jeudi 21 février 2019

tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes - textes pour ce jour




Alors que nous sommes en quête de nouvelles réponses pour notre temps, je préfère quant à moi les recettes éprouvées, comme se parler de façon civilisée en respectant chaque point de vue ; se réunir afin de trouver un terrain d'entente ; et toujours garder à l'esprit la vision globale. A mes yeux, ces approches sont intemporelles et je les recommande à chacun.
Sa Majesté, la reine Elisabeth II, le 25 Janvier 2019, à l'antenne de Sandringham du Women's Institute
Même face aux plus profondes différences, le fait de traiter l'autre avec respect et de voir en lui son prochain constitue toujours un premier pas positif vers une meilleure compréhension.
la même, message de Noël 2018
commentaire du professeur britannique de théorie politique : John DUNN, à la suite des débats aux Communes sur le brexit
D'évidence, la reine est un exemple suprême parce qu'elle a perçu les exigences de son rôle et a fait de son mieux pour y satisfaire depuis tant et tant d'années. La puissance de la monarchie, la raison de sa présence persistante tiennent à ce qu'il s'agit là d'une façon de mettre en scène l'Etat beaucoup plus directe, claire et non polluée par les nécessaires désagréments de la politique. C'est spectaculairement vrai en ce moment. La monarchie a le grand mérite d'offrir un sens de l'Etat limpide en tant que structure de devoir et d'obligation, d'être une institution dotée d'un objectif public nécessaire et incarné par les personnes dont c'est la mission.
la reine, Head of the Commonwealth, au sommet de Lusaka, en 1979
Loin de moi l'idée de m'immiscer dans vos discussions, mais je vous connais depuis plus longtemps que vous ne vous connaissez les uns les autres. Ne pensez-vous pas qu'il est toujours préférable de discuter ?



11 heures + Ecoeuré par les dires d’EM au dîner du C.R.I.F. hier soir alors que j’avais mis en garde AK 1, je reviens vers lui 2.

13 heures 37 + Epouvante et antidote. Répétition, l’impardonnable sur notre scène intérieure nationale : le déni de démocratie à propos de « l’affaire Bennala » par la députée République en marche, de service sur les plateaux hier soir (jamais la même ou le même, toujours la tranquillité, en fait le mépris, affiché) et pis par le Premier ministre. Le Sénat se vengerait du projet de réduction du nombre de ses membres, violerait l’exigence constitutionnelle de la séparation des pouvoirs, rédigerait superficiellement. Et le président de la commission d’enquête Philippe BAS, tricherait parce qu’il connaît bien les « rouages » de l’Elysée pour en avoir été le secrétaire général… il y a quinze ans. Les « contre-vérités » repérées par Benjamin GRIVEAUX sans avoir encore lu le rapport. Et sur l’Europe, toujours aucune initiative d’EM que les sondages disent gagnant pour un scrutin dévoyé de son sens : non plus l’Europe, mais revanche présidentielle sur les sondages et les « gilets jaunes »… – Antidote, l’amour dont je suis entouré. La « rédaction » de notre fille sur sa grand-mère maternelle. Edith l’a lue, le texte était sur la table où elle et notre fille avaient fait, en compagnie d’Alice, un « brevet » blanc en mathématiques, et me dit qu’elle en a pleuré. J’avais oublié ce texte que Marguerite m’avait aussitôt confié, mais avec consigne de ne pas le montrer à sa mère.
 
16 heures 55 + Marguerite revenant au Miramar pour compléter son rapport de stage par le dialogue prescrit avec la responsable de ce stage : carrière, parcours, fonctions précises. Celle-ci prenant congé me dit sa satisfaction de Marguerite, qu’elle souhaite continuer de l'aider y compris pour le brevet : l’oral sur le stage, car elle-même a été professeur de français pendant une dizaine d’années. Elle pense même que si Marguerite est assurée, elle pourrait se passer du bac… – Pendant ce temps, l’ouvre de Jules BERTAUT, 1848 et la Seconde République, publié à la fin des années 1940 : aussitôt, je perçois que c’est un livre essentiel, ultimement parce qu’il dit pourquoi cette seconde République est l’un des moments essentiels de notre histoire, et ligne à ligne des remarques précises, éclairantes sur l’ambiance et les personnalités des deux dernières années de Louis-Philippe. Lecture de début qui me fait bonnement poser la question, et si avait commencé la révolution de 2019, tous les ingrédients nationaux de 1830 et de 1848 y sont déjà… la cécité du pouvoir, la spontanéité du bouche-à-oreille… l’absence de chef… la création de nouvelles références. Le blocage devant le suffrage universel en 1848 et aujourd’hui devant la participation aux décisions, revendiquée clairement (le R.I.C.) depuis cinq mois, et même un fonctionnement régulier des pouvoirs publics (article 5 de notre Constitution, le Président arbitre) qu’a totalement ignoré EM.
 
Prier… oui, j’établis mon alliance avec vous : aucun être de chair ne sera plus détruit par les eaux du déluge, il n’y aura plus de déluge pour ravager la terre. 3 On ne peut plus explicitement dire notre solidarité avec tout le vivant et les animaux avec nous. Seconde précision capitale : l’homme, son prix est tel car Dieu a fait l’homme à son image. Fondement du droit pénal… il est théologique ! Et ultime commandement, et vous, soyez féconds. L’évangile n’y fait pas directement écho… mais nous donne un développement qui me frappe maintenant : l’alliance rétablie par Dieu entre Lui et l’homme, passe par le sacrifice rédempteur du Fils. Le Christ ne tient pas tant à être reconnu comme tel, la profession de foi de Pierre, mais comme le Rédempteur… et le Ressuscité, l’identité de Jésus est celle-là : Il commença à leur enseigner qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands-prêtres et les scribes, et qu’il soit tué, et que trois jours après, il ressuscite.
 
17 heures 30 + Creusant l’affaire Benalla au point où elle en arrive, j’interroge la notice wikipédia d’Alexis KOHLER. Annexée, une dépêche sur son probable départ en Mars, succession par un Jean-Marc REVEL à la tête actuellement de la Caisse nationale d’assurances de maladie. Mais sa démission… on ne qualifie pas serait aussi la rupture d’un lien avec Matignon, camarade de promotion avec PHILIPPE, le même club rocardien « Opinions », et ainsi de suite. Un édifice s’écroulant par fuite ou renvois d’éléments divers de la communication aux grands partages des décisions. Autre confirmation de ce qu’avait avancé « l’affaire Benalla » : EM pas connaisseur en hommes et ne suscitant pas des fidélités vraies. Singulier et rare dans notre histoire : deux plaies ouvertes et mortelles en cinq mois pour l’élu de 2017, BENALLA et les « gilets jaunes ».
 
