lundi 4 juin 2012

je ferai qu'il voie mon salut - textes du jour

Lundi 4 Juin 2012

Prier… [1] la parabole des vignerons homicides. Le thème du maître partant en voyage, si fréquent. L’absence de Dieu dans l’Histoire ? dans nos vies. Pas de reddition de comptes, c’est l’initiative des hommes. La prédation comme le mouvement d’Eve au pied de l’arbre. Prédation qui implique le meurtre. La notion de fils, d’héritier. Voici l’héritier : allons-y ! tuons-le et l’héritage va être à nous ! Le crime et l’action en collectif. Les chefs des Juifs cherchaient à arrêter Jésus mais ils eurent peur de la foule. Ils avaient bien colmpris que c’était pour eux qu’il avait dit cette parabole. Ils le laissèrent donc et s’en allèrent. Les hiérarchies de chaque époque mais la foule de toujours. Les évangiles et leur jeu de rôles. Les crimes de sang. Les conseils pastoraux de Pierre, la netteté de notre destin si souvent occultée et que j’ai découverte au mont Athos alors qu’elle est constamment en toutes lettres dans les Ecritures,s ans qu’il y ait besoin d’une formation particulière, mais précisément ce qui crève les yeux habitue le regard et celui-ci s’en détourne. Dieu nous a fait donc des grandes richesses promises et vous deviendrez participants à la nature divine, en fuyant la dégradation que le désir, produit dans le monde. Et pour ces motifs, faites tous vos efforts pour unir à votre foi la vertu, à la vertu la connaissance de Doeu, à la connaissance de Dieu la maîtrise de vous-mêmes, à la maîtrise de vous-mêmes la persévérance, à la persévérance la piété, à la piété la fraternité, à la fraternité l’amour. Alors, la sécurité, quand je me tiens sous l’abri du Très-Haut et repose à l’ombre du Puissant. Je dis au Seigneur : " Mon refuge, mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr ! " [2].


[1] - 2ème lettre de Pierre I 1 à 7 ; psaume XCI ; évangile selon saint Marc XII 1 à 12

[2] - Les uns appellent ce psaume, le psaume des péga’ïm – « les mauvaises rencontres », allusion à la peste, aux pièges, aux « démons de midi » (traduction possible du verset 6 : Miqétév yachoud tsahoraïm ; d’autres le nomment néga’ïm = fléaux, pour la même raison ; d’autres enfin le désignent d’après le dernier verset du psaume précédent, vihi no’am = « que les délices du Seigneur… »). L’hbaitude de lire ce psaume à la sortie du chabat et les appellations dont il a fait l’objet, correspondent bien à son contenu : la peur d’une mutlitude de dangers qui guettent l’homme dès qu’il quitte ce refuge que constitue la pernthèse du chabbat. Il lui faut affronter les maladies, la haine des ennemis, les esprits malfaisants, la nature hostile, ses propres instincts (interprétation du Talmud Sanhédrin 103.1 : Lo té ouné lékha raa = qu’il ne t’arrive aucun mal, que le mauvais instinct ne te domine pas). C’est à ce moment-là qu’il a le plus besoin de se blottir sous les « ailes de Dieu », de croire fortement en « sa vérité » et d’être accompagné de « ses anges pour le protéger contre les pierres du chemin, le lion et le serpent ». Un texte talmudique (sanhédrin 103.1-2) décrit ce psaume dans ce sens avec beaucoup de justesse : les dix premiers versets, c’est un père qui bénit son fils qui part en voyage et lui souhaite d’échapper à tous les dangers. Les versets 11 à 13 sont mis dans la bouche de la mère. Enfin les derniers versets constituent l’intervention de Dieu lui-même. - Rabbin  Claude BRAHAMI, op. cit.

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