lundi 19 mai 2008

comment nous sommes - textes du jour

Mardi 20 Mai 2008

Très bien dormi, m’éveillant, je vois la tête, le visage de ma chère femme, toujours endormie, tournés vers moi de confiance. Mon rêve dont j’ai perdu la consistance était au contraire une sensation de solitude sans compagne, et à mon éveil, la voici, elle. Dieu en soit béni. [1] Frères, d’où viennent les guerres, d’où viennent les conflits entre vous ? Vous êtes pleins de convoitises et vous n’obtenez rien, alors vous tuez. Le plus pastoral et concret des apôtres entreprend une thérapie de groupe : Dieu veille jalousement sur l’Esprit qu’il a fait habiter en nous. Abaissez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera. Le contre-exemple est donné par les disciples en route avec le divin Maître – l’enseigneur : traduit souvent Chouraqui – ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. Jésus les reprend par l’affirmation du service, qu’Il poussera à toute conséquence et par ce que nous appellerions aujourd’hui un « geste fort » (le lavement des pieds) et aussi par l’exemple de l’enfant. Non pas « retomber en enfance », mais accueillir l’enfant. Permanence de cette leçon quand on a reçu la responsabilité d’en avoir, au moins un. Une… nous la jugeons sur son attitude relativement au cadre que nous lui donnons (ou infligeons), mais que voit-elle de nous ? comment se sent-elle accueillie ? Je n’en sais rien, nous ne le devinons que par la relation qu’elle nous donne d’avoir avec elle – déjà inexpugnable quoique si vulnérable. L’enfant – quelconque – que « prend » Jésus, – lui – est totalement disponible, il se laisse enlever et placer au milieu de ce cercle d’adultes La scène se passant « dans la maison », il doit être familier de Pierre et de sa belle-mère, un neveu du chef des apôtres ? Jésus doit le connaître bien : l’enfant est – ici – son complice, il l’embrassa et leur dit. Le psalmiste nous donne, en sus, l’attitude mentale qu’avait l’enfant : décharge ton fardeau sur le Seigneur, il prendra soin de toi. Mais ce matin, j’ai hâte d’avoir un abri, contre ce grand vent de tempête : hier, ce qui se faisait entrevoir a fui, m’a fui. C’est un tout autre commencement qui vient, peut-être.


[1] - lettre de saint Jacques IV 1 à 10 ; psaume LV ; évangile selon saint Marc IX 30 à 37

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