mardi 19 mai 2015

la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu - textes du jour

Mardi 19 Mai 2015

. . . dans le TGV Vannes Paris-Montparnasse, 06 heures 48 + La nuit courte, l’appareil anti-apnée, la grâce de réveils apaisés ces matins-ci, la respiration de ma chère femme. Le quai, les immeubles en fond de décor, le terrain vague en plusieurs plans, les voies, le banc, une jeune femme pieds nus dans des mocassins, une blondeur et un visage tranquilles, anodins, répondant à mon salut, méditation assez universelle pour que rien ne soit à échanger, respect du jour. – Méditation sur la perte de soi des gauches et des droits en France, leur artifice depuis une décennie, probablement une obsolescence définitive de ces paysages binaires que n’habitent plus rien ni personne. « La mystérieuse » Julie GAYET à l’affiche, « son parcours, son influence, son business », pas de titre sur la vraie question-affirmation : en quoi elle nuit au pays, à nos institutions en s’étant prêtée à une énième liaison avec un homme qui devrait se consacrer et s’identifier à son mandat. Les yeux globuleux de « NKM », ce qu’était celle-ci il y a vingt ans. Celle-ci à qui je ne pardonne pas sa naissance en politique : le nom de son père en porte d’entrée, et le vol d’une circonscription, celle de l’excellent WILTZER. En tout, je crois, on est sa naissance, elle ne vous quitte jamais, pas forcément un déterminant, mais une identité. L’homme du 18 Juin. Seulement, en religion, en vie spirituelle, l’observation ne vaut pas, la naissance survient à tout moment, elle ne dépend pas de nous, n’est pas notre choix, elle n’est pas source d’autisme, mais de relationnement : Dieu nous crée, à tout instant. – Seconde méditation, ce que je cherche à écrire depuis quatre-cinq mois… maintenant que j’en ai vécu une, qu’est-ce que la vie ?... je ne le sais pas, le chercher, le mettre au net, tandis que la mort, je sais ce que c’est… le passage, peut-être étroit et difficile, mais le passage vers la vie éternelle, la vie éternelle, notre accomplissement total, notre universalité de compréhension et de communion, nous en sommes pétris, nous la connaissons par anticipation, par nostalgie, nous pouvons même la décrire, elle nous meut au points que nous l’espérons et la souhaitons. Elle n’est pas une révélation. La révélation est qu’elle nous est promise, qu’elle est certaine, qu’elle est notre destination. Et comment le savoir et en être sûrs ? elle est le don de Dieu. Ce qu’il m’arrive ces années-ci, ces jours-ci, comment l’ai-je accepté ? quand j’ai compris que ce n’était pas l’autre mais moi. Et pourquoi l’ai-je accepté ? parce que j’ai reçu en même temps avec la même intensité de réalisme, que je suis et serai, resrerai accompagné, secouru. Humainement, spirituellement. Et le secours, l’accompagnement humains me viennent eux aussi, eux d’abord de ce Dieu donnant et garantissant la vie éternelle, scellant Sa création : nous, tout.
Prier… le Dieu qui est le nôtre est le Dieu des victoires, et les portes de la mort sont à Dieu, le Seigneur.  Jésus définissant la vie dans un dialogue avec son Père devant témoins, ses disciples…. ton Fils… donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu… Notre relationnement au Christ ? la geste lente des disciples, pas seulement une adhésion à la personne de leur Maître, mais une reconnaissance de Son identité, et donc de Sa propre relation à son Père. Nous sommes ce que nous connaissons. Ils ont reconnu que tut ce que tu m’as donné vient de toi (notamment eux-mêmes : les disciples), car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données : ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. [1]Premier testament de Paul, partant à tout risque à Jérusalem, s’y faire accepter par les Apôtres tandis qu’il va passer pour un traître et un renégat aux yeux de ceux à qui il avait demandé l’ordre de mission d’éradiquer par tous moyens cette foi, qui est maintenant la sienne : voici que je suis contraint par l’Esprit Saint de me rendre à Jérusalem, sans savoir ce qu’il va m’arriver là-bas. Adieu à ses fils, les convertis. Le Christ et Ses adieux, ceux de Paul. Les larmes de l’affection, de l’affectivité humaine, cette sorte de mort par séparation, et cette constante, la conscience aussi qui peut nous en être donnée, la constante du devoir accompli par la grâce de Dieu, avec l’inspiration et la force de l’Esprit Saint.


[1] - Actes des Apôtres XX 17 à 27 ; psaume LXVIII ; évangile selon saint Jean XVII 1 à 11

Aucun commentaire: