vendredi 28 février 2014

au nom de votre appartenance au Christ - textes d'hier jeudi que lisant ceux de vendredi, je ne lis-prie-partage que maintenant


Vendredi 28 Février 2014


05 heures 26 + Eveillé depuis une heure et levé depuis une demi… sommeil déréglé, me suis endormi sur ce clavier, assis [1]. Perdu mes repères ces temps-ci. Incapacité vérifiée de faire un livre ? la tombe de Boule-de-neige qui attend toujours le premier coup de pioche. Hier soir, délice de cette réunion pour les photos de la classe de neige. Les enfants assis par terre devant nous, les parents. Série surtout de portraits, très perspicaces de nos enfants. Soit à leur réveil, soit dans la journée, relativement peu en action sur la neige, mais celle-ci, comme l’ambiance au « châlet » montre une classe en harmonie avec elle-même, les commentaires et onomatopées quand l’ensemble reconnaît chacun, personne en franc-tireur ou en meneur, pas non plus de masculin/féminin en rivalité ou l’emportant, réellement le bonheur et la simplicité ensemble. Pour l’adulte, l’évidence que le masculin arrive chez l’enfant bien plus tard que le féminin qui semble natif pour tous, les bouches et lèvres notamment. Une photo de visage donne bien plus qu’une analyse ou l’ensemble d’un récit. Simplicité et disponibilité évidente, non composée ni professionnelle, vraiment naturelle… des enseignants et des accompagnants, la classe suscite ses pédagogues, et ceux-ci ont eu le don de sentir ce qui fait le lien entre les enfants. Grand moment de suavité, sans insistance. Une grande demi-heure après quelques salutations et bavardages dans la cour de récréation, le grand tilleul, les murs pour le préau et les toilettes, peints vivement en arche de Noé naïve… le grand Meaulnes avant les dix ans de chacun.
Prier à la nuit encore noire et si silencieuse, que les pendules et horloges et nos chiens se léchant ou ronflant. Mes aimées dorment. Sommeil déréglé pour moi, je ne sais pourquoi. La curiosité ? ou l’empathie instinctive ? ou une satiété professionnelle dissimulant des capacités affectives à protéger ? emploi du temps ? Notre recteur, parlant au nom d’une équipe, accès à l’adresse de la paroisse et non à la sienne propre que j’ignore, se dit suffisamment pourvu pour ne pas recevoir cet envoi…Au fond, je comprends. Les univers peuvent-ils entrer en collision sans mettre en jeu beaucoup … et peut-on, doit-on se mettre en jeu ? Non si c’est système. Oui, si c’est l’une des conséquences ou l’un des risques de l’accueil. Et je suis si souvent maladroit, excessif ou en recul.Car tout homme sera salé au feu… Ayez du seul en vous-mêmes, et vivez en paix entre vous. Etre en vérité autant avec soi-même qu’avec autrui. Pas évident, toujours à reprendre. Milieu nécessaire, celui de la prière, de la présence à Dieu… [2] à n’importe quel prix apparent : rapport avec le corps, avec la chair, avec ce qu’à tort nous prenons pour notre intégrité, alors qu’il est bien plus souvent question dans les évangiles de notre relation avec les biens dits matériels et par extension les biens affectifs et mentaux. Tout lien avec nous-même comme avec les autres, comme avec les « choses », n’a de sens et ne nous développe, libère, relationne que si en premier et en définitive c’est aller et venir en Dieu. Il vaut mieux entrer estropié dans la vie éternelle que d’être jeté avec tes deux pieds dans la géhenne. Si ton oeil t’entraîne au péché, arrache-le… Vos richesses sont pourries, vos vêtements sont mangés de mites (ce que j’ai rapporté du Kazakhstan et a rongé, ronge les tapis, la yourte venus de là-bas…ou bien des souris ayant festoyé avec les Signe-de-piste éditions des années 40 que m’avait donnés précieusement et généreusement mon aîné, lecture de mes dix ans à mon propre tour… les « scouts à la Pierre Joubert », il est vrai que…), votre or et votre argent sont rouillés. Cette rouille vous accusera, elle dévorera vos chairs comme un feu. Jacques continue l’enseignement et la comparaison, la leçon de son maître, le rapport à notre prochain, à notre corps révélé par  nos addictions au matériel, par nos possessivités. Et pourtant – ou plutôt, nécessairement – l’appui de notre foi sur cette affirmation que tout dément dans l’ordre naturel : la résurrection de la chair malgré qu’elle était corrompue à compter de notre mort biologique. La tombe que je dois enfin creuser aujourd’hui pour que soit accueilli en terre le corps de notre cher Boule-de-neige…  Fondamentalement, Jésus fait du rapport à autrui la pierre de touche de notre sainteté ou de notre néant. Celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense. Celui qui entrainera la chute d’un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer. Car notre vérité de pécheur ou d’homme de bien, c’est notre appartenance au Christ ou le scandale que nous causons. D’abord à nous-mêmes, quand nous avons tant reçu.


[1] - 22 heurs 55 + Pas repris ma nécrologie. Ecrit : nature au passé a là qua-(e s.  Numétus cla cill e okavbce.ssus, tenue des terres. Cnzs utes rétuque
Histoire et prsent e Bnopt : sssiinf ux groos, lais kelafo  fçnrt


[2] - lettre de saint Jacques, appôtre V 1 à 6 ; psaume XLIX ; évangile selon saint Marc IX 41 à 50

jeudi 27 février 2014

il les instruisait comme d'habitude - textes du jour

Pardonnez-moi, j'ai lu et prié les textes de demain. Je lirai donc demain les textes d'aujourd'hui. 
Bonne et belle journée.

Jeudi 27 Février 2014




Couché à l’aveugle et en somnambule : chronique d’une sorte de fatigue m’abattant presque chaque début de nuit, je m‘endors assis devant ce clavier sans avoir rien produit, une nouvelle journée. Bilan de mes inactions et d’une sorte de paralysie intime, me bloquant tous azimuts. A ma chère femme, je récapitule ces petites choses et davantage que je ne parviens pas à faire et dont beaucoup, la plupart nous sont nécessaires en gestion de nous trois pour la vie de chaque jour. Délibérer ensemble mes projets, initiatives et autres m’est indispensable à peine de me fourvoyer. Je le constate chaque fois que spontanément (mon travers), je m’aventure en initiative, réponse ou projet. Je lis le billet de Jacques MYARD sur le chômage : il ne voit qu’un remède, la fin de la monnaie unique. Je ne suis pas de cet avis et veux résolument davantage d’Europe à commencer par une tête pour l’Europe, et le lui courielle [1]. Coincidence avec ce que je ressens et tente d’écrire – débilitant ? –, le mental, le psycho-somatisme ? Je m’étrangle comme jamais, sensation d’étouffement irrépressible, quelque chose s’enfonçant dans ma gorge et qui s’enfonce d’autant plus solidement que j’essaie d’aspirer. En un instant, l’épouvante, la mort n’est plus de loin, elle n’a plus de théologie, elle n’est pas accompagnée, elle est soudaine, physique, forcée, en pleine conscience. Provoquée et appelée ? par le paysage mental et les quadratures de cercle dont je sais pourtant l’issue : prière, espérance, rebond aidé par grâce… Et puis cela a cessé…
Prier… notre pays, mes aimées, celles et ceux avec qui je partage ce moment et ces lignes… il pleuviote, la nuit est encore là… et je ne suis pas parvenu à ranimer notre poêle.  Frères, ne gémissez pas les uns contre les autres, ainsi vous ne serez pas jugés. [2] Détresse hier après-midi et soir de notre fille : personne ne l’appelant, elle veut désactiver le « skype » sur son ordinateur, nous obtempérons, mais pourquoi n’appelle-t-elle pas celles dont elle attend l’appel ? Le réactiver pour les vacances, installer une messagerie outlook plus maniable que ce qu’elle a. Connecter sa tablette. Que ses outils lui soient dociles. Nous ne sommes qu’à cela et y demeurerons. Les « circuits sociaux », non. Défi pas tant en périls encourus et nous arrivant, pouvant lui arriver de l’extérieur. Elle gère très bien et exploite intelligemment les ressources qu’elle trouve, et les partage avec nous. Le défi est intime, je le vis d’ailleurs avec mon encombrement en messagerie et fichiers, en relationnements et dispersions… il est l’organisation de notre temps personnel, la dépense précise de notre énergie, l’application de notre mental. Notre époque, généreuse en technique, appelle les générations présentées à une conscience et à une maîtrise de soi qui n’a jamais eu auparavant à répondre de tels paramètres… Lui en parler ce matin pendant ce moment que j’aime, les conduites et retours, son école, mais notre nouvelle voiture lui offre un habitacle particulier à l’arrière, rendant la conversation plus distante, moins physique. De même que la télévision isole plus mentalement que physiquement sauf à la regarder ensemble : le mental rééquilibré par le physique. Inventer, approcher, vivre… école d’ingéniosité pratique et de permanente espérance. D’amour. Il n’est qu’un registre où lire et écrire nos vies. Qu’une seule recette, sauf vocation extraordinaire dont j’ai souhaité recevoir l’affirmation, mais celle-ci ne m’a pas été donnée car sans doute sur le tard, ce que je vis aujourd’hui dans l’équilibre du bonheur malgré les mouvances des paysages mentaux et les moutonnements des multiples soucis qui ne sont particuliers à personne, m’était promis et réservé. J’y suis.


 Vous avez entendu dire comment Job a tenu bon, et vous avez vu ce qu’à la fin le Seigneur a fait pour lui, car le Seigneur est tendre et miséricordieux. Qu’il en soit surtout ainsi pour celles/ceux que j’aime et qui me sont confiés, pour celles/ceux rencontrés, pour notre pays, pour notre Europe nécessaire autant au monde qu’à elle-même… Rigueur du couple, condition de ce qu’il apporte à chacun et à la société. Dialogue de Jésus avec ses adversaires. C’est en raison de votre endurcissement que Moïse a formulé cette loi (les procédures et latitudes du divorce). Mais… ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! Grâce vécue quasi-physiquement, du sacrement de mariage, à l’échange de nos « consentements ». Le mot, en l’espèce, n’est pas assez fort. Plus que nos promesses ou déterminations, la grâce ! Supplément d’exhortation pour les disciples : les uns mariés mais qu’est devenu leur foyer ? pendant le ministère public de Jésus et leurs pérégrinations à sa suite, puis plus tard leur vie d’apostolat, les voyages et astreintes ? les autres célibataires, du fait de leur jeunesse. Les textes ne permettent d’induire que la vie conjugale de Pierre, en tout cas une belle-mère aux petits soins pour toute une troupe entrant et sortant de la maison de Capharnaüm. Rapport à Dieu permettant toutes nos relations humaines : le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour (introduction rituelle et vécue du musulmane pour chacune de ses prières, et à l’ouverture de chacune des sourates de son saint Coran). Il n’est pas toujours en procès, ne maintient pas sans fin ses reproches. Les deux couples de notre constance de vie : celui formé par Dieu avec chacun de nous, celui qu’Il nous donne de former avec l’épouse/l’époux. Il en vient alors la famille, la société et le travail pour le bien commun. Prier et travailler. Le travail, béni de Dieu, me ramenant constamment à Lui, et en action de grâces. Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits !


[1] - COMMUNIQUE DE PRESSE de Jacques MYARD - Député de la Nation . Maire de Maisons-Laffitte . Président du Cercle Nation et République - Le 26 FÉVRIER 2014

A/S : CHÔMAGE : DE CHARYBDE EN SCYLLA

La nouvelle montée du chômage est malheureusement l'illustration de la lente mais inéluctable descente aux enfers de l'économie française victime expiatoire de la politique de déflation imposée dans la zone euro !

Alors que partout en Europe et surtout en Allemagne le débat s'intensifie sur la pertinence de la monnaie unique , la question est en France taboue iconoclaste et synonyme d'extrémisme , c'est à dire impossible !

Mais les doctes ministres et commentateurs avisés à l'écoute servile de Berlin qui clame dans toute l'Europe " serrer votre hère et votre discipline " , glosent sur les économies impossibles de 50 milliards dont la mise en oeuvre ne feraient qu'accélérer la récession !

Il n'y a aucune solution pour retrouver une croissance dans le cadre macro monétaire imposée par les dogmes des traités ; certes la BCE pourrait violer les règles et agir comme la FED américaine on la banque d'Angleterre en aidant directement les Etats ( quantitative easing ) mais pour cela il faudrait que les flammes de la Pentecôte descendent sur la Bundesbank et la Chancelière ......

Nous irons donc de Charybde en Scylla jusqu'au jour où le peuple jettera le bébé avec l'eau du bain , alors les bons esprits comprendront trop tard que l'euro a tué leurs belles utopies !

----- Original Message -----
Sent: Thursday, February 27, 2014 6:17 AM
Subject: Re: Communiqué : CHÔMAGE : DE CHARYBDE EN SCYLLA

Des propositions d'Attali sous NS aux propositions Gallois sous FH + un cabinet américain pour désigner 34 projets... plus le pacte de croissance européen "obtenu" par FH, 160 milliards qui n'ont pu dégager un centime pour Florange ou Peugeot. La mendicité françaises pour les investissements. NS incapable d'un livre-blan de ses cinq ans, VGE racontant des amours africains, au lieu d'écrire et vulgariser, faire débattre une synthèse des réussites et échecs économiques de la Cinquième et d'un diagnostic sur le que faire en France et en Europe aujourd'hui...

Bien entendu, les sécessions de l'euro puis de l'Europe n'avanceront rien, bien au contraire. Simplement, la FED a un politique, la BCE n'est que la caisse de nos propres banques lesquelles ne pretent qu'à elles-mêmes, jouant leurs fonds propres et ne soutenant ni les entreprises ni les particuliers. C'est de science commune et d'expérience courante. Deux pays sucent l'Europe, l'Angleterre pour rester le centre de la spéculation financière et la plaquie tournante des paradis fiscaux, l'Allemagne dont une grande part du commerce extérieur est de relayer la Chine (vg. les ampoules électriques).

Nous assistons à la mort de notre pays aux élites corrompues financièrement et mentalement - et à celle de l'Europe gérée par petits bouts et souvent à coups de textes mais pas d'investissements, toujours ni gouvernée en démocratie ni indépendante en défense, en expression, en existence. Incroyable mais vrai. Sans compter  l'humiliation nationale et toute une jeunesse laissée au poker et aux défis sur face-book. Combien au gouvernement ou à l'Assemblée sont-ils mariés et en stabilité de couple depuis leur mariage ? Total, aucune autorité morale en France ni en Europe. Le pape ne peut tout être ni tout faire. Ni vous ni moi, alors ?  Il n'y a pas de mesure isolée qui puisse faire choc. Il y a un ensemble, en France et en Europe. La machine à produire du gouvernement, de l'élite, de la qualité humaine est en ce moment en panne totale, non par manque de ressources humaines mais par manque de repères humains. 

J'espère cependant...

Cela posé, continuez d'exister, cher ami.

[2] - lettre de saint Jacques V 9 à 12 ; psaume CIII ; évangile selon saint Marc X 1 à 12

mercredi 26 février 2014

être en mesure de faire le bien, et ne pas le faire, c’est un péché - textes du jour


Mercredi 26 Février 2014



Eveil nocturne, toux qui sans explication finit par cesser. Réveil, paysage mental qui n’est pas moi ni mes astreintes, mais les autres tels qu’ils m’apprennent la vie par leur vie ou par leur art. Jean CHARBONNEL porté en terre, au bord de la mer, lui l’homme du Massif central et de tous autres moutonnements et espaces. Georgette ELGEY, publication sur Arte de sa vie, de son admiration pour de GAULLE, de sa naissance et de sa guerre, rien que je ne sache déjà sauf la présidence d’honneur qui lui a été donnée pour le nouveau site des Archives nationales. Deux continuités de vie, totales, avec une affectivité profonde, une foi vraie, une capacité d’accueil, avec la nuance que l’un eut pour lot la vertu de militance et l’autre, rachetant des lacunes de la société envers elle, a pour rétribution des honneurs, qui chez nous vont toujours aux honneurs. Exemple mon cher Pierre MESSMER qui en fut couvert en fin de sa vie. Au contraire d’un COUVE de MURVILLE, n’ayant jamais rien cherché ni même prévu en avancement ni en argent, et à qui j’ai eu l’immense honneur de donner simplement de l’affection : devoir que je tarde à suivre en retour, sa biographie toujours en plan. Et la seconde partie hier de Nymphomaniacs, l’art suprême de Lars von TRIER pour dire et montrer l’amour en creux, la trahison en bosses affreuses, et la vraie sainteté de celle qui se guérit d’une si puissante et totale addiction, l’esclavage vis-à-vis d’une part de soi-même, au physique et plus encore au mental, sans consolation que la rencontre – crue – de l’amitié. L’amour traître blesse moins que l’amitié traîtresse. Trait de notre époque, peu de spectateurs, une seule femme et en couple, une critiqsue réduisant l’œuvre à la « monstration » pornographique, sado-masochiste, érotico-masturbatoire (ce qui n’est pas), et passant complètement à côté et du dessein de l’auteur, et du chef d’œuvre des performances d’actrices et d’acteurs : caractérisation exemplaire et très explicative de cette déviation de la scène et de la mouvementation politiques françaises depuis deux ans, l’interdit du sexe, l’interdit des diversités, l’interdit de remédier aux situations, l’interdit par incompréhension de la vie et paradoxalement par manque de foi en la vie. Il est possible que le quinquennat en cours ait cette vertu-ci : il aura mis en évidence (à ses dépens) notre incapacité à réfléchir non seulement nos situations poltiiques, institutionnelles, économiques, sociales, mais surtout nos nœuds affectifs et notre étroitesse de considération autant de nos propres acquis moraux, familiaux, personnels, qu’autrui en tant que chercheur de vie, de dignité, et peut-être d’exemple….Réveil m’amenant à mon clavier, tandis que je récite le bonheur de ce matin puisqu’il m’est donné de lier vie, mort, maîtrise de mon propre corps, regard et geste d’amour de ma chère femme, sommeil de notre fille et cachet – maintenant – de la lune décroissante accueillant en son ouverture une belle et nette, blanche étoile. 

Avec les morts et les vivants, avec la création, avec chacun des mystères qui nous font aller plus sûrement vers la réalité, prier… Grâce, avoir la mort comme compagne quand nous recevons cette certitude qu’elle promet la vie éternelle. Aussi cher qu’il puisse payer, toute vie doit finir. Peut-on vivre indéfiniment sans jamais voir la fosse ? J’ai à creuser ces heures-ci celle de notre Boule-de-neige… Vous voyez les sages mourir : comme le fou et l’insensé, ils périssent [1] mais ce que dit ensuite, hors ce qui est proposé ce matin, le psalmiste sonne tout différemment. Son but était de mettre en garde : l’homme dans son luxe ne comprend pas, il rssemble au bétail qu’on abat… au matin, leur image s’évanouit, le shéol voilà leur résidence ! Mais ieu rachètera mon âme des griffes du schéol et me prendra. Amen ! Ce trésor, cette affirmation décident nos vies et nos équilibres, induisent un rapport tranquille avec notre corps, beauté, impétiosité, disponibilité des années de notre première maturité toute physique, installation progressive de la vieillesse sur notre visage et à notre chair, distance et responsabilité vis-à-vis de notre corps, vis-à-vis de notre relation avec notre passé, de notre relation avec ce qu’il nous reste d’avenir et nous ne savons de tout que la promesse divine de nous exaucer en ce qu’Il a semé en nous du désir de la vie éternelle et accomplie. Si secondaire alors que tel fasse ceci ou cela : il n’est pas de ceux qui nous suivent rapportent les disciples, presque toujours au premier degré, même Jacques si fin, si psychologue quand il s’adressera « plus tard » à ses ouailles. Réponse apaisante mais très exigeante du Christ que personne sur cette terre, ne peut accaparer, s’approprier ni a fortiori anticiper, déduire, faire parler… ne l’empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi. Celui qui n’est pas contre nous, est pour nous… Paix sur terre aux hommes de bonne volonté… Etre en mesure de faire le bien, et ne pas le faire, c’est un péché. Je reste sur cet impératif décisif.  Et voilà que vous mettez votre orgueil dans des projets prétentieux. Bon pour moi… en ce moment.


[1] - lettre de Jacques, apôtre IV 13 à 17 ; psaume XLXIX ; évangile selon saint Marc IX 38 à 40



mardi 25 février 2014

approchez-vous de Dieu, et lui s'approchera de vous ... Dieu veille jalousement sur l'Esprit qu'il a fait habiter en vous - textes du jour

Mardi 25 Février 2014



Journée d’hier. Je veux en faire le récit, de même que le journal de ce que j’ai entendu en politique, puisque je reprends la radio dans notre nouvelle voiture. Toutes les gestions domestiques, chacun de mes projets de livre, l’énergie, le courage de ma chère femme, la personnalité de notre fille, nos journées à chacun en partage à trois. Les « devoirs » de Marguerite, les conjugaisons qui m’apprenaient il y a peu combien le français a de passé, seulement deux futurs et un seul présent. Hier soir, le royaume initial de Clovis, une grande Belgique et la Wesphalie : rien au sud de ce qui serait la Picardie, et en fin de parcours : Osthogoths, Burgondes et Wisigoths sous sa couronne, Reims est bien plus qu’un lieu de baptême, c’est géo-stratégiquement la marche vers le sud et la France des Pyrénées, de la Méditerranée, du Massif central . Bien entendu l’Ile de France, je n’y avais jamais réfléchi parce que je ne le savais pas et ne l’avais pas étudié, et je ne me souvenais plus du magnifique trône de Dagobert, totalement nu, sobre, probablement à sangles et simple cuir entre des bras et sur des pieds en tréteaux au dessin si moderne, et l’épée de Charlemangne qu’on remit à Charles X. Je sors des livres que je n’ai pas ouvert depuis des décennies et qui jouxtent avant la prière du soir les peluchs et les monsterhigh. Fabrication et commerce de ravissante poupées et figurines que réalise notre fille dans un petit atelier qu’elle a seule installée : matière première allemande, moules et fournitures de Hong Kong. Sur face-book, concours et défi pour se saoûler cul sec, les décès se multiplient : ressort, la popularité en cours de récréation, totalement factice, totalement morbide. Les commentateurs ne relèvent pas l’évidence, qu’est donc notre politique sinon un concours de m’as-tu-vu ? qui une fois au pouvoir nous accouchent d’une loi Florange, dix-huit mois après l’arrêt des hauts-fourneaux et l’intimidation de nos gouvernants par un condottiere des économies dites émergentes. Le pacte de responsabilité, du texte, alors que dans le mois de son énoncé, le système a été dénoncé par le patronat et par les syndicats. Du papier, de la comédie, sans plus aucun public. La guerre d’Ukraine à nos portes comme celle de Yougoslavie, il n’y a pas vingt ans. Un pays déglingué, avec un système éducatif consolidant les inégalités et une organisation hospitalière dominée par le numérus clausus au recrutement et la rentabilité pour le fonctionnement. Feu la France et l’Union européenne avortée après cinquante ans de médiocre gestation : élargissements ratés, gouvernance confidentielle et à huis clos, marché dit commun mais ouvert au monde entier, monnaie à la spéculation internationale dirigée par l’un de ses Etats-membres (la City et les paradis fiscaux à sa discrétion) avec ses réserves détournées par des banques ne finançant que des profits propres. Et pourtant l’enfance, notre fille chaque jour en leçon de santé mentale et intellectuelle, le ressort constamment retendu de notre couple, et moi venant à ce clavier, aux textes du jour, remis sur la route familière du bonheur de rendre grâces de la vie, de l’existence et de nos perspectives de réussite et d’éternité. Second chant des oiseaux, retour des survivants de nos chiens après une petite vadrouille. Marguerite gaiement, additionne les vivants, les sept nains maintenant dont elle est la Blanche-Neige… Nous avons été jusqu’à onze. Remarquant combien sa mère s’unit désormais à notre prière du soir : c’est parce que nous avons beaucoup de morts et aussi que nous aimons beaucoup de vivants. Elle ne peut mieux dire la prière, la communion des saints et les mutuelles intercessions des morts et des vivants, des animaux, des humains : la vie de l’esprit, la respiration de la création, le cortège vers la vie éternelle. De la multiplication des pains aux innombrables élus de l’Apocalypse, aux étoiles du ciel, aux grains de sable à la laisse de mer… de l’autel pour Isaac à la croix du Golgotha, et les tympans de nos cathédrales, et chacune des conversions intimes dont l’homme est capable en enfance, en maturité et s’allongeant ou allongé sur son lit de mort. Le cancer incurable, l’accident d’auto. avec le pressentiment du dixième de seconde le précédant, l’unité de soins palliatifs, la maternité, le premier regard de l’enfant brandi par l’accoucheur au visage de sa mère, son étonnement de la vie. Vivre naissance et mort, vivre la vie et en être éperdûment heureux. Tous.
Prier… [1] tous ces instincts qui mènent leur combat en vous-mêmes ?Vous êtes pleins de convoitises et vous n'obtenez rien, alors vous tuez ; vous êtes jaloux et vous n'arrivez pas à vos fins, alors vous entrez en conflit et vous faites la guerre.Vous n'obtenez rien parce que vous ne priez pas ; vous priez, mais vous ne recevez rien parce que votre prière est mauvaise : vous demandez des richesses pour satisfaire vos instincts… A Jacques répond le psalmiste : décharge ton fardeau sur le Seigneur, il prendra soin de toi. Jamais il ne permettra que le juste s’écroule. Reprise de Jacques : Dieu s'oppose aux orgueilleux, aux humbles il accorde sa grâce. Soumettez-vous donc à Dieu, et résistez au démon : il s'enfuira loin de vous.Approchez-vous de Dieu, et lui s'approchera de vous. Et le Christ conclut la dispute des siens pour la grandesse et le rang… si quelqu’un veut être le premier , qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous (censément le pape pour l’Eglise, qui signe ainsi S.S.D. mais que les dévôts continuent en liturgie à nommer le premier au memento des vivants, le peuple restant en queue, après les tourières et autres « ministères institués »… sourire mais piété quand même) . Et da capo… notre Marguerite, et en toute famille, en toute société, en toute époque, en toute civilisation, évidemment : celui qui accueille un enfant en mon nom comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. L’enfant, apparemment quelconque, mais il y en avait donc et beaucoup dans ce cercle permanent autour du Seigneur, comme il y avait ces femmes, toutes saintes et pécheresses en même temps, elles, leurs enfants. Prenant alors un enfant, Jésus le plaça au milieu de ses disciples, l’embrassa et leur dit… Marguerite, réplique d’avant-hier soir : ce n’est pas parce que tu le penses, que c’est vrai. Et notre meilleure et la plus apaisantes des conseillères conjugales, c’est elle. Et celui qui m’accueille ne m’accueille pas moi, mais Celui qui m’a envoyé. …  Abaissez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera…. Qui me donnera des ailes de colombe ? je volerais en lieu sûr. Ainsi soit-il, maintenant et toujours. Dieu veille jalousement sur l’Esprit qu’il a fait habiter en vous.


[1] - lettre de saint Jacques apôtre IV 1 à 10 ; psaume LV ; évangile selon saint Marc IX 30 à 37

lundi 24 février 2014

qu’il prouve par sa vie exemplaire que la douceur de la sagesse inspire ses actes - textes du jour

Lundi 24 Février 2014

Fonzy désormais sans compagnon de vadrouille, cherche et flaire là où la mort se fit. – Prier…  [1][la guérison de l’enfant épileptique suit la Transfiguration, les discussions dans la foule au sujet des pouvoirs ou pas des disciples qui n’étaient pas montés avec Jésus dans la montagne sont parallèles aux questions de Pierre, Jacques et Jean au sujet d’Elie, l’un des deux personnages ayant entouré leur Maître pendant l’apparition. Le père de l’enfant s’exprime très longuement. Sans doute est-ce la plus longue intervention d’un anonyme dans les évangiles. Description de ce dont souffre l’enfant : selon la médecine du temps, il s’agit d’un esprit, d’un démon. Jésus, voyant que la foule s’attroupait, interpella vivement l’esprit mauvais. Lui-même était interrompu dans son dialogue pat le mouvement de la foule. Le miracle est une sorte d’ajout à l’essentiel, Jésus ne prête vraiment attention à l’enfant que pour manifester son retour à la vie et l’y accompagner. L’esprit poussa des cris, secoua violemment l’enfant et sortit. L’enfant devint comme un cadavre, de sorte que tout le monde disait : « Il est mort ». Mais Jésus, lu saisissant la main, se leva, et il se mit debout. Au passage, notation et éléments sur ce à quoi je pense de plus en plus, l’esprit nous est bien plus connu que la chair. Notre immortalité, même selon l’instinct, ne fait pas de doute. En revanche, la chair est vraiment notre mystère : cela va de l’érotisme à la maladie, de la fécondité à toute communion exprimée par nos sens et notre chaleur, nos touchers mutuels. Quelle est-elle ? c’est poser la question de la vie, et il est aussi décisif que justifié que le cœur, le ressort de notre foi soient la résurrection du Christ, notre grand précurseur, et que nos vies si limitées, contingentes, précaires, changeantes en biologie et en paysages d’âme aient leur mouvement et leur équilibre fondés sur la promesse de la vie éternelle, le don de la vie éternelle en forme précise : la résurrection de la chair. Mais le dialogue qui détermine notre entrée dans ce mouvement est celui d’un père tout humain avec un inconnu à très forte réputation, c’est beaucoup mais sans plus. Il décrit donc les symptomes, la vie au plus brut, et conclut par son impuissance et celle de tous… cherchant désespérément la guérison de son fils : j‘ai demandé à tes disciples cet esprit, mais ils n’ont pas réussi. Pourtant ceux-ci, dans leur première mission, celle des soixante-douze ans avec tous pouvoirs de guérison et même de résurrection, semblaient avoir réussi en tout. Jésus reste dans le registre du père et questionne. Celui-ci est ainsi amené à la relation directe quoiqu’encore interrogative : si tu y peux quelque chose, viens à notre secours, par pitié pour nous ! L’enjeu a dépassé l’enfant seul. Jésus reprit : « Pourquoi dire : Si tu peux ? Tout est possible en faveur de celui qui croit. ». Cri du père, pris dans le mouvement divin que lui imprime le Fils de Dieu fait homme. Je crois ! viens au secours de mon incroyance ! Mouvement et prière, aveu décisifs. Commentaire du Christ en conclusion. Rien ne peut faire sortir cette espèce-là, sauf la prière. Et exhortation de Jacques, l’un des trois qui rejoignaient la foule autour du Maître… sur ce chemin : y a-t-il parmi vous un homme de sagesse et d’expérience ? Qu’il prouve par sa vie exemplaire que la douceur de la sagesse inspire ses actes. – Les oiseaux maintenant, un peu en retard, ou est-ce leur second moment et ai-je manqué leur premier éveil, levé seulement pendant leur méditation de début de journée. L‘entre Matines et Laudes.



[1] - lettre de saint Jacques III 13 à 18 ; psaume XIX ; évangile selon saint Matc IX 14 à 29

dimanche 23 février 2014

n'oubliez pas que vous êtes le temple de Dieu et que l'Esprit de Dieu habite en vous - textes du jour

Dimanche 23 Février 2014



Les oiseaux… l’aube même si le plafond est bas, gris. Prier… je n’ai pas le droit de désespérer, ce serait un recel alors que j’ai tant reçu en vie, en événements, en expérience, même et surtout les échecs, c’est ce qui semble le plus nombreux et le plus massif dans mon parcours même si en joueur d’hérédité (Pascal que mon père vénérait et pratiquait) je pense toujours à la dernière mise, constamment sur la table du jeu de la vie depuis mes trente ans, mais la roue tourne toujours sans que l’instant de la rafle soit là. Il le sera. Pas le droit pour mes aimées, pour ceux/celles qui comptent sur moi, pas le droit pour ce dont j’ai à témoigner et ce que j’ai transmettre. Désespérer, ne plus ressentir que l’insécurité un jour, l’angoisse un autre, et puis vivre l’impuissance en tout, et notamment ce blocage pour ce qui est d’écrire : journaux personnels et de notre fille, ce que je veux essayer de rendre d’un Jran CHARBONNEL lumière de sincérité, de continuité, de fidélité, de jeunesse et de pureté, d’humilité tellement… et donc d’une personne, d’une personnalité dont le type est devenu si rare aujourd’hui, du moins à ma connaissance et en France. Et évidemment mon livre en plan, que je crois nécessaire, et tous les autres à venir ou projetés, déjà travaillés depuis dix ou quinze ans et qui attendent pour naître ou abouir mon entrée en édition, à laquelle je ne sais pas me consacrer. Ceux sans conscience de ce qu’ils peuvent donner, faire ou au contraire défaire en faisant manquer quelque chose ou en manquant à quelqu’un, ou au devoir – ainsi un camarade de promotion, et que j'aime depuis nos vingt ans, qui a tenu huit jours le devenir (calamiteux et peccamineux de la « sarkozie » au bout de sa plume, quelques lignes d’une note, quelques minutes de réunion, trois mots à la presse et un système mourait dans l’oeuf) et qui aujourd’hui estime que cela n’a plus aucune importance. Avec le recuil Alésia, Azincourt ou Juin 40, non plus. Mais nous en sommes faits… Peut-être aurai-je le droit de couper soudain la route des miens, de nos animaux, de moi si j’étais seul, et seul même avec mes aimées et nos animaux, mais ne recevè-je pas, chaque fois, immanquablement, force et lumière, puis la conscience de bien plus qu’un accompagnement, bien plus que ces relevailles de Paul à Damas, bien plus que… oui, chaque matin ou chaque retour à considérer le désespoir comme la dépouille si laide de la mort pourtant vaincue par ce grand Autre qu’est notre initiateur de Vie, le Christ, chaque instant où l’impuissance n’est plus qu’accident ou maladresse parfaitement rémissibles, car tout ne commence que maintenant et pas au passé, et jamais au futur…. Recevoir cette grâce comme un souffle, comme le feu ranimé et comme le jour à son début a fait chanter les oiseaux, qui maintenant assuré du retour de tout, se taisent mais sont là… je prie de tout ce qui m’est donné de force et de foi… pour notre monde, notre pays, notre époque, mes aimées, celles et ceux qui comptent sur moi en petit ou en important, et pour nos morts si apaisants, hommes, femmes, animaux…

Prier… [1] et la conversion intérieure, seule manière de subsister : qu’il devienne fou pour devenir sage, pour tout reprendre de ce qui allait de guingois et mourait, me faisait mourir, et par moi tant d’autres car chacun de nous est contagieux, nous subissons et faisons subir. Aimez vos ennemis… soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait. Ultime conséquence, toute logique, de notre création à l’image et à la ressemblance de Dieu. Evidence si Dieu est reçu en nous et y habite : nous en avons alors force, possibilité, grâce et même envie, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est dans les cieux… .Jésus nous enseigne bien davantage la paternité de Dieu, son propre Père, que sa fraternité avec nous, puisqu’elle devrait nous crever les yeux par Son incarnation, Sa mort et Sa résurrection. N’oubliez pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’esprit de Dieu habite en vous. Oui, sinon je serais mort. Mais pas de la mort qui est venue à la vie. La mort-mort. Car il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie. Il réclame ta vie à la tombe et te couronne d’amour et de tendresse.

Un oiseau, maintenant, isolé. Un coucou ailleurs. Ce n’est plus le chœur de Matines ou Laudes, ce sont les vies individuelles, les soins du ménage, les lits qu’on fait et autres toilettes. C’est la vie, le jour, de nouveau davantage les oiseaux après une grande heure de silence. La vie peut être silence quand elle s’inscrit entre deux chants, deux manières de chanter, deux constitutions d’ensemble de beaucoup et de réaffirmations personnelles. C’est la vie qui nous fait sans cesse aller de l’unité-communion à cheminement-responsabilité-personnalité se construisant et se donnant. C’est la vie qui combinant ces deux mouvements fait rayonnement, c’est la vie qui ainsi trouve son éternité



[1] - Lévitique XIX 1 à 18 ; psaume CII ; 1ère lettre de Päul aux Corinthiens III 16 à 23 ;  évangile selon saint Matthieu V 38 à 48

samedi 22 février 2014

par dévouement - textes du jour

Samedi 22 Février 2014
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Hier
 
Mort de Jean CHARBONNEL, fraternité et chagrin. – Lancer une pétition pour l’élection directe du président de l’Union, je vais regarder cela ces jours-ci. Vérifier aussi les délais de recours en Cour européenne des droits de l‘homme pour « mes » listes de parrains à la présidentielle, puisqu'à trois repriss le Conseil d'Etat a donné raison au ministère de l'Intérieur de m'en refuser l'accès. – Hier soir, long téléphone avec un journaliste de Nice-Matin. Eric COKIN IJ’ai bouclé cela avant d’emmener notre trésor à l’école : elle était enjouée, elle a caressé avec naturel, à plusieurs reprises notre Boule-de-neige, qui va nettement mieux qu’hier soir.
Je me remets à mon livre. Avoir bouclé mes mises à jour d’ici demain matin pour attaquer les deux chapitres européens, samedi-dimanche. Avec FALLOIS, jouer de trois boules : la principale, cet essai… mais l’édition des correspondances de guerre de nos grands-parents et le tome II de la constellation de Gaulle. Rien que la compilation va me donner une idée du possible et de l’attractif.
Jan CHARBONNEL, intensément : sur le moment, chaque fois, et post mortem, la pureté, ce qui produit l’humilité et la modestie personnelles autant qu’une grande certitude dans le récit et dans la reconstitution des choses. Jamais de véhémence, mais l’obligation de vérité. Sur les personnes, plus encore que des situations. DEBRE était : situation.

Ce matin



Couché à près de deux heures du matin. La soirée d'hier à écrire, penser, prier : Jean CHARBONNEL, tout en veillant Boule-de-neige qui avait cessé de gémir, mais têtait avec aise et sans doute du bonheur, chaque fois que je lui présentais la seringue d’eau. Jean C. si droit qu’il me semblait très simple, me donne à constater combien sa personnalité est exceptionnellement riche par rapport à celle de tant d'autres grands ou moins grands ministres de nos fondations, au moins selon les carrières... dans la vie, dans le gaullisme, dans la fidélité. Jeunesse et pureté d'exception, et continuité magnifique des étapes, toujours dans une recherche équilibrée et très profondément vécue. Je veux arriver à le dialoguer intimement, assez avec lui, pour le dire par écrit. Je suis familier de cet exercice, ma plume n'accrochait pas. Cette fois, elle est arrêtée, interrogée, ce n'est plus moi qui me souviens ou qui interroge. Il se passe donc quelque chose...
Notre chien, sans étonnement ni de lui qui s’est endormi dans la mort sans se réveiller, visage reposé, les yeux bien fermés, la bouche aussi, ni de moi à le constater mort. Lui, son frère, sa mère, sa grand-mère, morts en pas quatre ans, dont quatre par violence. Lui, il a été entouré et veillé depuis mardi soir comme rarement un animal, je crois, mais les animaux, ce sont nous. Ame et dialogue, espérance et bonheur. Ne le comprennent que ceux qui « ont »t des animaux dans leur vie, quels que soient ceux-ci comme espèce ou race.
Science-Po. et le groupe mental et coopté qui s’en est emparé depuis quinze ou vingt ans diffuse – avec délectation – une étude : France, encéphalogramme plat. Le syndrome grec nous a saisis, complètement. La dépression collective et la désertion de quelques-uns. C’est ce qu’il va arriver à l’ensemble de l’urope. Une planète, la vie, l’humanité et tout le créé qui l’accompagne, « finiraient » pas du tout en catastrophe cosmologique, mais par dépression, implosion, effondrement mental ? Quant à nos minusucules politiques, repasser mes une de Ouest-France mettant dans les jours de Novembre 2012 en succession ou assonnances, la « crise » de l’U.M.P., la palinodie de Florange et les fermetures chez Alcatel, c’est le syndrome de Sigmaringen, moins il y a de pouvoir vrai, plus on se le dispute, des rois de carnaval et un peuple effondré, même plus au parterre : dans les toilettes ou dans la rue.

Prier… nos morts si chers, si protecteurs, si entourants, si exemplaires… La foi de Pierre sur laquelle est fondée l’Eglise. Oui, certainement ! Mais une foi qui doute, la marche sur les eaux, une foi qui trahit au rythme du coq, une foi qui n’est exprimée que sous l’inspiration immense et intense de l’Esprit Saint : heureux es-tu, fils de Jonas… car livré à lui-même, Pierre se trompe, trompe régulièrement, immanquablement, mais lors de la Transfiguration, il n’est que peur, bonheur et serviabilité. Ainsi, est l’Eglise, quotidiennement faillible par elle-même, tranquillement splendide dans nos cœurs quand l’Esprit nous habite et que nous L’acceptons. [1] Je te donnerai les cléfs du Royaume. Film-culte avec Gregory PECK, la mission en Chine, place de la Chine dans le destin du monde, la tentation de ses conversions : christianisme, démocratie… Pathos du destin, des vocations dans la psychologie et la pédagogie de ma génération, les années 50… Il y a plus qu’un dialogue entre le Christ et Pierre. On est dans l’échange trinitaire : le choix par Jésus de son disciple, pas celui qu’Il aimait, sans doute pas le plus … ou le moins… mais un choix définitif que n’ébranleront pas les trahisons et les lourdises. Pierre bien plus que lui-même : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. Et moi, je te déclare : Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise ; et la puissance de la Mort ne l’emport pas sur elle. Les responsabilités sacramentelles, la catéchèse à suite du nouveau pape sur ces responsabilités et offres d’Eglise pour les croyants ou pour faire entrer et demeurer dans la foi, indistinctement ceux qui l’ont déjà en grâce, ceux qui la demandent. Les Pères et Docteurs de l’Eglise avec Benoît, le quotidien du sacrement avec François, les accompagnants et les étais. Il nous les faut, en devenant les modèles du troupeau. Et, quand se manifestera le berger suprême, vous remporterez la couronne de gloire qui ne se flétrit aps. Mais tous, et nos animaux, tout le créé, nous sommes les uns pour les autres, sources de foi ou sources de péché, les deux, en tout cas et donc bergers les uns des autres. Puissions-nous approcher le grand modèle, celui du Bon Pasteur, le berger suprême. Extraordinaire humilité de Pierre, exhortant les « cadres » de la jeune Eglise commençante, ceux qui exercent parmi vous la fonction d’Anciens… moi aussi, je fais partie des Anciens, je suis témoin de la pssion du Christ, ô combien ! puisque …Les textes de ce jour vont bien, habits de noces et de paradis, à notre cher Jean CHARBONNEL, le dévouement pour la mission jusqu'à l'instant de sa mort. Tout l'atteste dans son travail et dans son agenda.

La grâce de notre chien qui ne nous a pas fait souffrir, qui nous a laissés en présence mutuelle avec lui, nous a laissés espérer et n’a pas vraiment montré de souffrance. Il y aura bientôt un mois nos mains jointes, ma femme et moi, à celle de sa chère et admiraable Maman. Et cette sorte d’affabilité débordante de bonté et de confiance, de joie de recevoir qu’avait Jean C., grave dans le témoignage, toujours sur les hommes regardés selon la sincérité, la vérité de leur personnage, et lui-même jamais en avant, simple et présent dans l’Histoire et dans le propos. Chance et responsabilité qui sont les nôtres selon nos rencontres et les accueils reçus, les exemples éprouvés.


[1] - 1ère lettre de saint Pierre V 1 à 4 ; psaume XXIII ; évangile selon saint Matthieu XVI 13 à 19

vendredi 21 février 2014

Jean Charbonnel + 19 février . la foi en politique

en ligne ce soir

qu'il prenne sa croix et qu'il me suive - textes du jour

Vendredi 21 Février 2014



Notre chien ne meurt pas et lutte. Nous devons l’accompagner. C’est ce que nous faisons. Il nous regarde. L’enfance, les querelles conjugales, les ruptures de lieux de vie, la mort… Marguerite et sa grand-mère, les attentats mortels contre ses deux chiens favoris, la chronique et l’état de notre pauvre Boule-de-neige… elle sait se défendre de la détresse, de ses propres sentiments, elle sait se donner les diversions… et à d’autres instants mais sans donner de texte ni donc de motif explicite, elle appelle à se blottir contre sa mère, elle aime dialoguer avec moi. Evidence, de même que le nouveau-né a assez de force, proportionnellement bien plus qu’un adulte, pour de sa main se tenir au doigt de sa mère ou de son père et pouvoir être ainsi soulevé, de même l’enfant est constitué pour sa survie psychologique et même sociale. Nous le vivons avec émerveillement, en même temps qu’il y a l’accueil raisonné et aimant de ce que nous pouvons apporter ou discuter ou expliquer, notamment en usage et en vocabulaire. Vulnérabilité, la seule ? les amitiés, forme de l’amour en enfance. Encore y a-t-il le secret de la mobilité d’esprit et l’ingéniosité à trouver les divertissements. La demande de conseil peut-être, mais de notre part le respect des substituts et des amusements la faisant se relever des déceptions ou du souci. – La vie : ceux qui la défendent en cortège en ont-ils l’expérience, savent-ils comment elle est organisée en chacun pour persister et s’épanouir ? ce n’est pas de la théorie, ce n’est pas non plus dogme. Comment systématiser a priori, au lieu d’observer et d’accompagner. Le texte pour nous-mêmes viendra toujours assez tôt. Il sera riche de notre docilité aux faits et à l’espérance. Pour ce qui est de la vie d’âme, c’est évidemment lié.
Prier… notre animal, nos morts, le pays. Quel avantage, en effet, un homme a-t-il à gagner le monde entier en le payant de sa vie ? Quelle somme pourrait-il verser en échange de sa vie ? [1] Paroles de Celui qui promet la vie éternelle !celle qu’on ne peut perdre ni gâcher et qui nous st mystérieusement promise, que gage la Résurrection du Sauveur. Jésus joue sur tous les registres : le règne de Dieu venir avec puissance, ce que ses contemporains peuvent attendre comme la restauration messianique de tout ce à quoi ils tiennent, ce que nous-mêmes prions depuis deux mille ans, que votre règne arrive… mais cette vie mortelle, qui veut sauver sa vie la perdra et sa valeur, son prix, lesquels ? Le lien et la substance ne sont pas une considération sur ce qu’est la vie. C’est affaire de relation de nous à une Personne : qu’il prenne sa croix et qu’il me suive… si quelqu’un a honte de moi et de mes paroles dans cette génération adultère et pécheresse (c’est toujours celle qui est contemporaine de nous et du Christ), le Fils de l’homme aussi aura honte de lui. Comment faire ? l’homme devient juste à cause de ses acts, et pas seulement par sa foi. En effet, comm le corps qui ne respire plus est mort, la foi qui n’agit pas est morte. Contradiction avec Paul ? non, car seule la foi peut nous donner la force d’agir et le discernement pour cette action. Si vous ne leur donnez pas ce que réclame leur corps, à quoi cela sert-il ? Le soin tout pratique des autres. Abraham et Isaac, la leçon du « père des croyants » : tu vois bien qu sa foi était à l’œuvre avec ses actes, et ses actes ont rendu sa foi parfaite au point qu’il nous l’a léguée.


[1] - lettre de Jacques, apôtre II 14 à 26 passim ; psaume CXII ; évangile selon saint Marc VIII 34 à IX 1

jeudi 20 février 2014

vous avez privé le pauvre de sa dignité - textes du jour

Jeudi 20 Février 2014



Regard bien présent de notre chien. La mort devient plus habituelle que la vie. La vie, nous ne nous en rendons pas compte, elle est naturelle. La mort est événementielle. – Correspondances. Déjà le scandale public des dévoiements et appropriations au nom de convictions religieuses, mais ce que je ressens, malgré la pudeur de qui me dit un peu de ce qu’il a vécu ou vit, ce sont les ravages causés par des rigidités, des obligations, des raideurs, conséquences aussi d’approches religieuses. Le mieux, me semble-t-il, est mettre à disposition ce que nous avons avons reçu, ce que j’ai reçu et ce dont je vis, mais sans insistance. Je pense là à notre fille, et laisser Dieu et son Esprit faire chemin et demeure. L’en prier. Mais pas de carcan, pas d’obstination ni de ténacité farouches. – Mon vieil ami, vie de fidélité et d’honnêteté totales en politique et en famille,  et maintenant la fin du chemin pour ici-bas. Nos attentes et certitudes de l’éternité, mais comment ? et que sera-ce ? la réponse est simple. La prière seule et la confiance nous font dépasser interrogations, peur et même distraction.
Prier… que tout legs, toute transmission ne soit que bagage, réconfort, boisson pour la route, l’essentiel est le paysage et pas les provisions. L'horizon même si la chaussée fait mal au pied. [1] Les rencontres… vous avez raison quand vous appliquez la loi du Royaume, celle qui est dans l’Ecriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Mais quand vous marquez des différences entre les personnes, vous commettez un péché, et cette Loi vous dénonce comme coupables. Le Christ, trop différent, incompréhensible pour ses contemporains, pour ses disciples ? En quelques instants, Pierre : Tu es le Messie… et quand Jésus, à lui et aux autres, pour la première fois … leur enseigne qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu’il soit tué et que, trois jours après, il ressuscite … Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches. Jésus identifiable par son destin, mais ce parcours ne correspond à rien, même pour ses plus proches, qui n’entendent d’ailleurs pas l’essentiel, mort et passion, certes, mais trois jours après, il ressuscite. Ne fais-je pas de même en lisant ma propre vie ou en regardant-accompagnant celle d’autres…  l’oubli de l’aboutissement, en fait du tout de la Création. Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes… Jésus se retourna et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre. Le chef de l’Eglise à venir n’avait parlé qu’au nom de ceux-ci, qu’au nom des hommes. Nos sagesses et nos regards. Notre chien attentif, l’orange du poêle, la nuit totale, la lune a dû se coucher avec la tombée hier soir de l’obscurité.

La leçon du christianisme a deux registres. L’identité du Fils de Dieu fait homme se révèle par son destin qui est passion, mort et résurrection : l’annonce décivive est celle-là, la révélation c’est cela, ces trois jours et nuits. Et en « pastorale », Jacques est précis : Dieu lui, n’a-t-il pas choisi ceux qui sont pauvres aux yeux du monde ? Il les a faits riches de la foi, il les a faits héritiers du Royaume qu’il a promis à ceux qui l’auront aimé. Mais vous, vous avez privé le pauvre de sa dignité. Et le critère de la pauvreté et de la richesse n’est pas que l’argent, n’est pas l’argent, il est la relation à soi, aux autres, aux monde : se savoir et se recevoir pauvre en tout, en espérance, en savoir et même, surtout en foi. Alors la royauté du pauvre car – Magnificat anima mea Dominum – il est comblé par Dieu. Priver le pauvre de sa dignité, à la façon de Pierre voulant exonérer le Christ son Maître, de toute passion, de toute mort, de tout l’affreux de la rédemption pour Celui qui en est l’agent, le porteur, la lumière.



[1] - lettre de Jacques II 1 à 9 ; psaume XXXIV ; évangile selon saint Marc VIII 27 à 33

mercredi 19 février 2014

rejeter ... tout ce qu'il vous reste de méchanceté, pour accueillir humblement la parole de Dieu semée en vous ; elle est capable de vous sauver - textes du jour

Mercredi 19 Février 2014



Prier… Marc continue le récit, de la discussion entre disciples sur le pain quotidien, après nos demandes mystiques (que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive), le concret,.. à la guérison de cet aveugle à Bethsaïde, décrite dans le détail. Jésus, thaumaturge en difficulté, bricolant le miracle ? il lui mit de la salive sur les yeux et lui imposa les mains. Il lui demandait… cela ne marche qu’à moitié … je vois les gens, ils ressemblent à des arbres et ils marchent. Jésus semble mal assuré, peu sûr de soi : de son art ? Est-ce que tu vois quelque chose ? Aucun dialogue sur la foi, sur la confiance. Le geste et la manière ont tout dit, nous disent tout… On lui amène un aveugle et on le supplie de le toucher. Jésus prit l’aveugle par la main et le conduisit hors du village  [1] Couple décisif, dialogue seulement sur l’utile pour la thérapie, l’état du patient… Jésus de nouveau imposa les mains sur les yeux de l’homme. Ni le Christ ni le miraculé ne s’expriment alors, c’est un tiers qui tient la camera mystérieuse, on ne voit pas la scène, on a le constat. Celui-ci se mit à voir normalement, il se trouva guéri et il distinguait tout avec netteté. Comment l’a-t-il dit, on ne le saura jamais, mais lui, il expérimente qu’il est guéri. Recommandation surprenante de Jésus, du Sauveur, pas question de péché, pas question d’un rite. Aucune référence religieuse, aucun acte de foi, pas non plus une sollicitation de reconnaissance. Ne rentre même pas dans le village. Une homme nouveau, une vie nouvelle. Lui et sa vie, la vue : tout nouveaux… Jacques le pasteur décrit et nous fait envier cet abandon de notre cécité : l’homme qui se penche sur la loi parfaite, celle de la liberté et qui s’y tient. Pour le psychologue, l’ennemi de notre salut, de notre perfection par aboutissement du dessein de Dieu sur nous, c’est la distraction. Pas l’inobversation des commandements, mais l’évanescence, la discontinuité. Exactement ce que je subis de moi-même depuis ma naissance… et dont je souffre chaque jour. Je suis celui qui n’achève jamais, et donc déçoit, toujours et tous, et lui-même. Les promesses à soi-même non tenues… la dispersion, la distraction. La vue, le sens de la vue, sont censés nous centrer, nous focaliser justement. Celui qui ne l’écoute pas pour l’oublier (la loi parfaite, celle de la liberté) mais l’applique dans ses actes, heureux sera-t-il d‘agir ainsi. … C’est pourquoi vous devez rejeter tout ce qui salit, tout ce qu’il vous reste de méchanceté, pour accueillir humblement la parole de Dieu semée en vous ; elle est capable de vous sauver. – Cœur sacré de Jésus, j’ai confiance en Vous. Sauvez-moi, sauvez-nous, je vois certes, Vous m’avez créé et Vous m’avez donné chacun des sens et même le discernement, même le goût de Vous prier et le désir de Vous aimer, mais apprenez-moi à marcher, à avancer selon Vous et Votre attente de moi.


[1] - lettre de saint Jacques I 19 à 27 ; psaume XV ; évangile selon saint Marc VIII 22 à 26