dimanche 3 février 2013

ce jour-là, nous verrons face à face - textes du jour

Dimanche 3 Février 2013

                                  Le ciel en bande rouge derrière les lignes et haussements et personnages de nos arbres, le Penerf en étang, Damgan sans éveil, les oiseaux sans rumeur, mes aimées dormant, Marguerite et son amie de cœur, nous tous endormis si tard, la messe tout à l’heure et mon papier sur le Mali à revoir. Les mains à l’arrête de l’autel, les lèvres tranquilles, le Seigneur m’adressa la parole et me dit « Avant même de te former dans le sein de ta mère, je te connaissais ; avant que tu viennes au jour, je t’ai consacré ; je fais de toi un prophète pour les peuples ». [1] Toute foi d’homme, de femme, d’enfant se voit et s’entend, elle est prophétique par son fait-même. Tout amour éclate, scintillle, poudroie et réchauffe. Il est pour tout autre optimiste, ranime l’espérance que tout pour chacun est possible makgré tout. L’action de Dieu, reconnue en chacun, quels qu’en soient les langues, libellés et même support scripturaire, rééquilibre et redresse tout. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin. Dieu tellement à notre portée qu’à ces mots dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où la ville est construite, pour le précipiter en bas. Combien de fois nous réalisons exactement, par nos péchés, moins souvent par nos « bonnes oeuvres » ce qui est prédit en amour divin. Mise à mort que nous effectuons chacun à tout instant de désespérance et de non-amour. L’amour prend patience, l’amour rend service, l’amour ne jalouse pas, il n se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche pas son intérêt, il ne s’emporte pas, il n’entretient pas de rancune, il ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai, il supporte tout, il fait confiance en tout, il esoère tout, il endure tout. Il n’est pas abstrait ni dans l’éther our pour demain ou selon nous-mêmes, ou à la recherche d’autrui comme miroir ou excuse. L’amour ne passera jamais. Chanté en grec, l’hymne de Paul est insurmontable d’émotion et d’action de grâce.


[1] - Jérémie I 4 à 19 passim ; psaume LXXI ; 1ère lettre de Paul aux Corinthiens XII 31 à XIII 13 ; évangile selon saint Luc IV 21 à 30

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