mardi 30 juin 2015

saint Alexis, roi de Hongrie


Saint Ladislas
Roi de Hongrie
(1031-1095)
Ladislas fut appelé au trône de Hongrie, l'an 1080, par la libre volonté du peuple. Bien différent de la plupart des puissants de ce monde, qui n'aspirent qu'aux grandeurs passagères, Ladislas ne recherchait que la vraie grandeur, celle que l'on acquiert par la vertu. Dès sa jeunesse il était admiré de tout le monde pour sa chasteté, sa modestie, sa piété, sa tendresse envers les pauvres.

Il n'avait pas seulement l'âme d'un Saint, mais toutes les qualités d'un roi. Nul, dans toute la Hongrie, n'était de taille plus grande ni de port plus majestueux que lui; les fatigues de la guerre, les graves occupations de la paix lui convenaient également. Il recevait tout le monde avec la plus grande affabilité, et les moindres de ses sujets pouvaient en confiance venir lui réclamer justice ; ses jugements équitables, semblables à ceux d'un père plutôt que d'un maître, étaient agréés de tous ; aussi la voix publique lui donna-t-elle le beau nom de Pieux.
La vie de Ladislas en son palais était fort austère ; sa table, il est vrai, était royalement servie, mais il n'y prenait que ce qui lui était nécessaire ; il jeûnait même souvent, se refusait l'usage du vin, couchait sur la dure, mortifiait son corps et, par ces moyens, triomphait des périls que courent les rois au milieu de l'éclat et de la mollesse des cours.
Ennemi des amusements frivoles, il donnait tout son temps aux exercices de piété et aux devoirs de son état, ne se proposant en tout que la plus grande gloire de Dieu. La religion était tout pour lui ; fort conciliant quand il s'agissait de sa personne, il ignorait les demi-mesures quand il s'agissait de maintenir les droits de l'Église ou de défendre son pays. Pas un pauvre ne sortait de son palais sans avoir reçu quelque soulagement à sa misère : chaque genre de besoin trouvait près de lui un secours assuré.
Les églises magnifiques qu'il fit construire sont un nouveau témoignage de la religion de ce grand prince et de son zèle à favoriser le développement du culte chrétien chez un peuple encore à demi barbare et à demi païen. Du reste, Ladislas ne se contentait pas de travailler à la conversion des autres, il était le modèle de tous, une sorte de loi vivante, qui enseignait à chacun ses devoirs. Son palais était si édifiant, qu'on n'y entendait ni jurements, ni paroles inconvenantes ; les jeûnes y étaient fidèlement observés ; en un mot, on eût dit moins une cour royale qu'une maison religieuse.
Ladislas avait été choisi pour commander en chef la première croisade, quand Dieu l'appela à Lui, le 30 juillet 1095.
Le 27 juin est l'anniversaire de la translation de ses reliques.


SAN LADISLAO RE DUNGHERIA / B

Ladislas Ier de Hongrie – wikipédia . en ligne 30 Juin 23015

Ladislas Ier de Hongrie
Saint Ladislas Ier, roi de Hongrie
Saint Ladislas Ier, roi de Hongrie
Titre
10771095
Prédécesseur
Successeur
Biographie
Dynastie
Date de naissance
Date de décès
Lieu de décès
Nyitra (auj. Nitra en Slovaquie)
Père
Mère
Conjoint
Enfant(s)
Ladislas Ier Árpád ou saint Ladislas (hongrois : I. (Szent) László), né vers 1040 en Pologne, mort à Nyitra (aujourd'hui Nitra en Slovaquie) le 29 juillet 1095, inhumé à Várad (aujourd'hui Oradea en Roumanie), fut roi de Hongrie de 1077 à 1095 (couronné d'abord en 1077, puis en 1081 avec la Sainte Couronne)1,2.
Il fut canonisé par l'Église catholique sous le nom de saint Ladislas ou saint Ladislas de Hongrie sous le règne de Béla III, en 1192.
Saint Ladislas Ier (en hongrois : I. (Szent) László, (dans les textes anglais du Moyen Âge : saint Lancelot3,4), en croate: Ladislav Ier, en slovaque: Svätý Ladislav Ier, en polonais: Władisław Ier Święty ; vers 1040 - 29 juillet 1095) fut roi de Hongrie5 de 1077 jusqu'à sa mort, « il élargit considérablement les frontières du royaume qu'il consolida à l'intérieur ; aucun autre roi hongrois ne réunit autour de lui un tel amour du peuple6 ». Avant son accession au trône, il était le principal conseiller de son frère, Géza Ier de Hongrie, qui luttait contre leur cousin, le roi Solomon de Hongrie. À la mort de son frère, ses partisans proclamèrent roi Ladislas selon la tradition hongroise qui donnait la priorité au membre le plus âgé de la famille royale contre les fils du défunt roi. Au terme d'une longue période de guerres civiles, il renforça le pouvoir royal dans son royaume en introduisant une législation sévère. Il put également étendre sa domination sur la Croatie. Après sa canonisation, Ladislas devint le modèle du roi chevalier en Hongrie. Il est fêté le 30 juin.

Sommaire

Jeunes années

Ladislas était le second fils du futur roi Béla Ier de Hongrie et de son épouse la princesse Richeza de Pologne. Il était né en Pologne, où son père avait cherché refuge après la tentative infructueuse de son père (le grand-père de Ladislas) contre son cousin, saint Étienne Ier, premier roi de Hongrie. Il reçut son prénom conformément aux traditions slaves de sa famille maternelle (c'est ainsi qu'il introduisit en Hongrie le prénom de László aujourd'hui d'un usage courant).
En 1048, sa famille revint en Hongrie, où son père avait reçu en apanage un tiers du pays (« Tertia pars Regni »), don de son frère, le roi André Ier de Hongrie, qui s'était emparé du trône du roi Pierre, à la suite d'une révolte païenne. À la suite à son accession au trône, le roi André Ier dut faire face aux attaques d'Henri III du Saint-Empire dont le roi Pierre avait reconnu la suzeraineté. Le roi André Ier et le duc Béla coopérèrent étroitement contre les attaques allemandes et réussirent à préserver l'indépendance de la Hongrie. Cependant, leur collaboration commença à se relâcher à partir de 1053 quand le roi eut un fils, Salomon, parce qu'à partir de ce moment-là le roi André voulut garantir contre son frère la succession de son fils : conformément aux vieilles coutumes hongroises, en effet, c'était le membre le plus âgé de la famille royale qui pouvait prétendre au trône en cas de décès du roi.
En 1057, le roi André Ier avait fait couronner Salomon pour être sûr qu'il lui succéderait, et Ladislas dut participer à la cérémonie en même temps que son père et ses frères, Géza et Lampert. Toutefois, le duc Béla et ses fils quittèrent le pays en 1059 et revinrent l'année suivante avec des soldats polonais. Le roi André Ier perdit deux batailles contre son frère et il mourut, après quoi le père de Ladislas fut couronné le 6 décembre 1060. Après la mort de leur père le 11 septembre 1063, Ladislas et ses frères préférèrent proposer à leur cousin de le reconnaître car il était revenu à la tête de troupes allemandes, ils demandaient seulement de conserver l'ancien duché de leur père. Cependant, le roi Salomon refusa l'offre et devant la supériorité de ses troupes les trois frères furent obligés de quitter la Hongrie et de se réfugier en Pologne : après le retrait de l'armée allemande, ils revinrent toutefois, suivis par les troupes que leur avait fournies le roi Boleslas II, leur cousin du côté maternel.
Les deux camps malgré tout préférèrent éviter la guerre civile, aussi acceptèrent-ils les bons offices de médiation des évêques, et le 20 janvier 1064 ils conclurent à Győr un accord en vertu duquel Ladislas et ses frères reconnaissaient la suzeraineté de Salomon, et recevaient l'ancien duché de leur père, soit le tiers de la Hongrie.

