vendredi 27 septembre 2019

au travail, je suis avec vous… mon Esprit se tient au milieu de vous - textes pour ce jour

vendredi 27 septembre 2019

10 heures 22 + Semi-grasse matinée et je m’étais couché tôt. Pas ouvert la télévision depuis le départ de ma chère femme. Appréciation personnelle des « événements », source : les titres des « news-letters » diverses auxquelles je suis abonné. – Eveil laborieux et dans la détresse : la vieillesse, se vivant en pleine conscience, est un extraordinaire matériau d’observation de la vie et de soi-même, ce que n’est pas la jeunesse, un moment, des jours, des années, de lutte et de combat dont les buts sont divers mais sans doute de racine unique : notre dignité, notre âme prenant enfin le dessus, explicitement. Mais aussi en être, s’en croire victime : diminution, de l’élan surtout, du goût. Et voici, à l’ouverture de ce clavier, message de Gilbert L., rencontre intense et mouvement de sa part à la suite de deux de nos groupes de parole, puis disparition et silence : beaucoup de temps. 2 Merci Bertrand pour ta foi, tes révoltes, tes élans , tes espoirs. Tu es plein d’une vie émouvante. Gilbert. Leçon forte et explicite : je tombe dans pire que la mort : le néant si j’estime tout selon moi, ainsi ce que j’ai à faire aujourd’hui, dossier-affiche pour notre réunion familiale, nécrologie de JC, puis cet entraînement à un concours de lieutenants-pompiers en note administrative, et ces mercredi matin à catéchiser des 12-13 ans à Saint-François-Xavier, le poids visuel et psychologique de notre encombrement en tout dans notre maison… je tombe de faiblesse, sans plus aucun ressort. Mais si – merci, Gilbert cher – je considère ce que j’apporte à autrui, ce qu’autrui peut attendre ou souhaiter de moi, si je me comprends moi-même comme au service d’autrui, rencontrés ou alliés pour toujours, mes aimées, si je reçois cette forte évidence du chemin de Dieu par des circonstances, des mots, des instants les plus petits, apparemment, si je suis l’outil de la vie, et non pas un profiteur épuisé et dilapideur, prodigue de la vie, alors toute force et tout joyeux devoir au travail me reviennent. Intensément. Donner, témoigner, écouter pour donner et transmettre.
 
11 heures 13 + Voulant le citer pour l’ambiance autour de JC, je relis le courriel d’Hélène : la chute, cordialement, me glace. A première lecture, je ne l’avais pas même « « vu ». – Prier … profession de foi de Pierre, collective, déjà l’Église 3. Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? - Le Christ, le Messie de Dieu. Ce n’est pas encore : tu es le Fils du Dieu vivant, ou la profession de Marthe accueillant Jésus trois jours après la mort de son frère. Les circonstances sont capitales : Jésus, priant, suscite périodiquement la curiosité, l’interrogation de Ses disciples. Ils Le cherchent à l’aube, ils entendent Son silence extérieur, ils Le voient, pas le visage de la Transfiguration, mais un visage exceptionnel. Jésus remarque leur entourage, leur cercle, leur perplexité. Une autre fois, il répondra à leur demande : apprends-nous à prier. Maintenant, c’est l’épreuve. Et qu’ont-ils comme éléments pour répondre à leur Maître ? « seulement » de vivre avec Lui. Les intenses moments de foule ou de dialogue quand se font les miracles ne leur sont pas propres et les évangélistes ne rapportent pas de réactions les distinguant. Jésus leur tend la perche : au dire, des foules qui suis-je ? Pierre tombe juste pourtant, assez juste : Jésus, avec autorité (comme si constamment, Il n’en avait pas?), leur défendit vivement de le dire à personne. Et cette autorité-même n’est pas nécessaire, car il leur prédit l’affreux et l’incroyable, un dénouement dépassant tout : Il faut que le Fils de l’homme (cette appellation, ce titre : être le fils, le produit de Sa créature ! l’homme qu’Il adopte tellement, dont Il a tellement pris la nature, et tout, qu’Il se qualifie par rapport à celui-ci, et non par rapport à Lui-même, au Père, à Dieu trois fois Un) souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands-prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième, il ressuscite. Et aucun des disciples, pas même Pierre ne demande pourquoi cette horreur et comment : cette résurrection ? Il faut que… Eline D. reprend toujours : j’ai besoin de… ce qui est ici éclairant. Tout travail avec Dieu, selon Lui et pour Lui, la reconstruction du Temple et l’objet, la fin de celle-ci : la gloire future de cette Maison surpassera la première et dans ce lieu, je vous ferai don de la paix. … Au travail, je suis avec vous… Mon Esprit se tient au milieu de vous… Courage, Josué… courage tout le peuple du pays ! Discours d’Aggée, le prophète devant une désolation totale : reste-t-il encore parmi vous quelqu’un qui ait vu cette Maison dans sa gloire première ? Eh bien ! Qu’est-ce que vous voyez maintenant ? N’est-elle pas devant vous réduite à rien ?
 
12 heures 36 + L’insistance du prophète Aggée : Rendez votre coeur attentif à vos chemins… , le message d’Olha 4
Et maintenant, ma mémoire de Jacques CHIRAC. Je pleure, sans doute autrement et plus que beaucoup de Françaises et de Français. Pourquoi ? Parce que cet homme a fait partie de ma vie, une vie d’analyse politique par amour de notre pays (qu’il avait certainement lui aussi, et EM a vu très juste : Nous, Français, perdons un homme d’État que nous aimions autant qu’il nous aimait, c’est même essentiel et le plus vrai hommage qui puisse lui être rendu, car cela peut … ? tout contre-balancer), parce que je l’ai rencontré, toujours seul à seul, une seule fois en réunion (la réception à l’Hôtel de Ville du président du Kazakhstan quand j’y ouvrais notre ambassade, fin Septembre 1992, et son discours, lu, était très bien, je l’en félicitais, ce furent d’ailleurs mes dernières paroles verbales à son endroit), parce que c’était un homme dont la mémoire particulière que j’ai et garderai de lui n’est qu’entre lui et nous, même si maintenant j’essaye de la dire et de la faire partager. Elle va à l’encontre des clichés, des hommages de maintenant et n’est pas non plus celle des combats qu’il mena ou qui furent menés contre lui. Je pleure quelqu’un que j’ai connu, vraiment, même si ma vue et mon expérience de lui, sont partiels : je n’ai jamais travaillé ni avec lui ni pour lui, je n’ai pas été de son entourage. La dialectique peut se résumer ainsi : il me remarqua au combat (alors que la plupart des politiques ne me remarquèrent qu’en me lisant dans Le Monde, notamment : Mars 1972 à Avril 1982), c’était ma tentative de succéder dans le Haut-Doubs à Edgar FAURE quittant par sécurité la députation pour le Sénat, ce qu’il faillit manquer, l’automne de 1980. J’eus presque aussitôt : Février 1981 à choisir entre lui, une candidature sous son étiquette à Thionville et contre la gauche pour les législatives à venir, de date inconnue puisque dépendant de la présidentielle dont nous étions à quatre mois, et François MITTERRAND. J’avais choisi FM depuis Juin 1977 et avant, depuis que je l’avais vu/entendu à la télévision, en Avril 1966, aux côtés de « mon » préfet, maître de mon stage ENA à Blois. Choisi en ce sens que je ne partageais pas la haine méprisante des « gaullistes » pour lui. J’étais à de GAULLE depuis mes quinze ans, ceux du retour au pouvoir de celui-ci et jusqu’aujourd’hui (l’homme du 18 Juin a conduit ma vie et mon intelligence de la chose publique et de notre pays), mais après lui ou en dehors de lui, ce serait FM que je préfèrerai et que je préfère encore. Je refusai donc. Deux entretiens déjà auparavant. Il avait son candidat « indépendant » à Pontarlier, choisi par raccroc, médiocre mais bon camarade qui, élu en Novembre 1980, a du rester dans la place jusqu’il y a peu (2012 ou même 2017). Pierre MESSMER, fréquenté depuis sa tentative d’Avril 1974 vers l’Elysée depuis Matignon, m’avait dit que je ne pouvais rester seulement en écriture, professionnellement j’étais attaché puis conseiller commercial près nos ambassades, et alors à Munich (consulat général), très proche de la France. Il me pressentit pour Verdun, j’eusse accepté (PETAIN aussi) mais quelqu’un d’autre vint et PM n’était que relatif au RPR. Je n’aimais pas (alors) Valéry GISCARD d’ESTAING, qu’à tort je jugeais depuis 1966, l’anti-de GAULLE, comme l’immense majorité des « gaullistes » qui diminua à son élection (Jacques FAUVET entre les deux tours les qualifia : ce ne sera pas une ruée, ce sera une ruée sauvage). JC sut, son comportement le plus magistral avec la « prise » de l’Hôtel-de-Ville de Paris (élection pourtant créée par VGE et réservée à d’ORNANO, manque total de discernement), prendre un mouvement qui avait toujours eu la culture du chef et venait de tomber en déshérence, mais entreprit sa quête du pouvoir (la politique, comme cela a été remarqué hier, selon je ne sais plu quelle dépêche, a un caractère exceptionnel en France, au contraire de tout autre pays, et sans doute est-ce notre trait le plus monarchisant, pas la personne du roi ou son sacré, mais la noblesse du métier au regard de toutes autres catégories d’emploi et de vocation chez nous) dans la haine, et celle-ci, dirigée contre VGE, puis contre FM, ne le quitta jamais. C’était sans doute son ressort, détester qui est à la place qu’il brigue, pas du tout – je le crois – par conscience d’une supériorité (VE… EM…), mais simplement par trajectoire, par conséquence des opportunités l’ayant placé dans la course, sur la cendrée. Suivant intensément notre vie politique, depuis mon retour de quinze mois de service national en Mauritanie, et selon DG et les éphémérides électoraux, sociaux, gouvernementaux, je ne le remarquais qu’en fin de la campagne de 1974. Ministre de l’Intérieur, carte jeune et maîtresse de Georges POMPIDOU tentant son va-tout pour une réélection anticipée suffisamment pour que la maladie ne l’ait pas trop diminué encore. Il avait gagné une popularité propre en étant ministre de l’Agriculture, y apprenant une façon de séduction et de proximité qu’il garda toujours : gouaille et familiarité, photogénique et chaleureuse à l’antenne. La haine ne venait sans doute pas de son tréfonds, mais d’un couple qui prétendit le « formater » sinon le « robotiser », Pierre JUILLET et Marie-France GARAUD. Un homme sous influence… et écrivant peu par lui-même… ses Mémoires, et chacun de ses livres… avec parfois le retournement provoqué par une emprise passagère : Philippe de SAINT-ROBERT (gaulliste intégral, plume et discernement exemplaires, mais triste et parfois médisant, Michel JOBERT me le rappela, à mon endroit) pour « l’appel de Cochin ». Il avait également inspiré GP lui faisant citer Kiel et Tanger devant un aréopage rue Saint-Guillaume. Haine des deux compères contre Jacques CHABAN-DELMAS, plus rayonnant que Georges POMPIDOU leur maître, puis haine de VGE nourrie et argumentée par sa collaboration avec celui-ci mais en sous-ordre (Premier ministre). Je n’aimais pas, alors, VGE mais en 1978 je pris parti pour lui, contre la haine des « gaullistes » et du R.P.R. Je ne sus que beaucoup plus tard , par le très généreux Jean CHARBONNEL, la genèse qui me manquait. Celui-ci élu dans la vague imprévue mais magnifique de Novembre 1962, à la suite du referendum sur l’élection du président de la République, désormais au suffrage universel direct, parraina de Brive-la-Gaillarde à Ussel, le « jeune loup ». GP en avait lancé beaucoup à l’assaut du Massif Central tenu depuis près d’un siècle par les radicaux. JC était alors d’amours et de comportements d’extrême-droite, en relation indirecte avec les généraux putschistes emprisonnés à Tulle. Il aura l’honnêteté de bien dire qu’il était « fana-mili » pendant la guerre d’Algérie. Auditeur à la Cour des comptes à sa sortie de l’E.N.A. et au cabinet du Premier ministre, dans des circonstances que je ne sais pas, mais l’Auvergne peut-être (mot de COUVE de MURVILLE sous VGE : trop d’Auvergnats à se succéder au pouvoir), il séduisit POMPIDOU par une prise de notes en réunion, une mise au net et des photocopies en sorte que la ou les pages étaient sur le bureau du Premier ministre, son arrivée le lendemain matin (je ne sais comment je l’ai appris, mais bien des vies « notoires » commencent par ce genre de toutes petites circonstances et par un rapport pratique avec un puissant). Ensuite, un rôle : secrétaire d’État à l’Emploi, donc subordonné à Jean-Marcel JEANNENEY qui m’en dit du bien trente ou quarante ans plus tard. Un rôle en Mai 1968, des relations avec la C.G.T., un revolver dans la main, tandis que se préparèrent les négociations rue de Grenelle, au ministère des Affaires sociales ? l’homme de POMPIDOU évincé de Matignon, pour piéger la formation du gouvernement MCM, recommandations de GP à Alexandre PARODI, vice-président du Conseil d’État : refuser le ministère du Travail et des Affaires sociales.
 
L’homme qui me reçoit à l’Hôtel de Ville, en plein ma campagne pontissalienne, aux frais mesurés mais excédant mes émoluments, est plus que chaleureux, nous parlons de confiance, il va dans un angle de son vaste bureau, dissimulé par un lourd rideau, coffre-fort, liasses de billets le bourrant et me donne 80.000 francs, même si un jour vous me traitez de tout, de « va-de-la-gueule », je n’en parlerai jamais. Je remarque la belle photo de Georges POMPIDOU, portrait devant un monument aux morts pendant sa propre campagne de 1969 qui sera sa photographie pour les dossiers de presse, sur fond noir, le contexte effacé, et évidemment celle du Général, à la Ville de Paris, compagnon de la Libération. Il n’en a pas une pour lui-même ni de DG ni de GP, les proches des deux grands personnages n’ont pas pensé en demander une dédicacée. Chez aucun des anciens ministres de DG, je n’en ai vue. Il m’en fait choisir une de lui qu’il dédicace très chaleureusement. Est-ce à cette première rencontre qu’il m‘interroge sur sa candidature à la très prochaine élection présidentielle ? Je lui réponds de laisser courir Michel DEBRE, il ne court aucun risque et ce sera honorable. Nous nous revoyons une seconde fois avant le dénouement : 2,7 % des suffrages exprimés, mais dans les villages où le contact s’est noué, je suis parfois en tête devant les deux conseillers généraux rivalisant pour la place. Je quitte Pontarlier avant les résultats du vote, en publiant que les électeurs sont majeurs et décideront sans recommandation pour le second tour. A quatre heures du matin, je suis déjà dans le midi (Saint-Tropez que j’affectionne et où je passe quelques jours avant de regagner mon poste bavarois, dont je m’étais mis en congé pour un mois), JC m’appelle au téléphone : pour une première et en solitaire, c’est très bien. La bataille est au couteau, communiquez que vous soutenez… Impossible, Monsieur le Premier ministre, j’ai dit que je ne donnerai pas de consigne. Il semble ne pas m’en vouloir puisque nous nous revoyons (à ma demande?) en Février. Je continue alors de rencontrer FM, seul à seul, rue de Bièvre puis rue de Solférino qui s’inaugure. Nous apprenons l’un de l’autre, Michel JOBERT (qui n’a pu recueillir les 500 parrainages!) et moi que nous faisons le même pari et la même alliance : FM et je porte à celui-ci deux idées que nous mettons au point et qui seront prises : quitte à « supprimer » les préfets, leur titre, dire comme à la Libération ou en 1968, quelques minutes du 30 Mai, commissaire de la République. Et marquer la rupture en politique étrangère ou une autre manière d’être et de faire : le ministère des Relations extérieures. A l’Hôtel de Ville, le maire et Jacques TOUBON, l’homme du parti. Thionville, mais je ne veux pas combattre la gauche surtout si elle est communiste. Je suis envoyé faire connaissance avec Alain JUPPE, rue de Tilsitt. C’est de là que j’assiste au lancement officiel de la campagne de JC.
 
Nous correspondons beaucoup quand la mairie de Paris s’oppose à l’Elysée sur une exposition universelle pour le bicentenaire de la Révolution : JC calcule les dépenses incombant à la Ville, j'essaye de l'amener,  sur ce point précis, à FM. Le ton est souvent à la confidence, mais nous n’allons nous revoir – je suis rarement à Paris puisqu’affecté à l’étranger, Grèce, Brésil – qu’à l’Elysée. J’attends d’être reçu par Jean-Louis BIANCO avec qui FM ayant recommencé à me recevoir à partir de Janvier 1983, m’a mis en relation qui sera durable, pas efficace mais très informative. Et voici le Premier ministre, JC, montant l’escalier, apparaissant, venant pour le Président de la République : il me voit et s’écrie, vous : ici ! Je n’ai pas l’esprit de répliquer : mais vous aussi. De là, sans doute, le fossé, le mur. Un aparte en Septembre 1993, je l’ai déjà dit. Je suis « viré » de « mon » ambassade d’Almaty et du Quai d’Orsay (je n’y étais que détaché et à un très mauvais grade, malgré des promesse de BRERGOVOY et de DUMAS, mais ce ne sont pas les ministres qui règlent les carrières, surtout là…), et je deviens demandeur, d’autant que mon administration d’origine (la Direction des Relations économiques extérieures au ministère de l’Economie et des Finances) me répudie, que le « privé », banques ou avocats, ne me considèrent que si j’apporte du chiffre et beaucoup. Hâte pour m’exclure, crainte que la gauche gagne la présidentielle et que je revienne en cour. Donc, JC : je parviens à l’approcher lors d’une réception dont une relation amicale (QUENTIN, plume de JC alors et candidat à la succession de LIPKOWSKI à Royan) me ménage l’entrée. A parte aisé et sympathique avec le président de la République : oui pour vous recevoir, voyez avec VILLEPIN. Sept ou huit ans plus tard, je sus par Bertrand LANDRIEU, préfet de la Manche, rencontré à la Trappe de Bricquebec, et dirigeant désormais le cabinet à l’Elysée, que DdeV, secrétaire général, avait systématiquement détruit mes correspondances vers JC. Je tentais même – , ce me semblait, sans emploi, et probablement contraint de vendre mon seul bien immobilier, acquis à l’instant de m‘envoler en Asie centrale (Juillet 1992), vie ou mort ou presque ? - de faire passer une lettre par Claude CHIRAC. J’attendis plusieurs heures sa sortie, un soir, rue de l’Elysée, mais sans qu’elle apparaisse. La lettre fut pour son chauffeur.
 
Jugement politique. Critique. Il a introduit la haine en politique, par pour les idées mais pour les personnes, pour le tenant du pouvoir, son pouvoir en brigue et en avenir. Peut-être initialement instillé par Marie-France GARAUD et Pierre JUILLET, mais avérée et structurelle ensuite. Le discours du Vel’ d’Hiv. effaçant à l’immense joie des vraies ennemis du général de GAULLE et de tout le gaullisme en fondation, en histoire, en gestes, en restructuration du pays et de notre figure nationale, a été négocié avec les représentants de la « communauté juive » avant l’élection présidentielle et pour la gagner. La reprise des essais nucléaires français, dont Pierre BEREGOVOY à si juste titre avait déclaré le moratoire, se fait à l’anniversaire d’Hiroshima : culture du Président et de ses proches ! La suppression du service national, dont je prêche sans succès depuis des années le rétablissement et l’extension aux filles, prive la France d’un outil de cohésion essentiel et exemplaire. Enfin, erreur majeure ayant fondé toutes les dérives présidentialistes de ces vingt ans, avoir accepté la réduction à cinq ans du mandat présidentiel puis, sans davantage de divination ou de simple examen, la dépendance désormais de l’élection législative vis-à-vis de la présidentielle par l’inversion des calendriers, en considérant une situation fortuite. Chacune de ces fautes, très difficilement réparables, me faitt juger que JC a été le plus nuisible de nos présidents de la République. Il était à le veille de nous faire réintégrer l’O.T.A.N, quand il manqua la dissolution d’Avril 1997. Alors, comme le soir du referendum de Mai 2005 sur « la constitution pour l’Europe », il achève son œuvre de destruction en ne démissionnant pas, donc en éludant la responsabilité populaire du président de la République, disposition mentale essentielle de nos institutions et facteur-clé de notre démocratie, sur le plan national. De lui et de VILLPIN, ministre pompeux des Affaires Etrangères en Conseil de sécurité, nous tiendrions au moins d’être resté à l’écart de l’invasion de l’Irak par l’Amérique sans mandat des Nations-Unies. Je ne crois pas à cette version ; de surcroît, DdeV a été très maladroit avec Colin POWEL qui était, au fond de lui-même, une « colombe ». La chance a voulu pour la France notamment que les deux inspecteurs, l’un suédois, l’autre égyptien, chargé explicitement de découvrir à Bagdad ou dans tout l’Irak, les armes de destruction massive qui motiveraient le mandat international sohaité à Washington, aient le courage (sans doute au risque de leur vie) de faire un rapport au Conseil de sécurité, concluant clairement par la négative. Nous n’eûmes donc pas à voter. L’Elysée avait fait savoir en début d’après-midi de ce vendredi-là si tendu que – contrairement à l’attitude que prenait notre ministre des Affaires étrangères à New-York – la France n’opposerait pas de veto à la résolution américaine.
 
Resquiescat in pace. De très loin, le meilleur livre sur Jacques CHIRAC est celui de mon condisciple Bernard BILLAUD au cabinet du maire, où Jean GUITTON prenant celui-ci pour le sauveur en puissance de la France (chrétienne), l’avait introduit après l’avoir discerné à notre ambassade près le Saint-Siège. Bernard dit excellemment comment évolua et apparut JC à mesure des circonstances et de l’entrée en influence de Edouard BALLADUR. L’audience puis la messe privée de Jean Paul II : récit saisissant, l’ennui affiché, la désinvolture du futur président français, pourtant préféré à Rome à V.G.E., l’avortement légalisé, refsué d’audience quant à lui. Il l’attendait, il en était sûr à l’été de 1995, l’ambassade dans l’Église, parmi les cardinaux qu’il connaissait tous, la Villa Bonaparte. JC ne l’y nomma pas. D’un Chirac l’autre.
 
Voilà. Président de la République, on peut beaucoup défaire. Succès incontestable : avoir su maintenir pendant quarante ans une même image très favorable d’empathie et de sincérité. Aucun avant lui et depuis lui, n’y est parvenu. Au total, l’homme était mystérieux et secret : ses engouements, les « affaires », ses liaisons qui firent la méchanceté sinon la haine de Bernadette. Mystère de ses structures mentales et spirituelles. Aurai-je pu en approcher en travaillant avec lui, ce que je n’eusse pas refusé, quand plus rien d‘autres ne me fut à portée, moins qu proposé : peut-être … Ceci est mon témoignage, sans doute pas généralisable, sur la personne. En revanche, certain et argumenté sur la malfaisance politique, sur nos structures nationales. Exception, son discours sur le drame dans une de nos banlieues. Villiers-le-Bel, Novembre 2005.

1- Aggée I 1 à 8 ; psaume CXLIX ; évangile selon saint Luc IX 7 à 9
 2- Le 27/09/2019 à 08:50 Merci Bertrand pour ta foi, tes révoltes, tes élans , tes espoirs. Tu es plein d’une vie émouvante. Gilbert
 3- Aggée 15 à II 9 ; psaume XLIII ; évangile selon saint Luc IX 18 à 22

4- Le 27/09/2019 à 12:11, : Bonjour Bertrand, le mardi à 10h30. J'ai un rendez-vous à l'AMISEP Place Libération. Il s'agit de logement et je le vois déjà, mais je ne vais m'installer qu'après le 4 octobre.  C'est quelque chose de bien !!!  et je veux que vous  sois heureux avec nous !!! Bonne journée.Olha 

jeudi 26 septembre 2019

rendez votre coeur attentif à vos chemins - textes pour ce jour

  jeudi 26 septembre 2019
 

08 heures 53 + Découragé, sans espérance… les mots ne sont pas adéquats, foi et amour intacts, peuple de mes rencontres et attaches, règne de ma chère femme, de notre fille Dieu dans ma vie. Mais vivre et constater chaque davantage que je suis – comme tant de gens et de monde à travers notre terre, autour d’elle (le monde : autant des gens que notre planète, vocabulaire…) - sans prise sur ce qui m’importe : l’évêque de notre lieu, platitude de sa biographie et son dédain pour moi, lui ai-je fait remarquer MAURRAS auquel il est, paraît-il attaché, et quinze ans de moins que moi, je ne verrai pas sa fin… EM et sa pantalonnade aujourd’hui et pendant quelques temps, jusqu’au prochain sujet, et impuissance de tous les Français : majorité parlementaire, manifestations seront sans effet ni prise, il n’est pas même démontré que notre ensemble de régimes de retraite est un système non viable. Le spectacle et le texte, à défaut de tout autre chose chez nous et en relations internationales… Aujourd’hui, après mon entretien au département (cour d’horizon politique et COULIOU), promenade retardée de nos chiens, et tentative énième de recours administratif pour le presbytère. La perte de mon nouveau stylo et de mon « carnet de terrain » me pèse. L’impuissance enfin : ma chère Mauritanie, tristesse de son histoire contemporaine… depuis la chute de MoD, un étau de circonstances, une fatigue aussi, et mon cher Ousmane, notre correspondance, je le fais « parler » pour tenter de comprendre son sort, les causes sont une histoire statique mais millénaire, l’esclavage ou tout comme dans le sud du pays, mais les remèdes, une prise en charge du dehors pour une part que nous n’évaluons pas, Eric et moi, de son déficit en ressources courantes et en investissements…
 
Textes du jour à vivre et porter maintenant. Le puissant lui aussi impuissant, Hérode et le Christ. Dieu et Son peuple selon le prophète Aggée : rendez votre coeur attentif à vos chemins 1. Toujours le Temple, encore à reconstruire et en bois… cela se termine avec le Christ, le vrai Temple, la mise à mort de Celui-ci, puis Vespasien et la ruine dont il n’a pas été fait appel : mur des Lamentation...prier d’espérance et de travail, tout aujourd’hui, de soin de nos chiens aussi… La perplexité d’Hérode (ce sera aussi l’attitude mentale de Pilate). Hérode ayant écouté Jean et, celui-ci décapité, n’est toujours pas quitte : perplexité qui est peut-être sa façon de prier, comportement sans prévision ni discernement, sa promesse à la fille d’Hérodiade, il est réduit à lui-même, donnant pris à tous sur lui, soldats, femmes, prophète… il a le début d’un bon réflexe : il cherchait à le voir, la rumeur vient à lui (qui est cet homme dont j’entends dire de telles choses ?) mais il ne va pas à Lui. Son père ou son aïeul, Hérode qui reçut les Rois mages, ne se déplaça pas mais massacra. Inertie. La nôtre, machinaux : vous avez semé beaucoup, mais récolté peu ; vous mangez, mais sans être rassasiés ; vous buvez, mais sans être désaltérés ; vous vous habillez, mais sans vous réchauffer ; et le salarié met son salaire dans une bourse trouée. Dieu par Son prophète ne traite pas directement cette indigence, Il ne propose que Sa présence et en rappelle les conditions. Allez dans la montagne, rapportez du bois pour rebâtir la maison de Dieu. Je prendrai plaisir à y demeurer, et j’y serai glorifié. Le discernement qui n’est pas statique : rendez votre coeur attentif à vos chemins.
 
13 heures 10 + Retour de promenade, à trois, rythmes différents et moi lent, proche de l’essoufflement, mais le vent, le plein air au sens littéral du mot. Le Point et Média part : JC est mort, 86 ans, déjà ce qui sera la pierre tombale : l’obsession du pouvoir mais pour n’en avoir pas fait grand-chose (la responsabilité populaire du président, dissolution et referendum perdus sans qu’il démissionne, le crile mais à l’époque soupçonné et encore moins dénncé par quasi-personne… sauf moi, en toute modestie : le quinquennat, la supression du service national enfin) et la face positive démontrant le talent mais pas forcément l sincérité : il a inspiré le plus la sympathie des Français parmi tous nos présidents. J’en écrit davantage et au mode personnel, ce soir. Pluie probable de témoignages, un discours d’EM, les Invalides tandis que la pantomime sur les retraites, son premier jour, sera occultée. - Le Monde, son indépendance re-regarantie, papier de FENOGLIO, translation du corps de FRANCO hors de son mausolée et réduction des lieux et du culte au privé de la famille, Lady HALE et l’arrêt de la Cour suprême britannique.
Vie : je lâche le volant, orientation à court terme : au moins ce livre disant amour, dettes et intimité un peu plus que la seule mienne. Pour le reste, projets divers en tous genres, écriture compris… tant d’empêchements et l’inconnu sur la diminution de mes capacités, grâce que ma volonté et mon libre-arbitre passent la main… à Dieu, tel qu’Il m’a accompagné et S’est manifesté toute ma vie, jusqu’à cet instant.

17 heures 45 + A la poste de Theix, je sonde… sur JC. Deux jeunes femmes : je ne l’ai pas connu, le président de mon enfance. Un jeune homme : quelqu’un de bien.

18 heures 51 + Courriel de Saint-Petersbourg, Hélène : Je suis profondément chagrinée par la mort de Jacques Chirac annoncée aujourd'hui. Avec son départ, c'est toute une époque de la vie française où la France incarnait un pays fort, juste et riche de culture, de traditions et des valeurs humanistes, part avec lui. –  les pigeons amoureux, l’un ayant manifestement attendu l’autre qui a tardé une bonne dizaine de minutes.

20 heures 13 + Tandis que je fais bouillir de l’eau pour les pâtes de nos chers, je note donc mon entretien avec ... ce matin. L’homme a épaissi, mais pas grossi. Complet gris clair, d’été, col ouvert, la décoration de l’immeuble et les espaces intérieurs réussis, le couloir boisé blanc avec des soulignures vertes pour des panneaux de portes est bien. - Tout notre entretien sera ses réponses brèves à chacune de mes questions, y compris sur lui-même, mais il donne ainsi une ambiance complète, précise et sans prendre parti sur ce qu’il énonce comme factuel ou passé. Très organisé, je le constate il me donne aussitôt téléphone et internet de F. à qui j’ai aussitôt couriellé. Il m’avertit d’expérience, les campagnes électorales, les municipales, il semble avoir – sans relever mes dires – une opinion médiocre pour Jo DANIEL et meilleure pour FB : tout le monde promet pendant ces six mois, mais ensuite… Renouvellement du conseil départemental : 2021. MN, il n’élude pas au contraire ma question : un tandem avec LAPPARTIENT, il semble ne pas croire que celui-ci tienne à aller au Sénat., les places seront plus chères encore, puisque le département perd un siège, passant de 3 à 2. Ici au conseil, elle a fait montre de compétences réelles et travaille, les fnances, les ressources humaines. Je n’ai pas embrayé sur sa manière à Surzur : 7 « burn-out », et il n’a pas entendu parler de la querelle suscitée par sa main-basse sur le presbytère, encore moins de mon implication. Elle a donc une bonne image, comme l’avait déjà noté et fait noter Michel P. Ces sénatoriales ? Courues par des députés ne pouvant aller à un troisième mandat : je pense à Hervé PELLOIS. Non, car la loi sur cette interdiction compte les mandats en cours comme les premiers, même si certains en sont déjà à leur troisième ou quatrième. C’est la représentation proportionnelle à l’Assemblée nationale : 97 sièges pourvus de cette façon, qui va faire question et le département passe de 6 à 4 sièges…. François GOULARD ? On ne le voit guère ? C’est un choix, plutôt que de se faire voir, bien gérer, et il le fait. Le seul département en excédent budgétaire : 50 millions d’euros, le premier en investissements. Sans étiquette, mais il a choisi très tôt EM et EP. ROBO a fait de même, mais bien plus tard. Sa propre carrière ? Études à Rennes, d’abord en histoire, un maître en période XVIIème-XVIIIème, LE BRUN dont l’épouse vient de mourir : Rennes II, puis droit et science politique rue Jean Macé. Je ne le coupe pas pour lui dire que j’ai pratiqué ces lieux et comme enseignant. Attaché parlementaire du député-maire de Perros-Guirrec, longévité plus que personnalité, lui la navette et la plume, un premier rapport sur le littoral, puis le cabinet de François FILLON, ministre de l’Education nationale. Rien ne laissait présager ce qui est arrivé, l’époque n’était pas du tout à cela, à l’américaine, la moindre chose peut faire tomber. Ici, nous avons établi une règle, tout cadeau de 150 euros et plus doit être déclaré. Il ne me dit pas s’il était ou non sympathique. Puis à la région, une petite chose à l’époque et de très peu de compétences : 260 agents pour aujourd’hui plus de 4.000. Yvon BOURGES, considérable et qui faisait peur. Puis Josselin de ROHAN. Vous devriez écrire tout ce parcours et vos observations. Changement de générations aujourd’hui complet. Avec BOURGES ceux nés dans les années 1920, GOULARD le début des années 1950. Notre couple de Saint-Cyriens à la préfecture, il n’en a pas encore la pratique. Ici peu d’osmose, au contraire d’autres départements où le préfet et le président du conseil départemental petit-déjeunent ensemble tous les lundi. La décentralisation aujourd’hui, j’avais dit mon expérience de Blois, le préfet pour son « hôtel » dépendant de son conseil général. Ici jusqu’il y a peu, la vaisselle pour les dîners à la préfecture était celle du département, j’y ai mis fin. Ce qui est marquant aujourd’hui, c’est la disparition ou presque de vraie culture chez les élus et à l’assemblée, pas ces quatre ou cinq personnalités qui tenaient tout en séance. Il me reconduit à l’ascenseur, mon souvenir à GOULARD, mais celui-ci sait ma visite. Sobriété, calme et clarté qui m'ont beaucoup plu.

1- Aggée I 1 à 8 ; psaume CXLIX ; évangile selon saint Luc IX 7 à 9

 2- Le 27/09/2019 à 08:50 Merci Bertrand pour ta foi, tes révoltes, tes élans , tes espoirs. Tu es plein d’une vie émouvante. Gilbert
 
 3- Aggée 15 à II 9 ; psaume XLIII ; évangile selon saint Luc IX 18 à 22
 

mercredi 25 septembre 2019

regardez ce qu'il a fait pour vous - textes du jour

mercredi 25 septembre 2019




07 heures 16 + Prier….ils partirent et ils allaient de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle et faisant partout des guérisons. Le Christ, le rythme, le mouvement qu’Il nous ordonne. Partir mais dans un but, pas tant dans une direction, le but le déterminera ; l’univers entier. L’annonce d’un événement, de L’événement. Le souci des corps, faire du bien. La dialectique n’est pas celle miracles s’accomplissant en présence du Christ et selon la foi du miraculé ou de son entourage. Elle est celle d’un soin des autres, mais aussi l’indication d’un don, d’une puissance conférés à Ses missionnaires par le Seigneur. Regardez ce qu’il fait pour vous 1. Et moi, en terre d’exil, je lui rends grâce ; je montre sa grandeur et sa force au peuple des pécheurs. Lecture de l’Histoire et de chaque événement, y reconnaître l’action bienveillante de Dieu. Dans cette servitude, notre Dieu ne nous a pas abandonnés : il nous a concilié la faveur du roi de Perse, il nous a rendu la vie pour que nous puissions restaurer la maison de notre Dieu et relever ses ruines, afin d’avoir un abri solide en Juda et à Jérusalem. Israël et la terre reçue de Dieu, mais l’Histoire sainte ne le montre jamais ni en possession exclusive ni en domination ou en expansion. Le malheur :notre faute, le bonheur : un don. Je relis notre évangile : annonce et guérison sont sur le même plan, la même mission : il les envoya proclamer le règne de Dieu et guérir les malades. Et la mission s’assortit d’un pouvoir et d’une autorité : il leur donna pouvoir et autorité sur tous les démons. Les démons ? pour l’époque. Définition en exégèse, et en théologie, le monde des êtres spirituels, ce ne nous est plus familier. Pouvoir et autorité sont du même ordre : ils remédient, ils sont salvateurs, ils revêtent l’envoyé, le missionnaire, peut-être nous aussi quand nous inscrivons notre vie, nos actes dans cette mission. 
09 heures 34 + A réfléchir… les immenses fortunes personnelles d’aujourd’hui sont et seront de moins en moins du type des siècles précédents : industrie, services, réseaux, mais celles des inventeurs d’avenir, d’avenir en techniques et technologies. Si elles ont des conséquences sociales désastreuses pour les main-d’euvres qui leur sont nécessaires, elles engendrent d’intenses progrès sociaux cependant, posent les vraies questions de société et d’éthique, y répondent partiellement. Evidente péremption – en conduite de la société – du politique et des Eglises, de l’Église si les positions et manière de penser, puis de proposer, voire de décider (mais décider à propos de quoi si l’avenir se joue autrement, ailleurs et sans eux?) ne changent pas. D’où l’évidence, celle-là positive, il y a des « trous » dans les évolutions actuelles, des nécessités qui apparaissent : le politique n’est plus l’acteur en tant que tel, il est le gardien, le régulateur, il a un rôle moral, il est défenseur et ordonnateur. Il doit orienter la recherche vers l’humain et le vivant, le plus humain, le plus vivant, renouveau de la collaboration des créatures à la Création. Quant à l’Église, elle a l’apanage de la Révélation, donc du sens, donc du comportement face aux évolutions et selon le concours et l’éclairage de la Révélation. Je ne « raisonne » pas ici sur les nouvelles lois bio-éthiques, sur l’extension universelle de la P.M.A. et sur le trouble dans les filiations. Plus largement, c’est la disjonction entre ces institutions – au temporel pour l’Église, quasiment au spirituel pour la politique, au sens d’une transcendance à toujours approfondir – qui me paraît de plus en plus grande et dangereuse. La société et l’homme sont continus mais les textes sont discontinus.

EM et l’immigration. Démonstration, s’il la fallait, qu’il ne pense qu’élection, et toutes élections concourent à la sienne ou l’handicapent. Celui qui devait révolutionner en contenu et en comportement, est au contraire celui qui est le plus immergé dans les vieilles recettes et dialectiques, avec des vues et projets beaucoup plus courts qu’aucun de ses prédécesseurs, sans cohérence ni explicite ni implicite, mais avec des moyens qu’aucun de ses prédécesseurs n’avaient, et avec le formidable atout qu’aucune alternative en paraît au moins dans la sphère de la politique par élection… Cette réforme que je n’aimais pas, celle de NS limitant le nombre des mandats présidentiels (d’affilée ou dans une vie ? à vérifier), met EM hors jeu au plus tard en 2027, sinon nous aurions pu l’ « avoir » pendant vingt ou trente ans… L’issue est de plus en plus imprévisible, la dégénérescence de nos institutions et de la démocratie est en revanche constatable, et de jour en jour s’accentue. Mais je crois que son calcul sur l’immigration 2, s’en approprier le thème, est faux : il conforte et légitime encore plus Marine LE PEN et va perdre ce qui dans notre pays a quelque hauteur, vérité, générosité et intelligence de pensée. – Papier pour MC : l’immigration ne doit pas se penser en situation d’arrivée et d’accueil forcé ou non, mais en son mouvement et en son origine, la répudiation d’une vie telle que vécue par une grande partie de la population mondiale et qui n’a pas de force de contestation. Ainsi, aujourd’hui deux forces immenses dont aucune n’est négative : la contestation des migrants, la vision de la jeunesse dans les pays dits riches ou développés. Ce sont elles qui feront l’histoire des prochaines décennies et même périmer les impérialismes des dictatures actuelles : Chine et Russie.

15 heures 41 + Retour de Questembert : Edith dans le train à une heures et demi, des retraités d’Erstein, ils échangent en alsacien jusqu’à Rennes. SMS me tenant au courant. Nous sommes indéracinables l’un de l’autre, et c’est quand elle est dans la maison que je m’y sens le mieux. - France-Info. CASTANER exige des excuses d’un syndicaliste ni FO ni CGT pour des insultes que celui-ci aurait proférés pendant les manifestations d’hier, et qui peuvent déstabiliser une police déjà tellement à l’épreuve. C’est évidemment le monde renversé : c’est au gouvernement de faire que la norme soit le dialogue social et la satisfaction des revendications, et que la nécessité de maintenir l’ordre seulement exceptionnelle.

19 heures 50 + Peut-être, sur l’une des branches de notre arbre mort mort mais porteur de tant de rencontres, un couple de pigeons, s’embrassant sans trêve. Ils viennent juste de partir. Le silence depuis mon retour ici.
20 heures 27 + Edith : Strasbourg, méconnaissable, pas tant de décor que d’ambiance, que des étrangers, on n’entend parler que des étrangers. Assaillie comme je le suppose (et le partage mentalement avec elle) par tant d’images et de réminiscences : toute son existence dans cette ville et presque toute depuis sa pré-adolescence (dates à lui faire dire, dans ce petit immeuble) de la Robertsau. – La nuit pas encore anthracite mais presque.

22 heures 04 + LARCHER de plus en plus présent, EM recommence demain le « one man show », tant joué pour le « grand débat national » : il va s’agir des retraites : pédagogie. Toujours, depuis des années, vérifier à partir de quand ? ces confidences ou ces analyses du seul homme à compter dans notre vie politique, la page 2 au Canard enchaîné. Confirmation : la grande peur des gilets jaunes. Pas de commentaire sur les velléités du Premier ministre de se porter candidat à la mairie de Paris, ni sur la manière soudaine dont elles ont cessé. G – L’impeachment : l’Ukrainegate. Parmi les multiples novations de notre temps politique et militaire, l’influence de l’étranger qui n’est plus seulement financière dans les campagnes présidentielles, mais thématique. Il est peu parlé du résultat des élections israëliennes, et plus guère des infortunes pétrolières saoudiennes. Les spectacles, les tweets, les gros plans présidentiels l’emportent pour ne rien signifier dès leur lendemain. La prière d’Esdras : conscience d’Histoire, conscience personnelle, puissance motrice d’un constat : il nous a rendu la vie. Les voix, la présence au téléphone, sans doute, mais la présence dans le coeur.


1 - Esdras IX 5 à 9 ; cantique de Tobie XIII 2 à 8 ; évangile selon saint Luc IX 1 à 6


2- le président de la République est persuadé que l’immigration, la maîtrise des frontières et l’identité française seront au cœur de la présidentielle de 2022. Il considère que le match retour avec Marine Le Pen est inévitable. Partant de là, il fait le constat - et c’est d’ailleurs l’un des aspects exceptionnels de l’extrait que nous venons de diffuser - que la loi asile immigration de Gérard Collomb, pourtant votée il y a à peine un an, n’a pas démontré son efficacité. - Europe 1

mardi 24 septembre 2019

quelle joie quand on m'a dit : "Nous irons à la maison du Seigneur !" - textes du jour

Mardi 24 Septembre 2019

06 heures 42 + Lassitude, perte du goût de vivre. Nuit noire encore. Réveiller ma chère femme. - Textes du jour auxquels je reviendrai dans la journée : les soins de Cyrus, la paix, la célébration : la Pâque pour… les immolations, le Christ qui met fin à ces sacrifices, moeurs et tentatives de conciliation avec la divinité : ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique 1.
09 heures 04 + Papier expédié, je vais aller promener Fonzy et Lupa, tâchant d’entraîner aussi Sam. Je ne me sens pas bien, fatigue et aussi impuissance (presbytère, municipales, politique nationale… et écrire). Vraiment, dissiper mes préalables : les recours, piscine, illégalité pour le presbytère, dossier LCL… avant Paris et un éventuel circuit avec Marguerite. Notre voyage et nos moments à Lourdes. Quelque chose comme cela, chaque année.
10 heures 30 + Tout en marchant, nos pas le long des haies vives et arborées, principalement le même itinéraire depuis des années, nos chiens vers le Penerf, succession de deux prairies où courir, surtout Lupa. Pas de cervidés depuis un mois. Je remonte et songe : la propriété foncière ? Mais on joue sur les mots, la taxe est telle que c’est devenu une location à la commune. Même raisonnement : les impôts sur les successions, et qui ne distinguent pas selon une assiette familiale ou de société financière, industrielle. Qu’est-ce qu’une propriété qui ne se maintient ou ne se transmet que si coûteusement ?
Les successions présidentielles, cette élection-là qui maintenant encadrent toutes les autres, une pratique sans régulation et également sans esprit civique de nos institutions par son principal acteur qui devait être arbitre et garant, et qui décide de tout. La démocratie n’est pas l’élection ni la désignation de mandataires, elle est essentiellement la pratique pour répondre aux mandats, pour exercer les fonctions dévolues, c’est l’entre-deux-élections qui fait la démocratie ou une dictature pas identifiée comme telle puisqu’elle n’embrigade pas et n’emprisonne pas, mais elle ne permet aucune discussion et ne traite des souhaits du grand nombre que contrainte et surprise. L’élection, et plus encore depuis 2012, les « primaires » ne donnent par elles-mêmes aucune légitimité. Nous n’avons eu depuis la novation de notre République en 1958 que deux personnalités, légitimes par elles-mêmes, le général de GAULLE évidemment à raison des services rendus au pays, François MITTERRAND parce que porteur comme aucun autre avant lui ni depuis lui d’une espérance idéologique considérable à tous points de vue : alors, la gauche. A mon sens, il faut rétablir la Cinquième République et l’approfondir : rétablir par le septennat refaisant des élections intermédiaires pendant un mandat présidentiel, et l’approfondissant en énumérant dans la Constitution, les matières ne pouvant être légiférées que par referendum, exactement comme le domaine de la loi est défini matériellement. Un apprentissage général de ce qu’est la Cinquième République et pour que celle-ci soit ré-adoptée (pas de referendum, quoiqu’il en faudrait pour la révision-même, mais l’intelligence, les mises plus à la réflexion partagée qu’au débat) et vraiment comprise, serait sans doute du temps, de la diversité et de la liberté en assemblée – nationale ou ad hoc – et localement. Peut-être une année, une véritable ambiance de gravité sur nos institutions pour qu’elle ne soient plus le jeu d’un seul...
23 heures 25 + Nations Unies et « sommet » sur le climat. Greta THUNBERG tient la vedette par sa jeunesse, sa fraicheur, son indépendance et surtout sa véhémence, la simplicité de son analyse : vous ne faites rien, vous nous privez d’enfance et d’avenir à la fois. Elle est attaquée à la fois par TRUMP qui ne vient qu’une dizaine de minutes à l’Assemblée générale et par EM l’accusant d’ « antagoniser »
L’émission sur la 2 : Cash Investigation, de façon passionnante, une Hélène LUCET respirant force et équilibre traite à la fois d’une régression sans précédent du droit du travail : l’ « uberisation » (les cyclistes livreurs payés à la course, n’ayant aucun statut et ne pouvant en avoir aucun car des mots, selon les aveux de deux anciens gestionnaires du système pour la France, sont interdits dans quelque conversation ou document que ce soit) et son application dans la confection de l’intelligence artificielle, dont je découvre le principe, une répétition des milliers de fois qui inculque au bout du compte à la machine des réflexes de tri, d’approbation et donc de réponses à des demandes complexes. Les cyclistes appâtés par des promesses de bonus, impossibles à obtenir et uniquement conçus pour éviter la pénurie de ressource humaine aux heures de pointe, au moins 300 euros par mois… sans protection ni sociale ni physique puisque les indications d’itinéraire le plus rapide est donné par GPS pour une conduite en voiture. Il y aurait 39 % d’accidents selon l’activité réelle prise en compte. Appliquée à ces milliers de visualisation et correction sur écran de programmes proposés au contrôle, ce détournement du droit du travail aboutit à ne payer que 15 centimes de dollars la demi-heure. Dans les deux cas, c’est évidemment la liberté et l’indépendance, mais pour des gains infimes ce qui signifie bien l’extension de la pauvreté autant que le défi porté à toute réglementation publique. Un projet de loi serait étudié et rapporté par une jeune femme République en marche, on voit aussi la dégénérescence du libre examen politique dans la nouvelle majorité et la configuration de ce parti sans charte, sans ancêtres et sans ancienneté. L’enquête est menée auprès des dirigeants : savent-ils cette exploitation ? Le dialogue est impossible avec un pantin (Lukas BIEWALD), au rire aussi forcé et mécanique qu’Henri SALVADOR, mais surtout méprisant comme jamais ne le fut notre homme des îles et de scène : fire8 qui, employant plus de 100.000 volontaires, vient d’être vendu par le type pour 300 millions de dollars. Un Laurent SOLI, poursuivi à la suite de sa prestation irénique en salle Pleyel, se dérobe carrément, mentant pour assurer qu’il a déjà répondu. Telle chargée de communication assure ne pouvoir répondre que par écrit. Seul, un Olivier BOUSQUET, responsable pour Google France, accepte le dialogue et même s’engage à des réformes de comportement. Le « micro-travail », une responsable du sujet à l’O.I.T., un ancien magistrat à la Cour de Cassation opinent et font comprendre. - Est-ce déjà un « demain » terrifiant.
Et voici qui me stupéfie. Après cette intense jubilation de mardi dernier – mon recrutement pour la pastorale des 5ème à Saint-François-Xavier – et dès le lendemain, pour passer à l’exécution, la déception et la discussion : catéchiser nos très jeunes cadets en binôme, selon un dossier fort bien fait mais ne visant qu’une culture et des connaissance, pour une classe entière de trente-quatre élèves. Je cherchais surtout une relation personnelle, chacun apprenant de l’autre et j’avais senti, ayant carrément posé la question : deux groupes ou tous ensemble, la préférence plus que majoritaire pour le petit groupe permettant bien davantage de questions, et prise de parole, le besoin, explicite chez plusieurs, un Louis, notamment s’étant « marqué » sans religion, d’être aimé… Correspondance avec Paul H. professionnel d’une association rennaise, très déférent et même délicat en séance, respectant ma liberté d’intervention, l’appelant même, mais ne démordant pas du binôme. Après la messe, ce matin, je lui rends le dossier, et commençais avant le dîner de lui courrieller le maintien de mon souhait, avec cependant la concession de quelques minutes d’ouverture ensemble avant de se répartir nos effectifs. La Providence fait que je n’ai pu envoyer mon message, appelé par ma chère femme à monter dîner, puis tellement captivé par l’enquête sur la 2, et n’y venant que maintenant. J’ai donc été retenu et ces heures-ci, j’étais proche d’accepter le binôme tant certains visages de ces enfants encore loin de l’adolescence, sauf une ou deux filles, semblaient m’appeler, sinon me supplier...
Moment heureux au possible, retrouvaille de Marguerite et une heure de tir à l’arc, l’ambiance, Nathalie B., Sébastien : au départ de la seconde vague de petites classes, trois archers seulement qui devraient être quatre ou cinq en rythme habituel. Notre fille, tranquille et précise. Mattéo, de son âge, repéré dès l’an dernier, persistante d’une vocation d’architecte. Lilou, phénomène d’à peine dix ans, n’entrant qu’en CM2 et experte manifeste au concours d’avant l’été de « tir à l’oiseau » à Auray. Je l’ai déposée comme convenu au giratoire du roy, la crêperie, devant laquelle Ambre l’attendait : équipe de maquillage à SFX, treize plus une monitrice. Marguerite se maquille bien, sobre et précise.

La marche de Dieu avec nous, et mes pas aujourd’hui, les formes, toujours intimes, du bonheur et de la communion.

1- Esdras VI 7 à 20 passim ; psaume CXXII ; évangile selon saint Luc VIII 19 à 21

lundi 23 septembre 2019

faites attention à la manière dont vous écoutez - textes pour ce jour qui finit

Lundi 23 Septembre 2019

06 heures 44 + La vraie misère du monde. Réponse d’Ousmane 1, et écho des présentations odieuses des soi-disant donneurs d’idées «  très concrètes, très concrètes » à EM ces jours-ci pour l’écologie, et pour tout, EM et son « appli » pour surveiller ses ministres : « si vous ne changez pas, je vais vous changer ». Et BELLOUBET, garde des Sceaux, interrogée mercredi à la sortie du conseil des ministres, sur cette « appli » : « j’aime être surveillée ». Elle et la pénitentiaire et l’état affreux de nos prisons sur-bondées, et ces assassins en puissance laissés libres de passer aux actes : la mère de famille poignardée X fois devant ses enfants, le chauffard sans permis, tuant les enfants d’une autre.

07 heures 42 + Lever du jour, la demi-lune proche du zénith, du gris sur gris au-dessus de la ligne de faîte de Minnohar, du four-à-pain, des arbres, le silence sans oiseau, tout à l’heure quelques pépiements, depuis des semaines il me semble sur nos petites routes les pigeons ne s’envolent plus que très lentement et lourdement, sans réflexes à nos arrivées. - Prier, la reconstruction du Temple, quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! Car à celui qui a, on donnera, et à celui qui n’a pas, même ce qu’il croit avoir sera enlevé 2. Crudité des textes et donc de la prière, le dénuement, l’adversité, la dureté. Et pourtant l’édit de Cyrus : en tout lieu où résident ceux qui restent d’Israël, que la population leur vienne en aide… le Seigneur, le Dieu du ciel, m’a donné tous les royaumes de la terre et il m’a chargé de lui bâtir une maison à Jérusalem. Une entr’aide générale, leurs voisins leur apportèrent de l’aide, argent, or, dons en nature, bétail, objets précieux en quantité, sans compter toutes sortes d’offrandes volontaires. Comme une montée universelle d’une prière matérielle, tous ceux à qui Dieu avait inspiré cette décision, se mirent en route et montèrent à Jérusalem pour bâtir la maison du Seigneur. Le spirituel pas séparé du reste, comme nous le vivons aujourd’hui. Le Christ et ses énigmes, presque menaçantes, nous appelant à la responsabilité : rien n’est secret qui ne doive être connu et venir au grand jour. Faites attention à la manière dont vous écoutez. La nudité, la pauvreté qui s’imposent… la chance de prier et dépendre « à zéro ».
08 heures + Beauté raffinée de ce lever du jour. Notre fille, déjà en salle de classe, elle tient à être à l’heure et l’est. Ma chère femme, que j’ai éveillée trop tard, sa tasse de thé à peine vidée d’une ou deux gorgées, et moi, confortable dans ce silence et devant ce clavier, ayant mangé une tartine et confortable « léché » le blanc des œufs sur le plat dont Marguerite affectionne, à chaque petit déjeuner ici, les jaunes. Confort et misère se pensent l’une l’autre. Et là-bas, Ousmane et les siens, la scolarisation de sa fille, impossible dans l’école publique, répète-t-il, à peine de viol. – Carlos GHOSN, dix mois de cachot, rien du pays dont il a la nationalité, quoi qu’il ait fait. Et Hong-Kong, les suicides maintenant, les tirs de balles en caoutchouc dont nous savons – DOUCET, interpellé samedi deux ou trois fois – qu’elles éborgnent. L’intégrale des communiqués de CASTANER, l’intégrale de nos indifférences.
08 heures 52 + L’énigme du Padre Pio : réalité assurée de ce qu’il a vécu au physique et au spirituel, mais apport à l’universel ? et à la foi ? - Message à AK : Carlos GHOSN toujours, et le hors sujet de toutes les réunions et déclarations de ces années-ci et de ce qui va se mimer aux Nations-Unies 3. – Je pars en promenade canine après avoir téléphoné au «  B A C », sans savoir ce qu’est cet organisme, mais pour allant avant aux nouvelles d’une promesse de logement pour « mes » Ukrainiens.
13 heures 12 + Report de quelques semaines encore pour les CHARETTE. La générosité : j’en ai fait l’expérience dans les deux sens. Demander, avoir besoin et recevoir… entendre et comprendre, donner. Ousmane : la question est difficile à préciser. Donner n’aboutirait pas et n’a pas abouti autant qu’il le faudrait : l’autosuffisance, mais refuser fait imaginer la détresse, l’angoisse. – Je me remets à la suite de mes papiers sur le pouvoir politique en Mauritanie : les militaires, première version, quatre personnalités régnant de deux moins de deux mois à plus de vingt ans.
22 heures 03 + Mon enquête et ma réflexion dans un champ vivant depuis plus de cinquante ans… les actualités télévisées : à Paris scènes de violence le samedi, l’acte 42, les interdictions de manifester couvrent la carte des vingt arrondissements, l’élection du maire de Paris va porter sur ces répressions, le préfet de police va être interrogé devant le conseil de la capitale, ceux qui soutiendront la manière d’interdire l’expression politique dans la rue ne pourront gagner. Un exercice du pouvoir en question de cours et QCM échoue, pas seulement parce que ces abstractions, qu’on appelle réformes, rédactions de loi sont destructrices de nos structures dans un univers devenu jungle (les contrats ferroviaires pour Alstom… Thomas Cook défunt… des milliards de profits mais pas de moyens nulle part quand il s’agit d’économie réelle, de trouver 50 ou 200 millions d’euros ou de livres.


1- Le 23/09/2019 à 00:15, beh cheibani a écrit :
chere pere onts peuxs pas manifestés ni ripostés tout se qui manifestes finira en prison ou tuer chez nous ses pas la france qui ya la démocracie  la liberté et la justice ses tres diferent la semaines passé avec des amis onts nas faits une marche devant la préfecture de barkeol et la resulta arrestation deux jour sans voire nos fammiles et nos cultures qui sont inondés et jai été un de ses jents

2- Esdras I 1 à 6 ; psaume CXXVI ; évangile selon saint Luc VIII 16 à 18



3- Le 23/09/2019 à 08:52, Bertrand Fessard de Foucault a écrit au secrétaire général de l’Elysée : l'honneur du drapeau... revenir aux sujets
Monsieur le Secrétaire général, je me permets de revenir au sort de Carlos Ghosn. Quoi qu'il ait fait, qu'avons-nous fait pour lui ? Il y a aussi à réfléchir sur ces destructions d'empire : Vivendi, Renault, liés à des personnalités d'exception, et par-delà à notre désindustrialisation : multitude de cas et grands exemples. Comment ne pas nous interroger et faire s'interroger l'ensemble de la planète des riches sur les effets sociaux et sans doute, indirectement mais certainement, climatiques, de la mondialisation, de la financiarisation. Etat de droit ? état d'humanité ? Hong Kong ... Puisse le Président aux Nations Unies proclamer que la politique, l'économie, la finance actuelles sont dérisoires dans leurs costumes et radicalement malfaisantes par l'obligation qu'elles infligent à la plupart des humains de tolérer l'intolérable. Ne pas continuer à être hors sujet.