nous avons travaillé dur pour amender le texte, alors qu’on aurait pu se contenter de voter contre. Nous ne nous sommes pas défilés, mais nous sommes tombés dans le piège d’une communication déloyale. Nous en tirerons les conclusions. À l’avenir, nous ne ferons peut-être plus comme cela, malheureusement. »
Gauthier Vaillant
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à vous d'en être les témoins - textes du jour


dimanche 15
09 heures 45 + Installation des tréteaux… au palais de Chaillot, une mise en scène sans précédent, après tant d’autres depuis un an, elles-mêmes si nouvelles. L’appétit des images, sinon du grandiose. C’est présenté déjà comme u combat compte tenu des deux interrogateurs, des gladiateurs ? L’issue est certaine, EM s’en sortira lisse et sans que se froisse le costume. – Syrie… enfin. Syrie sur place et au Conseil de sécurité. Ce qui est également très favorable à EM. Une première depuis le « contournement » du veto soviétique (russe aujourd’hui) par la « résolution Acheson ».
18 heures 04 + Messe dominicale en paroisse. Edith décidément… et moi très douloureux. Sens de la souffrance morale, de ce que je vis en conscience intense de ma finitude, de mes limites, en besoin de partage mais qui serait un fardeau pour mes aimées, et je n’ai pas le droit de le poser sur leurs épaules et d’en faire habiter leur cœur. Notre fille, en jolie servante d’assemblée, m’a paru souvent triste. Je sais qu’en dynamique ou en inertie, je suis responsable de notre ambiance familiale. Sourire en fin de messe : une fillette vient à moi, accompagnée de sa mère. Chloé qui en salle de réunion à l’U.C.K. côté arts martiaux, judo, etc… se change et attend tandis que je suis à mon clavier et que Marguerite est à son cours de danse.
Je reprends les textes de la messe de ce matin : l’évangile déjà médité à quelques-uns mercredi dernier [1]. Les évangiles d’après la Résurrection sont ceux du corps glorieux, propre à l’éternité, sont l’anticipation de ce que nous serons dans la vie éternelle, tout entiers dans notre identité et dans la chair, originellement mortelle qui nous fut donnée. Le corps du Christ, apparaissant à Ses disciples, est très explicitement – c’est même le point décisif du récit – celui d’un supplicié. Jésus ressuscité se fait reconnaître par eux à la fraction du pain : ceux qu’Il rejoint sur la route d’Emmaüs, et aux autres, il leur montra ses mains et ses pieds. Mais il n‘est désormais plus reconnaissable directement. Pas parce qu’Il aurait changé, mais parce que nos esprits, celui des Apôtres, le nôtre dans notre vie d’inconscience partielle de la réalité et du surnaturel, nous n’avons que des sens amoindris. Il a fallu l’Incarnation, une vie humble, quotidienne, très fatigante pour qu’ils connaissent Jésus, mais ils ne L’ont pas reconnu Fils de Dieu. C’est la Résurrection qui va leur apprendre cette connaissance plus complète de Jésus. Pourquoi êtes-vous bouleversés ? et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os, comme vous constatez que j’en ai. Jésus, Son corps promis au supplice pendant tout Son ministère public, une mort affreuse mais aussi la Résurrection : Il le répète à tous propos, surtout dans les ambiances de triomphe, d’enthousiasme, de Sa transfiguration. Un corps promis à la Résurrection. Et le corps qui apparaît aux disciples est bien celui du supplice et celui de la Résurrection. Le « scenario » de la route d’Emmaüs est le même. Jésus se reconnaît et se comprend, par nous, selon les Ecritures. Alors, il ouvrit lur intelligence à la compréhension des Ecritures. Un corps indépendant du temps et de l’espace, mais riche de toute son affectivité. A vous d’en être les témoins.  Ce que font et vont vivre à la lettre les Apôtres dès la Pentecôte… lui que Dieu a ressuscité d’entre les morts, nous en sommes témoins. Mais la suite nous concerne particulièrement. Faute d’être gratifiés des apparitions physiques du Ressuscité, comme les disciples jusqu’à cinq cent frères réunis ensemble, nous avons cependant le moyen de Le connaître. Jean, l’intuitif, reconnaissant le Seigneur à tous coups pendant ces magnifiques quarante jours d’après la Résurrection et d’avant l’Ascension, nous le dit : voici comment nous savons que nous le connaissons : si nous gardons ses commandements. … Mais en celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu atteint vraiment la perfection. Ainsi soit-il ! Beaucoup demandent : « Qui nous fera voir le bonheur ? ». Sur nous, Seigneur, que s’illumine ton visage !
20 heures + J’ « expédie » lectio et politique pour vendredi et samedi, juste à temps pour avoir pris date avant l’entretien de maintenant. Grâce manifeste dont j’ai été comblé. J’ai été exaucé.
20 heures 32  +Pré-commentaire et « remplissage » par divers journalistes au Palais de Chaillot, en attendant l’entretien présidentiel. Leurs dires et échanges… 67% des Français restent convaincus qu’EM est le président des riches.  En voeux pour 2018, il annonçait un grand projet social  Un air de campagne, arrivée grandiose, costume supplémentaire : chef de guerre. Degré de concentration à moins de trois minutes. Prévision de deux heures d’entretien. Les pièges à éviter : « retrouver le sel »…  Images d’EM avec Brigitte, la main dans la main, les marches dont on ne voit pas s’ils les montent ou les descendent. Fréquente photo. Qualités et traits propres au président …. Volonté 35% et détermination 32%... Nécessité qu’il soit précis. Peut-on être majestueux et dans l’empathie. EM n’a pas l’habitude qu’on lui porte la contradiction. Sorti des rails, il a des propos… Un risque qu’il se montre susceptible. Quand on lui pose une question  désagréable, ou une critique qu’il juge fondée, qu’il perde son sang-froid. Ses proches savent que c’est le risque : condescendance, arrogance… Contre Marine LP, il n’est jamais sorti de…  Il veut que cs deux journalistes le poussent dans ses retranchements Il a été élu sur un projet transgressif. J’attends le réformateur opiniâtre. Auprès de ceux qui étaient enthousiastes et optimistes, rassurer ceux qui commencent à s’interroger. Le second souffle, l’inventer, une nouvelle marque de fabrique. Le « et en même temps » s’est essoufflé. Dire qui il est et ce qu’il fait. Parler au mouvement social.- 41 personnes encore en garde à vue à Montpellier après les troubles universitaires
 20 heures 43, BFM/TV … (avec RMC et Médiapart)
mise au net de mes notes presque verbatim et de mes impressions à mesure,  par prochain courriel
 23 heures 20 + Excellent, c’est ce que je courielle à AK et à Phe [2]. L’attitude et parfois la prétention des interrogateurs si prestigieux dans le métier soient-ils, mais seulement dans un très petit milieu de presse et de média, a contribué – contre leur attente sans doute – à faire évaluer très positivement le PR.
J’ai apprécié le commentaire de notre intervention en Syrie, clair au possible en diplomatie et en exploit de technologie militaire : pas un mort, une répartition à trois des cibles. J’ai encore davantage apprécié l’observation que ne pas faire, c’est reculer et encourager l’avance de l’autre. Les qualifications d’Etats propagandistes, la plupart des répliques sur le foulard, les radicalisés m’ont plu. La présentation du « dossier » S.N.C.F., les engagements sur la date de la Société nationale, sur l’incessibilité au privé des actions constituant le capital de la future entité, sur le maintien des cheminots dans leur statut selon qu’ils ont été embauchés sous son empire me convainquent. Evidemment, il manque à propos du ferroviaire et de l’hospitalier, une vue dynamique, prioritaire des solidarités entre régions et donc d’un ré-établissement de tout ce qui faisait nos politiques d’aménagement du territoire.
Quant à la maîtrise de lui-même, et à l’appel, sans abus, au respect de sa fonction présidentielle, si ce n’est de sa personne, il a été parfait, et il sait assez tous les sujets – ne pas connaître à l’avance les questions ne l’a pas handicapé puisque toutes venaient, sans imagination ni originalité des deux journalistes, de la stricte actualité – pour avoir réponse complète sur tous. Je crois à sa sincérité. Il a donc esquivé les coups bas, et n’en a pas donné, sauf entrainé par PLENEL, sur les contrôles fiscaux.
Avec constance, précision et autorité, il a défendu un Etat de droit, en fait l'Etat-même, c’est-à-dire l’obligation générale de respecter les règles.
  lundi 16
 10 heures 57 + Ouvert ce nouveau cahier : je l’intitule Genèse, car je crois à un commencement. L’entretien au palais de Chaillot, hier, m’a libéré. Libéré d’un combat politique au présent parce que la « prestation » d’EM n’a reçu aucune réplique ni de la part des journalistes, ni de la part des chefs politiques. Prestation sans rivale ni comparaison, parce qu’elle est une suite complète de tout ce qui figure à l’ordre du jour national, et que chacune des démonstrations, sans annonce ni effet, est satisfaisante. Ce qui manque est d’un autre ordre : susciter l’élan d’un peuple, rendre contagieuse la conviction que l’imagination n’est pas, au contraire même, dans l’administration mais dans le vécu de notre floraison d’entreprises, d’associations, tant dans d’échanges et de parcours de toutes générations et en de multiples lieux physiques et mentaux. Et évidemment, il manque la clé remontant la « machine » européenne pour la rendre « grosse » de sa novation. Mais j’ai expérimenté à satiété mon impuissance à me faire entendre et recevoir par le « pouvoir », et le danger que nous courons nationalement, n’étant apparemment qu’à terme – et EM semblant en avoir autant conscience que moi – je peux m’émanciper un peu du jour le jour politique et dois me consacrer à un émergence personnelle, ou au mieux à la disponibilité posthume de ce que j’ai vécu en tous genres et compris, sinon appris. Défi dépendant plus de moi, avec la grâce de Dieu et peut-être à mesure le soutien de quelques âmes sœurs, qu’une entrée en politique et au conseil du roi que, en cinquante ans, je n’ai jamais réussie.
 14 heures 06 + Documenté, tout ce matin, l’entretien d’hier selon les réactions, y compris des deux anti-héros. Je suis frappé de la qualité des appréciations et même de la lucidité de PLENEL et de BOURDIN sur eux-mêmes. Tout le monde est à la hauteur, acteurs du moment et commentateurs après « coup » La grandiloquence de leur dessein, tel qu’ils l’expriment, se détruit d’elle-même : changer l’esprit d’un régime qu’ils jugent une monarchie, rien qu’en interrogeant sans déférence le « roi ». Ils oublient, au contraire de ce dernier, que la personne du président de la République sa vision des choses, de notre pays, de nous, sa propre place ne tient qu’à son élection. Libre à lui d’en faire un referendum positif sur une proposition de programme-mandat. C’est l’interprétation que donnait Jean-Pierre JOUYET au mandat de NS, qund il en était le ministre des Affaires européennes (avant de devenir le secrétaire général de l’Elysée en seconde partie, la malheureuse et dominée, du quinquennat de FH). C’est plus explicitement que pour aucun autre des présidents de la Vème République la conception d’EM. Ce qui lui donne l’aura démocratique et pas du tout un sacre imprescriptible. Tout – comme d’ailleurs avec FH et le critère de réussite à soumettre au scrutin de sa réélection : l’inversion de la courbe du chômage – s’inscrit entre deux dates et à l’échelle de l’Histoire est éphémère. Cette conception du mandat-loi est une force pour une légitimité que les statistiques électorales n’assurent pas, mais elle peut être vite une faiblesse : tout le programme et rien d‘autre, donc ni imagination, ni conscience de limites, de lacunes, de non-traité. Les sujets sont nombreux, mais l’ordre du jour parlementaire et la manière de travailler, sinon de penser (je ne connais ni l’une ni l’autre, et appelant des témoignages directs, n’en reçoit aucun) empêchent d’en chercher d’autres. Il est probable cependant que si les mouvements notamment à la S.N.C.F. et dans les universités perdurent, deux démonstrations commenceront de se faire dans l’opinion générale. La raison affectée avec intelligence et clarté sur une question, jusques là jamais traitée à fond, ne suffit pas à convaincre ceux qui vivent humainement, professionnellement. EM privilégie la logique par rapport à la psychologie… Alors, les dossiers bouclés, ne le seront plus qu’en théorie ou en légalité. L’entretien d’hier ne présume ce que sera le Président régnant en cas de « coup dur ». Son caractère cependant fait augurer, ainsi que quelques événements depuis son élection, qu’il ne reculera pas devant l’emploi de la force. Tel quel, l’entretien d’hier est un tournant dans le quinquennat, pas parce qu’il marquerait une meilleure ou une moins bonne emprise sur l’opinion publique, sinon sur le peuple, mais parce qu’il conclut sans doute une première époque où EM est seul sur la scène et où c’est sa manière de présenter et de prendre les décisions, qui le font évaluer. Il est mécaniquement probable que d’autres acteurs, de vrais compétiteurs, pas forcément dans le seul registre politique, vont surgir, et il est certain que des sujets et des questions jusqu’à présent non réfléchies, vont apparaître.


[1] - Actes des Apôtres III 13 à 19 passim ; psaume IV ; 1ère lettre de saint Jean II 1 à 5 ; évangile selon saint Luc XXIV 35 à 48

[2] - Le 16/04/2018 à 00:11, Bertrand Fessard de Foucault a écrit au secrétaire général de l’Elysée et au conseiller diplomatique du président de la République : le débat au palais de Chaillot
Monsieur le secrétaire général et vous, cher Philippe (la Syrie...),
De bout en bout, l'entretien avec JJB et EP a été excellent de forme  et de fond de la part du Président, dont je ne suis pourtant pas inconditionnel. Sans doute malgré leur attente ? les deux journalistes, trop sûrs et avides de prendre le Président en défaut - leur regard plus encore que le simplisme de leurs questions - ont fait apprécier le Président, par contraste, puis mener à une adhésion coup par coup. Ne pas donner son titre au président de la République quand on s'adresse à lui, n'est pas pardonné par les tiers. Ainsi, le Président a-t-il pu compléter avantageusement l'idée que nous pouvons nous faire de sa manière de voir et de vouloir.
L'entrée en matière donnait d'ailleurs le ton : accord complet avec que nous faisons pour la Syrie.
Restent cependant les outils sur lesquels je me permets depuis onze mois d'insister auprès de lui, outils précisément pour la cohérence et l'aboutissement de tout ce qui a été dit.
1° un service national obligatoire universel, long, filles et garçons, militaire puis coopération.
2° reprendre la planification pluriannuelle, abandonnée en 1997 : mise en commun entre tous les acteurs publics et privés des projets, perspectives, évaluations  autant qu'apparition d'espace et de périodicité organisée par avance pour les grandes négociations.
3° élection du président de l'Union européenne au suffrage direct de tous les citoyens européens. Vérifiez le tract commun à tous les candidats de la République en marche. Le mot Europe (six lettres) n'y figure pas.
Veuillez dire au Président ma compréhension de sa manière et mon adhésion à ses propos et raisonnements.
Chaleureusement à vous.

