vendredi 22 mars 2019

rayonnement et solidarité de notre Eglise en France

Le 22/03/2019 à 08:42, Bertrand Fessard de Foucault a écrit  à ceux des évêques ou à celle des autorités catholiques dont il a l’adresse internet :
Eminence, Monseigneur, cher Père,
je me permets de vous dire ma profonde satisfaction de la confiance qu'a manifestée le Saint Père à l'un de vous, le Cardinal Philippe Barbarin, mais je suis également frappé de ce qui - selon ce que je peux apprendre par les médias écrits et audiovisuels - me semble un manque de solidarité de notre épiscopat en France. Car la cause est commune : le visage de notre Eglise. Au moins dans mon diocèse, celui de Vannes, il n'a été commencé de faire allusion à la crise ouverte par tant de révélations de cas de pédophilie que ces dernières trois semaines. De même, le prophétique document Dans un monde qui change, retrouver le sens du politique (texte de votre comité permanent par en Octobre 2016 et devançant de plusieurs années, par son invite militante, le "grand débat national" censément clos maintenant), n'a - selon ce que j'ai su par les médias - guère ou pas été relayé par chacun de vos Frères dans l'épiscopat, ni peut-être par vous. Vous me détromperez peut-être.
Le Cardinal Barbarin a payé, paye mais seul...  Trois ans et plus de commentaires de presse, de manifestes et commentaires en tous médias, mais surtout l'incroyable abus d'autorité judiciaire de laisser projeter un film intervenant en pleines procédures et mettant en scène des personnes nommément - vous surtout.
L'Eglise est souffrante. Elle souffre de ce cléricalisme dénoncé - affectueusement - par le Souverain Pontife dès son grand entretien avec les revues jésuites (Etudes . Août 2013), qui désigne comme vrais coupables : les parents de ces enfants abusés et en détresse. Elle souffre aussi d'une option - juste de fond, mais maladroite et engendrant une vraie vulnérabilité : depuis Humanae vitae, l'obsession de l'éthique sexuelle. Pureté, péché de chair. Le respect de la vie de la conception au dernier souffle est essentiel pour que l'humanité reste digne d'elle-même (et de son Créateur) mais commandements et arguments n'atteignent que des consciences ouvertes, qu'une foi chaleureuse, mais certainement pas ceux qui ne sont pas chrétiens ou qui ne sont qu'au seuil de l'Eglise, et attendent la révélation de Dieu en son Fils, et pas une telle insistance sur une - parmi d'autres - des conséquences de cette révélation. Révélation qui n'a prise sur nos vies qu'intériorisée et expérimentée intimement. Vous le vivez, nous le vivons.
Je milite pour un concile non dogmatique mais réfléchissant sur la vie pratique, celle du clergé comme celle des laïcs. Que ce soit fondamentalement le levain dans la pâte : qu''est-ce que la pâte, qu'est-ce que le levain, qui place le levain, qui pétrit. Comment les hommes du sacrement doivent-ils être du peuple, dans le peuple ? Célibat, paternité, place des femmes (des cardinaux laïcs, femmes)... Des synodes préparant et surtout réfléchissant sur les situations locales, nationales, concrètes. Et un bref concile : la pastorale. Probablement, l'expérience partout et enfin la définition du péché. Parce qu'on l'évoque à longueur de prières, de liturgies, mais banalement pour des gens "bien", pécheurs depuis Adama et Eve, qu'est-ce que commettre un péché ?
Enfin, "profiter" des cas à scandale pour comprendre comment en psychanalyse des personnes consacrées, dédiées - protégées par l'Esprit - peuvent faire l'exact contraire de ce qu'elles prêchent : envoûter, forcer, abuser méconnaître les âmes et les corps, leur liberté surtout. On a une matière première. Vous-même devriez en ce sens interroger les coupables. Et aussi recueillir la pensée de vos prêtres sur ce type effroyable de pente, de chute et de récidive. C'est plus aux psychologues et psychiatres - pour comprendre, et éviter la perpétuation de cela - qu'il faut "livrer" ces pauvres prêtres finalement abusés par eux-mêmes et d'effrayantes casuistiques les exonérant partiellement de toute conscience de leur culpabilité. Aux psychiatres, et bien moins aux juges : la sanction éventuelle ne fera pas comprendre la faute et le crime de personnes consacrées, et ne donnera pas, par elle-même, le moyen de l'avenir. Il faut débusquer le mode opératoire du mal en nous, dans ce décisif domaine du sexe, de l'attirance et de la liberté.
Le document publié par votre comité permanent est insuffisant, sans classe et ne pénétrera pas les esprits.
Filialement et avec déférence, à votre écoute.
P J Credo et rappel biographique.

mardi 19 mars 2019

discernement, liberté d'esprit, sérénité

Le 19/03/2019 à 17:59, Bertrand Fessard de Foucault a écrit au Cardinal Barbarin :
Eminence, très cher Père,
je me réjouis profondément de la manifestation par le Saint Père de sa confiance en vous.
Vous n'avez pas démérité, jamais...  et vous avez souffert et s'il faut satisfaire victimes et hurleurs, vous avez plus que payé. Trois ans et plus de commentaires de presse, de manifestes et commentaires en tous médias, mais surtout l'incroyable abus d'autorité judiciaire de laisser projeter un film intervenant en pleines procédures et mettant en scène des personnes nommément - vous surtout.
L'Eglise est souffrante. Elle souffre de ce cléricalisme dénoncé - affectueusement - par le Souverain Pontife dès son grand entretien avec les revues jésuites (Etudes . Août 2013), qui désigne comme vrais coupables : les parents de ces enfants abusés et en détresse. Elle souffre aussi d'une option - juste de fond, mais maladroite et engendrant une vraie vulnérabilité : depuis Humanae vitae, l'obsession de l'éthique sexuelle. Pureté, péché de chair. Le respect de la vie de la conception au dernier souffle est essentiel pour que l'humanité reste digne d'elle-même (et de son Créateur) mais commandements et arguments n'atteignent que des consciences ouvertes, qu'une foi chaleureuse, mais certainement pas ceux qui ne sont pas chrétiens ou qui ne sont qu'au seuil de l'Eglise, et attendent la révélation de Dieu en son Fils, et pas une telle insistance sur une - parmi d'autres - des conséquences de cette révélation. Révélation qui n'a prise sur nos vies qu'intériorisée et expérimentée intimement. Vous le vivez, nous le vivons.
Je milite pour un concile non dogmatique mais réfléchissant sur la vie pratique, celle du clergé comme celle des laïcs. Que ce soit fondamentalement le levain dans la pâte : qu''est-ce que la pâte, qu'est-ce que le levain, qui place le levain, qui pétrit. Comment les hommes du sacrement doivent-ils être du peuple, dans le peuple ? Célibat, paternité, place des femmes (des cardinaux laïcs, femmes)... Des synodes préparant et surtout réfléchissant sur les situations locales, nationales, concrètes. Et un bref concile : la pastorale. Probablement, l'expérience partout et enfin la définition du péché. Parce qu'on l'évoque à longueur de prières, de liturgies, mais banalement pour des gens "bien", pécheurs depuis Adama et Eve, qu'est-ce que commettre un péché ?
Enfin, "profiter" des cas à scandale pour comprendre comment en psychanalyse des personnes consacrées, dédiées - protégées par l'Esprit - peuvent faire l'exact contraire de ce qu'elles prêchent : envoûter, forcer, abuser méconnaître les âmes et les corps, leur liberté surtout. On a une matière première. Vous-même devriez en ce sens interroger les coupables. Et aussi recueillir la pensée de vos prêtres sur ce type effroyable de pente, de chute et de récidive. C'est plus aux psychologues et psychiatres - pour comprendre, et éviter la perpétuation de cela - qu'il faut "livrer" ces pauvres prêtres finalement abusés par eux-mêmes et d'effrayantes casuistiques les exonérant partiellement de toute conscience de leur culpabilité. Aux psychiatres, et bien moins aux juges.
Filialement, fraternellement et en très déférente affection - ma femme et moi, Eminence.

espérant contre toute espérance - textes pour ce jour


Mardi 19 Mars 2019

Ces jours et ces semaines sans communication vers vous que rares et irrégulières, prière et observations notées : je les ai continuées. Mises au net dès que je le peux.
Ci-joint, en conclusion personnelle du grand débat national que j'ai organisé, faute de la mairie dans mon village, à deux reprises, quatre contributions : 1° que penser de l'exercice ? 2° la réforme de la fonction publique ? 3° la réforme judiciaire, 4° ma propre contribution, l'ensemble donné en deux courriels à l'Elysée.
Vos propres analyses sur le point où nous en sommes : nous la France et notre Europe.


