lundi 29 avril 2013

une femme le reçut dans sa maison. Elle avait une soeur qui se tenant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole - textes du jour

Lundi 29 Avril 2013

                         Prier… [1] Catherine de Sienne qui soutint un anti-pape. La sainteté a peu à voir avec les actes de gouvernement (vg. pontifical) ou les opinions et engagements politiques, qu’il y en ait est excellente t montre la diversité des tempéraments et des circonstances, mais la sainteté est simplement le miroir de Dieu en nous, l’exemple de ce que Dieu accomplit en celles et ceux qui ont cette foi à « soulever les montagnes » et se donnent donc à Lui. Ingéniosité du commentaire donné aujourd’hui de Jean Paul II, plus encore pour l’Europe qui se cherche parce qu’elle s’est arrêtée en chemin depuis une vingtaine d’années, que pour la « promotion de la femme », thème trop masculin, y compris chez ses protagonistes femmes. Jésus nous renvoie à un singulier dialogue qu’il n’a qu’avec Marthe : Seigneur, cela ne te fait rien ? Ma sœur me laisse seule à faire le service. Dis-lui donc de m’aider. – Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agistes pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas retirée. Sans doute mais entre celle-ci et son Seigneur, pas de texte. Thomas « l’incrédule » ou Marthe « l’affairée » sont au contraire nos modèles, parce qu’ils sont nous, et que nous sommes toujours susceptibles d’une catéchèse particulière, celle de Dieu-même. Il sait de quoi nous sommes pétris. Jean commente :  si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous égarons nous-mêmes et la vérité n’est pas en nous. Si nous reconnaissons nos péchés, lui qui est fidèle et juste nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de tout ce qui nous oppose à lui. rLa conscience de mon péché est une marche en avant, une explication du monde et surtout un explicite besoin de Dieu, de son salut, de son aide, de son discernement. En permanence. Tous nos actes sont expérience autant de notre liberté que de notre péché. De nos limites, pour le moins.


[1] - 1ère lettre de Jean I 5 à II 2 ; psaume CIII ; évangile selon saint Luc X 38 à 42

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