vendredi 16 mai 2008

mort de la foi - textes du jour

Vendredi 16 Mai 2008

Prier [1]… ce texte comme celui de la conclusion de l’évangile de Jean, la mort des autres, la nôtre, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le règne de Dieu venir avec puissance. La mort, objet de connaissance ? si c’est ainsi, c’est bien que nous ne sommes pa assimilables à son œuvre, nous en différons, nous sommes au-dessus et en situation de voir et éprouver cette épreuve. Mais l’enseignement fondamental des évangiles n’est pas sur la mort – à ceci près que celle du Christ, présentée comme un passage vers son Père, n‘est jamais présentée comme un état définitif – il porte sur la vie, bien suprême. Glose de l’apôtre : comme le corps qui ne respire plus est mort, la foi qui n’agit pas est morte. Jacques raisonne comme Paul, nous sommes sauvés et justifiés par la foi, mais une foi en action. Abraham est présenté par les deux apôtres comme le modèle. Cohérence de l’enseignement dans la primitive Eglise, et surtout cohérence entre les apôtres quekl qu’ait été leur « recrutement ». Le corps, lieu et objet, pierre de touche de la charité. Le corps des autres, le procès FOURNIRET, l’agression collective contre le corps dont Dieu fait homme s’était revêtu, qu’Il avait fait sien. La vie de ce corps valant bien plus que les biens que nous accumulons de son vivant, soi-disant pour le magnifier, puisquie déjà nous délaissons notre âme : quel avantage, en effet, un homme a-t-il à gagner le monde en le payant de sa vie ? quelle somme pourrait-il verser en échange de sa vie ? L’homme de bien a pitié, il partage. Le critère de la foi est bien notre attitude envers autrui. Il est – moins visiblement, mais notre conscience est sollicitée pour cela – notre relation à Dieu selon ses commandements, lesquels sont notre loi d’amour.

[1] - lettre de saint Jacques II 14 à 26 ; psaume CXII ; évangile selon saint Marc VIII 34 à IX 1

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