samedi 18 avril 2015

aussitôt la barque toucha terre là où ils se rendaient - textes du jour

Samedi 18 Avril 2015



Prier…[1] la marche sur les eaux. L’Eglise en ce temps liturgique nous veut en contemplation et méditation totales du mystère de notre foi : l’humanité du Christ et son supplice, la divinité du Christ autant que la communion trinitaire donc la Résurrection et l’effusion de l’Esprit, les prodiges accomplis au vu des siens par Jésus pendant sa vie terrestre et avant sa Passion. Ils s’embarquèrent pour gagner Capharnaüm sur l’autre rive. C’était déjà les ténèbres, et Jésus n’avait pas encore rejoint les disciples. Un grand vent souffalit et la mer était agitée. Jean donne la solution : comment lui et les autres apôtres imaginaient-ils que Jésus puissent les rejoindre ? Etaient-ils ouverts au miracle ? alors ils furent saisis de peur. P$Du vivant du Christ, les disciples vivent déjà dans un autre temps, l’avenir est imprévisible et ce qu’en dit souvent leur Maître n’a aucun sens ; le passé : les Ecritures ne leur revient pas, alors un présent étonnant, presque tout le temps étonnant, miraculeux, dépaysant et les attachant plus encore mais humainement à leur Seigneur. « C’est moi, n’ayez plus peur » . Les disciples voulaient le prendre dans la barque ; aussitôt la barque toucha terre là où ils se rendaient. De même, l’organisation pratique de l’Eglise produit tous ses fruits, exemple de démocratie et de consensus pour régler une crise : Ces propos plurent à tout le monde, collégialité, ce sont ceux des Douze. Résultat global…  La parole de Dieu était féconde, le nombre des disciples se multipliait fortement à Jérusalem et une grande foule de prêtres juifs parvenaient à l’obéissance de la foi.
                         Hier soir sur la chaîne parlementaire,  témoignages passionnants et sobres de Denise et Simone VEIL sur le concret des vies en camp, vouées à… photos de famille des jours heureux (comparaison avec les nôtres et totale analogie), puis les vestiges d’aujourd’hui ne pouvant plus rien évoquer. Alors la parole du souvenir, le tatouage au bras gauche, conversation entre rescapés, dire des enfants nés depuis la shoah, indication forte mais non soulignée de la relation du Français juif – cas d’école, du Juif agnostique depuis plusieurs générations – avec la judaïté. Elle a peu à voir avec certaines présentations du CRIF et de son président actuel.


[1] - Actes des Apôtres VI 1 à 7 ; psaume XXXIII ; évangile selon saint Jean VI 16 à 21

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