23 heures 44 + Mine d’informations ce soir avec Quotidien qui a « dévissé » hier la tête de liste désignée pour les européennes par Nicolas DUPONT-AIGNAN. Notamment la présentation d’un livre-enquête d’une Cécile AMAR (une des lycéennes à 19 ans reçue dans un « collectif » par FM au moment des manifestations contre les projets DEVAQUET) et de Cyril GRAZIANI… l’inventeur du gilet sur le plat bord des voitures, dès le 24 Octobre… l’absence de curiosité puis de réaction du « pouvoir » à cette date, et même le 17 Novembre. Evidemment, la haine qu’ignorait EM. Cyril G. le rencontre en Janvier et lui fait écrire la lettre qui circule, comme la souhaitable (source JMC alors) pendant qu’a été mise en ligne celle de neuf pages illisibles. Aussi un film d’amateurs sur Paris depuis Novembre… Et maintenant, j’entends off (ma chère femme, un dialogue- documentaire avec Karl LAGERFELD) un déluge d’approximations et d’incultures sur nos institutions : l’exécutif (couple PR/PM), l’Elysée, une administration… Au Vatican, première journée du « sommet » autour du Pape, les présidents des conférences épiscopales, quelques 5.000. On y écoute des victimes, l’une accepte d’être filmée et et enregistrée, elle semble un ecclésiastique, elle-même. On persévère dans la lacune : demander pardon, s’apitoyer sur le passé, très bien, mais l’essentiel est la prévention, l’avenir, donc la formation des jeunes clercs, donc le statut des prêtres, leur imprégnation par le sacré (thèse du Père GILBERT, apôtre s’il en est) et/ou l’ordination d’hommes mariés, en fait de couples…

1- Le 20/02/2019 à 16:36, Bertrand Fessard de Foucault a écrit à Alexis Kohler : parallèles pour maintenant
Monsieur le Secrétaire général,
1° un prédécesseur illustre dans votre actuelle fonction et dans le souhait de se voir confier la responsabilité de Renault, Michel Jobert. Répondant ainsi au président Pompidou à propos de ses souhaits après quatre ans à l'Elysée : la Régie, il se vit - "au contraire" - attribuer le Quai d'Orsay. C'est là que se noua pour moi une des plus belles relations de ma vie.
2° le Président a raison de ne pas suivre le Canard enchaîné d'aujourd'hui, dans son assimilation de l'antisionisme à l'antisémitisme. Le chancelier autrichien, Bruno Kreisky - 1970 à 1983 (je dis de mémoire) - juif, se proclamait explicitement anti-sioniste ("je suis un juif antisioniste") au point que ce fut lui qui fit monter sur la scène internationale Yasser Arafat - à l'occasion d'une conférence à Vienne, probablement au titre de l'O.N.U.D.I., ce qui nous conduisit à accepter une représentation du Fatah, chez nous.
Chaleureusement. Pensées pour ce soir.
2- Le 21/02/2019 à 11:03, Bertrand Fessard de Foucault a écrit  Alexis Kohler : intentions et amalgames
Monsieur le Secrétaire général,
je vous retrouverai l'indication de presse (Le Monde) ces jours-ci indiquant la distinction opérée il y a très peu de temps entre antisémitisme et antisionisme. Elle m'avait réjoui.
Ma femme, alsacienne comme vous et comme Alain Finkelkraut, me fait remarquer que ce dernier a désigné son agresseur verbal : " pas un petit Blanc, mais un Arabe ". Les videos montrent Benjamin Weller, alsacien... lui aussi, clairement pas Arabe, barbe légère rousse.
N'encourageons aucun communautarisme, et n'acceptons pas que le racisme soit à sens unique. Beaucoup ont été choqués - dont Manuel Valls alors Premier ministre - de l'appel du Premier ministre israëlien à nos compatriotes de confession juive d'aller se mettre en sûreté en Israël : c'était le soir-même du plus beau consensus français depuis sans doute la Libération, la manifestation contre les assassins de la rédaction de Charlie Hebdo et de l'épicerie kasher ensuite, ce dimanche-là 11 Janvier 2015. Et Netanyahou était notre hôte parmi tant de chefs d'Etat ou de gouvernement entourant François Hollande, président de la République. Et il était le seul à avoir du être poussé par son entourage à venir à Paris.
Pensées et voeux.
N B La notice wikipédia sur le chancelier Kreisky : alors à notre ambassade à Vienne, j'avais organisé qu'il reçoive Pierre Bérégovoy (1989) venu en Autriche pour dialoguer sur l'adhésion de ce pays passionnant et exemplaire de toutes les richesses et de toutes interrogations. Et le président Mitterrand m'avait demandé le compte-rendu.

3- Genèse IX 1 à 13 ; psaume CII ; évangile selon saint Marc VIII 27 à 33

samedi 16 février 2019

elle fut la mère de tous les vivants - textes de ce jour


samedi 16 Février 2019
 
08 heures 24 + Brouillard et travail. Ma contribution au « grand débat national » d’ici ce soir et prêt pour mardi, et notre contentieux LCL à avoir bouclé avant l’arrivée de notre chère Thérèse, le lundi 25. Alors, je respirerai.
 
18 heures 43 + J’attends le documentaire… et j’écris sur fond de la télévision qui vient de donner la vie « scolaire » aux Philippines, les trajets à pied et retour pour l’école, les parents ayant cherché du travail à Manille, l’épuisement de ces enfants. Maintenant, Port-au-Prince, dix ans après l’épouvantable séisme, la situation à l’hôpital public, rien ou presque, la morti-natalité de plus de 50/1.000 au lieu des 4/1.000 en France ou en Allemagne, courant électrique intermittente, on opère à la lueur des téléphones portables, cela déchire le coeur. Les prématurés, la « spécialité » de mon cher Claude : que n’a-t-il à sa retraite, il est vrai tardive (7 enfants), apport concours thérapeutique et aide aussi à des correspondances avec des hôpitaux français… mais je comprends. La situation se détend dans « m »on » hôital, les dialogues entres femmes, médecins et mères, et surtout la « méthode kangourou » qui semble calmer et soutenir le très prématuré : hôpital Saint-Damien. Quelle chance divine nous avons reçu avec notre Marguerite, tandis que mon très cher Vincent et sa fille… la greffe du rein… les complications multiples depuis des semaines.
Nouvelles de la mi-journée et de cette fin d’après-midi. Des images parisiennes donnant une impression de calme et de nombre, ce ne serait de 10.000 manifestants au lieu de 12.000 samedi dernier. Du monde aussi à Bordeaux : commentaires « collatéraux » sur AJ, une désertion surtout avec ce commentaire-testament de notre situation qui le désespère au lieu de le mobiliser… Journalistes et intervenants : le secrétaire général d’un des syndicats policiers, n’accepte pas qu’on évoque des violences policières. D’horribles « perles » : celle de François de CLOSETS, mardi ? Ou mercredi ? La communauté juive la mieux intégrée de tous les étrangers en France ! Ce policier, qui ne dit plus « forces de l’ordre » mais « forces de sécurité », affirme que lesdites forces sont le rempart de la démocratie. Roland CAYROL énonce la haine pour EM, l’illégitimité des institutions, l’élection d’EM par le CAC 40 : je le crois démarrant une analyse adéquate mais c’est pour la railler. Aucun point commun ou de ralliement possible avec ces manifestants, aucun terrain d’entente avec les « gilets jaunes », donc pas la peine de changer de politique, de faire des concessions, même d’écouter ! Claude WEILL renchérit et un Blighi NABLI ajoute qu’il n’est d’opposition que parlementaire : c’était autour de 18 heures. Un Benjamin professeur de sciences poltiique à l’Ecole normal (j’ignorais que ce genre de discipline y avait été introduite), déjà entendu, soutient que « techniquement » le referendum d’initiative citoyenne est plus que complexe à organiser (il oublie la révision de 2008… et se fonde sur les exemples hongrois et roumain!). Autour de 14 heures, ULRICH (l’Humanité) toujours aussi juste et un Wallerand de SAINT-JUST. Pour celui-ci, la réponse doit être politique, dans les quinze jours d’éclosion des gilets jaunes, on aurait rétabli l’ISF, supprimé la taxe carbone et accepté le principe du RIC, rien n’aurait continué. Il tient donc le pouvoir politique pour responsable des manifestations et des violences et juge le « grand débat national » comme un enfumage et les prestations d’EM à guichets fermés sans effets possibles. Il est vrai que la tendance répressive s’installe depuis quelques semaines, constatée par les Nations Unies et le Parlement européen! CASTANER reconnaîtrait de dimanche en dimanche qu’il faut changer de doctrine pour le maintien de l’ordre. La réalité est niée : d’une part, a négation de os institutions sn’est pas le fait des « gilets jaunes » mais la pratique autocrayique d’EM depuis son avènement, d’autre part le maintien de l’ordre est l’usage adéquat, adapté, souple de la force – proportionné disent ces observateurs qui de partout nous condamnent. En Mai 68, en grande partie de cette justesse d’emploi grâce à Maurice GRIMAUD.
 
19 heures 30 à 19 heures 47… sur Arte, présentation comme une fiche de géographie en 3ème, le Kazakhstan. Plus rien ne correspond à ce que j’ai vécu (Juin 1992-Février 1995), sauf l’empirement du régime politique que j’entrevoyais déjà en partant il y a vingt-quatre ans. E ce serait la fille qui succéderait au père, elle a déjà été ministre… le réflexe dynastique.
 
23 heures 24 + Les prix à Berlin, un Français distingué, Bruno GANZ aussi grand mort que vivant, les ailes du désir, c’était en version originale : le ciel au-dessus de Berlin, ce qui est moins bien. Les nouvelles et leur commentaires sur la même chaîne avec un philosophe, un Raphaël ENTHOVEN, dont la vie a été davantage jusqu’à présent celle d’un séducteur de pacotille, la fille de Bernard-Henri LEVY, et la future Carla SARKOZY. La caricature. La question nucléaire dans l’ambiance du sommet tenu annuellement à Munich sur les questions de défense/. Le vice-président américain, de silhouette et de visage : Mike PENCE, sosie de BUSH junior. Le désespérant, est le « dégoisement » sur la force nucléaire française dont on suppose que l’Allemagne etc. et pourquoi pas la faire payer une partie d’un outil qu’elle ne commandera pourtant pas… Pas un qui ne songe 1° à rattraper par les basques de l’habit, la Grande-Bretagne, à deux, nous devenons d’échelle, 2° à trouver une autorité capable de recevoir délégation des Anglais et des Français, le chef de l’Union européenne, élu au suffrage direct par tous les Européens. Ce vide est effrayant et – je l’avoue – voir tous ces gens qui ont droit aux médias et à la parole à longueur d’année et sont payés proportion comme aussi les conseillers et penseurs à l’Elysée et au Quai d’Orsay, et moi à chercher l’échelle de corde ou le porte-voix depuis le trottoir, en pleine nuit. Aux aurores de demain ; courriel en ce sens à AK et à Phe. Et un autre lapidaire, cf. FINKELKRAUT molesté pendant les manifestations à Paris, cette idée pratiquement acquise : Marianne en Simone VEIL sur notre timbre-poste le plus courant. Une des causes de l’antisémitisme, sans chercher à débusquer tant de choses, et notamment la peur de l’autre dans tous les racismes, est bien la provocation.
 
Nous continuons de regarder, Edith et moi Downton abbey, les caractères, les vêtements, les fonds de méchanceté, les attentes d’amour. Une jolie phrase du majordome, Carson : à quoi sert de vivre si nous ne laissons pas la vie nous changer ?…. – Josefa reste dormir ici. Marguerite dans la voiture quand je les emmène vers leur programme vannetais, mène la conversation. Edith assure que c’est parce que notre trésor a l’assurance d’être chez elle et l’invitante. Je ne le crois pas. Elle a une assertion drôlatique : un truc dans le genre des années 2000. C’est donc déjà si loin.
 
Prier… théologie du péché ou psychologie du péché. C’est le sujet aujourd’hui dont tout dépend, ce concile à objet uniquement pastoral et pratique que je souhaite tant. Et la racine du péché, c’est notre appropriation, sans référence ni distance, du discernement et donc une applications sans base, ou sur bases fausses de notre liberté. Et c’est ne pas compter sur Dieu. Qu’as-tu fait là ? Et tout en découle… jusqu’à ce que tu retournes à la terre dont tu proviens ; car tu es poussière et à la poussière tu retourneras. 1 Mais l’héroïne est Eve, le péché originel, mais aussi la mère de tous els vivants. Adam n’aurait pas cédé de lui-même au serpent, il a confiance en la femme que Dieu lui a donné, et c’est par celle-ci que la tentation l’a vaincu, lui. Il travaillera, et Eve sera la fécondité-même. Manger du fruit défendu, et manger ces pains et ces poissons en quantité telle que les gens mangèrent et furent rassasiés. On ramasse les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles. Or, ils étaient environ quatre mille. L’abondance surmultipliée des conséquences du péché, l’abondance encore davantage quand Dieu se mêle de nous : si je les renvoie chez eux jeun, ils vont défaillir en route, et certains d’entre eux sont venus de loin.
 
La prière au pied du lit de notre fille, qui fut le nôtre et encore avant, celui de ma chère Maman, mais retapissé au goût de Marguerite. - Lupa, trépanée, crâne rasé, suite suspendue, son aspergillose dont nous n’avions pas la moindre, mais elle souffrait, maintenant la remettre à l’aise, elle regarde, elle a eu sa promenade, elle sort pour ses besoins, la collerette enlevée pour boire et manger.
Notre pays, notre Vieux Monde : les élections européennes sans objet que la prétention de se compter, les deux brins de la corde pour nous pendre en France, c’est-à-dire la course au « pourrissement » des « gilets jaunes » et à l’exaltation des réunions d’EM, la course à la délégitimation de l’autre, au lieu du vrai dialogue. Paroles si belles de la reine Elisabeth II aux Communes et en vœux de fin d’année.

