mercredi 30 septembre 2015

saint François de Borgia, prêtre de la Compagnie de Jésus . 1510 + 1572



Il est fêté le 30 septembre au martyrologe romain, le 3 octobre chez les Jésuites et le 10 octobre dans l'ancien calendrier.

François de Borgia (en espagnol : Francisco de Borja y Trastámara), duc de Gandie, grand d'Espagne, naît à Gandie, dans le royaume de Valence (Espagne), le 28 octobre 1510. Il était le fils de Juan Borgia, le 3e duc de Gandie, et de Jeanne d'Aragon, fille d'Alphonse d'Aragon (1470-1520) ; François était aussi arrière-petit-fils du pape Alexandre VI.

À peine put-il articuler quelques mots, que sa pieuse mère lui apprit à prononcer les noms sacrés de Jésus et de Marie. Âgé de cinq ans, il retenait avec une merveilleuse mémoire les sermons, le ton, les gestes des prédicateurs, et les répétait dans sa famille avec une onction touchante. Bien que sa jeunesse se passât dans le monde, à la cour de Charles-Quint, et dans le métier des armes, sa vie fut très pure et toute chrétienne ; il tenait même peu aux honneurs auxquels l'avaient appelé son grand nom et ses mérites.

À vingt-huit ans, la vue du cadavre défiguré de l'impératrice Isabelle le frappa tellement, qu'il se dit à lui-même : « François, voilà ce que tu seras bientôt... À quoi te serviront les grandeurs de la terre ?... » Toutefois, cédant aux instances de l'empereur, qui le fit son premier conseiller, il ne quitta le monde qu'à la mort de son épouse, Éléonore de Castro. Il avait trente-six ans ; encore dut-il passer quatre ans dans le siècle, afin de pourvoir aux besoins de ses huit enfants.

François de Borgia fut digne de son maître saint Ignace ; tout son éloge est dans ce mot. L'humilité fut la vertu dominante de ce prince revêtu de la livrée des pauvres du Christ. À plusieurs reprises, le pape voulut le nommer cardinal ; une première fois il se déroba par la fuite ; une autre fois, saint Ignace conjura le danger.

Plus l'humble religieux s'abaissait, plus les honneurs le cherchaient. Celui qui signait toutes ses lettres de ces mots : François, pécheur ; celui qui ne lisait qu'à genoux les lettres de ses supérieurs, devint le troisième général de la Compagnie de Jésus.

François de Borgia meurt à Rome, à l’âge de 62 ans, le 30 septembre 1572 et sera canonisé en 1671 par le pape Clément X (Emilio Altieri, 1670-1676).


©Evangelizo.org

saint Jérôme de Stridon (Croatie), Père de l'Église, auteur de la « Vulgate » . 347 + 419/420



Jérôme, en latin : Eusebius Sophronius Hieronymus Stridonensis,  naît à Stridon (actuelle Croatie) vers 347 dans une famille chrétienne, qui lui assura une formation soignée, l'envoyant également à Rome pour perfectionner ses études. Dès sa jeunesse, il ressentit l'attrait de la vie dans le monde (cf. Ep 22, 7), mais en lui prévalurent le désir et l'intérêt pour la religion chrétienne. Après avoir reçu le Baptême vers 366, il s'orienta vers la vie ascétique et, s'étant rendu à Aquilée, il s'inséra dans un groupe de fervents chrétiens, qu'il définit comme un « chœur de bienheureux » (Chron. ad ann. 374) réuni autour de l'Évêque Valérien. Il partit ensuite pour l'Orient et vécut en ermite dans le désert de Calcide, au sud d'Alep (cf. Ep 14, 10), se consacrant sérieusement aux études. Il perfectionna sa connaissance du grec, commença l'étude de l'hébreu (cf. Ep 125, 12), transcrivit des codex et des œuvres patristiques (cf. Ep 5, 2). La méditation, la solitude, le contact avec la Parole de Dieu firent mûrir sa sensibilité chrétienne. Il sentit de manière plus aiguë le poids de ses expériences de jeunesse (cf. Ep 22, 7), et il ressentit vivement l'opposition entre la mentalité païenne et la vie chrétienne: une opposition rendue célèbre par la « vision » dramatique et vivante, dont il nous a laissé le récit. Dans celle-ci, il lui sembla être flagellé devant Dieu, car « cicéronien et non chrétien » (cf. Ep 22, 30).

En 382, il partit s'installer à Rome : là, le Pape Damase, connaissant sa réputation d'ascète et sa compétence d'érudit, l'engagea comme secrétaire et conseiller; il l'encouragea à entreprendre une nouvelle traduction latine des textes bibliques pour des raisons pastorales et culturelles. Quelques personnes de l'aristocratie romaine, en particulier des nobles dames comme Paola, Marcella, Asella, Lea et d'autres, souhaitant s'engager sur la voie de la perfection chrétienne et approfondir leur connaissance de la Parole de Dieu, le choisirent comme guide spirituel et maître dans l'approche méthodique des textes sacrés. Ces nobles dames apprirent également le grec et l'hébreu. 

Après la mort du Pape Damase, Jérôme quitta Rome en 385 et entreprit un pèlerinage, tout d'abord en Terre Sainte, témoin silencieux de la vie terrestre du Christ, puis en Égypte, terre d'élection de nombreux moines (cf. Contra Rufinum 3, 22; Ep 108, 6-14). En 386, il s'arrêta à Bethléem, où, grâce à la générosité de la noble dame Paola, furent construits un monastère masculin, un monastère féminin et un hospice pour les pèlerins qui se rendaient en Terre Sainte, « pensant que Marie et Joseph n'avaient pas trouvé où faire halte » (Ep 108, 14). Il resta à Bethléem jusqu'à sa mort, en continuant à exercer une intense activité : il commenta la Parole de Dieu ; défendit la foi, s'opposant avec vigueur à différentes hérésies ; il exhorta les moines à la perfection ; il enseigna la culture classique et chrétienne à de jeunes élèves ; il accueillit avec une âme pastorale les pèlerins qui visitaient la Terre Sainte. Il s'éteignit dans sa cellule, près de la grotte de la Nativité, le 30 septembre 419/420.

Pour approfondir, lire les Catéchèses du Pape Benoît XVI :
 >>> Saint Jérôme (1)
[Allemand, Anglais, Croate, Espagnol, Français, Italien, Portugais]
>>> Saint Jérôme (2)
[Allemand, Anglais, Croate, Espagnol, Français, Italien, Portugais]



Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).     