Duc de la Tertia pars Regni

Les années qui suivirent, Ladislas et ses frères collaborèrent efficacement avec le roi Salomon. En 1068, lorsque les Petchenègues eurent envahi les territoires de la Transylvanie, Ladislas, ses frères et le roi allèrent ensemble à leur rencontre et ils furent vainqueurs à Kerlés (aujourd'hui Chiraleş en Roumanie). Une des légendes les plus populaires sur Ladislas se rapportent à cette bataille : elle le montre en train de poursuivre et de vaincre un guerrier petchenègue, qui avait essayé d'enlever une jeune fille hongroise qui fut ainsi libérée.
C'est à cette époque que Ladislas épousa sa première femme, qui était sans doute la fille d'un comte allemand.
À partir de 1071, quand le frère aîné de Ladislas, le duc Géza, refusa de rendre au roi sa part du butin acquis après l'occupation de Belgrade prise à l'Empire byzantin, les relations se détériorèrent entre le roi Salomon et les trois frères. C'est ainsi que, l'année suivante, quand le roi conduisit une nouvelle campagne contre Belgrade, seul le duc Géza le suivit, tandis que Ladislas et Lampert restaient en arrière : ils craignaient que les partisans du roi tentassent de conquérir leur duché en leur absence.
En 1073, aussi bien le roi Salomon que ses cousins se préparaient à l'affrontement qui venait. Le roi envoya ses émissaires à son beau-frère, le roi Henri IV d'Allemagne, tandis que Ladislas et ses frères cherchaient l'appui de leur parenté polonaise et tchèque. Ladislas se rendit en Moravie d'où il revint accompagné par les troupes qu'Otto, duc de Moravie et son beau-frère, lui avait fournies. Il était grand temps, parce qu'avant son arrivée, son frère, le duc Géza avait été défait par le roi Salomon à la bataille de Kemej le 26 février 1074. Le 14 mars, à la bataille de Mogyoród, les trois frères remportèrent une victoire décisive sur les troupes du roi Salomon, qui dut s'enfuir vers les régions occidentales de la Hongrie, tandis que Géza était proclamé roi par les partisans des ducs. Le nouveau roi confirma ses frères, Ladislas et Lampert dans la possession de leur duché.
Pendant le règne de son frère, Ladislas fut son commandant militaire et, à l'automne de 1074, il repoussa l'attaque du roi Salomon contre Nyitra, mais sans réussir en 1076, à occuper Pozsony tenu par le roi Salomon (bien que, si l'on en croit les légendes, il aurait réussi à battre son cousin en combat singulier).
Après la mort de son frère, le 25 avril, 1077, Ladislas fut proclamé roi par leurs partisans. Il fut probablement couronné avec la couronne envoyée par l'empereur Michel VII à son frère, du fait que l'antique couronne était encore en la possession du roi Salomon.

Lutte pour le trône

Lorsque Ladislas fut couronné, les comtés de Moson et Pozsony étaient encore sous le contrôle du roi Salomon, qui pouvait compter sur l'aide de son beau-frère, le roi de Germanie Henri IV. Aussi Ladislas rechercha-t-il l'alliance des rivaux de ce dernier et, en 1078, épousa Adélaïde, la fille du duc Rodolphe Ier de Souabe, qui avait été proclamé roi de Germanie par des opposants à l'empereur.
En 1079, Ladislas prit au roi Salomon la forteresse de Moson, mais il ne fut pas en mesure d'occuper Pozsony. Par la suite, il entama des négociations avec son rival, qui abdiqua finalement en sa faveur en 1081, en échange de grandes propriétés foncières. Le roi déposé tenta cependant de conspirer contre son cousin, mais Ladislas l'emporta et fit emprisonner Salomon.
À l'initiative de Ladislas, le pape Grégoire VII ordonna la canonisation du premier roi de Hongrie, Étienne Ier et de son fils, Emeric (Imre). À l'occasion des célébrations, en la fête de l'Assomption (15 août) 1083, Ladislas rendit sa liberté à Salomon. Celui-ci s'enfuit alors chez les Petchenègues qui, en 1085, envahirent le territoire oriental du royaume, mais Ladislas les défit. À la suite de sa victoire, plus personne ne lui contesta le droit de régner.

Politique intérieure

Les luttes continues pour le trône qui avaient suivi la mort de saint Étienne Ier en 1038, avaient abouti à une situation intérieure confuse au moment où Ladislas monta sur le trône. Pour cette raison, il publia des décrets de la plus grande sévérité contre les auteurs d'infractions : pour des crimes mineurs contre les biens ou des atteintes à la foi chrétienne, ils prévoyaient des peines comme des mutilations, la réduction en esclavage ou la mort.
Le roi Ladislas prit une part active dans la réorganisation de l'Église catholique en Hongrie, par la création du nouvel évêché de Zagreb en 10947, la fondation de l'archevêché de Bacs par sa séparation d’avec Kalocsa8, et le transfert du siège de Bihar à Nagyvárad, ce qui n'était pas tout à fait conforme à la pratique normative de l'Église. De même, en 1092, le synode des évêques hongrois de Szabolcs reconnut la légitimité du premier mariage pour les membres du clergé, ce qui allait contre le droit canon.