jeudi 12 avril 2018

nous sommes les témoins de tout cela - textes du jour



mercredi 11
 23 heures 03 + Quel contraste entre ce matin et ce soir. Il m’a semblé avoir conquis quelque chose, mais uniquement par la bonté divine. Sans sieste, quoique, tandis que nous sommes « à » la télévision, ma chère femme me trouve rouge et très gonflé. – Admirable « documentaire » sur la pauvreté : la Cinq. Pauvres de nous  phrases si profondes et naturelles de chacun de ces pauvres . multiplicité des causes de la chute . dignité absolue de chacun . hymne aux solidarités  – mise au net prochainement

jeudi 12
 10 heures 01 + Bien dormi, le bras reste douloureux. Je me sens bien faible physiquement non seulement pour mes chantiers de vie : autobiographie, débroussaillage et mise en beauté de notre domaine, sécurisation de mes aimées, mais pour l’immédiat de ces quinze jours avec notre fille. Affectivement et pratiquement, ma chère femme va me manquer. – Je pousse Phe. dans ses retranchements. Toujours amical et sympathique, il est - quoique digne, j'en suis sûr, et loyal - devenu d'apparence servile, c’est là la corruption engendrée par la monocratie. L’autocrate se corrompt lui-même (pas forcément par l’argent) : plaire, les sondages, la démagogie. Ainsi EM diminue de moitié le prix du permis de chasse… tandis qu’une jeune marcassin, recueillie après que ses parents aient été tués par des viandiers, va être euthanasiée : soyons francs et clairs, assumons. Il y a des espèces qu’on veut faire disparaître, au moins chez nous : les sangliers, les loups, les ours. Quant à l’idéologie dominante, c’est simple : au lieu de tout organiser, réglementer, sanctionner pour à toute force adapter l’homme et la société à l’économie (l’argent accaparé et pas investi, l’argent pouvoir et volupté), il faut adapter, réinventer l’économie pour l’homme, et aussi pour la vie de la planète. L’économie pour l’homme. Nous le savons de mieux en mieux et nous le faisons de moins en moins. – Je me mets au net, donc aussi mes correspondants et destinataires quotidiens, sur la pauvreté et les héros français du combat pour son éradication. Inscrire le climat ou les parités diverses dans la Constitution ? non, mais des droits sociaux imprescriptibles : oui. Droit au logement, droit au travail (dignité, utilité sociale plus encore que rémunération), droit à la dignité (ce qui donnerait appui légal et juridictionnel à la contestation de toutes les déconsidérations, maltraitances morales, y compris le racisme).

12 heures 08 + Matinée calme, Camille attachée à un endroit lui plaisant, ma chère femme partie en soutien scolaire depuis trois quarts d’heure et avec Andy.
Avant l‘heure d’entretien d’EM sur TF1 (contexte pas seulement social, avec un fort accent sur la pauvreté, mais inattendues : la polémique sur le discours aux Bernardins, la réapparition-revanche de FH), prier… [1] Le mouvement de notre vie de foi : la clé du salut, le témoignage reçu et à transmettre, la présence-compassion de Dieu. Le Seigneur entend ceux qui l’appellent : de toutes leurs angoisses, il les délivre. Il est proche du cœur brisé, il  sauve l’esprit abattu… Nous sommes les témoins de tout cela (le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus), avec l’Esprit Saint, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent... Le Père aime le Fils et il a tout remis dans sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle. Ce n’est pas au futur.

13 heures + TF1… entretien du président de la République avec Jean-Pierre PERNAUT, salle de classe primaire, village du Perche : 1.100 habitants  notes prises : au net  prochainement

14 heures 20 + Un traitement cas par cas, il est vrai imposé par le genre : questionné par un journaliste vétéran et déférent, EM répond sans notes ni chiffres, sans hésitation. Mais quelle monotonie ! La démonstration est toujours la même : le monde a changé, et change de plus en plus vite. Rien n’a été fait ni mené à bout depuis trente ans. Ce qui se fait depuis un an a été annoncé en campagne électorale. EM ne fait que tenir des engagements, et il a été élu pour les tenir. Nous sommes devant une réflexion mise en actes gouvernementaux, sereinement mais inexorablement. Implicitement, trois novations : la France n’a plus été gouvernée depuis trente ans…, diagnostic de péremption en tous domaines, quoique ce soit un grand pays…, objectif présidentiel, la remettre en marche pour les cinquante ans à venir. Le cas par cas, considéré et entendu isolément, est irréfutable. Dans le cas de l’éducation, la prétention est encore plus grande, changement total comme jamais depuis Jules FERRY. Il n’y a donc aucune alternative ni mentale ni politique, d’autant que la politique n’existe plus : elle est carabistouille ou pincées de sel au détriment du contribuable. A toutes les objections données pour