BENOÎT XVI
AUDIENCE GÉNÉRALE
Mercredi 7 novembre 2007

Saint Jérôme
Chers frères et soeurs!
Nous porterons aujourd'hui notre attention sur saint Jérôme, un Père de l'Eglise qui a placé la Bible au centre de sa vie:  il l'a traduite en langue latine, il l'a commentée dans ses œuvres, et il s'est surtout engagé à la vivre concrètement au cours de sa longue existence terrestre, malgré le célèbre caractère difficile et fougueux qu'il avait reçu de la nature.
Jérôme naquit à Stridon vers 347 dans une famille chrétienne, qui lui assura une formation soignée, l'envoyant également à Rome pour perfectionner ses études. Dès sa jeunesse, il ressentit l'attrait de la vie dans le monde (cf. Ep 22, 7), mais en lui prévalurent le désir et l'intérêt pour la religion chrétienne. Après avoir reçu le Baptême vers 366, il s'orienta vers la vie ascétique et, s'étant rendu à Aquilée, il s'inséra dans un groupe de fervents chrétiens, qu'il définit comme un "chœur de bienheureux" (Chron. ad ann. 374) réuni autour de l'Evêque Valérien. Il partit ensuite pour l'Orient et vécut en ermite dans le désert de Calcide, au sud d'Alep (cf. Ep 14, 10), se consacrant sérieusement aux études. Il perfectionna sa connaissance du grec, commença l'étude de l'hébreu (cf. Ep 125, 12), transcrivit des codex et des œuvres patristiques (cf. Ep 5, 2). La méditation, la solitude, le contact avec la Parole de Dieu firent mûrir sa sensibilité chrétienne. Il sentit de manière plus aiguë le poids de ses expériences de jeunesse (cf. Ep 22, 7), et il ressentit vivement l'opposition entre la mentalité païenne et la vie chrétienne:  une opposition rendue célèbre par la "vision" dramatique et vivante, dont il nous a laissé le récit. Dans celle-ci, il lui sembla être flagellé devant Dieu, car  "cicéronien  et non chrétien" (cf. Ep 22, 30).
En 382, il partit s'installer à Rome:  là, le Pape Damase, connaissant sa réputation d'ascète et sa compétence d'érudit, l'engagea comme secrétaire et conseiller; il l'encouragea à entreprendre une nouvelle traduction latine des textes bibliques pour des raisons pastorales et culturelles. Quelques personnes de l'aristocratie romaine, en particulier des nobles dames comme Paola, Marcella, Asella, Lea et d'autres, souhaitant s'engager sur la voie de la perfection chrétienne et approfondir leur connaissance de la Parole de Dieu, le choisirent comme guide spirituel et maître dans l'approche méthodique des textes sacrés. Ces nobles dames apprirent également le grec et l'hébreu.
Après la mort du Pape Damase, Jérôme quitta Rome en 385 et entreprit un pèlerinage, tout d'abord en Terre Sainte, témoin silencieux de la vie terrestre du Christ, puis en Egypte, terre d'élection de nombreux moines (cf. Contra Rufinum 3, 22; Ep 108, 6-14). En 386, il s'arrêta à Bethléem, où, grâce à la générosité de la noble dame Paola, furent construits un monastère masculin, un monastère féminin et un hospice pour les pèlerins qui se rendaient en Terre Sainte, "pensant que Marie et Joseph n'avaient pas trouvé où faire halte" (Ep 108, 14). Il resta à Bethléem jusqu'à sa mort, en continuant à exercer une intense activité:  il commenta la Parole de Dieu; défendit la foi, s'opposant avec vigueur à différentes hérésies; il exhorta les moines à la perfection; il enseigna la culture classique et chrétienne à de jeunes élèves; il accueillit avec une âme pastorale les pèlerins qui visitaient la Terre Sainte. Il s'éteignit dans sa cellule, près de la grotte de la Nativité, le 30 septembre 419/420.
Sa grande culture littéraire et sa vaste érudition permirent à Jérôme la révision et la traduction de nombreux textes bibliques:  un travail précieux pour l'Eglise latine et pour la culture occidentale. Sur la base des textes originaux en grec et en hébreu et grâce à la confrontation avec les versions précédentes, il effectua la révision des quatre Evangiles en langue latine, puis du Psautier et d'une grande partie de l'Ancien Testament. En tenant compte de l'original hébreu et grec, des Septante et de la version grecque classique de l'Ancien Testament remontant à l'époque pré-chrétienne, et des précédentes versions latines, Jérôme, ensuite assisté par d'autres collaborateurs, put offrir  une  meilleure  traduction:  elle constitue ce qu'on appelle la "Vulgate", le texte "officiel" de l'Eglise latine, qui a été reconnu comme tel par le Concile de Trente et qui, après la récente révision, demeure le texte "officiel" de l'Eglise de langue latine. Il est intéressant de souligner les critères auxquels ce grand bibliste s'est tenu dans son œuvre de traducteur. Il le révèle lui-même quand il affirme respecter jusqu'à l'ordre des mots dans les Saintes Ecritures, car dans celles-ci, dit-il, "l'ordre des mots est aussi un mystère" (Ep 57, 5), c'est-à-dire une révélation. Il réaffirme en outre la nécessité d'avoir recours aux textes originaux:  "S'il devait surgir une discussion entre les Latins sur le Nouveau Testament, en raison des leçons discordantes des manuscrits, ayons recours à l'original, c'est-à-dire au texte grec, langue dans laquelle a été écrit le Nouveau Pacte. De la même manière pour l'Ancien Testament, s'il existe des divergences entre les textes grecs et latins, nous devons faire appel au texte original, l'hébreu; de manière à ce que nous puissions retrouver tout ce qui naît de la source dans les ruisseaux" (Ep 106, 2). En outre, Jérôme commenta également de nombreux textes bibliques. Il pensait que les commentaires devaient offrir de nombreuses opinions, "de manière à ce que le lecteur avisé, après avoir lu les différentes explications et après avoir connu de nombreuses opinions - à accepter ou à refuser -, juge celle qui était la plus crédible et, comme un expert en monnaies, refuse la fausse monnaie" (Contra Rufinum 1, 16).
Il réfuta avec énergie et vigueur les hérétiques qui contestaient la tradition et la foi de l'Eglise. Il démontra également l'importance et la validité de la littérature chrétienne, devenue une véritable culture désormais digne d'être comparée avec la littérature classique:  il le fit en composant le De viris illustribus, une œuvre dans laquelle Jérôme présente les biographies de plus d'une centaine d'auteurs chrétiens. Il écrivit également des biographies de moines, illustrant à côté d'autres itinéraires spirituels également l'idéal monastique; en outre, il traduisit diverses œuvres d'auteurs grecs. Enfin, dans le fameux Epistolario, un chef-d'œuvre de la littérature latine, Jérôme apparaît avec ses caractéristiques d'homme cultivé, d'ascète et de guide des âmes.
Que pouvons-nous apprendre de saint Jérôme? Je pense en particulier ceci:  aimer la Parole de Dieu dans l'Ecriture Sainte. Saint Jérôme dit:  "Ignorer les Ecritures, c'est ignorer le Christ". C'est pourquoi, il est très important que chaque chrétien vive en contact et en dialogue personnel avec la Parole de Dieu qui nous a été donnée dans l'Ecriture Sainte. Notre dialogue avec elle doit toujours revêtir deux dimensions:  d'une part, il doit être un dialogue réellement personnel, car Dieu parle avec chacun de nous à travers l'Ecriture Sainte et possède un message pour chacun. Nous devons lire l'Ecriture Sainte non pas comme une parole du passé, mais comme une Parole de Dieu qui s'adresse également à nous et nous efforcer de comprendre ce que le Seigneur veut nous dire. Mais pour ne pas tomber dans l'individualisme, nous devons tenir compte du fait que la Parole de Dieu nous est donnée précisément pour construire la communion, pour nous unir dans la vérité de notre chemin vers Dieu. C'est pourquoi, tout en étant une Parole personnelle, elle est également une Parole qui construit une communauté, qui construit l'Eglise. Nous devons donc la lire en communion avec l'Eglise vivante. Le lieu privilégié de la lecture et de l'écoute de la Parole de Dieu est la liturgie, dans laquelle, en célébrant la parole et en rendant présent dans le Sacrement le Corps du Christ, nous réalisons la parole dans notre vie et la rendons présente parmi nous. Nous ne devons jamais  oublier  que  la Parole de Dieu transcende les temps. Les opinions humaines vont et viennent. Ce qui est très moderne aujourd'hui sera très vieux demain. La Parole de Dieu, au contraire, est une Parole de vie éternelle, elle porte en elle l'éternité, ce qui vaut pour toujours. En portant en nous la Parole de Dieu, nous portons donc en nous l'éternel, la vie éternelle.
Et ainsi, je conclus par une parole de saint Jérôme à saint Paulin de Nola. Dans celle-ci, le grand exégète exprime précisément cette réalité, c'est-à-dire que dans la Parole de Dieu, nous recevons l'éternité, la vie éternelle. Saint Jérôme dit:  "Cherchons à apprendre sur la terre les vérités dont la consistance persistera également au ciel" (Ep 53, 10).
                                              * * *
Je salue cordialement les personnes de langue française, particulièrement les pèlerins de la diaconie du Var et les jeunes. À la suite de saint Jérôme, je vous invite à lire et à méditer la Parole de Dieu, qui nous est donnée dans la Bible. Faites-en tous les jours votre nourriture spirituelle ! Que Dieu vous bénisse et vous garde dans l’espérance !

