mardi 29 septembre 2020

 

les archanges Gabriel, Raphaël et Michel

 

Comment me connais-tu ? - textes pour ce jour et réflexions

 

mardi 29 Septembre 2020

11 heures 25 + Même apparence du ciel et même silence qu’hier, vraiment bien dormi, mais Edith de nouveau la proie de son mal de tête récurrent. Grasse matinée jusqu’à maintenant. - Appel de Marguerite avant neuf heures : négative au Covid 19 ainsi qu’Alice, tir à l’arc ce soir, lui apporter son agenda oublié hier matin. Nous sommes soulagés, c’est l’appel téléphonique qui nous avait fait peur.

Les textes pour ce jour : je voyais venir, avec les nuées du ciel, comme un Fils d’homme ; il parvint jusqu’au Vieillard 1. Selon toutes apparences et selon aussi l’appellation, ce serait le Christ, et il lui fut donné domination, gloire et eroyauté… une royauté qui ne sera pas détruite. Voir dans l’Apocalypse de Jean s’il y a des renvois à cette vision et des similitudes. Le Christ s’appelle Lui-même le Fils de l’homme. L’article est défini. Reprend-Il Daniel ? Les Pères le relève-t-Il ainsi ? Le fond est certain. Il y a trône, jugement, multitude, service du Vieillard (le Père?) et le don de tout au Fils (comme un Fils d’homme). Le Christ donc n’est pas comme un Fils, Il est Fils. Nathanaël, les circonstances de sa vocation, par le truchement d’un autre, ce qui fut le cas de Pierre avant lui. Mais c’est le portrait qu’en donne le Christ qui est exceptionnel. Voici vraiment un Israëlite : il n’y a pas de ruse en lui. Déjà par opposition aux Juifs qui ne cesseront de traquer le Messie qu’ils étaient pourtant censés attendre. La franchise, la sincérité, la droiture. Nathanaël qui, selon saint Jean, est le premier des disciples en chronologie à faire profession de foi et totale : c’est toi, le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël, est au départ un sceptique : de Nazareth peut-il sortir quelque chose de bon ? mais il se laisse entraîner par Philippe, lui-même à peine appelé 2. Cette réplique : Philippe-Nathanaël, de la dialectique André-Pierre, est un modèle de propagation de la Bonne Nouvelle, de personne à personne. Le sceau chrétien est bien l’acquiescement de Nathanaël à l’éloge de Jésus : Comment me connais-tu ? Ce qui aura un écho le soir de la scène quand le Christ répondra, précisément à Philippe : voici si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! 3

Les intitulés de discours de Charles MICHEL, président du conseil européen, fonction aux prérogatives mal identifiées, sont étonnants, inconscients (ses propos des 9 et 28 Septembre devant des auditoires en Belgique, des institutions libres mais en attente d’Europe) au regard de son évidente bonne volonté européenne, d’ailleurs héréditaire : parler d’autonomie stratégique sans jamais évoquer puis mettre sur pied l’Europe de la défense, et d’une défense indépendante en matériel, en tous moyens, dotée du recours nucléaire, c’est nommer abusivement ce qui n’est pas. Certes, il mentionne notre ensemble unique de valeurs européennes, certes il rappelle la formule de Paul-Henri Spaak: "Il n'y a que deux types d'États en Europe: les petits… et ceux qui ne savent pas encore qu'ils le sont." Cela m'inspire une autre formule: l'Europe est grande, mais elle ne le sait pas encore, mais les deux axes de l’existence européenne ne sont ni nommé ni appelés : l’élection directe de la présidente ou président de l’Union à qui seraient dévolues, si demandé, les forces (précisément) stratégiques britannique et française, et un service universel, plurinational, garçons et filles, deux ans dont le premier militaire et le second en coopération, principalement en Europe de l’est, voire du sud et en Afrique subsaharienne. Aucun appel, aucun « agenda » pour réfléchir et nous préparer au redoublement présidentiel de TRUMP, ce que je pronostique, ou à l’avènement de BIDEN qui d’âge et de caractère ne sera que transitoire. Les deux candidats vont commencer la série de leurs trois duels télévisés, ils sont à égalité de scandale, l’affaire ukrainienne pour le fils BIDEN, l’abstention fiscale de TRUMP qui si elle est motivée montrerait qu’il ne gère pas si bien ses entreprises.

Les saints, les anges, les modèles, les prédécesseurs, les compagnons que l'Eglise honore et rappelle. Pas un pays qui n'ait son ancêtre lointain ou récent en chrétienté, en tout point aujourd'hui de notre planète. Un premier millénaire où l'expansion chrétienne équilibrait toutes les rives de la Méditerranée jusqu'à une expansion contraire : celle de l'Islam, réduisant au seul souvenir les Pères des déserts égyptien, arabique, irakien, syrien et les églises majeures et prolifiques du Maghreb; Le Proche-Orient des origines chrétiennes... l'héroïsme des églises d'Extrême-Orient, les racines évidemment chrétiennes de la vieille Europe. Ces vies de saints, les révoltes internes propres à l'Eglise, la séparation orthodoxe, la Réforme sont autant de leçons et d'appels à approfondir ce que nous croyons et pratiquons pour l'avoir reçu, pas seulement spirituellement, mais aussi intellectuellement, que les intenses parentés que les chrétiens doivent se reconnaître avec leurs frères juifs et leurs frères musulmans. Il me semble que le proche avenir de l'Eglise doit embrasser, pacifier et enrichir autant les legs d'un passé où la foi était de géographie différente, que ces parentés aujourd'hui parfois abîmées par des terroristes se réclamant de l'Islam et par un Etat au plus beau nom qui soit mais incapable du bien commun palestinien multiracial, multi-religieux.

1- Daniel VII 9 à 14 ; psaume CXXXVIII ; évangile selon saint Jean I 47 à 51

2- évangile selon saint Jean I 40 à 46

3- ibidem XIV 8 & 9


lundi 28 septembre 2020

le Seigneur a donné, le Seigneur a repris - textes pour ce jour

 

lundi 28 Septembre 2020

18 heures 39 + Temps couvert et triste, Bernard en promenade canine, Edith sur la route de son retour de cours à Questembert, plus quelques courses. Pour moi, cette nuit a été très mauvaise, indigestion. - Textes pour ce jour qui finit, mais lu dès ce matin en attendant l’ouverture  de ….1 Début du livre de Job. Livre que j’affectionne particulièrement depuis, qu’initié par la pratique des entretiens psycho-thérapeutiques, j’ai découvert qu’il en est un exemplairement. Pour que l’entretien soit curatif, il faut que ce ne soit pas un monologue : Job est relancé par plusieurs personnages, à commencer par sa femme, puis les « bonnes âmes » et ainsi de suite. Seconde condition pour la réussite de la cure : jamais le patient ne doit se sentir coupable, a fortiori encore en vivre une. Job, malgré la poussée de tous les tiers, pratiquant une religion, une morale, une médecine de punition : tu as forcément « fait quelque chose » pour que cela t’arrive, et terriblement. Job nie absolument. Et la cure est telle qu’il vaincra le Satan, l’adversaire… et sera rétabli pleinement. Les versets que nous lisons aujourd’hui nous font aussi entrer dans une observation décisive pour comprendre notre rédemption. L’homme, la créature par excellence, le genre humain est ici l’enjeu entre Dieu et l’Adversaire, comme Jésus, au bout de quarante jours de solitude et de jeûne au désert, est l’enjeu : Dieu va-t-Il se renier, Se défaire en la personne du Fils ? Non ! Les trois tentations sont un crescendo de l’affirmation par le Christ de Sa divinité propre. Sans témoin, alors, que le Vaincu. Dialogue ouvrant le livre : d’où viens-tu ? C’est l’appel du Créateur, cherchant le soir au Jardin béni, Sa créature, Adam. Réponse, très scénique : de parcourir la terre et d’y rôder. Dieu saisit « la balle au bond », ce qu’il y a de plus beau sur terre, c’est bien un homme intègre et droit, qui craint Dieu et s’écarte du mal. Satan désespère de l’homme, de la création, de lui-même. Sa seule chance d’atteindre Dieu, c’est de perdre l’homme et de pousser celui-ci au blasphème. Peut-être une des réponses au « problème du mal » est là : le désespoir, la mésestime de l’homme. A l’affirmation de l’Adversaire, répond le psalmiste : tu sondes mon coeur, tu me visites la nuit… j’ai gardé le chemin prescrit… toi qui libères de l’agresseur ! Et Dieu qui, au sixième jour, créa à l’homme à Sa ressemblance et jugea que tout l’ensemble était bon, accepte le défi du Déchu : tu as pouvoir sur tout ce qu’il possède, mais tu ne porteras pas la main sur lui. De fait, Job diagnostique et… bénit : Nu je suis sorti du ventre de ma mère, nu j’y retournerai. Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris. Que le nom du Seigneur soit béni ! Luc, nous rapportant une discussion entre les disciples pour savoir qui, parmi eux, était le plus grand, nous donne une autre version, très pratique et quotidienne, de la posture de Job : le plus petit d’entre vous tous, c’est celui-là qui est grand. Exemple de l’enfant et de sa vraie place, non sollicitée mais évidente dans une famille humaine. Indication non accessoire : il y a des enfants dans l’entourage, dans la suite du Christ. Leçon supplémentaire de simplicité, les disciples n’ont aucune exclusive : qui n’est pas contre vous est pour vous.

Chaque jour de ce quinquennat qui devait être parfait, dominer les circonstances, inventer après la déconfiture des partis une relation efficace entre gouvernants et gouvernés, est non seulement déjoué par les circonstances : ce fut en inauguration la venue de BENALLA sous les projecteurs, montrant deux défauts d’EM : ses mauvais choix de personne et son refus de la démocratie, en l’occurrence celui des commissions d’enquête… mais surtout répète à plaisir ? Les mêmes fautes. C’est maintenant la persistance de la pandémie. Sa mauvaise gestion tient essentiellement à la répétition d’une erreur grave : le dédain de l’assemblée générale des maires, à la naissance des manifestations des « gilets jaunes », quand un voyage officiel en Belgique, fut préféré, se vérifie ces semaines-ci par les décisions autoritaires et centralisées de fermeture d’établissements ouverts au public et d’obligation de porter le masque en plein air : pas la moindre consultation des maires concernés, alors qu’ils viennent juste d’être élus ou réélus. Le sens du calendrier : JC reprenant nos essais nucléaires dans l’atmosphère (auxquels Pierre BEREGOVOY, entre autres sincérités, avait mis fin) exactement pour le cinquantenaire d’Hiroshima… l’Union européenne voulant fonder sa politique migratoire à la veille de la journée mondiale des migrants et des réfugiés. Le sens des mots : François FILLON dans son dernier livre pour l’élection de 2017, Gérald DARMANIN, en vocabulaire surpassent Marine LE PEN et, ce faisant, s’empêchent de réfléchir. Le terrorisme, soit ! Mais ce Pakistanais qui doit faire la une des journaux de son pays d’origine est surtout une personnalité qui ne tient plus qu’à la prétention de défendre à elle seul l’essentiel de sa religion, le Prophète de celle-ci. De victime que le ridicule de l’appareil d’Etat, inf… d’être renseigné et d’organiser le leurre de l’ancien siège de Charlie-Hebdo. NUNEZ, ex-ministre et parangon du renseignement « intérieur » explique : le filet existe, mais il faut en resserrer les mailles. Surtout, il est prétexte à parlottes et discussions, alors que le drame cette fin de semaine, a été autre : Victorine, dix-huit ans, retrouvée morte, vraisemblablement assassinée. Comment se prémunir ?

Relations internationales. Un domaine que n’a pas pratiqué EM avant son élection, sinon il aurait compris que parader à Versailles devant POUTINE puis XI ne lui ferait pas pénétrer l’esprit et le système de chacun de ceux-ci, que chercher à convaincre TRUMP de l’intérêt, même américain, de pratiquer le « multilatéralisme » avec comme seul argument sa propre capacité de raisonnement, était un manque de psychologie. Et organiser un « sommet » au sud de chez nous pour les pays de l’Union riverains de la Méditerranée, et en tirer une conclusion : la Turquie ou son chef actuel ne sont pas un interlocuteur valable… alors que la crise autour de Chypre est leur fait et ne s’apaisera pas par téléphone, aboutit seulement à entendre des monstruosités sur nous qui en d’autres temps sauraient constitué des casus belli. La France et un million de morts en Algérie… (il est vrai que le candidat avait, sur place, confessé le génocide commis par nous outre-Méditerranée) et 800.000 au Ruanda. C’est dit assez fort pour que ce soit entendu de nos partenaires si souvent lassé par notre « arrogance » et la prétention de « la grande nation ». Que de fois ai-je entendu ce portrait de nous-mêmes, dans des dialogues amicaux tandis que j’étais « en poste ». - Erreur collective, la dérive des mots : le séparatisme et une cinquième loi sur le sujet. Dans les années 1930 à 1950, il s’agissait des communistes en France. Les abus : des conseils de défense pour notre politique de santé.

21 heures 02 + Les « nouvelles »… ce nouveau présentateur d’origine suisse, beaucoup trop gominé et costumé : concierge de grand hôtel, sous-directeur de banque, et comment peut-il dire « notre pays », et sur ces questions si sommaires de la « radicalisation », comment peut-il les sentir et faire ressentir. - En voyage officiel à l’étranger, le président de la République devrait ne parler que de ses hôtes et de nous par rapport à ceux-ci : la péroraison sur les Gaulois réfractaires aux réformes, donnée à Athènes. Ce soir, la définition par EM de son rôle, à Vilnius : agir et non commenter… Mais non ! C’est au gouvernement à agir, pas au Président, lequel doit susciter la réflexion, le sens du long terme. L’ego… voici que l’opposante n° 1 à LUKACHENKO appelle EM à être médiateur. Celui-ci est à Vilnius, l’une des deux capitales historiques de la Lithuanie, quasiment à la frontière actuelle de la Biélorussie, mais son précédent propos : tenir compte de la vérité des urnes, et encore auparavant : Lukachenko doit partir, ne le place en arbitre ou en témoin. Le cas diffère de celui de l’Ukraine, dont le détachement de la Russie à l’époque soviétique était récent : 1954 (à vérifier), et surtout dont les richesses : le fameux Donbass, et les ports de Crimée sont stratégiques. En sus, l’Ukraine a joui avant les annexions russes et un front de guerre d’un régime qui paraissait si indépendant et démocratique que l’Union européenne, sans prudence, engagea un processus pouvant aboutir à ce que – à temps – avaient obtenu les pays baltes, la Pologne et l’ancienne Europe soviétisée. Ce fut un défi. La Biélorussie est une marche, une couverture, pas un enjeu territorial pour POUTINE, et le régime peut se démocratiser sans que personne ne perde la face.