1- Genèse III 9 à 24 ; psaume XC ; évangile selon saint Marc VIII 1 à 10

vendredi 15 février 2019

se cacher aux regards du Seigneur Dieu - textes pour ce jour



Vendredi 15 Février 2019

08 heures 59 + Même sensation qu’hier, force et disponibilité. ‘utiliser. Mise au point ce matin de l’annonce de la réunion de mardi pour une existence locale de ce « grand débat national ». - AJ et les fins de vie politique, la présidentielle manquée, AJ plus que d’autres incarne ce type d’échec. Papier de JOFFRIN. Les trois anciens Premiers ministres (AJ, LJ, LF) : "présidentiables", et Michel ROCARD. D’ici lundi ou mardi, composer pour Odile Jacob et Bernard de Fallois le compendium de mes adresses à EM,en faisant attendre si l’on prend mon manuscrit, introduction (les mots et répliques, la chronologie), conclusion : l'origine du mystère, vulnérabilité de la personne, ce qui a été formateur. - Anniversaire du grand début de ma vie : mon envol (DC4 via Bordeaux…) pour Nouakchott via Port-Etienne, l’épreuve puis les éclosions : 15 Février 1965 . 9 Avril 1966..
 
19 heures 14 + Dès dix heures, l’abordage de la fatigue, j’ai cependant pu déposer mes annonces de la réunion de mardi pour le « grand débat national ». Méfiance et tout ad referendum dans notre mairie, accueil tranquille à Sarzeau qu organisera quelque chose mais pas encore daté. A Theix, ce sera le mardi 5 Mars et Vannes recommence le mercredi 6. J’irai à ces réunions mais comme lundi soir à Vannes, ne prendrai pas la parole. Saint-Harmel, la mairie comme la maison chaumière du petit chaperon rouge. On prend mon affiche, à la poste de Noyalo aussi, logée dans l’ancienne mairie. Selon la postière, les mécontents de la fusion avec Theix sont minoritaires. Rien que ce petit moment en fin de matinée puis en début d’après-midi me confirme la gentillesse et la disponibilité des « gens ». Les réunions autour de EM depuis six semaines devraient le convaincre de la qualité de ces Français dont il a reçu la responsabilité depuis bientôt deux ans.
 
Le signe de cet amour et de cette attention pur les Français tels qu’ils sont, et pour l’idée que chacun – à égalité avec lui, le président, élu de la nation – porte du pays et d’un idéal de vie possible, n’est pas encore donné. « Train-train » des grands sujets qui concernent le plus les Français et sont traités en ce moment par les administrations et ministères compétents, comme si le « grand débat national » est un paravent. Ainsi, les agents de la fonction publique. Pas de jour où ma chère femme ne me rapporte anecdotes vécues et état des projets de BLANQUER au mins selon la C.G.T. : fusion de classes, diminution du nombre d’heures. Point commun à toutes les réformes : réduire le nombre des emplois. A ce prix, les communications, les formations, les retraites deviennent privées. La France ne s’est pas faite par économie et selon les entreprises. Elle s’est faite par nos rois, c’est-à-dire par l’État finalisé par Napoléon. Je réalise aussi que la division par deux, en quarante huit heures, sans préavis ni débat, du nombre de nos régions, ces définitions de grandes métropoles sont autant de négations de notre géographie et d’une vraie conception, d’une vraie pratique d’aménagement du territoire. - Pas de jour ne précisant la définition du cours gouvernemental, après la grande peur encore plus physique que mental, de Décembre dernier : l’autoritarisme, la répression. Eric DROUET (j’apprends sa profession de chauffeur-router) condamné pour le principe : 500 euros et un mois de prison avec sursis pour avoir organisé deux manifestations sans autorisation (22 Décembre et début Janvier). Cela n’empêche ps le redoublement, au moins en rendez-vous à venir de ces manifestations : le dimanche aussi et plus seulement le samedi, tandis que de nouveaux thèmes et acteurs : l’écologie, les lycées, déjà aujourd’hui une grève et un rassemblement inopiné devant le ministère de la Transition. Commentaires de celles et ceux qui sont du côté du pouvoir et s’accaparent la défense de l’intérêt national, de la République, etc. : épuisement des forces de l’ordre, tout le temps à présent sous pression.
 
Affreux et incroyable : signalement d’abus sexuels (attouchements avec témoins) qu’aurait subis un jeune fonctionnaire de la mairie de Paris au début de ce moi de la part… du nonce. Ce Mgr. VENTURA que malgré mes efforts je n’ai jamais pu rencontrer. Tandis que paraît un livre-brûlot sur l’homosexualité au Vatican. Remède radical, le mariage, la vie quotidienne au travail salarié parmi tous, pour le clergé en règle générale. Et évidemment pour la formation initiale pas seulement la foi et la science, mais le savoir-être au monde et avec autrui, sinon soi-même. Il est vrai cependant que tout ce qui est avéré et courant, je ne l’ai pour ma part jamais rencontré, ni subi, ni vu personnellement. Il y a donc deux mondes en un. Ce que l’extérieur voit et qui est largement montré, c’est le péché, le scandale-même dénoncé par le Christ : celui qui aura… le plus petit d’entre ces petits… mérite qu’on le jette à la mer, une meule au cou. Et ce qui se vit intensément, honnêtement mais certainement pas idylliquement.
 
23 heures 02 + Deux heures sur R.M.C. : le camp de Struthof, puis la mise au point des camps partout, peut-être 40.000 plus ou moins connu. Ces médecins qui ont échappé à la corde et ont été rendus à leur profession, des recherches abominables en Alsace auraient eu des fruits pour la médecine moderne… Echange off sur la ritualisation des manifestations, leur diversification, y compris mardi prochain, celle des forces de l’ordre. Je sens la montée de la confusion. On discute P.M.A, on discute les imprimés pour les parents d’enfants scolarisés : parent 1 et parent 2 que refusaient TAUBIRA et d’autres soutiens du mariage pour tous, il n’y a pas cinq ans, on irait maintenant à ces appellations. Un flot… où est le mouvement ? Où est la restructuration ? Rappel des débats au Parlement européen, rappel des faits de répression.
 
Prier… 1 récit du péché original. Ces premières pages de la Bible, leur théologie. Le processus de la tentation : aller à l’interdit, le discuter, se donner témoins et tiers pour transgresser. Sens de la nudité, honte alors qu’initialement. Se cacher, cacher sa nudité. Tout en voulant concurrencer Dieu-même. Le péché, c’est le paquet de nœuds… Antidote: j’ai dit : «  je rendrai grâce au Seigneur en confessant mes péchés. » Et toi, tu as enlevé l’offense de ma faute. Ainsi chacun des tiens te priera aux heures décisives. Le discernement du bien et du mal… le fruit défendu le donnant ? Au contraire, Jésus et le sourd-muet. Nos sens spirituels, comme indirectement depuis notre conception humaine, sont de Dieu. Ouvre-toi !

1- Genèse III 1 à 8 ; psaume XXXII ; évangile selon saint Marc VII 31 à 37

jeudi 14 février 2019

le règne de Dieu s’est approché de vous - textes pour ce jour


Jeudi 14 Février 2019



09 heures 19 + Courriels premier jet à mon aimée, maintenant partie en premier service de promenade canine, Lupa dans sa cage étroite à Vertou… sensation inhabituelle de force et de capacité, ce matin. Cela durera-t-il ? Se renouvellera-t-il ? Couriellé mes colères à AK 1

Prier… 2 : les Actes nous disent un Paul, s’étant dit avorton et dernier des Apôtres, souverain comme aucun des Onze, Pierre compris. A l’instar du Christ à Nazareth ou répondant aux envoyés de Jean le Baptiste, il s’attribue les Prophètes et les Psaumes : j’ai fait de toi la lumière des nations pour que, grâce à toi, le salut parvienne jusqu’aux extrêmités de la terre. Les Juifs, les fils d’Israël n’ont pas accepté la Bonne Nouvelle, elle est donc pour le reste du monde. Paul introduit aussi plus nettement que tout autre – à vérifier – ce qui va ronger tant d’âges de notre spiritualité dans l’Église : la prédestination. Tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle devinrent croyants. Mais ce n’est pas Paul qui invente la mission. Parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore 72. Le chiffre s’additionnant aux Douze nous rappelle que les trois ans de ministère dit public du Christ sont singulièrement peuplés : les foules à enseigner, mais les compagnons aussi. Et ceux-ci ne sont pas encore en nombre suffisant : ils reçoivent les charismes nécessaires pour être partout crédibles, guérissez les malades, tout en devant prier pour leur propre multiplication : priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson… La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Jésus n’apporte pas une analyse du temps présent, Il mobilise pour un événement changeant tout : le règne de Dieu s’est approché de vous.

16 heures 30 + Les nouvelles de la mi-journée : EM à la rencontre des campagnes », c’est l’Indre, des maires pas du tout « péquenots » au contraire, décrivant très bien la quadrature du cercle, maintenir la vie, maintenir les paysages suppose la médecine, le ferroviaire au minimum. La grande question à la racine des malaises sociaux et de la difficulté de nos cohésions, c’est l’erreur urbaine. L’un des élus dit qu’il faut choisir la géographie comme point de départ de toute réflexion pour notre pays. C’est énorme, et ce n’est pas du tout ce qui se pratique et se décide : inverser la tendance ? Ce serait herculéen. L’image est parfaite, le chef de l’ETat faisant partie des deux ovales réunis dans une petite salle, une grand-mère placide et secrétaire d’État prend moins de notes que lui (au crayon à bille), et qui n’a pas tombé la veste. Mais, en regard, au Palais-Bourbon avant-hier et hier : le chiffre des sanctions dont se vante le Premier ministre contre les manifestants depuis le 17 Novembre dernier... cette singulière obligation de formation pour les 16-18 ans, tandis que la scolarisation serait avancée à l'âge de 3 ans, qu'enfin les drapeaux français et européen devraient être placés dans chaque classe … et au Parlement européen : 438 voix pour, 78 contre et 87 abstentions, les députés ont « dénoncé le recours à des interventions violentes et disproportionnées de la part des autorités publiques lors de protestations et de manifestations pacifiques »... tandis que se publient de vives observations d’ « experts » des Nations Unies sur les restrictions au droit de manifester en France. Dans quel régime, sommes-nous tombés ? L’autocratie n’était qu’institutionnelle jusqu’en Novembre. Il y a eu la surprise, la peur, des scandales mais aussi de l’inclassable. « On » s’est repris et nous entrons dans un régime de force et aussi de vérités et démonstrations « choisies ». Impossible en Mai prochain de jouer les parangons du libéralisme et de la démocratie politique contre la Hongrie, ou l’Autriche, ou la Pologne. - Incidemment, nous apprenons que le garde du corps de Marine LE PEN avait pris langue avec BENALLA...
 
Economie : notre dépendance. Le programme Airbus A 380 enregistre la défaillance des Emirats et est abandonné pour compter de 2021. Nous dépendons de nos clients. Nous ne pouvons en rien déplaire aux investissements chinois, pourtant de montant encore modeste (2,6 milliards d’euros), mais tous de prestige et d’image, pour le moment. Le Marché dit commun devait enfanter la Communauté politique et étendre pour chacune des économies participantes tout le champ du Vieux monde. Ces deux paris, dogmatiques à leur énoncé, n’ont pas été tenus. Nous sommes incapables d’imaginer une défense sans les Etats-Unis, nos industries n’ont la permission de s’allier qu’à des pays tiers : les fusions entre Européens sont interdites. Trompe-l’oeil ? Ou chance pour EM : à 8,8 % de chômeurs à la fin de 2018, nous retrouverions en France le niveau de 2009.
 
Les amies de notre fille, les fleurs de l’amitié et vis-à-vis de nous de la parfaite éducation. Zoé et Marguerite dans la chambre de l’invitante sans interruption de l’arrivée hier en début d’après-midi à ce matin jusqu’à aller ensemble chez notre orthodontiste à Questembert. Je ne me lasse pas de la halle, et découvre chaque fois de nouvelles façades, des fenêtres. Mais aussi à Vannes, en la ramenant à sa mère avant le déjeuner. Et maintenant Alice pour des « brevets blancs » que lui donne en même qu’à Marguerite, ma chère femme. - Promenade canine : mon appareil-photos me manque de plus en plus, journal et regard, participation à ce don si changeant de chaque jour.
 
23 heures 24 + Les adieux d’AJ à Bordeaux, les commentaires sur sa retraite dorée au Conseil constitutionnel sont convaincants : notre déliquescence politique est évidente, tandis que le système en place s’acharne à faire croire qu’il garde la main. AJ (première rencontre en Février 1981 sur recommandation de JC, mais je suis engagé depuis 1977 avec FM et depuis le départ du général de GAULLE je souhaite que la main passe à d’autres que ses soi-disant héritiers, ne faisant exception dans mes votes que pour Maurice COUVE de MURVILLE et Jacques CHABAN-DELMAS), AJ incapable de testament, de synthèse sur notre époque et même sur une ville qu’il reçut acquise à qui JCD désignerait comme son successeur.
 
Coucher du soleil, regardé ensemble : Valentine et Valentin, ce soir, ce que nous faisons si rarement, puisque nos promenades à travers prés vers le Penerf ou les étiers, l’épave du Loch, sont successives, imposées par les compatibilités ou pas : Sam et Fonzy. Bonnes nouvelles de Lupa : intervention pour le début de la thérapie, demain. Nous la reprenons samedi. - Demain matin, après les deux journaux d’ici (Ouest France et le Télégramme, anciennement dit de Brest), diffusion d’affichettes et proposition aux mairies environnantes : réunion mardi dans notre salle-des-fêtes pour le « grand débat national ». Hier soir, en retenant la salle en mairie, j’ai la surprise d’apprendre que faute d’initiative de la municipalité et même d’ouverture d’un « cahier de doléances », il y a déjà un nombre appréciable de demande que quelque chose soit fait 3
 
1- Le 14/02/2019 à 08:54, Bertrand Fessard de Foucault a écrit au secrétaire général de l’Elysée : cohérence, perspective, sincérité.
Pardonnez-moi, Monsieur le Secrétaire général, de venir souvent à vous : virtuellement. Quoique, bien sûr, je sois à votre disposition pour venir vous voir : rarement parisien, je vais l'être la semaine du 18 Mars. Evidemment à celle aussi du Président.