L'expansion du royaume

La défaite de l'empereur d'Allemagne dans sa lutte contre le pape laissa Ladislas libre d'étendre son empire vers le sud et l'est en direction des Carpates orientales. En 1087, il envoya ses émissaires à la cour de Hermann de Salm, qui avait été proclamé roi de Germanie par les adversaires d’Henri IV, empereur du Saint-Empire après la mort du beau-père de Ladislas, mais après qu'il eut reçu des nouvelles sur la mort de Salomon, il n’intervint pas dans les luttes internes en Allemagne.
En 1092, Ladislas conduisit ses troupes contre le prince de Vasilko de Terebovlia, qui s'était allié avec les Coumans, et remporta la victoire contre lui. En 1093, Ladislas soutint le duc Zbigniew qui s’était révolté contre son père, le duc Władysław Ier Herman de Pologne.

Conquête de la Croatie

Le 20 avril 1089 mourait le roi de Croatie, Dmitar Zvonimir, qui avait épousé Ilona, la sœur de Ladislas. On alla tirer d'un monastère le nouveau roi, Etienne II, un vieillard jamais marié et on le couronna. À sa mort, en 1091, sa famille revendiqua la couronne pour le parent vivant le plus proche du défunt. Ladislas la réclama aussi en s'appuyant de façon boiteuse sur la tradition byzantine, selon laquelle il appartenait à la veuve de l'empereur de choisir qui succéderait à ce dernier, et Ilona s'était proclamée en sa faveur. En 1091 les troupes hongroises entrèrent en Croatie et Ladislas, vainqueur6,9, incorpora le pays à la Hongrie.
Une telle action suscita l'opposition de l'empereur byzantin Alexis Ier Comnène qui chercha de l'aide parmi les Coumans et les persuada d'envahir les parties orientales de la Hongrie. À la nouvelle de l'invasion coumane, Ladislas mena ses armées contre eux et les tailla en pièces près de la rivière Timiş. Ladislas compléta sa victoire en occupant Szerém et Belgrade qui étaient sous contrôle byzantin. L'empereur Alexis Ier envoya cependant contre la Hongrie des troupes nomades fraîches qui contraignirent Ladislas à quitter le territoire byzantin. C'est probablement le roi Ladislas Ier qui a installé en Transylvanie les Sicules, afin de défendre les parties orientales du royaume de Hongrie contre les invasions étrangères.
À l'automne 1091 le pape Urbain II envoya à la cour de Ladislas un légat qui exigea que le roi acceptât la suzeraineté pontificale sur la Croatie. Mais Ladislas repoussa une telle revendication, et il semble qu'il ait reconnu la légitimité de l'antipape Clément III, qui avait été élu par les partisans de l'empereur d'Allemagne.

Dernières années

Reliquaire de saint Ladislas - XIVe
Les dernières années du règne de Ladislas furent marquées par les relations tendues entre ses deux neveux, Coloman et Almos. Comme Ladislas n'avait pas de fils, ses deux neveux, fils du roi Géza I, pouvaient chacun s'attendre à hériter du trône. Ladislas préférait le plus jeune, Almos, qu'il avait nommé roi de Croatie après la conquête du pays. Coloman ne renonça pas cependant à ses prétentions au trône et, en 1095, il partit pour la Pologne.
Alors que Ladislas préparait une campagne contre le duc de Bohême Břetislav II afin d'aider les fils de sa sœur, les ducs Svatopluk et Otto II de Moravie, il apprit que Coloman revenait en Hongrie avec des troupes polonaises. À cette annonce, le vieux roi mourut subitement.
Il fut enterré à l'abbaye de Somogyvár qu'il avait fondée en 1091.