Aux affaires de la mer Egée et d’une très importante aggravation du face à face Turquie Grèce, s’ajoute maintenant dans le Caucase, la guerre du Haut-Karabach, mal éteinte. Il semble bien que la Turquie – dont au Kazakhstan j’avais ressenti une ambition territoriale immense : tous les peuples d’Asie centrale à langues parentes de celle pratiquée en Anatolie – soit impliquée. L’Union soviétique, multinationale, avait pour les peuples qu’y dominait factuellement la Russie, un prestige pas seulement de contrainte, mais de civilisation et de langue : POUCHKINE était un héros de Léningrad à Alma-Ata.

23 heures 15 + « Nouvelles ». A commenter le conseil des ministres, consacré au budget 2021, il se confirme que le « plan de relance » doté de 100 milliards d’euros, n’est qu’une tirelire compensant les pertes d’entreprises et de commerce à raison du confinement et que celle-ci vaut davantage pour 2021 que pour tout de suite. Ce n’est pas une somme d’investissements industriels massifs dans des secteurs où la France est faible au regard de ses prétentions futures (l’énergie qui ne serait ni le charbon, ni le nucléaire), ou dévastée par des délocalisations dont l’inventaire et les responsabilités de personnes notoires n’est toujours pas entrepris, ou en réorganisation de ses transports intérieurs au profit du rail et de ses agglomérations en les déconcentrant. On discute 5 G pour laquelle EM a pris parti, on laisse syndicats et patronat en chiens de faïence pour « restructurer » Renault en oubliant qu’au temps pas encore loin de Carlos GHOSN, l’entreprise était en passe de devenir la première du monde par ses alliances japonaises, elle et celles-ci largement bénéficiaires. Aucune réflexion sur l’irruption factuelle du « télé-travail » et la mutation nécessaire du droit du travail pour qu’il soit rendu compte d’une forme d’emploi qui va proliférer, même si et quand le Covid 19 aura été éradiqué. Un plan de relance : personne ne sera oublié ou laissé sur le bord de la route, formules rituelles reprises par LE MAIRE, qui ne donne nullement une dialectique du futur. Un haut-commissaire au Plan, sans qu’aucune procédure de confection consensuelle d’outils de prévision et d’obligations contractuelles entre tous acteurs publics et privés de notre économie, Etat compris, ne soit encore présentée au Parlement et discutée. Une personnalité qui n’a pas su garder sa trajectoire de vingt-cinq ans et plus : François BAYROU, ministre de l’Education nationale lors du « mouvement de Novembre-Décembre 1995 ».

Stéphane BERN (le Nicolas HULOT de notre patrimoine historique, mémoire et bâti) vient de présenter la duchesse de Berry 2, après Madame Royale. Ces deux princesses sont les « hommes » de la maison de Bourbon au XIXème siècle : postérité féminine paradoxale de Louis XVI, décidée à recouvrer le pouvoir mais chacune a contribué à la formation d’un des princes les plus réfléchis en programme politique, économique et social qu’ait connus la France, mais pas à façonner un homme de pouvoir, le comte de Chambord. L’histoire belle et courageuse de Marie-Caroline, la cachette à Nantes (cf. mes chers amis de KERSABIEC), LOUVEL, l’assassin du duc de Berry aurait été bonapartiste alors que j’échafaudais une opération des services secrets de Louis XVIII après que l’héritier du trône lui ai enjoint de céder la place à … NAUNDORFF. L’essentiel est que le jeune duc de Bordeaux, ultime prétendant en ligne directe, n’a pas été formé par son père, est né posthume, puis a vécu son adolescence loin de sa mère et sous l’emprise d’une ultra-conservatrice, Madame Royale. - Sujets, conjectures et textes qui, parallèlement à ma recherche de de GAULLE, a structuré ma vie intellectuelle, sinon politique : mon mémoire de science politique avec Jean-Jacques CHEVALLIER, Maurras et le socialisme, mes premières lectures de BAINVILLE (son histoire de la Troisième République) me faisant réaliser à mes quinze-seize ans, avant 1960, qu’il y avait seulement trois quarts de siècle, notre pays avait failli renouer avec la monarchie des Bourbons. Puis, trente ans plus (pour moi) mes rencontres du comte de Paris, celui que prisait le Général, et de son fils, d’abord comte de Clermont. Un « loupé » français décisif après trois quarts de siècles pour trouver un régime aux pouvoirs équilibrés, et nous laissant, par fatigue, un régime qui a encore perduré après la Libération de 1945 : le pays gouverné par une commission parlementaire, dite gouvernement. Nous pouvions penser dans les années 1990 être parvenu à une stabilité institutionnelle : la Cinquième République, la séparation des pouvoirs et des fonctions, la responsabilité du président devant le peuple, le Premier ministre responsable autant devant le chef de l’ETat que devant l’Assemblée nationale et dont l'autonomie de fonction avait été pratiquée par Georges POMPIDOU sous DG, et démontrée par les trois « cohabitations ». L’édifice a été ruiné en mécanique par la coïncidence des mandats présidentiel et législatif, décidée par abstention populaire au referendum de Juin 2000, et, à présent, par la pratique abusive et sans précédent de la présidence par EM, décidant de tout, mauvais en choix des personnes et plus encore en communication, réfléchissant en stratégie de pouvoir mais pas en imagination de l'avenir selon une vraie méditation de ce que nous vivons et de ce qu'il nous arrive. Manque d'ampleur.

