Prier…[1] l’aveugle Bartimée, le nom sonne grec, il salue Jésus pourtant à la juive, cela se passe à Jéricho, le Christ est surentouré. La scène et le dialogue sont très vifs, la conclusion heureuse aussi : Que veux-tu que je fasse pour toi ? (ATTALI, bien après avoir perdu le « pouvoir » m’adressa spontanément cette question, une fois : type de ses visiteurs ou considération de ce que je devenais ? à rapprocher d’une salutation du cardinal MARTY que je montais saluer à la tribune de la Mutualité, une petite salle, il venait de succéder à Pierre EMMANUEL, sépulcral, pendant la « Semaine des intellectuels caholiques français » qui semblent ne plus se tenir depuis des décennies… où en êtes-vous ? il ne me connaissait pas et posait l’essentiel) – Rabbouni, que je voie – Va, ta foi t’a sauvé … et il suivait Jésus sur la route. Efficace, l’un. Et l’autre, donnant sa vie, sans barguigner à celui qui la lui avait changée. Vous étiez privés d’amour, mais aujourd’hui Dieu vous a montré son amour. Pierre nous remettant en situation devant Dieu, notre vie changée, conclut aussi sur notre condition humaine : vous êtes ici-bas des gens de passage et des voyageurs. Nous sommes des miraculés, en transit. J’embarque les miens, et tous ceux qui sont en communion avec moi et ceux avec qui je voudrais communier, pays, peuples, civilisations et tout le créé, à construire le Temple spirituel.
[1] - 1ère lettre de Pierre II 2 à 12 passim ; psaume C ; évangile selon saint Marc X 46 à 52
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