dimanche 22 juillet 2012

si je traverse les ravins de la mort - textes du jour

Dimanche 22 Juillet 2012

La fratrie, quand elle vit, est une école de respect. Laisser l’autre être autre, alors que tout nous dispsoe et pas seulement la mémoire des communautés de vie et d’éducation et de vocabulaire et des habitudes de réaction, à ne rien accepter qui dérange notre projet sur lui ou notre interprétation de son histoire. La fratrie est une école de liberté puisqu’elle nius impose la liberté de l’autre dans la version suprême qui est d’évoluer différemment et selon soi, qui n’est pas nous, si analogues que nous soyons. Tendresse de ces heures d’hier, quand nous avons vécu sans interrogation, mes deux cadettes, ma femme finalement ouverte aux retrouvailles, et notre fille à l’aise. L’impossible se réalise, parfois, avec nos vœux pour récit et guide. – Trouver un emploi pour Luc J., lentement l’apnée que les sept enfants ne réalisent pas, parfaitement « élevés » et même heureux, tandis que les rames inertes, la barque coule, mais les regards adultes continuent de recevoir les nôtres, mais sans appeler. Parfois les évidences d’une situation et d’une confiance qui nous est faite – au moins celle de donner de l’estime, à défaut de l’espérance – valent bien plus qu’un appel, la dignité reste intacte. Mais il faut trouver, mieux que le vêtement de sauvetage, ramenr quelqu’un en pleine eau. Il sait nager, les siens aussi. – Prier [1] … deux numéros de Match sur la mort du général de GAULLE, POMPIDOU sur le prie-Dieu à Notre-Dame… il n’y a pas que l’Histoire qui a changé, il y  aussi les pointures de nos acteurs. Il est vrai que la grandeur a toujours comme précédent dans une vie l’ambition qui se voit à l’arrivée du banal au pouvoir, mais aussi un certain appel des circonstances. Ce que nous vivons aujourd’hui en politique nationale a à peu près sa scène et son scenario, mais les jeux de rôle et la tenue des acteurs ne sont pas dis d’avance. Entre ce qui s’esquisse – la confrontation de deux façons de voir le monde, un patronat de droit divin déniant à l’outil de la collectivité d’opinier puis d’intervenir pour le bien commun, et l’Etat sommé d’exister ou d’avouer qu’il n’est qu’un leurre, bon au plus à lever l’impôt – et l’impétrant du 6 Mai, commence une comparaison qui n’est plus celle d’une succession à l’Elysée, mais celle de l’adéquation entre une personne et les circonstances, entre nous tous et notre élu. J’attends, sans présage. Et il y a matière à prier l’Europe et le monde fonctionnant au verbal et non au fond. Il voulait les réconcilier avec Dieu par la croix : en sa persnne, il a tué la haine. Il est venu annoncer la bonne nouvelle de la paix, la paix pour vous qui étiez loin la paix pour ceux qui étaient proches. Paul est un homme de synthèse et de contact. Il sait transmettre parce qu’il comprend pas seulement de révélation mais par envergure intellectuelle. Le sens de l’Histoire – implicite et répété dans l’Ancien Testament et sur lequel insiste tant le Christ (thème impossible à transposer dans le profane et notre temporel si nous n’avons pas un minimum de sens de l’homme et donc de Dieu, n’e déplaise à MARX, quoique ses adeptes aient compris sur le tard le précédent chrétien : le prix Lénine à Jean XXIII et mon ami, ministre de la Justice du Kazakshtan, le cher CHAÏKENOV) – ce sens de l’Histoire, Paul sait le dire et le prêcher en forme d’école de vie personnelle autant que de modèle social. Il règnera en vrai roi, il agira avec intelligence, il exercera dans le pays le droit et la justice. Pourquoi ? comment ? A cause de vous, mes brebis se sont égarées et dispersées, et vous ne vous êtes pas occupé d’elles… Voici venir des jours, déclare le Seigneur, où je donnerai à David un germe juste… Voici le nom qu’on lui donnera : le-Seigneur-est-notre-justice. L’aspiration est fondamentale, que justice nous soit rendus cd’est à la fois compassion et reconnaissance, compassion pour nous et reconnaissance d’une valeur qui dépasse nos actes et nos talents, qui est – simplement et universellement, égale poour tous – notre nature humaine. La justice n’est pas application des textes, ni rite, ni vengeance, ni légtimation, elle est action de Dieu dans sa création. Elle est – j’aime ce jeu de mots depuis longtemps – elle est justesse. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux. En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de pitié envers eux parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les instruire longuement. Or, cela se passe juste au retour de la première mission des apôtres, ceux-ci racontent leurs exploits. Reposez-vous un peu et Jésus orend le relais. Les gens les virent s’éloigner et beaucoup les reconnurent. Tandis que l’Eglise chrétienne de notre temps se gratte l’occiput sur « la nouvelle évangélisation », que nos frères musulmans (sans connotation politique), simplement nos frères de l’Islam commencent leur carême et, pour beaucoup, font vraiment retour sur eux-mêmes et sur l’époque, l’évangile, le vieil évangile est triomphalement neuf parce que c’est l’histoire et l’exemple d’une personne concrète. Divine. Le divin est le comble du pratique et du juste. Plénitude d’attrait, disait le cher Jacques MEUGNIOT. Les arrivants et les partants étaient si nombreux qu’on n’avait même pas le temps de manger.


[1] - Jérémie XXIII 1 à 6 ; psaume XXIII ; Paul aux Ephésiens II 13 à 18

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