1- Job I 6 à 22 ; psaume XVII ; évangile selon saint Luc IX 46 à 50

2- notes prises devant la télévision, la 3 – la duchesse de Berry, princesse de Bourbon-Siciles - sera complété

 

 

dimanche 20 septembre 2020

 

 

 

église vaudoise - présentée en " présence protestante – les chemins de la foi ". vers 10 heures

 

wikipédia à jour au 20 septembre 2020 à 14:33

 

Église évangélique vaudoise



Ne pas confondre avec l'Église évangélique réformée du canton de Vaud

Église évangélique vaudoise

Image illustrative de l’article Église évangélique vaudoise
Un cierge et sept étoiles, entourés de l'inscription latine « lux lucet in tenebris » (« une lueur luit dans les ténèbres »), constituent le symbole traditionnel de l’Église évangélique vaudoise.

Généralités

Courant

Calviniste et méthodiste

Gouvernance

Système presbytérien synodal

Territoire

Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau de l'Uruguay Uruguay
Drapeau de l'Argentine Argentine
Drapeau de la Suisse Suisse

Président

Alessandra Trotta

Affiliation

Conseil œcuménique des Églises
Fédération des églises évangéliques en Italie (it)
Communion mondiale d'Églises réformées
Communauté d'Églises en mission

Fondation

Fondateur

Guillaume Farel

Lieu

Angrogna

Origine et évolution

Chiffres

Membres

29 000

Ministres

109

Temples

126 en Italie, 4 en Suisse

Divers

Site Web

Chiesa Evangelica Valdese [archive]

modifier  Consultez la documentation du modèle

L’Église évangélique vaudoise (en italien Chiesa Evangelica Valdese) est la principale Église actuelle issue de la prédication de Vaudès (aussi connu sous le nom de Pierre Valdo ou Pierre Valdès). On parle également de valdéisme. Plus ancienne église protestante italienne, elle est présente principalement en Italie, avec des antennes en Amérique du Sud. Elle est adhérente de l'Alliance réformée mondiale et de la Conférence des Églises protestantes des pays latins d'Europe.

Origine

Le véritable nom des Églises vaudoises, celui qu'elles se donnent elles-mêmes en Piémont, est la Table vaudoise qui affirme désormais être apparue avec les disciples de Pierre Valdo, ou Vaudès, dans les années 1170 dans la paroisse Saint-Nizier de Lyon. Il a existé pendant plusieurs siècles une polémique sur l'origine de l'Église vaudoise1, les sources vaudoises anciennes ayant toujours déclaré que cette Église était présente dans les vallées du Piémont bien avant la naissance de Pierre Valdo2,3,4,5,6. Le prénom de ce dernier est incertain : un document atteste seulement l'initiale. Certains l'ont traduit par Petrus, c'est-à-dire Pierre. Aujourd'hui, il existe une rue portant son nom (rue Pierre-Valdo) dans le 5e arrondissement de Lyon. Le nom ne fait donc pas référence au canton de Vaud (Suisse), et l'Église évangélique vaudoise ne doit pas être confondue avec l'Église évangélique réformée du canton de Vaud.

