lundi 23 mai 2011

pour quelle raison ? - textes du jour

Lundi 23 Mai 2011


Prier… [1] portée des psaumes : le ciel, c’est le ciel du Seigneur ; aux hommes, il a donné la terre. Séparation ? répartition ? toute la vie dit le contraire. Ou données de la rencontre ? Celui qui a reçu mes commandements et y reste fidèle, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père. On est loin ? ou au-dessus ? ou en deçà de la foi ? ou est-ce équivalent ? et ce conditionnel futur ? Moi aussi je l’aimerai et je me manifesterai à lui. On est tout simplement dans le plus concret. Question de Judas, dont je ne me souvenais pas vraiment, et qui revient : intense, car on garde surtout en mémoire le défilé des apôtres questionnant le Christ, le traître, est-ce moi ? Judas donc : Seigneur pour quelle raison vas-tu te manifester à nous, et pas au monde ? Jésus ne le prend pas à partie. Ne le désigne pas, mais ne lui répond pas. Judas pourtant pose la question de la prédestination, du choix des disciples, alors que Christ posant celle de l’amour suppose résolue par chacun celle de la liberté. Liberté d’aimer ou pas, de trahir ou pas. Pierre et Judas vont trahir, aucune importante pour le premier, lien de cause à effet fantastique par le second. Le premier aime : Pierre, m’aimes-tu ? – Seigneur, tu sais bien que je t’aime. Ter… Celui qui ne m’aime pas, ne restera pas fidèle à mes paroles. Quant aux moyens, ils sont donnés : le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. Judas est dans le plan de ces Lycaoniens qui prenaient Barnabé pour Zeus, et Paul pour Hermès, puisque c’était lui le porte-parole, à la guérison d’un des leurs. Nous ne sommes que des hommes, tout comme vous… convertissez-vous au Dieu vivant. Etre, vivre, penser, parfois croire aimer : à côté. Leurs idoles : or et argent, ouvrages de mains humaines. Et autres carrières, notoriétés, titres et possessions. La parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé. Notre mouvement constant d’appropriation pour nous-mêmes ou pour saisir ce que nous pensons satelliser matériellement ou mentalement. Le mouvement, au contraire, de Dieu se désappropriant constamment.


[1] - Actes des Apôtres XIV 5 à 18 ; psaume CXV ; évangile selon saint Jean XIV 21 à 26

Aucun commentaire: