samedi 27 novembre 2021

 

Mgr. Michel Aupetit ne peut plus exercer ses fonctions....wikipédia à jour au 27 novembre 2021 à 09:56. - consulté même jour à 18:50

 


  • Michel Aupetit

Michel Aupetit


Image illustrative de l’article Michel Aupetit
Aupetit en novembre 2016.


Biographie


Nom de naissance

Michel Christian Alain Aupetit


Naissance

23 mars 1951 (70 ans)
à Versailles


Ordination sacerdotale

24 juin 1995


Évêque de l’Église catholique


Consécration épiscopale

19 avril 2013
par le card. Vingt-Trois


Dernier titre ou fonction

Archevêque de Paris


Ordinaire des Orientaux de France


Depuis le 8 janvier 2018

Précédent


André Vingt-Trois









Archevêque de Paris


Depuis le 7 décembre 2017

Précédent


André Vingt-Trois









Évêque de Nanterre


4 avril 20147 décembre 2017

Précédent


Gérard Daucourt


Matthieu Rougé


Suivant





Évêque auxiliaire de Paris


2 février 20134 avril 2014


Évêque titulaire de Massita


2 février 20134 avril 2014

Précédent


Marián Chovanec


Pierantonio Tremolada


Suivant





Autres fonctions


Fonction laïque


Médecin




Signature de Michel Aupetit



Blason

« Je suis venu pour qu’ils aient la vie et qu’ils l’aient en abondance » (Jn 10,10)


(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org [archive]


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Michel Aupetit, né le 23 mars 1951 à Versailles, est un médecin et évêque catholique français. Il est archevêque de Paris depuis le 7 décembre 2017. Il était auparavant évêque de Nanterre.

Biographie

Jeunesse et formation

Michel Aupetit est né le 23 mars 1951 à Versailles (Seine-et-Oise aujourd'hui Yvelines) d'un père cheminot et d’une mère connue comme la seule pratiquante de la famille1. Il grandit à Chaville et Viroflay, dans l'ouest de l'Île-de-France2. Après des études de médecine suivies notamment à Bichat et Necker, il s'installe comme médecin généraliste à Colombes, où il exerce de 1979 à 19902, il expliquera plus tard dans un entretien avoir voulu devenir médecin car « il supportait mal de voir souffrir »1. Il entre ensuite à la Maison Saint-Augustin puis poursuit ses études au séminaire de Paris.

Il est titulaire d'un diplôme d'État de docteur en médecine, d'un diplôme universitaire d'éthique médicale obtenu en 1994 à la faculté de médecine de Créteil (où il a également enseigné3), et d'un baccalauréat canonique de théologie.

Prêtre

Il est ordonné prêtre par le cardinal Lustiger4 à l'âge de 44 ans en 1995 pour l'archidiocèse de Paris. Nommé vicaire de Saint-Louis-en-l'Île de 1995 à 1998, il est ensuite vicaire de Saint-Paul-Saint-Louis de 1998 à 2001. Il est parallèlement de 1995 à 2001 aumônier des lycées et collèges du Marais.

De 2001 à 2006, il est curé de Notre-Dame-de-l'Arche-d'Alliance, et en complément doyen du secteur « Pasteur Vaugirard 15e » de 2004 à 2006.

De 2006 à sa nomination épiscopale, il est vicaire général de l'archidiocèse de Paris.

Évêque

Il est nommé évêque auxiliaire de Paris avec le titre d'évêque titulaire (ou in partibus) de Massita le 2 février 20135 par le pape Benoît XVI. Le 19 avril 2013, il reçoit la consécration épiscopale des mains du cardinal André Vingt-Trois assisté d'Éric Aumonier et Jean-Yves Nahmias.

Il est nommé évêque de Nanterre par le pape François le 4 avril 20146. Michel Aupetit est canoniquement installé évêque de Nanterre le 4 mai 2014 à 15 h 30 en la cathédrale Sainte-Geneviève-et-Saint-Maurice de Nanterre7.

De 2014 à 2017, il est président de Radio Notre-Dame et président de la Cofrac France à partir de 2017.