Pierre Valdès était un riche marchand de la ville. Vers 1170, il écouta un passage de la vie de saint Alexis narrée par un troubadour. Ce récit lui fit éprouver le désir de vivre plus près du Christ, de suivre nu le Christ nu. Il légua ses biens à sa femme pour suivre l'idéal de pauvreté apostolique, c'est-à-dire imiter la vie des apôtres. Il plaça ses filles à l'abbaye de Fontevraud, fondée par Robert d'Arbrissel. Il se fit traduire des passages choisis de la Bible du latin en langue vulgaire et provinciale7.

Il commença à prêcher dans les rues de Lyon, sans permission des autorités ecclésiastiques. Seuls les prêtres et les clercs, en effet, étaient autorisés à le faire. L'Église catholique toléra dans un premier temps la présence de Valdès et de ses disciples, à condition qu'ils ne prêchassent plus. Mais, ayant bravé cet interdit, ces derniers furent chassés de Lyon par l'archevêque, Jean Belles-mains. Ils constituèrent dès lors les premiers vaudois, qui se nommaient eux-mêmes « pauvres de Lyon ».

Diffusion

Historique

Après avoir été chassés de Lyon, Valdès et ses disciples vécurent comme ouvriers agricoles, vivant de l'aumône et errant de village en village. Le « mouvement » vaudois fit rapidement des émules dans d'autres régions du sud de la France et en Italie du Nord puis, plus tard durant le Moyen Âge, en Bohême. Une partie des vaudois du Piémont italien émigrèrent à la fin du XVe siècle en Provence, où ils s'établirent en une communauté nommée vaudois du Luberon, dans une vingtaine de villages du Luberon8.

Il semble que les premiers vaudois n'aient jamais vraiment voulu rompre avec l'Église, même si Rome les accusait d'hérésie par leur non-respect des consignes ecclésiastiques. Les vaudois considéraient qu'ils faisaient toujours partie de l'Église catholique mais qu'ils en étaient la pars benigna, et Rome la pars maligna rongée par les péchés. En 1184, le concile de Vérone excommunia les Pauvres de Lyon.

Pierre Valdès lui-même rejetait le catharisme (la croisade des Albigeois (1209-1229) date de cette époque). Il serait mort vers 1206 alors que lui et son mouvement étaient proches d'une réconciliation avec l’Église. Le pape Innocent III était disposé à dialoguer. Il semblerait que la branche lombarde du mouvement, les Pauvres Lombards, après une courte réintégration entre 1208 et 1210 (on leur accorda le droit de prêcher mais à un auditoire restreint) fut exclue[réf. nécessaire].

Les vaudois sont définitivement déclarés hérétiques par le quatrième concile du Latran en 1215. Au XIIIe siècle un groupe de vaudois italiens rejoint cependant l'Église catholique romaine.

L'idéal vaudois de pauvreté inspira en Italie du Nord bon nombre de mouvements radicaux déclarés hérétiques : à la fin du XIIIe siècle les Apostoliques de Gherardo Segarelli ; au XIVe siècle les spirituels radicaux de l'ordre des frères mineurs fraticelles et les dolciniens9.

Vers la même époque apparut l'ordre des frères mineurs, fondé en 1209 par saint François d'Assise, fils d'un riche marchand de cette ville d'Italie centrale, par réaction contre la puissance grandissante de l'argent dans la société ecclésiastique et laïque. À l'origine, les franciscains ne devaient pas posséder de biens ; ils vivaient de leur travail ou d'aumônes et prêchaient dans les villes. Contrairement aux vaudois, ils avaient obtenu l'autorisation de prêcher, puisque François et ses disciplines se montrèrent toujours respectueux des consignes du clergé. Ce qui montre que le rejet des vaudois par l'Église ne venait pas à l'origine de l'idéal de pauvreté, mais bien du fait de prôner le sacerdoce universel (droit de prêcher pour tous y compris les femmes).

Persécutés en Italie du Nord, les vaudois furent poussés vers les vallées alpines d'Italie, de Suse à la Ligurie. Ils s'y sédentarisèrent, résistant à l'Inquisition par une pratique discrète de leur foi. Une partie d'entre eux fut cependant massacrée lors de la croisade contre les vaudois de 1488.

Entre 1460 et 1560, au moins 1 400 familles, soit environ 6 000 personnes venues des diocèses alpins de Turin et d'Embrun sont venues s'installer dans la région du Luberon, selon l'historien Gabriel Audisio. Les deux-tiers d'entre eux sont arrivés entre 1490 et 152010, ce qui permet de faire face à la chute de 60 % de la population à la fin de la guerre de Cent Ans, grâce à onze « contrats d'habitations » concernant treize villages du Luberon11.

Gabriel Audisio estime que le mouvement vaudois prit fin en 1532 lorsqu'au synode de Chanforan12, une partie des vaudois choisit d'adhérer à la Réforme protestante. Sous l'impulsion de Guillaume Farel, ils décidèrent de faire traduire la Bible en français. Ils choisirent comme traducteur un cousin de Jean Calvin, Pierre Robert Olivétan, et lui fournirent les fonds nécessaires à ce travail ; la Bible d'Olivétan qui fut publiée en 153513.

