samedi 6 avril 2013

ouvrez-moi les portes de justice - textes du jour

Samedi 6 Avril 2013

Echange avec Dominique LEFEBVRE, cet ami de Jérôme CAHUZAC. Je suis marqué par ma journée mauritanienne, fier de la jeune femme qui tient le dossier « françafricain », droite, cohérente, loyale, très maîtresse d’elle-même : relation de confiance avec elle. Quant à mes amis, c’est évidemment à l’épreuve de ce genre de présentation, de la préparation et du bilan de l’exercice, que je ressens ce qui est leur fonds et les dépasse : le patriotisme, l’apport d’un pays à l’âme et à l’intelligence de chacun de ses enfants, avec en regard ce que chacun peut en abîmer ou ne pas en transmettre ni en saisir. La définition par ASB de mon cher MoD (Dieu le bénisse) : ni intelligence exceptionnelle, ni véritable imagination mais l’incarnation-même des vertus, de toutes les vertus mauritaniennes… alors faire et parker, vivre sous l’inspiration de l’âme nationale.

Prier pour ce pays, prier pour le mien, prier pour cet homme par qui le scandale est arrivé mais dont le débat intérieur et les aveux me paraissent rédempteurs pour lui et constructifs, exemplaires pour notre société politique. Que le pouvoir en place en ait l’intelligence, et vérifie SAINT-EXUPERY… on ne voit qu’avec le cœur. – Prier dans la joie que Dieu existe et que ce soit l’homme parfait, l’homme compatissant, l’homme exceptionnel d’expression, d’intelligence et de regard sur nous et le monde, qui incarne Dieu pour toujours, en chacun de nous. Qu’Il m’aprenne à l’aimer, à m’approcher de Lui, à genoux, débordant de joie et de ferveur, humble au possible, humble… Non, je ne me mourrai pas, je vivrai pour annoncer les ations du Seigneur… Je te rends grâce car tu m’as exaucé : tu es pour moi le salut. Puissent ces paroles devenir celles de Jérôme CAHUZAC, femme adultère en flagrant délit que le Christ sauve d’une seule phrase, que celui qui n’a jamais péché… comment femme ? personne ne t’a condamnée ? – personne, Seigneur – va et ne pèche plus. Cohérence extrême des évangiles de la Résurrection [1]Jésus apparut d’abord à Marie-Madeleine, de laquelle il avaut expulsé sept démons. Cxelle-ci partit annoncer la nouvelle à ceux qui, ayant vécu avec lui, s’afligeaient et pleuraient. L’affection tout humaine des disciples, attestant rien que par sa nature et ses expressions tout humaines que le Fils de Dieu s’était bien fait homme, et était aimé comme un homme, et aimait comme un homme, vg. le disciple que Jésus aimait. … Quand ils entendirent qu’il était vivant et qu’elle l’avait vu, ils refusèrent de croire. Après cela, il se manifesta sous un aspect inhabituel (ce n’est pas le récit d’un dévôt, mais de quelqu’un restituant les étapes d’une psychologie, d’une compréhension des faits) à deux d’entre eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne. Ceux-ci revinrent l’annoncer aux autres qui ne les crurent pas. Puis, Jésus cesse de faire languir les siens et Marc de nous faire attendre : enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu’ils étaient à table. Il leur reprocha leu incrédulité et leur endurcissement parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient vu ressuscité. La foi n’est pas un contenu, mais un reçu. Et elle est d’elle-même une propagation. Puis il leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la créatiion ». Ce qui asocie tout le vivant à la rédemption et promet à tout le vivant, du feuillage qui frémit quand on l’arrose ou qu’en lui chante et murmure le vent en compagnie des oiseaux qu’il ébourrife, à nos chers chiens qui nous occasionnent tant de difficultés, de dépenses, mais nous offrent tant de cœur. – Que celles et ceux qui parcourront ces lignes soient bénis et sachent que nous prions les uns pour les autres, anticipant l’éternité et l’accueil divin définitif.

Certes un miracle notoire a été opéré par eux, c’est évident pour tous les habitants de Jérusalem, et nous ne pouvons pas le nier. Mais il faut en limiter les conséquences dans le peuple. Les limtes, c’est notre manque de foi, bien plus que nos péchés et notre médiocrité qui les mettent aux yeux des tiers. Les Apôtres, capons et obtus jusqu’à la Pentecôte… on ne voyait pas comment les punir, car tout le monde rendait gloire à Dieu pour ce qui était arrivé. Il me semble ce matin que ce « printemps français » souhaité par les extrêmes, peut arriver tant nous sommes au fond de ce qu’un pays, en âme, peut atteindre. Entendre hier le président du conseil régional d’Alsace donner au referendum consultatif local le sens d’un vote sur le pouvoir ou pas de cette instance à venir pour « adapter les lois »  et d’un enseignement obligatoire de l’alsacien, légitime et enrichissant en soi, y compris pour les « Français de l’intérieur », mais avec pour motif : rendre l’Alsace compétitive et permettre à ses natifs d’aller travailler en Allemagne… fait frémir. Logique pourtant, quand il n’y a plus d’objet commun à la vie collective, quand il n’y a plus d’orientation ni d’élan pour la nation, du fait de la défaillance des élites, elles-mêmes en émigration physique et mentale, il y a forcément le repli et la démantibulation de tout un pays. Le traité de Cateau-Cambrésis et Isabeau de Bavière. Le sursaut suppose d’avoir touché le fond, le pied alors peut donner pour le retour à la surface, à l’air libre, à la lumière. Il m’a frappé le Seigneur, il m’a frappé ,mais sans me livrer à la mort. Ouvrez-moi les portes de justice : j’entrerai, je rendai grâce au Seigneur.Ma force et mon chant, c’est le Seigneur : il est pour moi le salut.


[1] - Actes des Apôtres IV 13 à 21 ; psaume CXVIII ; évangile selon saint Marc XVI 9 à 15

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