BENOÎT XVI
AUDIENCE GÉNÉRALE
Mercredi 14 novembre 2007

Saint Jérôme   
Chers frères et sœurs,
Nous poursuivons aujourd'hui la présentation de la figure de saint Jérôme. Comme nous l'avons dit mercredi dernier, il consacra sa vie à l'étude de la Bible, au point d'être reconnu par l'un de mes prédécesseurs, le Pape Benoît XV, comme "docteur éminent dans l'interprétation des Saintes Ecritures". Jérôme soulignait la joie et l'importance de se familiariser avec les textes bibliques:  "Ne te semble-t-il pas habiter - déjà ici, sur terre - dans le royaume des cieux, lorsqu'on vit parmi ces textes, lorsqu'on les médite, lorsqu'on ne connaît ni ne recherche rien d'autre?" (Ep 53, 10). En réalité, dialoguer avec Dieu, avec sa Parole, est dans un certain sens une présence du Ciel, c'est-à-dire une présence de Dieu. S'approcher des textes bibliques, surtout du Nouveau Testament, est essentiel pour le croyant, car "ignorer l'Ecriture, c'est ignorer le Christ". C'est à lui qu'appartient cette phrase célèbre, également citée par le Concile Vatican II dans la Constitution Dei Verbum (n. 25).
Réellement "amoureux" de la Parole de Dieu, il se demandait:  "Comment pourrait-on vivre sans la science des Ecritures, à travers lesquelles on apprend à connaître le Christ lui-même, qui est la vie des croyants" (Ep 30, 7). La Bible, instrument "avec lequel Dieu parle chaque jour aux fidèles" (Ep 133, 13), devient ainsi un encouragement et la source de la vie chrétienne pour toutes les situations et pour chaque personne. Lire l'Ecriture signifie converser avec Dieu:  "Si tu pries - écrit-il à une noble jeune fille de Rome -, tu parles avec l'Epoux; si tu lis, c'est Lui qui te parle" (Ep 22, 25). L'étude et la méditation de l'Ecriture rendent l'homme sage et serein (cf. In Eph., prol.). Assurément, pour pénétrer toujours plus profondément la Parole de Dieu, une application constante et progressive est nécessaire. Jérôme recommandait ainsi au prêtre Népotien:  "Lis avec une grande fréquence les divines Ecritures; ou mieux, que le Livre Saint reste toujours entre tes mains. Apprends-là ce que tu dois enseigner" (Ep 52, 7). Il donnait les conseils suivants à la matrone romaine Leta pour l'éducation chrétienne de sa fille:  "Assure-toi qu'elle étudie chaque jour un passage de l'Ecriture... Qu'à la prière elle fasse suivre la lecture, et à la lecture la prière... Au lieu des bijoux et des vêtements de soie, qu'elle aime les Livres divins" (Ep 107, 9.12). Avec la méditation et la science des Ecritures se "conserve l'équilibre de l'âme" (Ad Eph., prol.). Seul un profond esprit de prière et l'assistance de l'Esprit Saint peuvent  nous  introduire à la compréhension de la Bible:  "Dans l'interprétation des Saintes Ecritures, nous avons toujours besoin de l'assistance de l'Esprit Saint" (In Mich. 1, 1, 10, 15).
Un amour passionné pour les Ecritures imprégna donc toute la vie de Jérôme, un amour qu'il chercha toujours à susciter également chez les fidèles. Il recommandait à l'une de ses filles spirituelles:  "Aime l'Ecriture Sainte et la sagesse t'aimera; aime-la tendrement, et celle-ci te préservera; honore-la et tu recevras ses caresses. Qu'elle soit pour toi comme tes colliers et tes boucles d'oreille" (Ep 130, 20). Et encore:  "Aime la science de l'Ecriture, et tu n'aimeras pas les vices de la chair" (Ep 125, 11).
Pour Jérôme, un critère de méthode fondamental dans l'interprétation des Ecritures était l'harmonie avec le magistère de l'Eglise. Nous ne pouvons jamais lire l'Ecriture seuls. Nous trouvons trop de portes fermées et nous glissons facilement dans l'erreur. La Bible a été écrite par le Peuple de Dieu et pour le Peuple de Dieu, sous l'inspiration de l'Esprit Saint. Ce n'est que dans cette communion avec le Peuple de Dieu que nous pouvons réellement entrer avec le "nous" au centre de la vérité que Dieu lui-même veut nous dire. Pour lui, une interprétation authentique de la Bible devait toujours être en harmonieuse concordance avec la foi de l'Eglise catholique. Il ne s'agit pas d'une exigence imposée à ce Livre de l'extérieur; le Livre est précisément la voix du Peuple de Dieu en pèlerinage et ce n'est que dans la foi de ce Peuple que nous sommes, pour ainsi dire, dans la juste tonalité pour comprendre l'Ecriture Sainte. Il admonestait donc:  "Reste fermement attaché à la doctrine traditionnelle qui t'a été enseignée, afin que tu puisses exhorter selon la saine doctrine et réfuter ceux qui la contredisent" (Ep 52, 7). En particulier, étant donné que Jésus Christ a fondé son Eglise sur Pierre, chaque chrétien - concluait-il - doit être en communion "avec la Chaire de saint Pierre. Je sais que sur cette pierre l'Eglise est édifiée" (Ep 15, 2). Par conséquent, et de façon directe, il déclarait:  "Je suis avec quiconque est uni à la Chaire de saint Pierre" (Ep 16).
Jérôme ne néglige pas, bien sûr, l'aspect éthique. Il rappelle au contraire souvent le devoir d'accorder sa propre vie avec la Parole divine et ce n'est qu'en la vivant que nous trouvons également la capacité de la comprendre. Cette cohérence est indispensable pour chaque chrétien, et en particulier pour le prédicateur, afin que ses actions, si elles étaient discordantes par rapport au discours, ne le mettent pas dans l'embarras. Ainsi exhorte-t-il le prêtre Népotien:  "Que tes actions ne démentent pas tes paroles, afin que, lorsque tu prêches à l'église, il n'arrive pas que quelqu'un commente en son for intérieur:  "Pourquoi n'agis-tu pas précisément ainsi?" Cela est vraiment plaisant de voir ce maître qui, le ventre plein, disserte sur le jeûne; même un voleur peut blâmer l'avarice; mais chez le prêtre du Christ, l'esprit et la parole doivent s'accorder" (Ep 52, 7). Dans une autre lettre, Jérôme réaffirme:  "Même si elle possède une doctrine splendide, la personne qui se sent condamnée par sa propre conscience se sent honteuse" (Ep 127, 4). Toujours sur le thème de la cohérence, il observe:  l'Evangile doit se traduire par des attitudes de charité véritable, car en chaque être humain, la Personne même du Christ est présente. En s'adressant, par exemple, au prêtre Paulin (qui devint ensuite Evêque de Nola et saint), Jérôme le conseillait ainsi:  "Le véritable temple du Christ est l'âme du fidèle:  orne-le, ce sanctuaire, embellis-le, dépose en lui tes offrandes et reçois le Christ. Dans quel but revêtir les murs de pierres précieuses, si le Christ meurt de faim dans la personne d'un pauvre?" (Ep 58, 7). Jérôme concrétise:  il faut "vêtir le Christ chez les pauvres, lui rendre visite chez les personnes qui souffrent, le nourrir chez les affamés, le loger chez les sans-abris" (Ep 130, 14). L'amour pour le Christ, nourri par l'étude et la méditation, nous fait surmonter chaque difficulté:  "Aimons nous aussi Jésus Christ, recherchons toujours l'union avec lui:  alors, même ce qui est difficile nous semblera facile" (Ep 22, 40).
Jérôme, défini par Prospère d'Aquitaine comme un "modèle de conduite et maître du genre humain" (Carmen de ingratis, 57), nous a également laissé un enseignement riche et varié sur l'ascétisme chrétien. Il rappelle qu'un courageux engagement vers la perfection demande une vigilance constante, de fréquentes mortifications, toutefois avec modération et prudence, un travail intellectuel ou manuel assidu pour éviter l'oisiveté (cf. Epp 125, 11 et 130, 15), et surtout l'obéissance à Dieu:  "Rien... ne plaît autant à Dieu que l'obéissance..., qui est la plus excellente et l'unique vertu" (Hom. de oboedientia:  CCL 78,552). La pratique des pèlerinages peut également appartenir au chemin ascétique. Jérôme donna en particulier une impulsion à ceux en Terre Sainte, où les pèlerins étaient accueillis et logés dans des édifices élevés à côté du monastère de Bethléem, grâce à la générosité de la noble dame Paule, fille spirituelle de Jérôme (cf. Ep 108, 14).
Enfin, on ne peut pas oublier la contribution apportée par Jérôme dans le domaine de la pédagogie chrétienne (cf. Epp 107 et 128). Il se propose de former "une âme qui doit devenir le temple du Seigneur" (Ep 107, 4), une "pierre très précieuse" aux yeux de Dieu (Ep 107, 13). Avec une profonde intuition, il conseille de la préserver du mal et des occasions de pécher, d'exclure les amitiés équivoques ou débauchées (cf. Ep 107, 4 et 8-9; cf. également Ep 128, 3-4). Il exhorte surtout les parents pour qu'ils créent  un  environnement  serein   et joyeux autour des enfants, pour qu'ils les incitent à l'étude et au travail, également par la louange et l'émulation (cf. Epp 107, 4 et 128, 1), qu'ils les encouragent à surmonter les difficultés, qu'ils favorisent entre eux les bonnes habitudes et qu'ils les préservent d'en prendre de mauvaises car - et il cite là une phrase de Publilius Syrus entendue à l'école - "difficilement tu réussiras à te corriger de ces choses dont tu prends tranquillement l'habitude" (Ep 107, 8). Les parents sont les principaux éducateurs des enfants, les premiers maîtres de vie. Avec une grande clarté, Jérôme, s'adressant à la mère d'une jeune fille et mentionnant ensuite le père, admoneste, comme exprimant une exigence fondamentale de chaque créature humaine qui commence son existence:  "Qu'elle trouve en toi sa maîtresse, et que sa jeunesse inexpérimentée regarde vers toi avec émerveillement. Que ni en toi, ni en son père elle ne voie jamais d'attitudes qui la conduisent au péché, si elles devaient être imitées. Rappelez-vous que... vous pouvez davantage l'éduquer par l'exemple que par la parole" (Ep 107, 9). Parmi les principales intuitions de Jérôme comme pédagogue, on doit souligner l'importance attribuée à une éducation saine et complète dès la prime enfance, la responsabilité particulière reconnue aux parents, l'urgence d'une sérieuse formation morale et religieuse, l'exigence de l'étude pour une formation humaine plus complète. En outre, un aspect assez négligé à l'époque antique, mais considéré comme vital par notre auteur, est la promotion de la femme, à laquelle il reconnaît le droit à une formation complète:  humaine, scolaire, religieuse, professionnelle. Et nous voyons précisément aujourd'hui que l'éducation de la personnalité dans son intégralité, l'éducation à la responsabilité devant Dieu et devant l'homme, est la véritable condition de tout progrès, de toute paix, de toute réconciliation et d'exclusion de la violence. L'éducation devant Dieu et devant l'homme:  c'est l'Ecriture Sainte qui nous indique la direction de l'éducation et ainsi, du véritable humanisme.
Nous ne pouvons pas conclure ces rapides annotations sur cet éminent Père de l'Eglise sans mentionner la contribution efficace qu'il apporta à la préservation d'éléments positifs et valables des antiques cultures juive, grecque et romaine au sein de la civilisation chrétienne naissante. Jérôme a reconnu et assimilé les valeurs artistiques, la richesse des sentiments et l'harmonie des images présentes chez les classiques, qui éduquent le cœur et l'imagination à de nobles sentiments. Il a en particulier placé au centre de sa vie et de son activité la Parole de Dieu, qui indique à l'homme les chemins de la vie, et lui révèle les secrets de la sainteté. Nous ne pouvons que lui être profondément reconnaissants pour tout cela, précisément dans le monde d'aujourd'hui.
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Je suis heureux de saluer les francophones, notamment les jeunes prêtres de Belley-Ars, avec leur Évêque, Mgr Bagnard. J’adresse un salut tout particulier aux pèlerins de France venus avec les reliques de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte-Face, accompagnés par Mgr Pican, Évêque de Bayeux et Lisieux. Nous nous souvenons qu’il y a cent vingt ans, la petite Thérèse est venue rencontrer le Pape Léon XIII, pour lui demander la permission d’entrer au Carmel malgré son jeune âge. Il y a quatre-vingt ans, le Pape Pie XI la proclamait Patronne des Missions et, en 1997, le Pape Jean-Paul II la déclarait Docteur de l’Église. Après cette audience, j’aurai la joie de prier devant ses reliques, comme de nombreux fidèles peuvent le faire pendant toute la semaine dans différentes églises de Rome. Sainte Thérèse aurait voulu apprendre les langues bibliques pour mieux lire l’Écriture. À sa suite et à l’exemple de saint Jérôme, puissiez-vous prendre du temps pour lire la Bible de manière régulière. En devenant familiers de la Parole de Dieu, vous y rencontrerez le Christ pour demeurer en intimité avec lui. Avec ma Bénédiction apostolique.

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SAN GIROLAMO (O GEROLAMO) SACERDOTE E DOTTORE DELLA CHIESA / -o Grolamo-v




le roi me l’accorda, car la main bienfaisante de mon Dieu était sur moi - textes du jour


Mercredi 30 Septembre 2015


06 heures 39 . . . 07 heures 34 + Le lever de ma chère femme,les tartines qu’elle me prépare, l’échange de nos téléphones portables, sa prise de route vers cette formation à l’académie de Nantes, et ensuite « de mon côté » les textes du jour à collationner, les admirables « vulgarisations » ou catéchèses données par Benoît XVI pendant tout son pontificat (regarder comment cela commença, fut introduit et jusqu’à quand et où il continua) : évidence que nous avons à faire là à un docteur de l’Eglise, et qu’il importera très vite de le proclamer. Jean Paul II autant introverti, homme de prière (le rosaire, son silence et son immobilité dans la chapelle privée du Pape tandis que nous entrions pour sa « messe privée » au très petit matin, ce que je vécus en Février 1995) qu’homme de l’universalité, tout entier projeté par un charisme physique et politique rare tandis que Benoît est homme de science, que Paul avait été homme de souffrance et d’empathie avec toutes les contradictions de l’Eglise post-conciliaire et que François tente la novation intime de cette Eglise et son ouverture à la misère et aux scandales contemporains. Eux, ou un saint (jésuite) comme François de Borgia, témoignent de ce qu’est l’Eglise au plan le plus temporel de la biographie et des « carrières » tandis que la politique, les prises de parole et les discours bâclés des candidats à la candidature ou au plus « niveau » de l’Etat, les parcours : « blanchiment », voire exaltation de François PEROL, comparution devant les tribunaux de Claude GUEANT, va-tout de Nicolas SARKOZY, chroniquement mis hors de cause pour des turpitudes d’une diversité extraordinaire… sont atterrants.
Vie quotidienne, ces moments chaque matin, mes lectures à quinze-dix-huit ans dans mon « antre » boulevard Beauséjour, puis à Nouakchott ou à Keur-Moussa (la fondation de Solesmes au Sénégal) : l’évangile de Jean sous un baobab, plus tard, dans la grotte de Patmos, l’Apocalypse de Jean. A propos de saint Jérôme, Benoît XVI : Nous ne pouvons pas conclure ces rapides annotations sur cet éminent Père de l'Eglise sans mentionner la contribution efficace qu'il apporta à la préservation d'éléments positifs et valables des antiques cultures juive, grecque et romaine au sein de la civilisation chrétienne naissante. Jérôme a reconnu et assimilé les valeurs artistiques, la richesse des sentiments et l'harmonie des images présentes chez les classiques, qui éduquent le cœur et l'imagination à de nobles sentiments. Il a en particulier placé au centre de sa vie et de son activité la Parole de Dieu, qui indique à l'homme les chemins de la vie, et lui révèle les secrets de la sainteté. Nous ne pouvons que lui être profondément reconnaissants pour tout cela, précisément dans le monde d'aujourd'hui. …  À sa suite et à l’exemple de saint Jérôme, puissiez-vous prendre du temps pour lire la Bible de manière régulière. En devenant familiers de la Parole de Dieu, vous y rencontrerez le Christ pour demeurer en intimité avec lui. [1]
Prier, de rumeur que le vent, très lentement des couleurs aux arbres, pas encore au ciel. Marguerite arrive en étude, petit déjeuner pris et ma femme roule sur l’autoroute qui nous est familière, les éoliennes à mi-parcours, le lever du soleil. Tous ceux déjà levers, ceux qui souffrent de cœur ou de corps, les prisonniers dans le monde entier, les torturés, les massacrés, les marches, tâtons et parcours de chacun. Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit ou reposer la tête [2]. Si, sur le coussin à l’arrière de la barque tandis que s’est élevée la tempête. Si, à même la pierre d’un tombeau neuf. Si, dans Son enfance en Egypte ou à Nazareth, sur le sein de Sa mère. L’échanson d’Artaxerxès… et le dessein divin à travers les péripéties humaines, la reconstruction de Jérusalem permise par les successeurs de Nabuchodonosor : le roi me l’accorda, car la main bienfaisante de mon Dieu était sur moi. – Premiers chants des oiseaux pour ce nouveau jour. – Nos routes… fonction d’un appel. Je te suivrai partout où tu iras. Le Christ biaise, effectivement, il va mais n’a pas de domicile fixe. Il dit à un autre : « Suis-moi ». Qui demande des délais, et un troisième aussi… le texte ne dit pas s’ils obtempèrent. Nous avons, tous, chacun notre vocation particulière, surtout si nous ne l’identifions pas dans notre vie à ses commencements de liberté et de discernement. Je l’ai intensément vécu tandis qu’aujourd’hui répond aux interrogations et aux vœux de mon adolescence. Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père… Je te suivrai, Seigneur, mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison…  Le Christ : toi, pars, et annonce le règne de Dieu. Amen. – Prier sans plus rien dire, lire, écrire. Que …remercier et entendre la chaleur divine. Tout homme, toute femme, tout vivant de quelque époque ou espèce, en est capable à sa manière, je le crois, et le vit plus souvent qu’il n’en a conscience ou que les tiers l’imaginent. – Toutes rencontres depuis la journée d’obsèques, le spectacle de NORMAN, le pique-nique paroissial, la messe à Saint-François-Xavier, tous trois ensemble en fin de matinée hier,  et le moment à la chapelle saint-Michel de Brangolo en toute fin de journée. Quand tous vous serez réunis en mon nom… le banal peut bien déborder… de même qu’en profane, bruyant ou désaccordé même, il y a l’interstice du divin et d’un regard qui cherche et obtient celui de l’autre.


[1] - catéchèse du 14 Novembre 2007

[2] - Néhémie II 1 à 8 ; psaume CXXXVII ; évangile selon saint Luc IX 57 à 62

mardi 29 septembre 2015

bienheureux Charles de Blois, duc de Bretagne 1319 + 1364



C harles naît à Blois, en 1319, de Guy Ier de Châtillon, comte de Blois et de Marguerite de Valois, sœur de Philippe de Valois.
 Il fut baron de Mayenne, seigneur de Guise et, par mariage, comte baillistre de Penthièvre, et duc baillistre de Bretagne.
À Paris le 4 juin 1337, Charles de Blois épouse Jeanne de Penthièvre, dite Jeanne la Boiteuse, fille de Guy de Penthièvre, nièce du duc Jean III de Bretagne et petite-fille d'Arthur II de Bretagne. Les conditions du mariage prévoient que Charles de Blois prendra le nom et les armes de Bretagne et qu'il succèdera au duc Jean III, qui n'avait pas d'enfants
Le duc Jean III n'ayant pas voulu clarifier sa succession de son vivant, sa mort en 1341 déclenche entre les compétiteurs une guerre sanglante qui dure vingt-trois ans : la guerre de Succession de Bretagne.
Par l'arrêt de Conflans, le roi Philippe VI reconnaît son neveu Charles de Blois duc baillistre de Bretagne et reçoit son hommage. La plupart des seigneurs et des barons lui prêtent foi et hommage, comme à l'héritier présomptif de leur souverain, mais Jean, comte de Montfort, demi-frère de Jean III, prétend aussi hériter de son duché.
En octobre 1341, Charles de Blois marche à la suite de Jean, duc de Normandie et héritier présomptif de la couronne de France, pour soutenir ses prétentions sur le duché de Bretagne contre Jean de Montfort. En 1344, il prend Quimper.
Le 18 juin 1347, il est fait prisonnier par les Anglais lors de la bataille de La Roche-Derrien. Alors qu'il est enfermé dans la Tour de Londres, Jeanne de Penthièvre continue la guerre contre Jeanne de Flandre, l'épouse du comte de Montfort.
Il est libéré le 10 août 1356, après neuf ans de captivité dont la majeure partie en Angleterre, après s'être engagé à verser une rançon de 700 000 florins d'or, rançon en partie payée avant que sa mort au combat n'y mette terme.
Malgré quelques moments de répit, cette guerre durait depuis plus de vingt ans ; elle n'avait pas compté, dit-on, moins de quinze cents batailles et de huit cents assauts ; elle avait été marquée, de côté et d'autre, par des succès et des revers ; il était dans les desseins de Dieu que le bienheureux duc n'en vît pas la fin sur cette terre.
Le 29 septembre 1364, les partisans du duc de Montfort, qui comptaient dans leurs rangs une multitude d'Anglais, sous la conduite de Chandos, étaient en présence des troupes de Charles de Blois, dans les environs d'Auray.
Une dernière tentative de conciliation ayant échoué, on en vint aux mains.
La mêlée fut terrible. Du côté de Charles, Bertrand du Guesclin, à la tête des chevaliers bretons, fit des prodiges de valeur, mais Chandos s'était acharné sur le corps de troupes que dirigeait en personne le duc de Bretagne.
Bientôt, Charles fut tellement resserré par ses ennemis qu'on n'eut plus de doute sur l'issue de la journée. Un soldat anglais, ayant réussi à faire sauter son casque, lui enfonça son épée dans la gorge
.
Le duc tomba baigné dans son sang. Son chapelain, qui ne l'avait pas quitté, se pencha vers lui, l'exhorta à pardonner à tous ses ennemis, lui renouvelant de son côté la grâce de l'absolution ; « Ah ! Seigneur Dieu ! », murmura le mourant, et il expira.
Du fait de sa piété sans faille et ses neuf années d'emprisonnement à Londres, le 14 décembre 1904, saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914) a solennellement reconnu que le culte du bienheureux Charles de Blois s'était maintenu à travers les siècles.

Pour un approfondissement biographique :
>>> Le bienheureux Charles de Blois (Bretagne)


Sources principales : infobretagne.com/charles ; wikipédia.org (« Rév. x gpm »).

archanges - selon Google


 

 

https://fr.wikipedia .org en ligne 29 septembre 2015

Archange

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Dans les religions juive, chrétienne et musulmane, les archanges sont une catégorie d'anges. Ils constituent l'un des neuf chœurs des anges. Dans la hiérarchie des anges, les archanges forment le second niveau, juste au-dessus des anges eux-mêmes (comme l'indique le préfixe arch qui signifie supérieur).
Le mot archange vient du grec ἀρχάγγελος / arkhángelos composé de ἀρχι- / du grec arkhè qui veut dire à la fois « commandement » et « commencement » (c'est, en quelque sorte la « tête ») et de ἄγγελος / ángelos « messager ».

Sommaire

Dans la Bible

Dans l'Ancien Testament, il n'y a pas d'angéologie organisée, pas de hiérarchie céleste. Dans ces textes anciens, la vision des anges est avant tout un ensemble d'expressions et d'images parlant des relations que Dieu noue avec les hommes au moyens d'anges. Il n'existe donc pas d'archange à proprement parler1.
Le Nouveau Testament mentionne un « chef des anges » : Michel (Jd 1,9). Le terme n'est par ailleurs employé, toujours au singulier, qu'en une autre occurrence (1Th 4,16).

Dans la tradition

Les archanges connus par leurs noms sont :
Cependant Gabriel et Raphaël ne sont pas mentionnés dans la Bible comme étant archanges. Seul Michel porte ce titre. Selon la signification du terme « le plus puissant, le premier », il y en avait sept au début dont quatre furent bannis.
Selon les satanistes, Lucifer et Belzébuth, avant leur chute, étaient également des archanges. On parlait de Lucifer Archange et de Belzébuth Archange, Lucifer étant le frère de Saint Michel dans les premiers temps. Aujourd'hui, Lucifer et Belzébuth incarnent les deux visages du diable (Lucifer en est le visage violent et haineux, Belzébuth la face perverse et incestueuse).[réf. nécessaire] En guise de rétribution face à la rébellion de Lucifer, Michel est autorisé à agir sans la permission de Dieu. Il est le seul à avoir ce pouvoir.[réf. nécessaire]
Il existe deux expressions pour désigner un archange :
  • « l'archange saint Michel », comme dans la phrase « L'archange saint Michel a terrassé le dragon. »
  • « saint Michel archange », comme dans la phrase « Saint Michel archange, priez pour nous. »
Cette dernière expression étant une forme honorifique où l'on insiste sur le rang d'archange.
Le grand théoricien de la hiérarchie céleste reste le Pseudo-Denys l'Aréopagite, dans sa Hiérarchie céleste (vers 490).
L'Un
HIÉRARCHIE
CÉLESTE
HIÉRARCHIE
ECCLÉSIASTIQUE
Saint Grégoire le Grand (vers 540-604), Pape et docteur de l'Église, précise dans ses Homélies sur l'Évangile (34, 8-9) le rôle des archanges par rapport aux anges :
« Qu'il y ait des anges, beaucoup de pages de la Sainte Écriture l'attestent... Mais il faut savoir que le mot « ange » désigne leur fonction : messager. Et on appelle « archanges » ceux qui annoncent les plus grands événements. C'est ainsi que l'archange Gabriel a été envoyé à la Vierge Marie. Pour ce ministère, pour annoncer le plus grand de tous les événements, l'Incarnation du Verbe de Dieu, il s'imposait d'envoyer un ange du plus haut rang.
Pareillement, lorsqu'il s'agit de déployer une puissance extraordinaire, c'est Michel qui est envoyé. En effet, son action comme son nom, qui veut dire : « Qui est comme Dieu  », font comprendre aux hommes que nul ne peut faire ce qu'il appartient à Dieu seul de réaliser. L'antique Ennemi, le diable, qui a désiré par orgueil de se faire semblable à Dieu, disait : « J'escaladerai les cieux ; au-dessus des étoiles j'érigerai mon trône ; je serai semblable au Très Haut » (Is 14,13). Mais l'Apocalypse nous dit qu'à la fin des temps, lorsqu'il sera laissé à sa propre force, avant d'être éliminé par le supplice final, il devra combattre contre l'archange Michel : « Il y eut un combat dans le ciel : Michel et ses anges combattirent contre le Dragon. Et le Dragon lui aussi combattait avec ses anges ; mais il n'eut pas le dessus ; il fut précipité en bas » (Ap 12,7).
À la Vierge Marie, c'est donc Gabriel, dont le nom signifie « Force de Dieu », qui a été envoyé. Ne venait-il pas annoncer celui qui a voulu se manifester dans une condition humble, pour triompher de l'orgueil du démon ? C'est donc par la « Force de Dieu » que devait être annoncé celui qui venait comme « le Dieu des armées, le vaillant des combats » (Ps 23,8). Quant à l'archange Raphaël, son nom signifie « Dieu guérit ». En effet, c'est lui qui a délivré de la cécité les yeux de Tobie, (Tb 11,17), méritant d'être appelé « Dieu guérit ». »
Cependant, dans le Nouveau Testament, aucun « archange » n'est mentionné en dehors de Michel, et ce, toujours au singulier (1 Thessaloniciens 4,16 et Jude 9). De plus en vertu de l'autorité attribuée à cet archange (terme signifiant « ange en chef »), il sera comme le bras de Jésus-Christ lors de son retour dans la gloire (voir Apocalypse 12,7; 19,14-16; 1pierre 3,22...). (MT). L'Ancien Testament, de son côté, évoque l'existence d'autres archanges que Michel (qui y est désigné comme l'un des « premiers » ou « principaux » princes - Daniel 10,13), mais n'identifie par ailleurs aucun des autres « Premiers Princes » qu'implique indubitablement la tournure de la phrase.

Kabbale

La tradition de la Kabbale hermétique associe un archange à chaque Sephira2 :

Les autres archanges

Selon la religion et la tradition, il est parfois fait mention d'autres archanges. L'Apocalypse (8,2) parle de « sept anges qui se tiennent devant Dieu » sans préciser toutefois leur rang. La tradition orthodoxe fait aussi mention de sept archanges. Les noms qui reviennent le plus couramment sont : Uriel, Barachiel Sealtiel et Chamuel. La tradition juive compte encore plus d'archanges et ajoute : Zadkiel, Jophiel, Haniel. En Éthiopie, les archanges sont au nombre de sept. Ce sont : Mikâ’él (Michel), Gabre’él (Gabriel), Rufâ’él (Raphaël), ‘Urâ’él (Uriel), Râgu’él (Raguël), Suryâl (ou Saryal) et Fânu’él3.
Seuls les noms de Michel, Gabriel et Raphaël, sont mentionnés dans la Bible.
Le Livre apocryphe d'Hénoch cite les archanges à plusieurs reprises
« Alors Michel, Ouriel (ou Sariel), Raphaël et Gabriel jetèrent leurs regards vers le sanctuaire céleste. »4
« Voici les noms des anges des puissances : »
« Ouriel (ou Uriel), l'un des saints anges, est préposé au monde et au tartare. »
« Raphaël, l'un des saints anges, est préposé aux esprits des humains. »
« Ragouël, (ou Raguel) l'un des saints anges, châtie le monde des luminaires. »
«  Michel, l'un des saints anges, est préposé aux hommes de bien et au peuple. »
« Sariel (ou Saraquiel), l'un des saints anges, est préposé aux esprits qui pèchent contre l'esprit »
« Gabriel, l'un des saints anges, est préposé au paradis, aux dragons et aux chérubins. »
« Remiel (ou Ramiel), l'un des saints anges, est chargé par Dieu du soin des ressuscités.  »5
On trouve aussi pour eux : Barachiel, Jéhudiel et Seatiel[réf. nécessaire].
Samaël et Lucifer sont parfois aussi considérés comme des archanges.[réf. nécessaire]
Azraël, traditionnellement connu comme l'ange de la mort est considéré comme un archange dans la tradition coranique, ainsi que Uriel dans la tradition orientale.
La distinction entre ange et archange n'est pas toujours clairement précisée.
Le suffixe ël relatif à Dieu est toujours utilisé pour désigner un ange ou un archange.
On cite aussi souvent (à tort) Ézéchiel, qui n'est pas un ange mais un prophète.

Notes et références

  1. Georges Tavard, Les anges, Paris, Cerf, coll. « Histoire des dogmes » (no 12),‎ 1971, 247 p. (notice BnF no FRBNF35294949), p. 11 & 19
  2. La Cabale Mystique - Dion Fortune - Éditions Adyar - 1996.
  3. Cf. Rempart de la Croix, (Ms. Abbadie 162, fol. 23 r°a et fol. 29 r°a), in : Déborah Lifchitz, Textes éthiopiens magico-religieux, Travaux et mémoires de l’Institut d’ethnologie XXXVIII, Paris 1940, Institut d’ethnologie, p. 102-103 et 126-127. I Hénoch, traduction d’André Caquot, in : La Bible, Écrits intertestamentaires, sous la direction d’André Dupont-Sommer et Marc Philonenko, « Bibliothèque de la Pléiade », Paris 1987, Éditions Gallimard. Ce texte est conservé principalement en éthiopien ancien. Raphaël est parfois remplacé par Sadâkâ’él (nom rendu ailleurs par Sadâkyâl, Sâqu’él, Saraqi’él ou Araqi’él) et parfois dédoublé en Salâtyâl, comme dans la prière Rempart de la Croix. Fânu’él est aussi le nom d’un des vingt-quatre prêtres célestes de l’Apocalypse selon A. Z. Aeškoly, « Les Noms magiques dans les apocryphes chrétiens des Éthiopiens », Journal asiatique, t. 220, janvier-mars 1932, p. 109. Salathiel est le nom du narrateur de IV Esdras (III, 1 et note p. 1399) ; il est donné comme le père ou l’oncle de Zorobabel. Suryâl alterne dans les mss. de I Hénoch avec Uriel.
  4. I Hénoch IX, 1.
  5. I Hénoch XX.

www.croire.com groupe Bayard . 29 Septembre 2015

Qui sont les saints archanges ?

Les archanges Gabriel, Michel et Raphaël nous sont connus par la Bible. Ils sont présentés comme des envoyés célestes, parfois sous formes humaines, pour délivrer un message de Dieu.Publié le 29 septembre 2014.
annonciation
Les archanges, nous dit Saint Grégoire, sont plus que des anges "ils annoncent les plus grands mystères". En effet chacun de ces trois archanges a eu une mission tout a fait extraordinaire.
Gabriel : "Dieu s'est montré fort"
C'est l'archange Gabriel qui intervient pour annoncer la venue du Messie et le salut des hommes. Il apparaît au prophète Daniel (Dn, 8, 16), à Zacharie et à la Vierge Marie (Lc 1, 11-38). "Le sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, du nom de Nazareth, à une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph de la maison de David..."
Michel : "qui est comme Dieu"
Michel apparaît dans le livre de Daniel (10, 13-21) et plus encore dans l'Apocalypse de Jean comme vainques des démons. L’Église en a fait son protecteur et son culte est très ancien.
"Alors, il y eut une bataille dans le ciel : Michel et ses anges combattirent le Dragon. Et le Dragon riposta, avec ses Anges, mais ils eurent le dessous et ils furent chassés du ciel." (Ap, 12, 7)
 Raphaël : "Dieu guérit"
C'est dans le Livre de Tobie que l'on rencontre l'ange Raphaël. Il n'a  pas l'aspect de  l'ange  qui visitera Marie. C'est un homme comme un autre, qui prend Tobie sous sa protection, le guérit de sa cécité, lui procurera de l'argent et délivrera Sarra de ses démons. Raphaël est un ange bienveillant qui, partout où il passe, porte un regard plein de bonté sur la souffrance des hommes. 
C'est à la fin de son périple avec Tobie qu'il se dévoilera : "J'ai été envoyé pour éprouver ta foi et Dieu m'envoya en même temps pour te guérir, ainsi que ta belle-fille Sarra. Je suis Raphaël, l'un des 7 Anges qui se tiennent toujours prêtes à pénétrer auprès de la gloire du Seigneur". Livre de Tobie, 12, 13.
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comment resentir la présence de notre ANGE GARDIEN?

Nous avons tous un ange gardien, mais comment savoir s'il nous empêche d'aller sur le droit chemin, car personne nous parle, personne nous fait un signe bon ou mauvais afin de suivre le bon chemin de vie que DIEU TOUT PUISSANT nous a destiné?
De : pnlope    |    00:41 - 19 juillet 2015
> réagir 2 réponses
o        Bonjour Vous pouvez lire sur croire.com : http://www.croire.com/Definitions/Mots-de-la-foi/Anges/Les-anges-existent-ils Evelyne,croire
De : croire    |    10:13 - 03 août 2015
o        Les anges nous "parlent" à travers notre conscience (qui a été donné par Dieu pour discerner le bien du mal) et par nos pensés. Du coup, il s'ensuit plusieurs choses : 1/ Le Christ étant la vie et la tête de l’Église, celui qui suit l'avis de l’Église sur un sujet ne saurait se tromper. 2/ La conscience doit être éduquée pour tendre réellement vers le bien de Dieu. Cela se fait en méditant la bible et la vie des Saints. 3/ Comme les anges nous parlent aussi par des pensés, il faut apprendre à faire silence dans son cœur pour les laisser émerger. La prière (et surtout celle à l'Esprit Saint) nous y aide beaucoup. Bon courage en tout cas !!!
De : Belloc    |    18:18 - 30 juillet 2015

Qui était Métatron?

Métatron est le seul archange que Dieu est envoyé sur terre. Mais quand ? Métatron est-il Jésus ? A t'il été envoyé pour l'homme au moment où il ne croyait en rien ? A t'il insufflé la religion à l'Homme ? Lui a t'il donné de l'espoir ? Qui est vraiment Métatron ?
De : synobis3494    |    12:34 - 04 juillet 2015
> réagir 1 réponses
o        Seuls 3 anges sont reconnus par l'Eglise catholique: - St Michel, St Gabriel, St Raphael. Tous les autres noms d'anges ne peuvent être retenus ou priés. Comme Jésus est le Christ, le messie, le Fils de Dieu, aucun être vivant ne peut être au dessus de Lui, même un ange (Philippiens 2,9)
De : Belloc    |    18:25 - 30 juillet 2015


www.spiritualite-chrétienne.com en ligne 29 Septembre 2015

  Les Archanges
Tiré du grec arkhé (" commandement ") et aggelos (" messager ") dont nous avons fait " ange ", ce terme signifie " chef parmi les anges ".
Il n'est fait mention dans les livres canoniques de la Sainte Ecriture que des seuls Raphaël (livre de Tobie), Gabriel (Daniel 8,1-26 et 9,21-27, Jérémie 25,12 et 29,10, et N.T. en Luc 1,11-38) et Michaël (Daniel 10,13 et 12,1-3, N.T. Jude 9, et Apocalypse 12,7-9).
La tradition judéo-chrétienne place ces trois Archanges parmi les " sept Anges qui se tiennent devant Dieu " (Apocalypse 8,2), comme le déclare d'ailleurs Raphaël lui-même au livre de Tobie : " Je suis Raphaël, l'un des sept Anges qui se tiennent toujours prêts à pénétrer auprès de la gloire du Seigneur " (Tobie 12,15).
Ce nombre conventionnel de sept est à rapprocher de celui des sept esprits (dont Ahura-Mazda préside le groupe) vénérés par les Parsis, zélateurs de Zarathoustra (ou Zoroastre), esprits qui mènent dans le domaine céleste la lutte éternelle contre le mal.
Il ne peut être complété que par le recours aux textes apocryphes : principalement dans Esdras 3 ou 4 (datant du I° siècle après J.-C.) et dans le Livre d'Hénoch, mais également par les récits rabiniques de moindre autorité, où se trouvent cités les " archanges Barachiel, Jehudiel et Zeadkiel ".

  Le Livre d'Hénoch
Le Livre d'Hénoch, apocryphe célèbre d'après l'Exil, dans une section datant probablement du II° siècle av. J.-C., fixe ainsi le nom et la fonction des Archanges, selon un procédé qui consiste à joindre le suffixe " El " (la divinité) à une racine désignant la fonction ou la qualité angélique.
Voici le passage en question :

" Voici les noms des saints Anges qui veillent :
Uriel (ou Ouriel), l'un des saints Anges, celui du monde et du tartare ;
Raphaël, l'un des saints Anges, celui des âmes des hommes ;
Raguel (ou Ragouel), l'un des saints Anges, qui tire vengeance du monde des luminaires ;
Michaël (ou Mikaël, ou Michel), l'un des saints Anges, préposé aux meilleurs des hommes, à la garde du peuple ;
Saraqiel (ou Sariel), l'un des saints Anges, préposé aux esprits des enfants des hommes qui pèchent contre les Esprits ;
Gabriel, l'un des saints Anges, préposé au paradis, aux dragons et aux Chérubins ;
Remiel, l'un des saints anges, que Dieu a préposé sur les ressuscités.
Ces Archanges ce sont les sept noms ".
Livre d'Hénoch, traduit sur le texte éthiopien, chap. 20, 1-8, Paris, Letouzey et Ainé, 1906.

Dans ce même Livre, un autre Archange figure dans la liste des " Quatre Anges du Seigneur des Esprits ", Phanuel :
"… Après cela je demandai à l'Ange de paix qui marchait avec moi et me montrait tout ce qui est caché : " Quels sont ces quatre visages, que j'ai vus et dont j'ai entendu et écrit la parole ? " Et il me dit : " Le premier est le miséricordieux et le très patient Michaël ; le second qui est préposé à toutes les maladies et à toutes les blessures des enfants des hommes, est Raphaël ; le troisième, qui est préposé à toute force, est Gabriel ; et le quatrième, qui préside au repentir, pour l'espoir de ceux qui hériteront la vie éternelle, son nom est Phanuel. " Ce sont là les quatre Anges du Seigneur des Esprits, et les quatre voix que j'ai entendues en ces jours."
Livre d'Hénoch, chap. 40, op. cité

A noter que l'on trouve également en ce Livre d'Hénoch les anges des quatre saisons, l'ange en forme de soleil, l'ange préposé aux choses cachées, l'ange chargé d'apaiser les dissensions entre les chérubins, mais également les anges gardiens des soixante-dix nations, les quinze mille anges diurnes et huit mille anges nocturnes attelés au char solaire… et bien d'autres encore.


  Signification des noms et fonctions des Archanges

Traditionnellement on attribue aux Archanges certaines " spécialités " :

Michaël " Qui est comme Dieu " maintient Satan vaincu en enfer.
Gabriel " Dieu s'est montré fort " est le messager divin par excellence.
Raphaël " Dieu guérit " apporte tout spécialement l'aide de Dieu à l'homme.

Bibliographie : Dictionnaire de la Bible, André-Marie Gérard, Paris, 1989, Collection Bouquins, Ed. Robert Laffont



  A propos des noms des Archanges
Seuls trois d'entre eux ont révélé leur nom : Michel, Gabriel et Raphaël. Il faut se mettre en garde contre ceux qui prennent la liberté d'en désigner d'autres avec précision, comme l'avait fait un certain Adelbert ; celui-ci, en 745, à la demande de Saint Boniface, fut condamné dans un synode par le pape Zacharie, pour avoir inventé une prière aux anges Uriel, Raguel, Tubuel, Inéas, Tubuas, Saloac, Simiel, considérés par cette assemblée comme des démons.
Françoise Bouchard, "Les grands miracles de la dévotion", Ed. Résiac, 1996.