Union et postérité

En 1077, Ladislas épouse Adélaïde de Rheinfelden (en), fille du duc Rodolphe Ier de Souabe et de sa seconde épouse, Adélaïde de Savoie
  • Irène (Prisca) (vers 1080 - 13 août 1134), épouse de Jean II, empereur de Byzance
  • Fille inconnue (? -?), épouse du prince Iaroslav de Volhynie.

Son souvenir

Aucun roi autre de Hongrie n'a joui d'une estime pareille à la sienne. La nation entière porta son deuil pendant trois ans, et on le regardait comme un saint longtemps avant sa canonisation. Un cycle de légendes est associé à son nom. Il fut canonisé le 27 juin 1192.
Un certain nombre de miracles lui sont attribués. À l'occasion d'une peste dans le pays, on dit qu'il pria pour obtenir la fin du fléau avant de lancer une flèche en l'air, au hasard, la flèche alors frappa l'herbe même qui devait permettre de guérir la maladie. À une autre occasion, il poursuivait une troupe de Petchenègues qui faisait une expédition dans le royaume. À ce qu'on raconte, le roi était sur le point de rattraper les envahisseurs, qui eurent l'idée de jeter derrière eux l'argent qu'ils avaient pillé avant que les Hongrois se missent à les poursuivre. La ruse réussit et les soldats s'arrêtèrent pour prendre l'argent. Le roi alors aurait changé tout cet or en pierres grâce à une prière, lui permettant de remettre son armée en route, de vaincre les envahisseurs et de libérer leurs prisonniers.
C. A. Macartney, dans Hungary: A Short History, fait l'éloge suivant de Ladislas : « Ladislas Ier qui, comme Étienne et son fils, Imre, a été canonisé après sa mort était des trois celui dont la personnalité était le plus remarquable : un vrai paladin et un noble chevalier, un protecteur de sa foi et de son peuple, ainsi que des pauvres et des malheureux sans défense. »
Saint Ladislas est aussi le patron d'une église importante du point de vue architectural, Saint-Ladislas, dans le quartier de Portage Park (Chicago).

Histoire et tradition

Ladislas termina la christianisation de la Hongrie (loi contre le paganisme, persécution des táltos). Il fut fidèle au pape pendant la querelle des Investitures, conflit contre l'empereur Henri IV. Il mena une politique de grandeur et d'expansion territoriale en Croatie. Victorieux contre les Petchenègues et les Coumans (en hongrois : kunok), il conquit la Slavonie et la Croatie et fonda l’évêché de Zagreb (la Hongrie obtint un accès à l’Adriatique).
Ladislas, grand législateur, promulgua des lois particulièrement sévères contre le vol, puni de mort. Elles seront adoucies par son successeur Koloman. De plus, ses lois dirigent le peuple vers les droits européens, dans la mesure où elles gardent et défendent la propriété privée. Grâce à cette tendance, une migration commença dans le pays vers les territoires moins peuplés. Il mourut alors qu'il était sur le point de prendre part à la première Croisade.
Il reste l'un des souverains hongrois les plus célèbres, avec son ancêtre Étienne Ier.

Sources

  • Gyula Kristo, Histoire de la Hongrie médiévale Tome I Le Temps des Arpads, Presses universitaires de Rennes (2000) (ISBN 2-86847-533-7).
  • Miklós Molnár Histoire de la Hongrie, Tempus Perrin (1 septembre 2004) (ISBN 2262022380).

Notes

  1. http://encyclopedia2.thefreedictionary.com/Ladislaus+I [archive]
  2. http://www.britannica.com/EBchecked/topic/327524/Ladislas-I [archive] The Free Dictionary
  3. http://www.religion-world.com/Christianity/Denominations/Catholicism/Saints/L/Saint_Ladislaus/index.html [archive]
  4. http://dir.crossmap.com/church_and_denominations/denominations/Catholicism/Saints/L/Saint_Ladislaus [archive]
  5. http://www.britannica.com/EBchecked/topic/327524/Ladislas-I [archive]
  6. a et b Ladislas I. (2009). De l'Encyclopædia Britannica. Vérifié le 21 juin 2009 sur l'Encyclopædia Britannica en ligne : http://www.britannica.com/EBchecked/topic/327524/Ladislas-I [archive]
  7. Paul Wald Parler en ville, parler de la ville : essais sur les registres urbains [archive] Editions MSH, 2004 (ISBN 2735109674 et 9782735109678)
  8. APA citation. Aldásy, A. (1910). Archdiocese of Kalocsa-Bacs. Dans The Catholic Encyclopedia. New York: Robert Appleton Company. Vérifié le 21 juin 2009 sur New Advent: http://www.newadvent.org/cathen/08594b.htm [archive]
  9. « Hungary [archive], » Microsoft Encarta Online Encyclopedia 2009. Archived [archive] 2009-11-01.
v · m
Hunyadi
  • Portail du catholicisme

premiers martyrs de l'église de Rome + 64


Premiers Martyrs de l'Église de Rome
(† 64)

