jeudi 26 juillet 2012

voir ce que vous voyez - textes du jour

Jeudi 26 Juillet 2012

Prier… là, je ferai germer la force de David ; pour mon messie, j’ai allumé une lampe. Je vêtirai ses ennemis de honte, mais, sur lui, la couronne fleurira [1]. Que d’images et que de références historiques pour nous pénétrer de la dilection de Dieu pour nous, en personne et en collectivité. Dialectique décisive du salut, nous, chacun, et tous, et le vivant, la création entièrement, l’histoire et les peuples dans toutes les dimensions de l’existence, du temps, du cosmos infini d’espace. Les peuples raconteront leur sagesse, l’assemblée proclamera leurs louanges. … faisons l’éloge de ces personnages gloriezux qui sont nos ancêtres. … leur bonheur durera autant que leur postérité… Notre félicité propre, individuelle, n’est ni égoisme ni enfermement. D’instinct et de psychologie natives aussi, point de bonheur si autrui n l’est pas et si dans la chaîne du temps, l’aboutissement n’est pas pour tous. Tranquillité – c’est rare et cela dure peu – du Christ au milieu de ses disciples, leur faisant sentir où ils sont dans leur vie et dans l’histoire : beaucoup de prophètes et de justes ont désuré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez et ne l’ont pas entendu. Privilège de la foi sans laquelle nos sens, nos imaginations, notre intelligence restent courtes : Thomas, Philippe… Pierre qui jamais ne se trompe sur l’identité du Christ, mais qui renie, la foi et la peur. Le choix d’un état de vie, d’un itinéraire, du témoignage, de la totalité par la cohérence. Mon adolescence fut hantée, sans conclusion apparente, par cet appel. Peut-être suis-je en train d’accomplir, et plus aisément que je n’en étais capable autrefois, ce vœu d’amour et de disponbilité, qui est tellement créatif. A vous, il est donné de connaître les mystères du Royaume des cieux. Comment ? parce qu’il a habité parmi nous, il est venu chez lui… Voilà mon repos à tout jamais, c’est le séjour que j’avais désiré. Prosopopée du psalmiste. L’humanité, la création, repos de Dieu ! [2]


[1] - Ce psaume retrace d’une certaiane manière l’histoire de la construction du Temple de Jérusalem. David avait fait le vœu de ne pas trouver de repos avant que soit fourni un abri pour le Sanctuaire. Ce serment fut répété à Ephrat, cest-à-dire Bet-Léh’em, sa ville natale et dans la campaagne proche de Jérusalem, Quiriat Yéarim,, là où se trouvait l’Arche sainte. C’est d’ailleurs de là que sous Salomon, l’Arche sera transférée à Jérusalem. Son déplacement sera accompagné des versets 8 à 10 de ce psaume, lesquels seront utilisés dans toutes les synagogues au moment de la procession du Séfér Tora : « Lève-tois, ô Eternel, vesr ton repos, toi, et l’Arche de ta puissance. Tes prêtres s’habilleront de justice et tes dévots chanteront. En faveur de David ton serviteur, ne renvoie pas la face de ton oint. » Certes c’est Salomon qui construira le Temple, mais le mérite revient à David. C’est pourquoi, Dieu lui promet de maintenir sa descendance sur son trône et de faire de Sion la résidence de son choix. –  Rabbin Claude BRAHAMI, op. cit. – Je savais Bethléem ville natale de David, mais pas que le serment pour le Temple y avait été énoncé. Jérusalem, elle-même, fondée par les Hébreux, ou leur étant antérieure ? déjà médité le lundi 6 Février 2012

[2] - Ben Sirac le sage XLIV 1 à 15 passim ; psaume CXXXII ; évangile selon saint Matthieu XIII 11 à 17

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