Il est nommé archevêque de Paris par le pape François le 7 décembre 2017, pour succéder au cardinal André Vingt-Trois8 à partir du 6 janvier 20189. Le 8 janvier, il reçoit formellement en plus de sa charge d'archevêque de Paris, celle d'ordinaire pour les catholiques orientaux résidant en France et dépourvus de hiérarchie propre10,11. Le 22 décembre 2018, le pape François le nomme membre de la Congrégation pour les évêques12.

Le 6 août 2019, il est nommé membre de la Congrégation pour les Églises orientales13.

En novembre 2021, Le Point publie une enquête sur la gouvernance de l'archevêché et sur la vie privée du prélat14. L'article du magazine évoque plusieurs démissions depuis l'installation de l'évêque, notamment celles des deux vicaires généraux du diocèse, ainsi que ses méthodes qualifiées d'autoritaires. L'hebdomadaire évoque également une possible relation intime qu'aurait eue Michel Aupetit avec une femme en 2012. Le 25 novembre, dans une lettre envoyée au pape François, il présente sa démission. Il reconnaît avoir eu un comportement ambigu, mais se défend d'avoir eu une relation intime ou sexuelle15,16,17,18.

Devise

Sa devise est « Je suis venu pour qu’ils aient la vie et qu’ils l’aient en abondance » (Jn 10,10)9.

Distinctions

Publications

Voir aussi

Bibliographie

  • Michel Aupetit et Christian Clavé, Découvrir l'Eucharistie, Salvator, 2005, 94 p. (ISBN 978-2-7067-0387-4)

  • L'embryon, quels enjeux ?, Salvator, 2008, 141 p. (ISBN 978-2-7067-0527-4)

  • La mort, et après ? : Un prêtre médecin témoigne et répond aux interrogations, Salvator, 2009, 142 p. (ISBN 978-2-7067-0691-2)

  • L'homme, le sexe et Dieu : Pour une sexualité plus humaine, Salvator, 2011, 129 p. (ISBN 978-2-7067-0878-7)

  • Construisons-nous une societe humaine ou inhumaine ?, Dumoulin.com, 2016, 128 p. (ISBN 979-1-0900-4304-6)

  • Alain Patin et Michel Aupetit, Au festin des paraboles, Fidélité, 2019, 235 p. (ISBN 978-2-8735-6825-2)

  • Père Louis Pelletier et Michel Aupetit (Préface), À l'école du Christ : S'ouvrir au Père, Lethielleux Editions, 2019, 414 p. (ISBN 978-2-2496-2654-8)

  • Collectif, Michel Aupetit (Préface), Anne Hidalgo (Préface) et Francois Picart (Préface), La Grâce de Saint-Eustache : Au cœur de Paris la paroisse des Halles, Place des Victoires, 2019, 311 p. (ISBN 978-2-8099-1745-1)

  • La mort : Méditation pour un chemin de vie, Artège Editions, 2020, 108 p. (ISBN 979-1-0336-1024-3)

  • Humanae vitae : Une prophétie, Salvator, 2020, 102 p. (ISBN 978-2-7067-1928-8)

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

  • Jean-Marie Guénois, « Mgr Michel Aupetit, l'archevêque courage », Le Figaro Magazine, semaine du 29 décembre 2017, pages 16-17.

  • « Monseigneur Michel Aupetit, Archevêque de Paris | Notre Dame de Paris », Notre Dame de Paris,‎ consulté le 8 avril 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 8 avril 2018)

  • « Mgr Michel Aupetit : « J’ai remis ma charge au pape pour préserver le diocèse » », La Croix,‎ 26 novembre 2021 (ISSN 0242-6056, lire en ligne [archive], consulté le 26 novembre 2021)

  • « L’archevêque de Paris, Michel Aupetit, a présenté sa démission au pape », Le Monde.fr,‎ 26 novembre 2021 (lire en ligne [archive], consulté le 26 novembre 2021)

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  • BFM-France-Info

Demande de démission de l'archevêque de Paris : "Il pouvait difficilement continuer", estime la rédactrice en chef à "La Croix"

L'archevêque de Paris vient de présenter sa démission au pape François, il s'exprime en longueur dans les pages de "La Croix". 

Article rédigé par

franceinfo

Radio France

Publié le 27/11/2021 10:34 Mis à jour le 27/11/2021 13:08

Temps de lecture : 3 min.

L'archevêque de Paris Monseigneur Aupetit à Lourdes le 15 août 2021. (FRED SCHEIBER / AFP) L'archevêque de Paris Monseigneur Aupetit à Lourdes le 15 août 2021. (FRED SCHEIBER / AFP)

Monseigneur Michel Aupetit "pouvait difficilement continuer", pointe Isabelle de Gaulmyn, rédactrice en chef au quotidien La Croix, invitée de franceinfo vendredi 26 novembre. L'archevêque de Paris vient de présenter sa démission au pape François, après avoir été mis en cause dans un article de l'hebdomadaire Le Point qui relate une relation que l'archevêque aurait entretenu avec une femme en 2012 et des problèmes de gestion de son archevêché. La Croix lui a donné la parole.

franceinfo : Que dit Monseigneur Aupetit dans les colonnes de La Croix ?

Isabelle de Gaulmyn : Il explique qu'il a remis sa charge au pape, non pas parce qu'il reconnaissait les faits, mais, dit-il, pour préserver l'unité du diocèse. Il est soupçonné d'avoir eu des relations avec une femme il y a quelques années et surtout il est mis en cause pour des problèmes de gestion dans le diocèse. Monseigneur Aupetit a le sentiment qu'il n'arrive plus à préserver l'unité du diocèse et que c'est devenu ingérable. Ceci dit, le pape n'a pas encore accepté sa démission. Il connaît Monseigneur Aupetit, il va discuter avec les gens de la curie romaine qui sont chargés de gérer l'Église. Peut-être qu'il va décider de ne pas l'accepter parce qu'il aura l'impression d'agir sous la pression de certains catholiques. Peut-être qu'après une discussion avec Monseigneur Aupetit, il trouvera que finalement la faute n'est pas si grave. Cela arrive assez souvent. Monseigneur Marx en Allemagne avait présenté sa démission pour bien d'autres raisons que cela, et le pape François l'avait refusée. Vous vous souvenez aussi du cardinal Barbarin, François avait d'abord refusé. On ne sait pas du tout ce que le pape François va faire. Mais s'il refuse sa démission, cela redonnera peut-être de la légitimité à Monseigneur Aupetit.

Le silence de Monseigneur Aupetit avait-il troublé ces dernières semaines ?

Oui, les gens se demandaient pourquoi il ne parlait pas. Il faut dire que la pression du diocèse était forte. Par exemple, Monseigneur Aupetit n'a rien dit sur le rapport Sauvé. Il ne peut plus parler. Il n'était pas archevêque d'une petite ville, mais l'archevêque de Paris, c'est quand même le principal représentant de l'Église en France. C'est vraiment un personnage important encore aujourd'hui, même dans un pays beaucoup moins pratiquante qu'autrefois. Dès qu'il y a une rencontre entre le président de la République et les religieux, dès qu'il y a un attentat, c'est l'archevêque de Paris qui y va. C'était quand même gênant qu'il ne puisse plus prendre la parole sur tous les sujets qui le concernent normalement. De plus, il va y avoir des décisions difficiles puisqu'il va falloir appliquer ce rapport Sauvé, trouver de l'argent pour indemniser les victimes. Il y a des choses à l'avenir très compliquées et dans la situation qui était la sienne, il pouvait difficilement continuer, me semble-t-il.

Diriez-vous qu'il existe à la fois une symbolique très forte du diocèse de Paris, et un contexte qui a renforcé la difficulté de gérer cette situation ?

Oui, c'est une symbolique très forte. C'est aussi le fait que les évêques en France insistent souvent sur la morale sexuelle des catholiques, ils leur demandent d'être fidèles au mariage, donc de ne pas avoir des relations à l'extérieur, etc. Il y a donc un problème de cohérence entre ce qu'il dit et ce qu'il est, et c'est ça qui peut troubler les catholiques. Disons aussi que si cette affaire arrivait à un prêtre, qu'il expliquait que c'était juste un mauvais passage, que depuis, les choses se sont arrangées, à la limite, il peut rester du moment que l'évêque est au courant, on passe l'éponge, en quelque sorte. Sauf que quand on est archevêque de Paris, il est compliqué d'avoir une telle affaire sur soi. Le moindre soupçon devient particulièrement pesant. Et puis, la gestion de Monseigneur Aupetit à Paris était assez contestée depuis déjà plusieurs mois. Il n'avait pas non plus des appuis en internes suffisants pour faire face à cette situation.