Cohérence : la taxe carbone a catalysé tout ce qui était ressenti par beaucoup de Français, et les "gilets jaunes" - massivement soutenus à leurs débuts, et encore maintenant même si c'est beaucoup moins, et si énormément est fait pour les discréditer et amalgamer à tout ce qui es répréhensible (casse, extrémisme, antisémitisme, etc...) - ont exprimé ce ressentiment. Voici que 86 députés dont un démissionnaire de la République en marche, propose son rétablissement mais "en mieux fléché"... et que sont des députés ? qui ne peuvent faire une proposition de loi, faire juges leurs collègues dans l'hémicycle, et au contraire désavouent l'institution parlementaire en allant à l'opinion publique par les médias...

D'une manière plus générale, l'écologie : le nucléaire est certainement l'énergie la moins nuisible, les déchets (un jour prochain) dans l'espace à des endroits bien marqués (c'est possible comme toute mise en orbite, zones interdites dans notre espace immédiat) et s'il y a remplacement ce sont les chutes d'eau et nos fleuves : orgueil d'EDF des années 30 à 60 de l'autre siècle, les marées (la Rance, seule de son espèce ?), le solaire à domicile avec excédents revendus à la commune ou à l'E.D.F. (ce n'est pas encouragé assez) et surtout l'éolien, mais je n'ai aucune idée de notre capacité actuelle de production industrielle, ni d'ailleurs pour les panneaux solaires : la Chine, encore ? C'est cela, inventaire et industrialisation. Mais ce n'est pas fait. Comme toujours et comme massivement repoussé par les Français, ce sont la contrainte et la "pédagogie" : que la population change ses habitudes, alors l'isolation des maisons et les voitures, et des résultats évidemment pelliculaires. = Colère.

Sincérité qui est vérité. Dettinger défendait une femme à terre et molestée. Cela a été projeté mais ne l'est plus. Ce qui est montré maintenant, c'est sa boxe, dans le vide en fait, contre un bouclier transparents. Comble : le jour de sa condamnation, hier, on encense à Quotidien la sortie d'un film Black snake, ou quelque chose comme cela, où le scenario est essentiellement celui de "patates" très fortes distribuées à la volée, mais entre Africains et ailleurs...

Nicolas Sarkozy a cédé à l'électorat de Marine Le Pen (à syphonner depuis 2002...) en Juillet 2010 : le discours de Grenoble, les Rroms, l'avertissement de Viviane Reding (commissaire à la justice et aux droits de l'homme) et du pape Benoît XVI = quelle France ? = Colère. Voici que le Président, commentant d'ailleurs un procès comme son antéprédécesseur en avait l'habitude, étiquette le boxeur français et son avocat français et de la façon la plus anticonstitutionnelle : ce sont des Gitans, des gens du voyage. Les répliques et les mots du Président, depuis les ouvrières de Josselin qui en firent les premiers frais, risquent de le marquer pour l'Histoire, ce qui serait fondé mais bien évidemment plus que partiel, au regard de sa bonne volonté, de ses talents et de ce qu'il souhaite que nous menions à bien ensemble : il convient de le garder d'être en situation médiatique d'en faire. Ce me paraît vital pour la suite.

Le "grand débat national" n'est ni une campagne présidentielle, nous le savons, ni une consultation, mais une participation aux décisions à venir. Alors continuer à faire tourner la machine aux lois : l'école, l'hôpital, c'est manquer de respect aux Français, car ces deux sujets sont sans doute ceux qui leur importent le plus, et ils sont "réformés" et décidés sans eux.

Nicolas Sarkozy, encore lui, avait fait pâlir Simone Veil quand, "tout à trac" (Georges Pompidou), il déclara au CRIF que désormais chaque écolier d'aujourd'hui serait chargé du souvenir d'un écolier juif déporté. Afficher nos drapeaux nationaux et européens dans chaque classe est une erreur dramatique si cela se confirme. On avait en 1905 enlevé les crucifix des classes et des tribunaux. C'est contraindre par des signes, mais ce n'est gagner aucune âme, et c'est exposer nos emblèmes à la profanation. Les croix gammées sur des portraits de Simone Veil ont été appelées par un excès de zèle comparable : la décoration des boîtes aux lettres. Belle idée, mais exécution excessive. Antisémitisme : les enquêtes ont montré que la torture d'un jeune juif n'était pas motivée par l'antisémitisme : Fofana et ses compagnons torturaient un jeune sans alors savoir sa confession. Caractériser des Français autrement que Français : gitans, juifs, est la faute.
Enfin, ces obligations : vg. la formation de 16 à 18 ans. Pourquoi, pourquoi ? ne réinstituez-vous pas le service national universel : le vrai, pas le leurre de quelques semaines et pas encore obligatoire, mais du vrai. 
Je le répète, vous le savez, Monsieur le Secrétaire général, un service de deux ans, garçons et filles, un an militaire et un an consacré au développement chez nous ou dans les pays à pauvreté-corruption-dictature (nos jeunesses seront contagieuses en Afrique et encourageront leurs classes d'âge là-bas).

Perspective : l'Europe, il n'y en a pas d'autre et c'est vital, archi-urgent (à quoi doit maintenant exhaustivement se consacrer le Président). Choc (et outil pour le réattelage britannique), l'élection directe de la présidente ou du président de l'Union. Il me semble qu'une décision du Conseil européen et l'approbation du Parlement sortant peuvent juridiquement suffire. La suite - ses prérogatives et le remède à tant de lacunes ou de malfaçons dans le traité de Lisbonne - sera traitée par le prochain Parlement, érigé constituante.
Dialectique, vision. Le Président, dans le désert politique et syndical français actuel, peut les incarner. Il nous les faut.

Chaleureux voeux et pensées.

N B Je vous fais parvenir ma contribution au "grand débat" (mais elle résume ce que je propose au président de la République depuis son avènement, avec quelques adjuvants) et j'organise dans ma commune : Surzur en Morbihan, pas 5.000 habitants mais en vive croissance, ledit débat, faute que la municipalité en assume la responsabilité. Je vous en rendrai compte aussi. Les Français existent. Et sont bien. Les mots de Napoléon et l'écho toujours soulevé : quittant Lyon en Mars 1815... " Lyonnais, je vous aime ". Animer les Français, je crois que c'est cela. Quant aux réformes, il est certain que l'Empereur n'a pas de rival, sinon de Gaulle mais inachevé quoique payant tellement d'exemple pour notre démocratie tant directe que "participative".

2- Actes des Apôtres XIII 46 à 49 ; psaume CXVII ; évangile selon saint Luc X 1 à 9

3- Quoique la mairie n'organise pas officiellement à Surzur de participation au " grand débat national ", déjà animé dans beaucoup de communes et aussi par le président de la République, nous pouvons nous réunir pour débattre (diagnostic et propositions pour notre pays) puis rédiger chacun personnellement ou, à quelques-uns, une contribution collective.
Totale liberté de parole ou de silence, moyennant respect et écoute mutuels - mais ce moment, en France, peut être une prise de conscience et aussi une certaine recommandation, au plus haut niveau de l'Etat, de décisions qui nous tiennent à coeur.
Mardi 19 Février prochain, salle des fêtes de Surzur - mise à notre disposition par la mairie, que celle-ci en soit remerciée - à partir de 19 heures 15 jusqu'au plus tard 21 heures.
Bertrand Fessard de Foucault, ancien conseiller municipal, se propose en facilitateur et d'adresser aux organismes prévus, le compte-rendu de notre réunion et nos contributions.

mercredi 6 février 2019

le pape François aux Emirats arabes unis - bilan en audience générale de retour à Rome

PAPE FRANÇOIS
AUDIENCE GÉNÉRALE
Salle Paul VI
Mercredi 6 février 2019


Speaker :
Frères et sœurs, le voyage accompli ces jours derniers aux Emirats Arabes Unis a constitué un pas en avant important dans le dialogue interreligieux et l’engagement à promouvoir la paix dans le monde sur la base de la fraternité humaine. Et, en pensant à saint François d’Assise, c’est l’Evangile dans le cœur que j’ai prié le Père pour tous ses enfants, en particulier pour les pauvres, pour les victimes des injustices et des guerres, afin que le dialogue entre le Christianisme et l’Islam soit un facteur décisif pour la paix dans le monde. Les Emirats Arabes Unis sont devenus une "oasis" multiethnique et multi-religieuse et donc, un lieu adapté pour promouvoir la culture de la rencontre. Ainsi, en plus des différents discours prononcés dans le cadre de la rencontre interreligieuse, le Document sur la Fraternité humaine, signé par le Grand Imam d’al-Ahzar et moi-même, réaffirme la vocation commune de tous les hommes et de toutes les femmes à être frères, condamne toutes les formes de violence, en particulier celles invoquant des motifs religieux, et nous engage à défendre dans le monde les valeurs authentiques et la paix. A notre époque où les religions sont souvent considérées comme une source de conflits, nous avons voulu donner un nouveau signe, clair et décisif, qu’il est au contraire possible de se rencontrer, de se respecter et de dialoguer. Et, hier matin, avec des membres de la communauté catholique présente dans ce pays, au cours de la messe, nous avons prié pour la paix et la justice, en particulier au Moyen-Orient et au Yémen. Ainsi ce voyage fait partie des "surprises" de Dieu.

Santo Padre:
Sono lieto di salutare i pellegrini provenienti dalla Francia e dai vari paesi francofoni, in particolare i seminaristi e gli insegnanti del Seminario di Nantes, così come i giovani di Marsiglia e di Parigi. Chiediamo allo Spirito Santo di aiutarci a promuovere una vera cultura dell'incontro, e, in quanto figli e figlie di Dio, a fare crescere la fraternità tra gli uomini, grazie al rispetto, al dialogo e alla preghiera.

Speaker :
Je suis heureux de saluer les pèlerins venus de France et de divers pays francophones, en particulier les séminaristes et les professeurs du Séminaire de Nantes, ainsi que les jeunes de Marseille et de Paris. Demandons à l’Esprit Saint de nous aider à promouvoir une véritable culture de la rencontre, et, en tant qu’enfants de Dieu, à faire grandir la fraternité entre les hommes, grâce au respect, au dialogue et à la prière. Que Dieu vous bénisse !



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mardi 5 février 2019

messe à Abu Dhabi - homélie du Saint-Père


Zayed Sports City (Abou Dabi)
Mardi 5 février 2019


 
Heureux : c’est la parole avec laquelle Jésus commence sa prédication dans l’Evangile de Matthieu. Et c’est le refrain qu’il répète aujourd’hui, presqu’à vouloir fixer dans notre cœur, avant tout, un message de base : si tu es avec Jésus, si, comme les disciples d’alors, tu aimes écouter sa parole, si tu cherches à la vivre chaque jour, tu es heureux. Non tu seras heureux, mais tu es heureux. : voilà la première réalité de la vie chrétienne. Elle ne se présente pas comme une liste de prescriptions extérieures à accomplir ou comme un ensemble complexe de doctrines à connaître. Ce n’est surtout pas cela ; c’est se savoir, en Jésus, enfants aimés du Père. C’est vivre la joie de cette béatitude, c’est entendre la vie comme une histoire d’amour, l’histoire de l’amour fidèle de Dieu qui ne nous abandonne jamais et veut être en communion avec nous toujours. Voici le motif de notre joie, d’une joie que personne au monde et qu’aucune circonstance de la vie ne peuvent nous enlever. C’est une joie qui donne de la paix même dans la souffrance, [une joie] qui déjà nous donne un avant-goût de ce bonheur qui nous attend pour toujours. Chers frères et sœurs, dans la joie de vous rencontrer, c’est la parole que je suis venu vous dire, heureux ! 
 
Maintenant, si Jésus dit heureux ses disciples, les motifs de chacune des Béatitudes frappent toutefois. En elles nous voyons un renversement de la pensée commune, selon laquelle sont heureux les riches, les puissants, ceux qui ont du succès et sont acclamés par les foules. Pour Jésus, au contraire, heureux sont les pauvres, les doux, ceux qui restent justes même au prix de faire triste figure, les persécutés. Qui a raison, Jésus ou le monde ? Pour comprendre, regardons comment a vécu Jésus : pauvre de choses et riche d’amour, il a guéri tant de vies, mais n’a pas épargné la sienne. Il est venu pour servir, non pour être servi ; il nous a enseigné que ce n’est pas celui qui a qui est grand, mais celui qui donne. Juste et doux, il n’a pas opposé de résistance et s’est laissé condamner injustement. De cette façon, Jésus a porté dans le monde l’amour de Dieu. Seulement ainsi, il a vaincu la mort, le péché, la peur et la mondanité elle-même : avec la seule force de l’amour divin. Demandons aujourd’hui, ici ensemble, la grâce de redécouvrir l’attrait de suivre Jésus, de l’imiter, de ne pas chercher quelqu’un d’autre que Lui et son humble amour. Parce que c’est là que se tient, dans la communion avec Lui et dans l’amour pour les autres, le sens de la vie sur la terre. Croyez-vous à cela ? 