faire quelques pauses par des « tranches de vie », les questions, plaintes et satisfecit de Françaises et Français en situation, EM a réponse. C’est fascinant mais ennuyeux. VGE lui aussi exposait et brillamment, sans effets, mais dans l’instant il convainquait – que de fois, je l’ai expérimenté, et même reconnue en ouverture de l’article donné au Monde et publié en critique, vis-à-vis de la transcription du dire présidentiel. Ici, nous avons des démonstrations, qui sont autant d’affirmations qu’il n’y aura aucune inflexion. La certitude présidentielle – habilement dépourvue de chiffres et de bilans d’étape –est inentamable. Deux lacunes mais parce qu’elles sont hors épure, hors sujet : le fonctionnement des institutions, la monocratie de fait d’une part et l’Europe, nommée en toute fin d’exercice comme une conviction mais nullemnt en cadre, moyen, enjeu. Quelques instants d’imprévu : un lapsus de PERNAUT avançant BAYROU pour un rapport sur la ville, fait rectifier sans chaleur pour BORLOO et saluer le premier : mon ami. Pourtant démissionnaire par force et mis en conséquence dans la position de fin de carrière. Mais d’applaudisseur désormais à tous coups… La maire d’une commune de 4.000 habitants se plaignant du « salafisme » et faisant remarquer que ses lettres au ministre de l’Intérieur demeurent sans réponse, fait mentionner COLLOMB, surchagé mais qui aura charge de répondre. Ce qui d’ailleurs donne, à mon sens, le seul moment intéressant de l’entretien : le traitement du « salafisme », législation nouvelle, application et le financement des mosquées qui peut être d’ »origine étrangère, mais est ou sera encadré par l’Etat. – Entretien lisse, sans faux pas, permettant d’approfondir non une méthode mais une façon de voir. Ma lecture d’EM : rapport d’inspection des finances avec paragraphes numérotés mais sans hiérarchie, épreuve de QCM, est confortée.
Vue de profil et à plat, son écriture (le mot souhaité par les élèves de l’école accueillante) ressemble aux aigus d’un enregistreur sur rouleau de papier millimétré. A l’annulaire droit, les anneaux du bonheur de CARTIER (trois).
 15 heures 30 + Entretien hors sol. Considération présidentielle pour chaque groupe ou catégories de Français, les retraités remerciés pour leur concours et leur effort, les agriculteurs ré-analysés pour l’ensemble de ce qu’ils sont, les petites communes et la taxe d’habitation, mais de ce qu’il se passe en ce moment : hôpitaux, universités, S.N.C.F. notamment, rien n’est légitime quoique ce soit entendu et écouté. Je sors au contact, je lis les lettres (pas les miennes qui ne sont pas, il est vrai, des réclamations ponctuelles mais des suggestions dialectiques d’ensemble, et des propositions de concours). EM démontre mais ne dialogue pas.
Les trente ans… ce n’est pas, je le réalise, une analyse chronologique de l’oeuvre ou des lacunes de prédécesseurs (EM ne s’en connaît pas, GP et JC, FM peut-être sont évoqués mais seulement à propos des limitations de vitesse sur les routes secondaires. C’est tout simplement la profondeur de sa mémoire et de ses observations personnelles. Près de quarante ans quand il a accédé au pouvoir « suprême », il a eu dix ans, l’âge d’une autonomie mentale et d’une observation personnelle, en 1987 : la cohabitation FM/JC et l’aller-retour nationalisations/privatisations. Pour moi, personnellement, mes premiers souvenirs politiques, après les images d’un rassemblement sur la pelouse de Bagatelle à l’écoute du général de GAULLE, on m’en avait éloigné, c’était dangereusement communiste et à peu près à la même époque, donc 1947-1948 mes 4/5 ans, un portrait de ? noir et blanc dans un minuscule vestibule sombre, cela semblait secret, quelque bandit (PETAIN). Le vrai souvenir, la honte : treize tour en Congrès du Parlement pour élire le second président de la République, j’ai dix ans et demi, cortège aux actualités, les voitures rentrant de Versailles sur notre seule autoroute, celle dite de l’Ouest, Décembre 1953. EM n’a donc personnellement vécu aucun de nos drames nationaux contemporains : la paix en Algérie (il la commente, comme candidat, en génocide de responsabilité française), Mai 68…il n’est pas né. Le bloc soviétique, la guerre du Vietnam… c’est avant sa naissance. L’histoire commence pour lui avec la confusion générale entre gestion et politique, et avec le terrorisme. Gestion devenue calamiteuse en termes de déficit national. Terrorisme venant désormais nous visiter, à domicile. Trente ans, c’est sa naissance intellectuelle personnelle, ce n’est pas une étape de notre vie nationale, sauf à reconstruire : la fin des « trente glorieuses » pour l’économie française (le premier choc pétrolier et nos réponses avec GP : l‘exclusive nucléaire et la tentative de partenariat euro-arabe) n’est que de quatre ans antérieures à sa naissance biologique.