Gravure illustrant le massacre des vaudois qui eut lieu en 1655 dans le Piémont.

La période de répression la plus sanglante eut lieu lors des Pâques vaudoises de 1655, dans les vallées du Piémont italien, ce qui obligea plus de 300 femmes vaudoises à venir se réfugier de l'autre côté de la frontière, dans le Queyras français, à Molines.

En 1686, sous la pression du roi de France Louis XIV, le duc de Savoie persécuta les vaudois des vallées alpines, qui se réfugièrent d'abord à Genève, comme des milliers de huguenots, puis furent répartis en Suisse, dans les possessions de Berne, en Allemagne, plusieurs centaines partant aussi en Hollande, en Angleterre, en Afrique du Sud et dans le Nouveau-Monde.

Après la Glorieuse Révolution anglaise de 1688, menée par une armée anglo-hollandaise composée à 20 % de huguenots, les rapports de force militaire changent en Europe. Le duc de Savoie Victor Amédée II leur accorda alors un édit de tolérance et les vaudois furent autorisés en 1689 à faire leur « glorieuse rentrée » jusqu'à leurs vallées par un périple de 200 kilomètres, plein sud, le long des crêtes montagneuses.[réf. nécessaire]

Temple vaudois de Turin

En 1848, le roi Charles Albert octroya à ses sujets non-catholiques (juifs et protestants) une lettre patente par laquelle il leur donnait la permission de suivre des études supérieures et de pratiquer des professions libérales (médecin, avocat, etc.). Cette lettre patente ouvrait aussi les lieux dans lesquels les vaudois avaient été installés et c'est à partir de cette date qu'ils purent propager leur foi et leur croyance dans toute l'Italie.[réf. nécessaire]

De nos jours, les vaudois fêtent cette date du 17 février 1848 par des feux de joie, des cortèges et des cultes solennels. Cette date est appelée aussi « Fête des libertés ».[réf. nécessaire]

Dans la deuxième moitié du XXe siècle, sous l'impulsion du pasteur Tullio Vinay, deux œuvres importantes sont créées, qui viennent considérablement renouveler le témoignage et l’action sociale de l’Église vaudoise : le centre Agape à Prali, dans les vallées vaudoises, lieu de rencontres internationales ouvert à la réflexion sur des thèmes religieux, politiques et sociaux, et le Centre de service chrétien de Riesi en Sicile, centre communautaire destiné à améliorer les conditions sociales mais aussi à limiter l'influence de la Mafia dans cette ville14..

Actuellement

Temple vaudois de Milan

Temple vaudois de la piazza Cavour, à Rome

La Table vaudoise réunit des Églises locales vaudoises et méthodistes. Les femmes pouvant y être pasteurs depuis 1961, elle est présidée de 2005 à 2012 par le pasteur Maria Bonafede15, avec le titre de modératrice. Elle est la première femme à la tête des Églises vaudoises, mais non à la tête d'une Église protestante européenne comme l'affirmait l'AFP, car la compagnie des pasteurs et des diacres de Genève a été présidée par une modératrice, Isabelle Graesslé, de 2001 à 200416,17.

Dans un entretien à La Stampa, Maria Bonafede a déclaré souhaitable que le pape Benoît XVI « sache dialoguer avec les autres Églises chrétiennes » et « abandonne la notion de primat de l'Église catholique romaine sur les autres ». Elle s'est aussi prononcée contre la présence de crucifix dans les lieux publics. Enfin, elle a déclaré que « la foi chrétienne est incompatible avec l'injustice économique, comme elle était incompatible avec le nazisme et l'apartheid ».

La Table vaudoise compte en tout environ 30 000 fidèles en France dans quelques vallées alpines et dans le Nord de l'Italie, essentiellement dans le Piémont. On trouve par exemple au palais Cavagnis de Venise une Foresteria Valdese, maison d'hôtes des Églises vaudoises et méthodistes associées. La Table vaudoise compte également quelques communautés en Amérique latine (Uruguay, Argentine). Les vaudois comptent en totalité 45 000 fidèles en 20137.

Le 22 juin 2015, pour la première fois dans l'histoire, un pape s'est rendu dans une église évangélique vaudoise au cours de sa visite apostolique à Turin, les 21 et 22 juin 2015, le pape François a en effet été reçu au temple vaudois de Turin, située sur le cours Victor-Emmanuel II, par notamment le pasteur Eugenio Bernardini, modérateur de la « Table vaudoise » – réunion d'églises vaudoises et méthodistes – et le pasteur Paolo Ribet18.

