dimanche 1 juillet 2012

la puissance de la mort ne règne pas sur la terre - textes du jour

Dimanche 1er Juillet 2012

Prier… [1] Dieu n’a pas fait la mort, il ne se réjouit pas de voir mourir les êtes vivants. Il a créé toutes choses pour qu’elles subsistent ; ce qui naît dans le monde est bienfaisant, et l’on n’y trouve pas le poison qui fait mourir. La puissance de la mort ne règne pas sur la terre, car la justice est immortelle. Dieu a créé l’homme pour une existence impérissable, il a fait de lui une ilage de ce qu’il est en lui-même. La mort est entrée dans le monde par la jalousie du démon, et ceux qui se rangent dans son parti en font l’expérience. Force précise de ce livre à peine antérieure - chronologiquement – au Christ de trois ou quatre générations, il est la synthèse (non admise par les Juifs) de ce que le peuple d’Israël a compris et parcouru depuis Abraham. Sans doute, sommes-nous aussi à Alexandrie à prendre le meilleur de l’hellénisme. Quel optimisme, quelle espérance sont possibles ? sans Dieu. Je n’en ai pas l’expérience et mes dialogues avec les distraits ne vont pas là et avec les agnostiques pas jusques là, avec les uns et les autres, je reste dans la philosophie de vie ou dans la discussion rationaliste, donc hors du sujet. Et je ne peux, à moi seul, y faire entrer… Je n’ai rencontré qu’une seule personne – un jeune Jésuite, ayant quitté la Compagnie juste avant l’Ordre – qui m’entreprenne pour le contraire : les thèses habituelles de la névrose chrétienne et de la création de Dieu par l’homme, c’était en 1965, le marxisme encore triomphant, GAGARINE n’avait que quatre ans d’exploit, FEUERBACH donc, je ne retins mais avec plaisir que KIERKEGAARD, sans encore connaître le journal d’un séducteur.. Cher Francis de C., marié avec une très attachante allemande de l’Est, et donnant le cours de philosophie au lycée français de Nouakchott. Faisant la manche pour une autre église que celle de Corinthe, l’opulente, sans doute rivale de Rome en population, Paul observe pour ses ouailles : vous avez reçu largement tous les dons : la foi, la Parole et la connaissance de Dieu, cette ardeur et cet amour que vous tenez de nous…  Leçon d’économie, à laquelle les marxistes, version soviétique, étaient sensibles : cher CHAÏKENOV… Il ne s’agit pas de vous mettre dans la gêne en soulageant les autres. Il s’agit d’égalité. En cette occasion, ce que vous avez en trop compensera ce qu’ils ont en moins, pour qu’un jour ce qu’ils auront en trop compense ce que vous aurez en moins, et cela l’égaité, comme dit l’Ecriture à propos de la manne : Celui qui en avait ramassé beaucoup n’a rien eu de plus, et celui qui en avait ramassé peu n’a manqué de rien. Le problème est la cupidité, l’accaparement… cf. STIEGLITZ, le Nobel. L’Ancien Testament : sagesse ou chronique, est limpide le plus souvent, mais le Nouveau ? Dieu fait homme, Celui qui pénètre les cœurs, anticipe les pensées, lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait ce geste. – Qui a touché mes vêtements ? – Tu vois bien la foule qui t’écrase, et tu demandes : qui m’a touché ? A lire, donc vivre le texte, il saute aux yeux que le Christ ne cherche pas à identifier quelqu’un mais à le rencontrer. La femme, crainitive et tremblante, sachant ce qu’il lui était arrivé (une guérison miraculeuse d’un mal incurable depuis douze ans, car elle se disait, si je parvuiens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée), vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité – Ma fille, ta foi t’a sauvée. Vient alors le plus parlant, le miracle s’est accompli, comme à l’insu du Christ, du seul fait de cette foi et pourtant Jésus ordonne : Va en paix et sois guérie de ton mal. Dieu confirme ce que la foi a anticipé. Résurrection de la fille de Jaïre. La foule toujours. L’exemple récent de l’hémorroïsse. Ne crains pas, crois seulement. Jasus arrive trop tard… Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors – le Christ, homme d’autorité – , prend avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui l’accompagnent. Puis il pénètre là où reposait la jeune fille. Le miracle s’accomplit Jeune fille, je te le dis, lève toi – Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher – elle avait douze ans (l’âge de Jésus retrouvé en Temple). Ils en furent complètement bouleversés. La suite dans l’intimité familiale. Le regard du Christ. La rencontre, toujours à son initiative : il saisit la main de l’enfant. Notre résurrection à chacun, notre attente dans des conditions que nous ne savons pas, notre espérance faisant notre vie actuelle et ce dénouement-là : saisi par la main, ordonné, puis entouré… Seigneur, tu m’as fait remonter de l’abîme et revivre quand je descendais à la fosse… Tu as changé mon eeuil en une dabnse, mes habits funèbres en parure de joie ! Que mon cœur ne se taise pas… en communion avec toutes celels et tous ceux qui aujourd’hui auront lu ou lisent ces textes, ainsi notre fille et moi tout à l’heure dans cette cathédrale de Vannes où elle a commencé de se signaler pour naître…


[1] - Sagesse I 13 à 24 ; psaume XXX ; 2ème lettre de Paul aux Corinthiens VIII 7 à 15 ; évangile selon saint Marc V 21 à 43                                                

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