mardi 2 septembre 2008

acceptation - textes du jour


… prier [1] croire en un Dieu si vivant qu’Il s’est incarné, en la personne de son Fils, à une date précise et a vêcu et déchaîné des événements précis. Nous ne croyons pas à un parcours symbolique et réinterprêté, à une personne évanescente, nous ne sommes pas non plus adeptes d’une théorie compliquée d’un Dieu si relationnel qu’Il est en trois personnes bien distinctes, nous croyons en Jésus-Christ qui nous a appris qui Il est et nous a fait relire en conséquence aussi bien l’Ancien Testament qui nous L’annonce, que nos vies à chacun et la dialectique de l’Histoire. Tellement incarné et contingent que ses disciples, totalement attachés à Lui de foi et d’admiration, d’affection sans doute aussi, refusent évidemment l’horreur de la Passion. Jésus n’en discute pas mais demande à être suivi, imité : acceptation suprême de cet itinéraire qui révolte ses disciples… qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la gardera. Réponse de l’âme contemplative que nous n’avons que si épisodiquement : Ton amour vaut mieux que la vie. Et conseil de Paul, d’expérience spirituelle et d’expérience de vie : transformez-vous en renouvelant votre façon de penser… Jérémie résiste : Je me disais : je ne penserai plus à lui, je ne parlerai plius en son nom. Mais il y avait en moi comme un feu dévorant, au plus profond de mon être. Je m’épuisais à le maîtriser, sans y réussir.

[1] - Jérémie XX 7 à 9 ; psaume LXIII ; Paul aux Romains XII 1 à 2 ; évangile selon saint Matthieu XVI 21 à 27

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