Martyrologe Romain : Mémoire des premiers saints martyrs de la sainte Église romaine.
En 64, après l’incendie de la ville de Rome, l’empereur Néron accusa faussement les chrétiens de ce forfait et en fit cruellement périr un grand nombre: les uns, revêtus de peaux de bêtes, furent exposés aux morsures des chiens; d’autres crucifiés; d’autres transformés en torches, afin qu’à la chute du jour ils servissent d’éclairage nocturne dans le cirque.
Tous étaient disciples des Apôtres; ils furent les premiers des martyrs que l’Église romaine offrit au Seigneur.
evangelizo.org

*

*       *

 

Premiers martyrs de l'Église de Rome – wikipédia en ligne 30 Juin 2015


Les Torches de Néron (Lumières guidant la Chrétienté), huile sur toile, 1876

Les Premiers martyrs de l’Église de Rome est, suivant l'hagiographie catholique, le nom donné à un groupe indéterminé de chrétiens victimes du premier épisode de persécution des chrétiens qui prend place à Rome entre 64 et 68 à l'instigation de Néron à la suite du grand incendie de Rome.

Sommaire

Contexte

Un violent incendie se déclare à Rome en 64, que les pompiers de l'Urbs ne peuvent maîtriser. La rumeur court alors que la catastrophe serait le fait de Néron, désireux de détruire les quartiers insalubres et de rebâtir la ville.

Témoignage de Tacite

L'historien Tacite, tout en étant réservé quant à l’origine de l’incendie (« Fut-il dû au hasard ou à la malignité du prince, on ne sait »)1 rapporte dans ses Annales (XV, 44) que l'empereur était incapable de faire taire la rumeur dévastatrice : « Aucun moyen humain, ni largesses princières, ni cérémonies expiatoires ne faisaient reculer la rumeur infamante d’après laquelle l’incendie avait été ordonné »2 Les chrétiens - un groupe religieux minuscule, encore mal distingué des juifs3 - sont choisis comme boucs émissaires : « [Néron] supposa des coupable et infligea des tourments raffinés à ceux que leurs abominations faisaient détester et que la foule appelait ‘Chrétiens’»4
Tacite décrit les supplices atroces auxquels les chrétiens sont soumis (et qui ont largement alimenté l’iconographie chrétienne) : « On ne se contenta pas de les faire périr ; on se fit un jeu de les revêtir de peaux de bêtes pour qu’ils fussent déchirés par la dent des chiens, ou bien ils étaient attachés à des croix et enduits de matières inflammables, quand le jour avait fui, ils éclairaient les ténèbres comme des torches… ». Tacite n’a aucune attirance personnelle pour cette « détestable superstition ». Cependant, à la vue de ce spectacle horrible5 il en vient à éprouver quelque sympathie : « Aussi quoique ces gens fussent coupables et dignes des dernières rigueurs on se mettait à les prendre en pitié ».
Sans se prononcer sur la culpabilité des chrétiens Tacite propose une théorie du bouc émissaire lui permettant de faire ressortir la cruauté et l'arbitraire de l'empereur et non par sympathie pour les chrétiens qui sont amalgamés aux juifs, porteurs à ses yeux d'une même « haine du genre humain »3.
Suétone mentionne également une persécution au milieu d’une liste de mesures prises par Néron6 mais sans la lier à l'incendie7.
Buste de Néron, Musée capitolin, Rome
Les chrétiens sont peut-être visés après avoir vu dans l'incendie le signe précurseur de l'imminence de la fin du monde : se répandant dans les rues pour appeler à la conversion[réf. nécessaire], tombant ainsi sous le coup du crime de prosélytisme8, ils auraient ainsi attiré l'attention sur eux9. Ils sont condamnés comme incendiaires et subissent une peine réflexive : ils sont eux-mêmes, pour certains, brûlés vifs dans les jardins impériaux ; d'autres sont utilisés pour des jeux de rôle de type mythologiques ou des jeux de chasse, dont est friand le public romain, dans les arènes du cirque du Vatican9. Ils sont condamnés en vertu de la lex Cornelia de sicariis et veneficis10 sans que leur religion ne rentre pour autant en ligne de compte11. Ainsi, la justification de cette première persécution par un hypothétique institutum neronianum relève de la légende10.
Une tradition de la communauté chrétienne de Rome lie dès la fin du Ier siècle à cet épisode la mort des apôtres Pierre et Paul de Tarse comme en atteste pour la première fois Clément de Rome dans son épître aux Corinthiens12, bien qu'on n'en connaisse rien d'un point de vue historique. La communauté chrétienne de Rome sera prompte, malgré le traumatisme subi, à dédouaner le pouvoir impérial de cette persécution suivant l'injonction paulinienne de se soumettre « à toute institution humaine » et Clément de Rome lui-même impute les victimes néroniennes et la mort des deux apôtres à des tensions intra-communautaires13.