Pratiques

À la différence des catholiques, les vaudois ne comptaient pas de prêtres dans leurs rangs : seulement des « barbes », sortes de pasteurs qui, après trois ans d'apprentissage des textes et de visites auprès de « barbes » plus anciens confessaient et présidaient des cérémonies. Les vaudois de Bohême furent plus durement persécutés par l'Inquisition : une partie d'entre eux rejoignit les hussites.

Lors de la Réforme, les vaudois envoyèrent deux des leurs en Suisse pour connaître l'avis de réformateurs comme Œcolampade et Guillaume Farel.

Doctrine

L'entrée de la faculté de théologie vaudoise, à Rome

À l'origine, il y avait surtout la volonté de maintenir la doctrine évangélique face aux dérives supposées de la papauté19, en particulier la promotion de la "pauvreté évangélique" face au luxe du clergé. Par la suite, la doctrine des vaudois se précisa lors de colloques (Laus - 1526, Chanforan -1532) ; la base étant la connaissance de l'Évangile, de l'Ancien et du Nouveau Testament.

Les aspects principaux sont :

  • L'Écriture est la seule règle de la foi et des cœurs.
  • Tout homme et toute femme initié à la connaissance de l'Écriture peut prêcher.
  • Il est bon que le culte soit fait en langue populaire et que chacun use de la Bible.
  • La foi est un don de Dieu. Elle comprend l'amour du Seigneur et l'obéissance à ses commandements.
  • La messe du culte romain ne vaut rien.
  • Les indulgences ne valent rien. Le purgatoire est une fable.
  • Tout ce que l'on fait pour le salut des morts est inutile.
  • Jésus est le seul intercesseur. La vénération des saints est une idolâtrie.
  • Le clergé romain ayant perverti la doctrine et les sacrements des apôtres, et n'imitant pas leur exemple, n'a aucune autorité.
  • Le baptême n'est qu'un signe de régénération. Celle-ci n'aura réellement lieu que lorsque l'enfant aura une foi véritable. Les seuls sacrements reconnus sont le baptême et la sainte Cène.
  • Le mariage est dissous par l'adultère.
  • La doctrine des vaudois est résumée dans un ancien poème en occitan20 : La Nòbla Leiçon (La Noble Leçon du XIIe siècle)21.

Notes et références

  • Jean Benoit, Histoire des Albigeois, et des Vaudois, ou Barbets; - Paris, Jacques Le Febore 1691, Jacques Le Febvre, 1er janvier 1691 (lire en ligne [archive])

  • Jean Léger, Histoire generale des eglises evangeliques des Vallees de Piemont ou Vaudoises, Chez Jean Le Carpentier, 1er janvier 1669 (lire en ligne [archive])

  • Pierre Boyer et Abel Boyer, Abrege de l'histoire des Vaudois ou on voit leur origine: comme Dieu à consérvé la religion chrêtienne en sa pureté parmi eux, depuis le tems des apôtres jusques à nos jours, & les merveilles qu'il a faites pour leur conservation, avec les signalées & miraculeuses victoires, qu'ils ont remportées sur leurs ennemis. Comment ils ont été dispersés & leurs églises dissipées, & enfin comment ils ont été rêtablis contre l'espérance de tout le monde, chez Meindert Uitwerf, Marchand Libraire, 1er janvier 1691 (lire en ligne [archive])

  • Histoire des Vaudois, ou des habitans des vallées occidentales du Piémont ... Tome premier [-seconde partie!, 1er janvier 1796 (lire en ligne [archive])

  • (en) Narrative of an Excursion to the Mountains of Piedmont in the Year 1823. And Researches Among the Vaudois Or Waldenses, Protestant Inhabitants of the Cottian Alps ; with Maps, and an Appendix ..., 1er janvier 1825 (lire en ligne [archive])

  • Antoine Monastier, Histoire de l'église vaudoise depuis son origine et des Vaudois de Piemont jusqu'à nos jours: avec un appendice contenant les principaux écrits originaux de cette église, une description et une carte des vallées vaudoises actuelles, et le portrait d'Henri Arnaud, J. Kessmann, 1er janvier 1847 (lire en ligne [archive])

  • Gabrielle Cadier, « Les vaudois », émission Au cœur de l'histoire sur Europe 1, 8 juillet 2013

  • « Italie. L'Eglise vaudoise, une vieille hérésie si moderne », Courrier International,‎ 12 janvier 2005 (lire en ligne [archive])

  • En ce qui concerne la date de ce texte, cf. Lafont (Robert) et Anatole (Christian), Nouvelle histoire de la littérature occitane, Presses universitaires de France, Paris, 1970, page 248, ainsi que la référence suivante : www.tesionline.com [archive].

  1. Antonino de Stefano, La Noble leçon des vaudois du Piémont : Texte critique, introduction et glossaire, Champion, 1er janvier 1909 (lire en ligne [archive])

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes