samedi 11 août 2012

pour quelle raison ? - textes du jour

Samedi 11 Août 2012

                         Prier… [1] Il n’oublie pas le cri des malheureux… il juge le monde avec justice… ils s’appuieront sur toi, ceux qui connaissent ton nom ; jamais tu n’abandonnes ceux qui te cherchent. L’ambition de contribuer au bonheur de mes proches, l’activité permanente, implicite autant qu’explicite : cette recherche de Dieu, me donner une hygiène de vie physique enfin. – Présdentation très concrète du Christ en pleine pratique, mais aussi en plein drame de sa relation avec les disciples comme avec la foule, l’incroyance est bien plus profonde que les seules questions d’identité ou les défis au miracle qui lui sont posés. Jésus s’emporte : combien de temps devrai-je rester avec vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter. Le petit garçon est guéri, malgré tout, de son épilepsi. Les disciples dont trois ont été témoins de la Transfiguration, interrogent. Dialogue. Pour quelle raison est ce que nous n’avons pas pu l’expulser ? le démon, cause de la maladie. C’est parce que vous avez trop peu de foi. Amen, je vous le dis : si vous avez de la foi comme comme une graine de moutarde, vous direz à cette montagne : « transporte-toi d’ici jusques là-bas et elle se transportera ; rien ne vous sera impossible ». Jésus ne commente pa    s, il réagit et constate. Le prophète de l’Ancien Testament, à un peuple souffrant du Chaldéen et posant la question de la justice (notre fille à toute contrariété : ce n’est pas juste !), répond lui aussi par la foi : cette vision se réalisera, mais seulement au temps fixé ; elle tend vers son accomplissement, elle ne décevra pas. Si elle paraît tarder, attends-la ; elle viendra certainement à son heure. Oui, mais les camps de concentration, mais Guernica hier et Alep aujourd’hui. Notre idée juste de Dieu : tes yeux sont trop purs pour voir faire le mal, tu ne peux supporter la vu de l’oppression. Alors, pourquoi regardes-tu ces perfides, pourquoi restes-tu silencieux quand le méchant engloutit l’homme juste ? La réponse de l’espérance, même et surtout quand celle-ci nous envahit et nous habite, n’est pas logique, n’est pas de nous.


[1] - Habacuc I 12 à II 4 ; psaume IX ; évangile selon saint Matthieu XVII 14 à 20

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