Hagiographie

Suivant cette tradition, l’apôtre Pierre aurait été crucifié et son corps fut déposé dans une sépulture au flanc de la colline du Vatican soit en 64, soit en 67. L’apôtre Paul de Tarse, suivant une tradition remontant au IIIe siècle14, aurait lui été décapité aux Aquae Salvae, sur la route d’Ostie, en 65 ou 67, à l'emplacement de l'actuelle basilique Saint-Paul-hors-les-Murs.
Les deux apôtres son fêtés ensemble le 29 juin.

Liturgie

Ce groupe de martyrs anonymes ou légendaires est liturgiquement commémoré le 30 juin, au lendemain de la fête des saints Pierre et Paul
La tradition chrétienne retient également une série de martyrs supposés liés à cette persécution :

Notes et références

  1. Tacite, dans les Annales, livre XV, N° XXXVIII (page 486 de l’édition latin-français de Henri Goetzler, Paris, 1925)
  2. Tacite, dans les Annales, livre XV, N° XLIV (page 491 de l’édition latin-français de Henri Goetzler, Paris, 1925).
  3. a et b Marie-Françoise Baslez, Les Persécutions dans l'Antiquité. Victimes, héros, martyres, Fayard, 2007, p. 283.
  4. Tacite, ibidem
  5. Tacite, âgé de quelque 12 ou 13 ans, est étudiant à Rome et probablement témoin oculaire de ce qui s’est passé
  6. Suétone, Vie des douze Césars, Néron, 16.
  7. Manfred Heim, 2000 dates pour comprendre l'Église, Albin Michel, 2010, p. 19.
  8. Marie-Françoise Baslez, Comment notre monde est devenu chrétien, CLD, 2008, p. 61.
  9. a et b Baslez 2007, p. 282.
  10. a et b Heim 2010, p. 20.
  11. Baslez 2008, p. 60.
  12. Simon Claude Mimouni et Pierre Maraval, Le christianisme des origines à Constantin, PUF/Nouvelle Clio, 2006, p. 197.
  13. Marie-Françoise Baslez, Comment notre monde est devenu chrétien, CLD, 2008, p. 62.
  14. Heim 2010, p. 19.

Bibliographie

  • Marie-Françoise Baslez, Les Persécutions dans l'Antiquité. Victimes, héros, martyrs, Fayard, 2007.
  • Glen W. Bowersock, Rome et le martyre, Flammarion, 2002.
  • Pierre Maraval, Les Persécutions des chrétiens durant les quatre premiers siècles, Desclée, 1992
  • Simon Claude Mimouni et Pierre Maraval, Le Christianisme des origines à Constantin, PUF/Nouvelle Clio, 2006.
  • Adalberto Giovanni, « Tacite, l’incendium neronis et les chrétiens », dans Revue des études augustiniennes no 30, 1984, pp. 3-23 [lire en ligne].