 19 heures 50 + Marie-Odile A. me fait suivre une dépêche d’une rédaction que je ne connais pas : le général de VILLIERS entrant dans le principal groupe de consultants américains, le Boston, etc… Cela ne m'étonne pas vraiment. J'avais aussitôt acheté le livre, pris langue avec lui par internet, il m'avait répondu qu'il réfléchissait. Les premières pages ne me déplaisaient pas, mais montraient une habitude du milieu politique qui faisait s'interroger sur la rupture. Puis je parcourus la suite sans projet politique et sans originalité sur nos armées, nos stratégies. Comble, après lui, les budgets militaires français sensiblement augmentés par rapport aux moyennes des deux dernières décennies. J'ai connu un ministre du Commerce extérieur passé représentant de Boeing en France vers 1997-1998, Alain JUILLET, neveu de Pierre le gaulliste de choc sous GP et JC avec Marie-France GARAUD… chargé de « l'intelligence économique » au secrétariat général de la Défense nationale (auprès du Premier ministre, alors Dominique de Villepin) passé aux Américains (re-vérifier, ou "seulement" une officine privée fondée par lui selon sa propre expérience). Quand le Monde me publiait, j'ai relevé la trahison du général STEHLIN, ancien chef d'état-major de l'armée de l'air jusqu'en 1963, recommandant en 1974 à VGE l'achat d'avions américains. Il se suicida quarante-huit heures après mon article qui coïncidait avec la publication d'une liste tenue au Sénat américain, des contacts et complicités dans les armées européennes. - C'est d'ailleurs un ardent souci d'argent et de prolonger les carrières qui caractérisent les notoires : MAILLY, secrétaire général de FO pour encore quelques jours, déjà recasé au conseil économique et social de l'Union européenne : un ancien ambassadeur près le Vatican, longtemps chargé de l'Afrique à l'Elysée, patron un temps de la DGSE passe chez PINAULT ou BOLLORE pour superviser les croisières de luxe... VEDRINE au cabinet JEANTET puis chez PINAUKT ou cumulant, etc... Plusieurs ambassadeurs organisant leur supplément de retraite en prenant des conseils d’administration dans les entreprises travaillant dans leur pays d’affectation..
Communication : PERNAUT à qui j’avais trois fois tweeté en prévision de l’entretien présidentiel… les évêques de France à propos du titre insultant résumant pour Le Monde l’échange aux Bernardins : catholiques, engagez-vous ! … l’actuel secrétaire général de l’Elysée à qui je viens de confier ma septième lettre pour EM… de tous et chacun, pas même un accusé de réception. On n’a jamais proposé de m’acheter (je ne valais rien ni pendant mes missions professionnelles, ni ensuite…) et ce que je peux dire ou écrire n’a aucune importance ou aucun intérêt puisque je ne suis pas notoire. Je n’en souffre absolument pas, tellement habitué : je ne le remarque même plus. Suis-j en vase clos : d’arrivée et d’expulsion de l’air que par le haut ? le goulot ?
23 heures 46 + Résumé de l'entretien selon les différentes chaînes : remettre les Français au travail par l'ensemble des réformes. La Sorbonne occupée. Une proposition de loi tendant à "encadrer" le droit de grève.


[1] - Actes des Apôtres V 27 à 33 ; psaume XXXIV ; évangile selon saint Jean III 31 à 36