vendredi 9 mai 2008

affectivité - textes du jour

Vendredi 9 Mai 2008


Prier… avant d’aller à la messe. Le crachin s’est installé, il fait gris et surtout silencieux. Fête de l’Europe, l’anniversaire de la proposition SCHUMAN, qui en parlera et qui y pensera aujourd’hui ? Pont mais pas férié… fête de l’imagination constructive et de la paix. Racine chrétienne s’il en est : réarmement moral, personnalités catholiques ferventes de GASPERI, SCHUMAN donc, et ADENAUER qui en réalité avait exposé la chose dans Le Monde un mois avant notre ministre des Affaires étrangères, mais de l’Allemagne la chose pouvait paraître suspecte ou dangereuse. Le détail de l’histoire n’est pas toujours écrit, mais se reconstitue. Oui, Seigneur, je t’aime, tu le sais. L’affectivité dans l’évangile ? alors que Jésus conseille aux femmes de Jérusalem de ne pleurer que sur elles-mêmes et pas sur lui ? qu’il dissuade Marie-Madeleine de l’étreindre, ce dont il ne l’avait pas empêché chez le Pharisien ? qu’il manque gravement à ses parents en restant au temple, alors qu’il n’est qu’enfant ? L’affectivité, pour Jésus, est bien plus totalisante que nos jeux de sentiments, pulsions et attachement. Elle est l’expression d’une consécration. Et ces consécrations ne sont pas discrètes, elles répondent à un envoi impératif en mission, en bouleversement du monde, avec à la clé un sacrifice certain de nous-mêmes, de notre vouloir, de nos délibérations pour t’emmenert là où tu ne voudrais pas aller. Mais ce serait s’arrêter à la seule humanité de notre destin limité. Puis, il lui dit encore : ‘Suis-moi’. C’est ce que vit Paul, par son appel à César, puisqu’il.est citoyen romain de naissance. Les vrais chefs sont emmenés. VALERY dit, un chef c’est celui qui a besoin des autres. Jésus eut besoin de Pierre, celui-ci lui manqua mais fut pardonné : indispensable ? aimé ! Jésus ayant aimé les siens, les aima jusqu’au bout… [1]

[1] - Actes XXV 13 à 21 ; psaume CIII ; évangile selon saint Jean XXI 15 à 19

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