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06 heures 11 + La fin… moi devant la réalité, la fin du rêve, une pauvreté telle que je ne peux même racheter du chondrosulf. Je n’avais plus le choix qu’entre deux paris, que le chèque ne soit pas encaissé par les Glénans avant le crédt de ma retraite sur mon compte, qu’il reste encore des places aux deux stages souhaités par notre fille. Dimanche matin, l’Esprit saint m’a inspiré de ne pas rester seul dans le premier pari ni en aucun autre, et de m’ouvrir à ma chère femme. Maintenant, m’ouvrir à notre correspondante aux Glénans : je ne peux honorer son délai, et tente le 27… à nouveau à zéro.
Hier à 23 heures 59, fin du grand débat national. Je n’ai pu ni enregistrer le brouillon du questionnaire : « Etat et services publics » que j’avais servi en y ajoutant dans la dernière case mes propositions sur la fonction publique et la réforme judiciaire, datant respectivement de 1997 et de 2000, et encore moins assurer la soumission de tout cela à la lecture générale. Je pense n’être pas le seul. Fin… la grandiloquence de mises en scènes, qu’EM avait inaugurées et qui font encore plus ressortir son impuissance et son retard chronique d’un ou plusieurs temps, puisque la publication – bien inopportune – des délibérations, hypothèses, pistes et décisions a vingt-quatre, quarante-huit heures de retard sur l’opinion générale gavée des images de samedi. Incapacité à prévoir l’égarement d’une manifestation, à sa 18ème (?) édition, n’a aucun effet que celui d’un aveu. Même marasme, sinon l’engloutissement das le néant et l’impuissance : l’Angleterre sans direction depuis que le « brexit » a gagné par referendum, seule la reine et son chapeau a le sens de l’Hisoire et surtout du destin national britannique. Mêmes impuissance et dérive selon les aléas de la justice : non-lieu, sursis, prison effective pour le Cardinal BARBARIN, en pâture d’une opinion dont on ne sait pas si elle est générale, auquel cas on peut passer outre, ou si c’est celle de ses diocésains : en tout cas, soumission au monde et à ses procédures, et il n’y a pas eu ces dernières années, à Lyon comme dans le monde que porte l’Église, la moindre initiative qui devance les événements et les personnes. On encaisse, on subit, on paye comme on peut et l’on ne peut guère, et rien n’est éteint ni fini, à l’instar de la crise financière de 2008… simplement parce que le diagnostic n’est toujours pas posé ni sur le système bancaire ni sur le système clérical, lequel n’est pas l’Église. Platitudes des textes et des comportements sur ces trois scènes, tandis qu’à Sébastopol et en mer d’Azov, la question de Crimée semble rebondir. - Et moi sans énergie ni organisation. Que, bien plus qu’un sursaut, l’immensité en toutes les dimensions de … la confiance. Celle que je reçois, celle qui est mon tréfonds de naissance.
La confiance. Abraham a cru à la promesse qui lui était faite… qui le comblerait si elle se réalisait, mais il n’en doute pas, et qu’il n’a pourtant pas sollicitée… Marie a cru à la parole de l’ange, totalement inattendue, insolite, pas sollicitée et de contenu invraisemblable… Joseph accepte la même invraisemblance, l’inattendu absolu… Et moi, et nous… quelle que soit impasse en toutes directions de ma vie, de notre pays, de notre époque, on canarde à Christchurch, une, deux mosquées… on canarde à Amsterdam, dans un un tramway. L’amour du Seigneur, sans fin je le chante. - Et voici l’instant des oiseaux, le premier chant (06 heures 40).
06 heures 56 + Edith va suivre avec ses amis enseignants la manifestation intersyndicale au Prat. Probablement pas grand-monde. Le jour ? Non, haut au trois quarts du ciel, des nuages gris cendre. – Bonheur que vivent ma femme, notre fille, toutes celles et ceux que j’aime, communion avec les endeuillés, mon cher Maurice L. et la spontanéité de son appel, il y a… déjà huit jours… bonheur qu’il y ait la vie et que nous en fassions partie. Je le dis : C’est un amour bâti pour toujours, ta fidélité est plus stable que les cieux.
07 heures 05 +  Continuer de prier les textes de ce jour … l’alliance entre Dieu et David, qui, en l’occurrence de notre fête d’aujourd’hui, est Joseph son descendant, le père adoptif du Christ et Jésus lui doit son nom pour que s’accomplissent les Ecritures et toute l’attente, les promesses et prédictions de l’Ancien Testament. Jésus, Fils de David, Dieu fait homme, que d’adoptions, dont en bout de cycle mais en priorité d’amour dès la Création, nous. Mon alliance avec lui sera fidèle. Plus que les naissances, les alliances… dans notre vie, dans ma vie, mes chers parents, notre fille, mais le plus stable et opérant : notre mariage, l’alliance avec ma chère femme, l’alliance au doigt et dans le coeur. La justice obtenue par la foi 1Je le dis : c’est un amour bâti pour toujours ; ta fidélité est plus stable que les cieux... Et Dieu dit : Il me dira : Tu es mon Père, mon Dieu, mon roc et mon salut ! Sans fin, je lui garderai mon amour, mon alliance avec lui sera fidèle. Ce n’est pas l’histoire de demain écrite virtuellement et selon nos souhaits sans horizon, c’est la vie en Dieu et par Lui, maintenant et éternellement. La grâce d’en recevoir la conscience et que cette conscience ne nous quitte pas. Modèle : Abraham, après la déficience d’Adam… il a cru, Dieu qui la vie aux morts et qui appelle à l’existence ce qui n’existe pas. Espérant contre toute espérance…
08 heures 22 +  La plus grande manifestation possible de l’humanité, c’est l’espérance et celle-ci n’a qu’un fondement la foi. Joseph sans préparation aucune, reçoit du même ange que celui apparu à sa fiancée, le même message. Il ne répond pas mais il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit. Lui aussi est appelé par son nom, et ce nom est décisif : c’est le sceau de l’histoire du salut, de notre salut à tous, de générations en générations. Joseph, fils de David… et c’est aussi la bénédiction d’un mariage considéré comme acquis, et que consace, célèbre célèbre donc cette bénédiction : Marie, ton épouse, et non plus seulement : ta fiancée. – Pendant ce temps de la liturgie et de l’espérance, un vieux monde semble triompher : TRUMP et BOLSONARO se rencontrent. Mais fermement je crois que nous n’avons plus à faire le bilan de ce qui échoue et a échoué, ni même à l’observer autrement que pour l’archiver, et dont il n’était même plus clair qu’il cherchât à prolonger ou sauvegarder ce qui paraissait encore la clé de l’histoire contemporaine, jusqu’à il a deux ans : prolonger, continuer les constructions et l’oeuvre entreprises à la capitulation du nazisme. L’avenir va tout reprendre et d’abord cette flamme, mais ravivée elle sera différente d’aspect, et nous ne pouvons rien en prévoir, sinon que le relais est en train de se prendre. Les marches pour le climat (la marche du siècle), les autres causes et la jeunesse, l’adolescence en flèche.
1- 2ème livre de Samuel VII 4 à 16 passim ; psaume LXXXIX ; Paul aux Romains IV 13 à 22

mardi 5 mars 2019

sur le chemin qu’il aura pris, je lui ferai voir le salut de Dieu - textes pour ce jour