Articles connexes

  • Portail de Rome

nominis.cef.fr

Saints Premiers martyrs de Rome

( 64)

Injustement accusés par Néron de la responsabilité de l'incendie de Rome, cité qui, selon l'Apocalypse, "se saoulait du sang des témoins de Jésus." Ils furent livrés aux bêtes, éclairèrent les fêtes de Néron en brûlant comme des torches dans les jardins de Rome où ils furent torturés pour le plaisir sadique de leurs bourreaux.
Mémoire des premiers saints martyrs de la sainte Église romaine. En 64, après l’incendie de la ville de Rome, l’empereur Néron accusa faussement les chrétiens de ce forfait et en fit cruellement périr un grand nombre: les uns, revêtus de peaux de bêtes, furent exposés aux morsures des chiens; d’autres crucifiés; d’autres transformés en torches, afin qu’à la chute du jour ils servissent d’éclairage nocturne dans le cirque. Tous étaient disciples des Apôtres; ils furent les premiers des martyrs que l’Église romaine offrit au Seigneur.
Martyrologe romain
*
*       *

catholicus.pagesperso-orange.fr
Dans la nuit du 18 au 19 juillet 64, éclate à Rome un violent incendie. Les trois quart de la ville sont endommagés. Voulant éviter la haine de la foule à son égard, l'Empereur Néron décide de faire des chrétiens de la ville les uniques responsables de cette catastrophe et ordonne de les arrêter.
Ils sont « une foule immense » nous dit Tacite. Ils périssent un mois plus tard dans la nuit du 15 août, exposés sur des croix, brûles vifs ou donnés comme gibier à des chiens. Ce terrible « spectacle » a lieu dans les jardins de Néron sous les yeux d'une foule qui aime se divertir par des scènes de cruauté mais surtout sous la direction d'un fou avide de sang et de gloire. Saint Pierre est très probablement une de ces victimes saintes qui ont préféré subir la fureur d'un tyran que cacher leur identité de Chrétiens.
Si nous ne connaissons pas les noms de ces martyrs, l'Église nous assure qu'ils sont à jamais inscrit sur « le livre de vie » dont parle l'Apocalypse et qu'ils possèdent pour l'éternité la gloire et la paix profonde des enfants de Dieu. C'est l'orgueil d'un seul qui entraîna ce massacre inouï, mais Dieu sait combien le témoignage des Saints rend féconde la terre qui reçut leur sang.
Ces martyrs sont pour nous « un magnifique exemple » (Saint Clément de Rome - Pape) parce qu'ils nous invitent à reprendre courage contre l'adversaire qui « va et vient comme un lion rugissant ». C'est par la « force de la foi » qu'ils ont pu rester fermes devant les pires supplices. C'est cette foi ardente que nous sommes appelés à recevoir de l'Esprit Saint. Il n'y a qu'elle qui puisse nous donner une vrai liberté et la joie de la victoire de l'amour.
Il y eut bien d'autres martyrs à Rome :
Vers 67 : 47 martyrs.
Vers 68 : 3 soldats.
Vers 115 : des malfaiteurs prisonniers, baptisés par le pape Saint Alexandre (107 - 116 ?), auraient été conduits à Ostie et embarqués sur un vieux navire qui aurait sombré.
En 219 : très nombreux martyrs sous Alexandre Sévère et sous le préfet Ulpien.
vers 250 : 2 soldats martyrisés sur la voie Lavicana.
En 262 : 40 soldats martyrs, voie Lavicana, sous Gallien.
En 269 : environ 260 martyrs : d'abord condamnés aux travaux forcés pour construire la voie Salarienne, puis massacrés dans l'amphithéâtre par des archets, sous Claude II.
Plus 46 soldats et 212 civils martyrisés.
En 274 : 165 martyrs, sous Aurélien.
En 303 : Un important groupe martyrisé parce que ces membres avaient refusé de livrer les Livres saints, sous Dioclétien.
Plus 23 martyrs, voie Salarienne et 30 martyrs, enterrés, voie Lavicana.
En 304 : 30 soldats martyrisés, toujours sous Dioclétien.
Il existe avec certitude d'autres groupes de martyrs mais dont les dates sont incertaines. cela ne nous permet pas de les mentionner.
L'ancien Martyrologe d'avant 1970 appelle Rome, « un champ fertile de martyrs ».


DORE GUSTAVE / The Christian Martyrs