Je suis venu aussi pour vous dire merci pour la manière dont vous vivez l’Evangile que nous avons entendu. On dit qu’entre l’Evangile écrit et l’Evangile vécu il y a la même différence qui existe entre la musique écrite et celle jouée. Vous connaissez ici la mélodie de l’Evangile et vous vivez l’enthousiasme de son rythme. Vous êtes un chœur qui comprend une variété de nations, de langues et de rites ; une diversité que l’Esprit Saint aime et veut toujours plus harmoniser, pour en faire une symphonie. Cette joyeuse polyphonie de la foi est un témoignage que vous donnez à tous et qui construit l’Eglise. J’ai été touché par ce que Monseigneur Hinder a dit une fois c’est-à-dire que non seulement il se sent votre Pasteur, mais que vous, par votre exemple, vous êtes souvent des pasteurs pour lui. Merci pour cela.
Vivre en bienheureux et suivre la voie de Jésus ne signifie pas toutefois être toujours dans l’allégresse. Celui qui est affligé, qui subit des injustices, qui se dépense pour être un artisan de paix sait ce que signifie souffrir. Pour vous, ce n’est certes pas facile de vivre loin de la maison et de sentir bien sûr, en plus de l’absence de l’affection des personnes les plus chères, l’incertitude de l’avenir. Mais le Seigneur est fidèle et il n’abandonne pas les siens. Un épisode de la vie de saint Antoine, abbé, le grand initiateur du monachisme dans le désert, peut nous aider. Pour le Seigneur, il avait tout laissé et se trouvait dans le désert. Là pendant un certain temps, il fut aux prises avec une âpre lutte spirituelle qui ne lui laissait pas de répit, assailli par des doutes et l’obscurité, et même par la tentation de céder à la nostalgie et aux regrets pour la vie passée. Le Seigneur le consola ensuite après tant de tourments et saint Antoine lui demanda : « Où étais-tu ? Pourquoi n’es-tu pas apparu avant pour me libérer des souffrances ? » «Où étais-tu? ». Alors il entendit distinctement la réponse de Jésus : « J’étais là, Antoine » (S. Athanase, Vita Antonii, 10). Le Seigneur est proche. Il peut arriver, devant une épreuve ou dans une période difficile, de penser être seul même après tant de temps passé avec le Seigneur. Mais dans ces moments, même s’il n’intervient pas tout de suite, il marche à nos côtés, si nous continuons à aller de l’avant, il ouvrira un chemin nouveau. Parce que le Seigneur est un spécialiste pour faire des choses nouvelles, il sait ouvrir des voies même dans le désert (cf. Is 43, 19).

Chers frères et sœurs, je voudrais vous dire aussi que vivre les Béatitudes ne demande pas de gestes éclatants. Regardons Jésus : il n’a rien laissé d’écrit, il n’a rien construit d’imposant. Et lorsqu’il nous a dit comment vivre il ne nous a pas demandé d’élever de grandes œuvres ou de nous signaler en accomplissant des gestes extraordinaires. Il nous a demandé de réaliser une seule œuvre d’art, possible pour tous : celle de notre vie. Les Béatitudes sont alors un plan de vie : elles ne demandent pas des actions surhumaines, mais d’imiter Jésus dans la vie de tous les jours. Elles invitent à tenir son cœur propre, à pratiquer la douceur et la justice malgré tout, à être miséricordieux avec tous, à vivre l’affliction en étant unis à Dieu. C’est la sainteté du vivre-au-quotidien, qui n’a pas besoin de miracles et de signes extraordinaires. Les Béatitudes ne sont pas pour des superhommes, mais pour qui affronte les défis et les épreuves de chaque jour. Celui qui les vit selon Jésus rend propre le monde. Il est comme un arbre qui, même en terre aride, absorbe chaque jour de l’air pollué et le restitue oxygéné. Je vous souhaite d’être ainsi, bien enracinés en Christ et prêts à faire du bien à quiconque vous est proche. Que vos communautés soient des oasis de paix.
Enfin, je voudrais m’arrêter brièvement sur deux Béatitudes. La première : « Heureux les doux » (Mt 5, 5). N’est pas heureux celui qui agresse ou écrase, mais celui qui garde le comportement de Jésus qui nous a sauvé : doux aussi devant ses accusateurs. J’aime citer saint François, quand il donne aux frères des instructions sur la manière de se rendre auprès des Sarrasins et des non chrétiens. Il a écrit : « Ne faire ni procès ni disputes, être soumis à toute créature humaine à cause de Dieu et confesser simplement qu’ils sont chrétiens » (Première Règle, XVI). Ni procès, ni disputes - et cela vaut aussi pour le prêtres – ni querelles, ni disputes: à cette époque, tandis que beaucoup partaient revêtus de pesantes armures, saint François a rappelé que le chrétien part armé seulement de sa foi humble et de son amour concret. Elle est importante la douceur : si nous vivons dans le monde à la manière de Dieu, nous deviendrons des canaux de sa présence ; autrement, nous ne porterons pas de fruit. 

Le seconde Béatitude : « Heureux les artisans de paix » (v. 9) Le chrétien promeut la paix, à commencer par la communauté dans laquelle il vit. Dans le livre de l’Apocalypse, parmi les communautés à qui Jésus lui-même s’adresse, il y en a une, celle de Philadelphie, qui je crois vous ressemble. C’est une Eglise que le Seigneur, à la différence de toutes autres, ne réprimande en rien. En effet, elle a gardé la parole de Jésus, sans renier son nom, et elle a persévéré, c’est-à-dire qu’elle est allée de l’avant, même dans les difficultés. Et c’est un aspect important : le nom Philadelphie signifie amour entre les frères. L’amour fraternel. 

Donc, une Eglise qui persévère dans la parole de Jésus et dans l’amour fraternel est appréciée du Seigneur et porte du fruit. Je demande pour vous la grâce de garder la paix, l’unité, de prendre ici soin les uns des autres, avec cette belle fraternité pour laquelle il n’y a pas de chrétiens de première et de seconde classe.

Que Jésus, qui vous appelle heureux, vous donne la grâce d’aller toujours de l’avant sans vous décourager, en grandissant dans l’amour « entre vous et envers tous » (1 Th 3, 12).


 
SALUT DU SAINT-PÈRE

Avant de conclure cette célébration, qui m’a donné tant de joie, je désire adresser un affectueux salut à vous tous qui avez participé : fidèles chaldéens, coptes, grecs-catholiques, grecs-melchites, latins, maronites, syro-catholiques, syro-malabars, syro-malankars.
Je remercie vivement Monseigneur Hinder pour la préparation de cette visite et pour tout son travail pastoral. Un « merci » chaleureux aux Patriarches, aux Archevêques majeurs, et aux autres évêques présents, aux prêtres, aux personnes consacrées et aux nombreux laïcs engagés avec générosité et esprit de service dans les communautés et avec les plus pauvres.
Je salue et je remercie "eyal Zayid fi dar Zayid /les fils de Zayid dans la maison de Zayid".
Que notre Mère, la très sainte Vierge Marie, vous garde dans l’amour de l’Église et dans le témoignage joyeux de l’Evangile. S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi.
 


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