Mardi 5 Mars 2019

07 heures 29 + Edith partie au chant des oiseaux pour « son » lycée. Alors que je pensais courieller à AK – ce que je fais quand même maintenant 1je le médite depuis trois jours, avant d’écrire une nouvelle et sans doute dernière fois à EM, je vois avec stupéfaction la dépêche de l’Huffington Post 2 Une persévérance dans ce qui le perd et nous perd : accaparer tous les rôles, le voici maintenant de fait tête de liste de la République en marche pour l’élection européenne, et faisant de cette liste avec AJ et JPR un outil de rassemblement en politique intérieure, et le voici continuant d’écrire sans écouter (lettre aux Européens en 24 langues) et gardant l’approche de son discours à la Sorbonne. S’il sent la nécessité que l’Angleterre fasse partie du débat sur la sécurité européenne, il ne comprend pas que ce n’est possible qu’en « annulant » le brexit et il n’imagine pas que la solution est la mise à disposition des forces nucléaires britannique et française d’une autorité européenne dont la légitimité ne peut venir que d’une élection directe. Quant à réformer les dispositifs de Schengen, c’est en clair traiter la question des migrants chacun pour soi. Nous sommes dans un insupportable fixisme quinquennal, les choses se jouant pour les Français seulement tous les cinq ans et à la seule majorité relative du premier tour, puisque celle ou celui qui aura à affronter LE PEN au second, est automatiquement élu. Fixisme des fonctionnements institutionnels, fixisme de la psychologie présidentielle, déterminant rythme et fond de notre vie politique...C’est effrayant de cécité. Je compile maintenant mes adresses à l’intimé par la poste ou par courriel pour tenter de les faire éditer : le brut à Bernard de FALLOIS (vérifier que son décès n'a pas changé la raison sociale) et à Odile JACOB. Si c’est accepté, je sauce : chronologie, recueil des répliques qui ont choqué et fait balle, portrait au mode interrogatif, et en annexe les réponses reçues du pouvoir (les lettres exemplaires d’écoute de FM, les deux cartes de LJ dans la nuit de son abdication sur défaite inattendue, l’unique lettre de NS, peut-être une de FH (probablement n’en ai-je reçu aucune) et l’unique d’EM…
Prier... sur le chemin qu’il aura pris, je lui ferai voir le salut de Dieu 3.
10 heures 41 + Lecture cursive de la « lettre aux européens ». Elle considère le brexit comme un indice d’échec de l’entreprise européenne, c’est vrai, mais 1° en met la faute sur les dirigeants britanniques au moment du referendum, 2° EM n’a pas cherché et ne cherche pas à réparer les pots cassés en proposant ensemble de tout refaire. Suivant la formule propre à notre « grand débat national », pas de tabous même pour refaire les traités, mais le président ne propose que leur amoindrissement (Schengen), n’analyse pas le véritable échec : trop peu de groupes industriels européens et continue comme depuis Maastricht à ne considérer la défense de l’Europe qu’en « lien » avec l’O.T.A.N. en fait en dépendance tant que le nucléaire stratégique ne sera pas européen. Comme dans son discours à la Sorbonne, il y a dix-huit mois, c’est un catalogue, ce n’est pas le choc du 9 Mai 1950, c’est enfin l’aveu que l’appel précédent n’a pas eu d’écho et n’a pas été porté à l’ordre du jour.
 
Prier donc… la veille de notre entrée en Carême, observation sur les vrais offrandes et « sacrifices » : c’est présenter de multiples offrandes que d’observer la Loi ; c’est offrir un sacrifice de paix que s’attacher aux commandements…. Car le Seigneur est celui qui paye de retour … n’essaye pas de l’influence par des présents, il ne les acceptera pas ; ne mets pas ta confiance dans un sacrifice injuste. Le Christ, répondant à Pierre : voici que nous avons tout quitté pour te suivre… reprend le Siracide : le Seigneur est celui qui paye de retard, il te rendra sept fois plus que n’as donné, et en rajoute : nul n’aura quitté à cause de moi et de l’Evangile... sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple. Pourtant, la conclusion est énigmatique : beaucoup de premiers seront les derniers, et les derniers seront les premiers. L’inversion du Magnificat et des Béatitudes, mais la relation avec l’offrande ? Le pharisien et le publicain, montés au Temple..
 
11 heures 48 + Le minimum immédiat que devrait faire EM : sans changer de Premier ministre, composer un gouvernement de réinvention de notre démocratie (traitement du « grand débat national », révision constitutionnelle) et d’initiative européenne véritable. Deux caractéristiques : union nationale, donc ouvert à tous les partis qui acceptent ces deux urgences, et à des « sans-partis » et surtout, surtout : dix membres pas plus pour qu’au conseil des ministres on ne soit douze, et que l’on puisse donc vraiment se parler et délibérer. Rien que cela et avec la responsabilité de ces deux thèmes, marquerait l’opinion. Et permettrait vraiment du travail. Ni solo, ni images.

1- Le 05/03/2019 à 08:00, Bertrand Fessard de Foucault a écrit au secrétaire général de l’Elysée : manifestation par le Président de son écoute de tous
Monsieur le Secrétaire général,
puis-je vous confier trois suggestions ?  pour l'immédiat et pouvant convaincre nos concitoyens de leur écoute par le Président et de sa communion avec eux.
1° saluer le travail en cours de milliers, peut-être de millions de nos concitoyens réunis en débats et en mises au point de contributions au grand débat national. Assurer de ce que cette forme de retour à la souveraineté populaire saisie à son origine  a d'historique mais aussi d'obligation morale pour le Président et le gouvernement
2° saluer comme des lanceurs d'alerte les gilets jaunes à leur origine et assurer que le referendum d'initiative citoyenne va être une des grandes réformes et avancées politiques du quinquennat grâce à eux. Evidemment des mises au point sans doute en débats parlementaires mais aussi en consultation des élus nationaux et locaux puisque ceux-ci seront les présentateurs de la pétition populaire. Evidemment aussi la poursuite des manifestations, avec les risques maintenant avérés pour la sécurité publique et la croissance économique nationale, n'ont plus de sens que de mettre en doute la parole présidentielle et gouvernementale. Contrat de confiance mutuelle désormais
3° saluer le relais pris par la jeunesse chez nous et dans le monde, à l'appel de cette jeune héroïne suédoise. Sans doute est-ce la censure des gouvernements malgré leurs efforts depuis le "sommet" de Rio ? mais c'est un appui décisif pour ceux d'entre eux qui persévèrent dans le multilatéralisme et dans des politiques nationales souvent difficiles à faire admettre par les opinions. La jeunesse française, les jeunesses européennes sont à fond dans le mouvement du 15 mars prochain et leurs aînés les remercient et vont chercher à être dignes d'elles.
Je lis naturellement la lettre du Président aux Européens. Vous savez qu'il n'y a qu'un seul "grand coup" qui puisse marquer les peuples, obliger leurs gouvernements respectifs et donner un sens à l'élection du prochain Parlement européen : la proposition que soit élu la ou le président de l'Union européenne, au plus tôt par le suffrage universel direct de tous les citoyens européens. Et je poste vers vous demain, pour le Président à vos bons soins, une lettre le redisant aussi mais en traitant deux autres points que je crois essentiels.
Voeux pour le Président et pour vous.

2- Aux européennes, c'est Macron qui mènera la campagne de LREM  - À défaut d'avoir sa tête de liste, La République en marche a son chef de file pour les élections européennes 2019. S'il ne peut officiellement pas l'être, Emmanuel Macron a bien décidé d'endosser le costume d'ici au 26 mai. Au lendemain d'une interview à la télévision italienne, la publication d'une tribune ce lundi 4 mars en fin de journée sur Internet, puis ce mardi 5 mars dans des journaux de plusieurs pays d'Europe (elle est rédigée dans les 24 langues de l'UE) marque le véritable coup d'envoi, par le président de la République, de la campagne.

Ce qu'il faut retenir de la lettre de Macron aux Européens - Emmanuel Macron a donné le coup d'envoi de sa campagne pour les européennes ce lundi 4 mars, dans une tribune publiée dans plusieurs journaux nationaux et européens. Rédigé dans les 24 langues de l'UE, le texte comporte plusieurs annonces fortes, comme la remise "à plat de l'espace Schengen", l'interdiction de financement des partis "par des puissances étrangères" ou encore la création d'un Conseil de sécurité européen "associant le Royaume-Uni".

Raffarin annonce son soutien à Macron pour les européennes - L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a annoncé son soutien à Emmanuel Macron pour les élections européennes, dans une interview au Figaro publiée lundi 4 mars au soir. Il précise toutefois à l'endroit de son parti, Les Républicains (LR), qu'il ne s'agit pas "d'un engagement de politique intérieure".
3- livre de Ben Sirac le sage XXXV 1 à 15 ; psaume L ; évangile selon saint Marc X 28 à 31

samedi 2 mars 2019

Il a posé son regard sur leur coeur - textes pour ce jour




samedi 2 Mars 2019
 
07 heures 15 + Mal dormi, ou plutôt en plusieurs fois. Pensées sinistres, la mort, en m’éveillant plusieurs reprises. A cette heure, à cette minute, chante un premier oiseau. Horaires pour chaque espèces, ou à volonté ? Dieu, bénissez-nous, vos pauvres enfants mortels. Ma chère femme, l’entendre respirer à mon coté. Journée maintenant pour Marguerite et de travail compilation et rattrapage sur cet écritoire…
 
. . . couloir d’attente à Chubert pour la radiologie, 09 heures 29 + Les lieux repérés dans Vannes où, sans rentrer chez nous, je peux m’asseoir et disposer d’une prise de courant… Marguerite d’astreinte avec Zoé à Saint-François-Xavier : « journée portes ouvertes », les stands du grec et celui de la médiation. Je les regarde se retrouver devant la maison à colombages des « plus beaux golfes du monde », et courir, s’envoler vers la grille d’entrée, les marches, le mur aveugle de l’ancien accueil de l’église des Ursulines, premières occupantes. Quelques minutes de retard. - Ce qui tout de même progresse dans notre monde et en France… instagram, stories : la propagation de l’initiative d’une petite Néerlandaise de quinze ans, que nous avons vue hier soir aux « nouvelles » télévisées, pas grande, typiquement le type « hollandais », entrée des jeunes dans l’exigence vis-à-vis des gouvernants et des décideurs, le climat, cela circule depuis une dizaine de jours, Marguerite, Alice relayent… manifestation au port à 13 heures 30, le vendredi 15 Mars, et grève des cours. C’est national et mondial. L’avenir est là, des suppléances spontanées. Ce fut, à leur initiative d’origine, le mouvement des « gilets jaunes ». Je vais suggérer à AK qu’EM salue ces initiatives par contraste avec l’absence – effarante – d’initiative des gouvernements, des notoriétés, des partis pour l’Europe. Bonne chose aussi : devant moi, affiche, schématisation en rouge coquelicot des poumons : vous êtes donneur, sauf si vous ne voulez pas être donneur. Loi présumant (date de promulgation?) que toute personne est donneuse à sa mort. C’est magnifique. - Le calme, ma femme me manque. La chère Thérèse, ses deux sites d’accueil et d’hébergement, ses levers sans doute à cinq heures pour l’heure et demi de transport d’Etampes à Paris par la gare d’Austerlitz, unification et baisse (de 110 à 75 euros/mois) des tarifs métro/RER. Là encore un progrès, mais notre défaut national, la tare française, nous trahir nous-mêmes en cherchant nos échelles, nos critères ailleurs qu’en nous : newsletter@sciencespo.fr – sciences-po. troisième université mondiale pour la science politique et les relations internationales, après Harvard et Oxford. L’erreur, le péché dont DESCOINGS sans doute fut l’inventeur. L’Ecole libre des sciences politiques, à sa fondation en 1875, puis à sa réinsertion à la Libération dans l’ensemble de nos établissements d’études supérieures était fondamentalement la préparation des « grands concours » (l’E.N.A. à partir de 1945), c’est-à-dire l’accueil et la formation de celles et ceux touchés par la vocation du service public. L’école des cadres de la nation. Cela s’est oublié, pour notre malheur, en même temps que le sens de l’État, les deux expressions fortes sonnaient dans ma génération, comme à Franklin, le plus haut service (vocation religieuse, sacerdoce). Il semble que seuls Saint-Cyr et nos écoles militaires gardent et rehaussent encore cet esprit.

Prier … toi, Seigneur, tu es béni : apprends-moi tes commandements. Je trouve en tes commandements mon plaisir, je n’oublie pas ta parole. Ouvre mes yeux, que je contemple les merveilles de ta loi. La joie d’être « pris en mains », d’être éduqué, que Quelqu’un d’aimant et aimé S’occupe de nous, nous aide 1. La mémoire, son tri ou les chemins de sa mobilisation : le visage extasié d’André avançant vers l’évêque de Versailles (Mgr. RENARD, sans doute) pour son ordination, à laquelle pourtant je n’ai pas assisté, mais j’ai du en recevoir (de lui?) une photo., mon grand-père maternel… sa propre prière du soir, à genoux au pied de son lit qui n’était plus jumeau, à Carcassonne, et mes méditations, les plus proches de l’extase dans toute ma vie, tandis que j’ai oublié de ce que me rappelait ma chère femme avant-hier : ma première visite rue de la Pointe à la mère de Marie-Louise, ma collaboratrice d’Almaty, défunte, et l’effet que je ressentis de l’appartement, du mode de vie de celle que nous avons depuis suivi jusqu’à sa mort, plus de quinze ans… et notre fille, dont je remarque l’ongle à son pouce gauche, un pinçon très fort dans la porte de salle-d’eaux de nos accueillantes à Lourdes, du sang, de l’ongle et de la peau qui meurent et sans vraiment m’en parler, elle s’était soignée seule. Mes veilles du Saint-Sacrement, chaque fois la grâce du calme et de la présence. – Maintenant, dans ce couloir où passent peu de gens, surtout du personnel, sans qu’il me soit demandé ce que je fais là…
 
Prier… j’étais entré dans les textes d’hier, mais le psaume que je m’étais réservé de méditer plus tard, m’accueille tellement bien ce matin. Celui d’aujourd’hui, ma demande de tendresse en permanence, ces pensées de la mort ce matin, me voici de nouveau accueilli 2 : Comme la tendresse du père pour ses fils, la tendresse du Seigneur pour qui le craint ! Il sait de quoi nous sommes pétris, il se souvient que nous sommes poussière. Le texte sur la tombe de Maria VETSERA, la maîtresse de l’archiduc Rodolphe, à Heiligen Kreuz, le mystère du double assassinat ou du suicide de Mayerling : L’homme ! Ses jours sont comme l’herbe ; comme la fleur des champs, il fleurit : dès que souffle le vent, il n’est plus, même la place où il était l’ignore.

. . . à la base 47° Nautik, pointe de Bill, 15 heures 12 + Je me suis éveillé d'une sieste dans la voiture ayant déposé notre fille à son école de voile: je me croyais exceptionnel, depuis toujours, je ne suis au mieux que banal, et au pis un « raté ». Mais voici l’air mieux que libre, libérant, odeur, température, et surtout sur l’eau le ballet aussi joyeux et mobile, coloré sur fond gris à écailles d’argent, les voiles, les silhouettes maintenant les voiles. Marguerite pas repérable. Dans la salle, trois de nos amis du conseil d’administration François, Rémi, Yann… si je ne me trompe, je suis si peu physionomiste. L’amitié, le sport, thème de conversation : la douche à installer à bord, pompe à pied ou sur batteries. Sûrement, amitiés masculines et sportives, rire et victoire. - Appels de mon aimée, ce matin : le réparateur éventuel de notre télévision sur répondeur, nous n’aurons donc pas, sauf coup de chance à trifouiller antenne et autre, notre série Dowwnton abbey, et maintenant : courses alimentaires à Questembert, compte-rendu de la position de nos chiens, Endy n’a pas récidivé (nous suivre en promenade donc jusqu’au Loch et retour, Sam est dans la maison. - Je reviens aux vraies proximités, à ce qui chasse noir et ombre. Terminer ma lecture de ce matin 3, puis revenir à tenir le journal de notre fille. Je t’appelle, mon Dieu, car tu peux me répondre ; écoute-moi ! Entends ce que je dis. Garde-moi comme la prunelle de l’oeil ; sois mon abri, protège-moi. Sagesse : le Seigneur a créé l’homme en le tirant de la terre, et il l’a fait retourner à la terre. Il a donné aux humains des jours comptés, un temps déterminé, il a remis en leur pouvoir ce qui est sur la terre… Aux humains, il a donné du jugement, une langue des yeux, des oreilles, et un coeur pour réfléchir… Il leur a aussi accordé le savoir, il leur a donné en héritage la loi de vie ; afin qu’ils comprennent, dès maintenant qu’ils sont mortels. … Il a posé son regard sur leur coeur. Jésus, ses disciples, les enfants que ceux-ci écartent. Les disciples témoins d’autant plus fidèles et exacts témoins qu’ils ne comprennent rien sur le moment. Des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux, mais les disciples ls écartèrent vivement... Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains. Les relations du Fils de l’homme avec nous tous et chacun, âge, situation, vocation, capacités...n La foi, notre foi, la foi non pas parfaite mais sans rien qu’elle, naturelle (parfaite quand nous serons en Dieu, Le voyant, Le vivant)… le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemble… celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant, n’y entrera pas. La relation au monde, à Dieu sans encore ni l’âge, ni la mémoire, ni l’expérience, pas non plus la copie blanche, une disposition, l’âge où rien n’est demandé et tout reçu. C’est cela, pas l’expérience ni de la souffrance, ni de la solitude, ni du projet. L’essai et erreur, seulement, la joie pour toute réussite.
La salle est sans personne. Le journal que je tiens pour ma fille, notre fille, sous forme de lettres, un recueil à lui donner… tard, sans doute quand elle aura elle-même pris la route, avant ma mort ? pour le dialoguer ensemble… ou préparé, organisé à toute éventualité, édité en couleurs, une photo par cahier, déjà XXII… Repris le 12 Septembre dernier, tenté le 29… et puis rien. Ces pauses dans la tenue de journaux qui me sont autant de compagnons et de structures, disent d’où je viens et où… si je puis écrire, tant j’étais abandonné à ce qui me défaisait et m’immobilisa… je marchais, las, si las, privé de tout élan, ressort. – Solène, en CM1, elle a eu froid sur son optimiste, la douche coulant glacé, le goûter dans cette salle, son sac un instant à ma garde. – Et alors que je veux écrire, revoici celle que je ne peux nommer que fatigue, inopinée mais si bien connue depuis qu’elle m’a choisi (avec certainement beaucoup, tant d’autres proies… l’annihilation, sans souffrance que morale et encore). Vouloir et ne pouvoir, avoir envie et ne pouvoir : bien pire que l’impuissance sexuelle alors que tout, alors que l’autre aimée et désirée est totalement accueil. Vaincre… dehors, le lac qu’est le golfe du Morbihan, du vent, le ballet des voiles et des silhouettes.
Et cela passe, elle s’en va.

Reniac, à ma table de travail, 23 heures 40 + Celle qui a lancé le mouvement des jeunes pour le climat : mondial, est une suédoise, Greta THUNBERG, 16 ans. Elle était à Paris il y a quinze jours et c’est à Nantes qu’il y a eu le premier rassemblement. - Depuis le début de cette semaine, LECLERC. Livre de MASSU (1ère édition Plon en 1974, réédition en 1997 322 pages aux éd. du Rocher, avec une nouvelle préface et annotation manuscrite d’un de ses hommes) : sept ans avec Leclerc, et plus encore le général Leclerc vu par ses compagnons de combat (Alsatia . 1948 . 366 pages). Ce dernier livre est tendu de deux observations, le charisme du héros enlevant ses hommes avec une argmentation uniquement patriotique, le chef militaire de génie mais constamment au contact des hommes. J’apprends l’école du Maroc pour ces deux personnages, que seul chef d’État autre que le Général, le Sultan, futur roi Mohamed V, au 18 Juin 1945, sur la tribune de la Concorde vers laquelle la 2ème DB descend de l’Arc de Triomphe. Je vis cette épopée avec in fine les éléments de notre désastre en Indochine comme – je crois – les Juifs pouvaient : c’est l’Ancien Testament, relire leur propre histoire, écouter leurs héros de la sortie d’Egypte aux dramatiques et si multiples circonstances qu’ils traversent, sur fond religieux d’infidélités et de fidélités successives. Je crois que la politique – cf. le cri des « gilets jaunes » (les chaînes allemandes, seules que nous puissions capter ce soir, ne disent rien de cet énième samedi), et maintenant la mise en demeure des Etats par les jeunesses – n’est pas la gestion, d’ailleurs presque toujours mauvaise ou imprévoyante chez nous depuis une vingtaine d’années, et encore pire depuis 2012 (notre patrimoine industriel, l’anglophonie, nos systèmes scolaires)… la politique, c’est donner cours à l’esprit d’un peuple pour qu’il reste digne de lui-même, de ses héritages, et ainsi fort et se connaissant lui-même capable d’accueillir les autres. On en est si loin. C’est l’héroisme qui « emballe » une nation.
 
Une stèle juive à Strasbourg : emplacement de l’ancienne synagogue au Centre-Halles que nous connaissons bien, ma chère femme et moi. Pure provocation, quand allons-nous en sortir ?

1- le psaume lu hier : CXIX
2- psaume CIII
3- introït psaume XVI 6 à 8 ; Ben Sirac le sage XVII 1 à 15 ; évangile selon saint Marc X 13 à 16

vendredi 1 mars 2019

des foules s'assemblèrent près de Lui, et de nouveau, comme d'habitude, Il les enseignait - t - textes du jour


Vendredi 1er Mars 2019
 
06 heures 26 + Journée-après-midi d’une densité exceptionnelles : les récits de Thérèse encore, plus complets que ces trois derniers jours, la totalité d’une leçon d’Afrique, et nos attitudes en couple, si douloureuses l’un pour l’autre, tant nous sommes interdépendants, affinités en tout, sauf en comportements et souvent en expression. J’ai besoin de repartir vraiment, tranquille, et à ce que depuis des années, je me suis donné à faire, à être donc. - Prier… 1oui, le couple humain, le couple du vivant, l’homme et Dieu, l’homme et la femme, la femme et l’homme. Il est probable que dans cet intense remuement de tout, ces mises à jour, ces reprises de consciences, ces exagérations et même ces sophismes et ces fausses pistes, une naissance s’accomplit. Jésus enseigne le couple, l’adultère et a contrario la plus forte de nos structures psychologiques et sociales. Il enseigne aussi la chair, faiseuse d’unité. En regard, que sont compliqués, les arguties pour le divorce, la polygamie et ce qui fait de plus en plus nos déshérences et nos contradictions (la parité hommes-femmes seulement statistique, les maternités-paternités homosexuelles, la grave « adaptation » des désignations de fonctions ou de profession au genre féminin, alors que tout simplement le français n’a pas le genre neutre et que les professions sont sujettes au neutre… Madame le Préfet, Madame le Ministre… ou la sapeuse-pompière… ou l’autrice...). Dieu les fit homme et femme… tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare. Egale responsabilité pour l’adultère qui n’est pas que d’initiative masculine, observation juste sur le mariage et la relation qui change pour l’homme vis-à-vis de sa famille natale en distinction de celle qu’il fonde. Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre devient adultère envers elle. Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre, elle devient adultère. M’adultère par le regard, observé par le Christ, selon un autre texte. Homme et femme, à cause de cela, l’homme quittera sn oère et sa mère, il s’attachera à sa femme… Je songe à mes chers parents : ils m’habitent de plus en plus. Enseignement complémentaire, l’amitié, et les fondements psychologiques des relations de personnes, une forme de l’identité de l’humain, la plus totale. La ressemblance originelle à Dieu, mais aussi celui qui craint le Seigneur choisit bien ses amis, car son compagnon lui ressemblera. Le Siracide multiplie les conseils, si tu veux acquérir un ami… dans ma propre expérience, ils se sont faits dans ma vie d’eux-mêmes et selon nos vies à chacun. Si tu veux acquérir un ami, acquiers-le en le mettant à l’épreuve ; n’aie pas trop vite confiance en lui. Conception initiale, l’ami est un bien, mais aboutissement à la mutuelle ressemblance.

La France et sans doute la plupart des pays européens sont à l’épreuve. Des évolutions et interrogations de chacun, nous ne savons plus rien les uns pour les autres, que des « ismes », mais plus l’Histoire et les physionomies. Pour la France, c’est terrible, pas de jour où notre patrimoine se défait. Pas de jour où ceux à qui le pouvoir, une parcelle du pouvoir mais la totalité du commentaire sont confiés ; vg. LEMAIRE et son diagnostic sur les « gilets jaunes », se montrent et s’exhibent irresponsables : le PDG de Renault est enfermé, le savait-on à l’avance, qu’a-t-on fait pour le libérer ? Les Néerlandais et leur riposte à notre acquisition de leur compagnie nationale : colère à Bercy, mais ne savait-on et ne prévoyait-on rien ? Les gesticulations d’EM parcourant les salles de débat, faisant l’exégèse des répliques qui l’ont détruit dans l’explication de beaucoup, la pelote d’AJ. Ses sketches avec SCHIAPPA, son « show » à Bordeaux… Est-ce exercer le pouvoir ? Est-ce nous représenter ? Mais avantage du « grand débat national », la lumière est posée plus crûment sur nos mots, la bonne analyse du pays c’est celle des Français en expérience quotidienne, et puis… même les sujets réservés comme la guerre en Syrie sont maintenant publiquement discutés et entre militaires : la peur panique des « Occidentaux » de mettre qui que ce soit au sol (la guerre zéro-mort depuis celle du Kosovo…) a pour « dommages collatéraux » l’atrocité des bombardements et sans doute la possibilité dont a largement profité la Russie : au sol, les présences physiques auraient tout discriminé et les confrontations évitées. Confrontations d’objectif, la Russie contre les opposants à Bachar et en fait contre nous : faire reconnaître et imposer une influence… et nous, censément contre Daech mais en fait contre Bachar, et sans nous l’avouer contre la Russie que nous ne savons pas saisir en voisinage ou en brigandage à nos portes. Les deux guerres étrangères que nous menons en Alliance « atlantique» au Proche-Orient, si différentes l’une de l’autre : l’Irak et la Syrie, 2003, 2011, aujourd’hui. Tandis que seraient « gelées » la question palestinienne et celle de l’Iran ?

Et toujours rien à propos de l’Europe, ni en analyse, ni en propositions. Elire une de ses institutions ne donne aucun élan ni but.

Deux énigmes. pourquoi cet acharnement américain à obtenir quelque chose à propos du nucléaire nord-coréen. L’évidence est que la moindre agressivité de Pyong-Yang vis-à-vis de Séoul ou du Japon, peut-être contrée par les Etats-Unis dès le décollage d’une fusée armée. 2° et pourquoi BENALLA a-t-il séduit EM au point d’être investi d’une telle intimité avec lui ? Ou comment ?de l’entrisme ? Du hasard ? Et il y a la réponse à ne pas dire mais que beaucoup sentent, ce qui accroît le mystère du moment, mais aussi de toute une identité dans son histoire : l’homosexualité ? le rapport à la famille? le couple présidentiel bien accepté et se portant bien en intimité et en présentation… mais initialement il aurait pu ressortir de la correctionnelle pour la professeure déjà mûrissante captant un adolescent… alors... L'homosexualité serait une première à l'Elysée, mais de grande valeur pédagogique et même d'apaisement pour beaucoup de nos querelles en moeurs et en bio-éthique. Je l'apprécierais, mais le doute est pernicieux. "l'affaire Benalla" contint donc tout : le déni de démocratie et de l'Etat de droit s'imposant en "éléments de langage" de toute la majorité présidentielle, l'art ou l'incapacité du président de choisir et de fidéliser ses collaborateurs.

07 heures 22 + Edith partie il y a un grand quart d’heure, et premiers chants d’oiseaux, un chant que je crois n’avoir jamais entendu. Le ciel encore sombre du fait de nuages au bas de notre paysage, mais déjà clair plus haut, et le dernier croissant de lune comme posé sur ces nuages.

07 heures 40 + Chaque jour m’apprend deux fois, tandis que je vis et souvent souffre de ce que je vis ou bien l’intérêt de ce que j’entends, sa pénétration en moi ou des images qui me sont données, rencontres, silhouettes ou encore cette réminiscence d’un personnage de peu d’apparence à laquelle nous appelle un moment hier « sur » sa tombe, ou ces longs exposés et récits de famille et d’existence sur le mode africain, et toujours si intensément la relation avec ma femme chère, chérie et précieuse, relation décisive, et absente – le collège, l’internat – ou présente chez nous, mais sa chambre, son petit écran, présence quand même, son regard, ses exigences…. Deux fois, le présent puis la régurgitation, la mise en forme, la leçon, l’apport et toujours, pour moi, l’humilité qui n’est pas subir mais épouser. - L’art de gouverner… EM et ses coups de rame, un lac fermé, pas un fleuve ni la mer, l’exercice "grand débat national" déjà oublié à mesure que les fragments en sont publiés, comme si chaque vote pour un scrutin était lu à mesure au lieu de composer le dépouillement final et de faire résultat… et le pape François, la question des crimes de pédophilie est bien posée, elle met l’Église à nu comme son Sauveur : la contradiction entre le prêché et l’être, mais surtout le rôle majeur des évêques vis-à-vis des prêtres et vis-à-vis du peuple. Plus que jamais, mon souhait, que je vais bientôt écrire au Pape, d’un concile pastoral, non plus Qui, non plus pourquoi, mais le comment…

Les deux lectures pour ce jour… des leçons de comportement mais pas de fond. Or, toutes nos relations y compris avec nous-mêmes s’écrivent en comportements. Sommes-nous notre comportement ? Peut-être pas, mais ils nous décrivent tant l’intérieur de nous-mêmes est difficile, complexe à lire, admettre,et comprendre. L’amour simplifie, et Dieu seul nous connaît. Le selfie (orthographe?) caractérise bien notre époque, mais nous voulons être à plusieurs sur la photo...

1- Ben Sirac le sage I 5 à 17 ; psaume CXIX ; évangile selon saint Marc X 1 à 12