Nous trouvons en effet dans le "Dictionnaire portatif des Conciles" (Paris, Veuve Didot, 1767) les lignes suivantes :
"Rome, l'an 745, 25 Octobre, sous le Pape Zacharie, assisté de sept évêques, de dix-sept Prêtres et du Clergé de Rome. On y déposa Adelbert et Clement du Sacerdoce, avec anathème. On y condamna au feu les écrits du premier comme impies et insensés."

La prière composée par Adelbert était ainsi rédigée : "Je vous adresse mes voix et mes supplications, ange Uriel, ange Raguël, ange Tubuel, ange Michel, ange Inias, ange Tubuas, ange Sabaoc, ange Simiel..."

L'abbé Th. Laval précise, dans son ouvrage "Le Monde invisible ou Traité dogmatique et ascétique des Anges" (Bruxelles, 1909) :
"On a essayé de donner des noms aux quatre autres [archanges]. Le sens de ces noms : Barachiel, qui signifie Bénédiction de Dieu, - Jéhudiel, Louange de Dieu, - Uriel, Feu de Dieu, - Sealtiel, Prière de Dieu, est irréprochable. Cependant ils ont été réprouvés au Concile de Rome de 745 parce qu'étant d'une valeur toute conjecturale, ils ne peuvent être assimilés aux trois noms donnés par le texte sacré. L'on peut représenter les sept archanges et les honorer ensemble d'un culte spécial ; mais l'on doit alors s'abstenir de désigner par aucun nom ceux d'entre eux qui ne nous sont pas spécialement connus." (Chap. XII)

Plus tard, en 789, le Concile d'Aix-la-Chapelle confirmera la décision du Concile de Rome en interdisant de fabriquer des noms d'anges en dehors de Michel, Gabriel et Raphaël.

Beaucoup plus récemment, en 2001, le Directoire sur la Piété populaire et la Liturgie (Les Saints Anges, point 217) a rappelé de façon semblable :
"Il faut aussi réprouver l'usage de donner aux anges des noms particuliers, que la Sainte Ecriture ignore, hormis ceux de Michel, Gabriel et Raphaël." (*)

Voilà qui est clair, et devrait donner à réfléchir à tous ceux qui aujourd'hui prétendent pouvoir donner un nom à tous les Saints Anges Gardiens !

www.ascensionplanetaire.com en ligne 29 Septembre 2015


Archanges




Premier Rayon
Rayn Bleu
Foi, Protection, Dieu


Deuxième Rayon
Rayon Jaune
Sagesse, Illumination, Constance 

Troisième Rayon
Rayon Rose - Rayon Rubis
Amour, Adoration, Gratitude

Quatrième Rayon
Rayon Blanc
Flamme de la Résurrection
Pureté, Harmonie, Équilibre



Cinquième Rayon
Rayon Vert
Vérité, Guérison, Science

Sixième Rayon    Rayon Pourpre et D'or Rayon Rubis Paix, Soins, Service 

Septième Rayon
Rayon Violet
Liberté, Pitié, Transmutation































www.ciels.fr en ligne 29 Septembre 2015

qui est votre archange 2012 50 moyen
Calculez votre archange protecteur à partir de votre date de naissance et de votre prénom de baptême. Les Anges se dénombrent par myriades de myriades... Autrement dit, Ils sont innombrables. Chacun de nous a un Ange gardien et son nom est le reflet spirituel de notre propre nom. Mais ici au C.I.E.L.S, lorsque nous parlons de l’Ange qui nous protège,
nous faisons en fait référence à dix Anges, qui sont en réalité les Archanges, Chefs des Hiérarchies Célestes. En effet, les 72 anges déduits du Grand Arbre Séphirothique sont certes plus connus, mais ils correspondent plus à des pratiques magiques et ésotériques qu’à une véritable réalité d’ordre spirituelle et religieuse.
CALCULEZ VOTRE ARCHANGE




Pour savoir quel est votre Archange protecteur,
deux éléments vous sont nécessaires :
votre date de naissance et votre prénom de baptême.




Tous les champs sont obligatoires.




colonne1
 JJ
 MM
 AAAA




Votre date de naissance :
  /
  /
Votre prénom :
colonne1




A noter que si la personne n'a pas été baptisée
ou si elle ne connait pas avec exactitude sa date de naissance,
alors il faut prendre obligatoirement MIKAEL comme Archange protecteur.
La hiérarchie des Archanges qui va suivre nous a été transmise par saint Denys l’Aréopagite, qui vécut au premier siècle après Jésus-Christ. La dévotion aux Archanges étaient très pratiquée par les Chrétiens des origines, dans tout le bassin Méditerranéen jusque dans les Flandres, l’Autriche et l’Allemagne ! Ce sont d’ailleurs les écrits de saint Denys l’Aréopagite, premier évêque de l’Eglise d’Athènes, qui permirent à Charles Quint de construire à Palerme, en 1523, une église dédiée à ces Célestes Archanges. Cet édifice fut malheureusement détruit par les foudres de Rome, car les plus hautes autorités religieuses craignirent de voir s’établir une sorte de christianisme idolâtre.

Les Divins Archanges sont :
ARIEL - BARACHIEL - GABRIEL - JEHUDIEL - MEBAËL - MEHAËL - MIKAËL - NIKAËL - RAPHAËL - SEHALTIEL

Ainsi, si Ariel est votre Archange Protecteur, c’est que vous vous rattachez à la hiérarchie d’Ariel, en ayant les spécificités de cet Archange. C’est un peu comme si, étant né au mois de juillet par exemple, vous auriez les caractéristiques du signe astrologique du Lion. Cependant, cette « signature angélique » ne vous est pas donnée uniquement par votre naissance. Elle est aussi le fruit de vos parents. Ainsi, pour calculer le nom de l’Archange auquel vous appartenez, il a été pris en compte ces deux critères, en utilisant les règles de la Kabbale judéo-chrétienne.



ARCHANGES
Les Archanges ont une énergie beaucoup plus forte et un travail d'un niveau plus important que les anges. Ils sont souvent représentés forts, avec de grandes ailes.
Ce sont des chefs capables de prendre de grandes décisions planétaires.
Ils ne travaillent pas au niveau individuel de l'homme mais à un niveau mondial.
Dans les ARCHANGES, il faut noter les Archanges, Maîtres des Rayons, les Princes Archanges Planétaires, recteurs des hiérarchies angéliques et les Anges Archanges. Certains archanges cumulent les postes.
Seulement trois Archanges sont inscrits dans la Bible, Michael, Gabriel et Raphaël. Ils ont été proclamés saints alors que cette distinction n'est en principe réservée qu'aux humains. 
Uriel est noté dans le Livre d' Enoch.
L'église catholique, créée par des empereurs romains, et non par Saint Pierre qui est mort avant que les papes existent, a voulu juguler les croyances des premiers chrétiens et leur a retiré tout ce qui pouvait les aider à grandir spirituellement. Durant de longues années, elle a interdit de prier ou d'invoquer les anges ou les archanges.
Pourtant, le pape Léon XIII créa une prière à Saint Michel dite à la fin des messes. 78 ans plus tard, Vatican II supprima cette prière de protection. De même, étonnamment, de nombreuses cathédrales, églises, couvent ou chapelles furent consacrées aux Archanges ou aux saints Anges.
Le mont Saint -Michel est très connu dans le monde. Que l'on y croient ou pas, les Archanges font leur travail sans répit, jour et nuit. Ils oeuvrent pour l'avancement de l'humanité et de la création divine. Il est possible de les invoquer et de leur demander de l'aide. Si ce n'est pas eux qui répondent, ils envoient l'un de leurs anges servants faire le travail.
Les Archanges veillent aux grandes décisions humanitaires, aux découvertes scientifiques et médicales et aux karmas des peuples. De même que chaque ange aspire a devenir archange, les archanges aspirent à devenir des Melchisédechs, enseignants spirituels de très haut niveau.
On fête les Archanges le 29 septembre, jour de la Saint Michel.





Premier Rayon
Rayon Bleu
Foi, Protection, Dieu


Deuxième Rayon
Rayon Jaune
Sagesse, Illumination, Constance 

Troisième Rayon
Rayon Rose - Rayon Rubis
Amour, Adoration, Gratitude

Quatrième Rayon
Rayon Blanc
Flamme de la Résurrection
Pureté, Harmonie, Équilibre



Cinquième Rayon
Rayon Vert
Vérité, Guérison, Science

Sixième Rayon    Rayon Pourpre et D'or Rayon Rubis Paix, Soins, Service 

Septième Rayon
Rayon Violet
Liberté, Pitié, Transmutation