vendredi 24 août 2012

elle resplendissait de la gloire de Dieu - textes du jour

Vendredi 24 Août 2012

                            Prier… le retour de mes aimées, l’enchaînement des douze travaux d’Astérix de dessins bien moins fins que les animations suivantes, avec la parodie de camp scout, Gérard JUGNIOT caricaturant Pierre MOSCOVICI en plus vivant et distancé de soi-même… notre fille, l’accompagner chacun à notre manière, sans doute est-ce l’éducation d’aujourd’hui, une information intellectuelle sur la vie bien plus avancée que celel de ma génération et même celle de ma chère femme mais la même situation vis-à-vis de soi-même et de celles et ceux que l’on aime et dont l’on dépend, l’outillage a changé, les moyens de cœur et d‘âme correspondant aux sept-huit ans restent les mêmes. Est-ce plus difficile intimement ? intimité apparemment plus grande entre parents et enfants, mais quand je l’étais moi-même je ne ressentais pourtant aucune distance et aujourd’hui une enfant se sent-elle en moindre sécurité alors qu’elle partage bien plus avec ses parents et en voit infiniment davantage et de leur existence de couple et de la vie contemporaine ? Le bonheur sans modèle, les événements sans précédents, tout s’invente mais ce n’est pas nous qui iventons. Prier… les civilisations, les générations ont un abord différent, mais je suis convaincu que nous prions fondamentalement tous de la même manière et depuis toujours, tout simplement parce que Dieu est Dieu. Viens, je te montrerai la Fiancée, l’épouse de l’Agneau [1]. L’enseignement de toute aînée femme. Selon l’Apocalypse – exactement comme la fiancée ramassée à sa naissance dans les champs, encore toute sanglante de son accouchement, selon Ezéchiel, elle resplendissait de la gloire de Dieu. Notre beauté quelle qu’elle soit, d’âme, d’intelligence, de comportement, même d’apparence physique tient à ce reflètement… puisque nous avons été créés à l’image, à la ressemblance de … Transmission de la foi : la muraille de la cité reposait sur douze fondations portant les noms des douze Apôtres de l’Agneau. L’intimité est la mutuelle habitation, l’Eglise, la Vierge, la Fiancée, l’Epouse présentée et vécue comme une ville, les habitants ne sont pas dits, c’est nous. Nommé chacun. Avant que Philippe te parle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. Et la vision promise à l’Apôtre, Nathanaël alias Barthélemy, est l’échelle de Jacob, l’intermédiation et la transmission angélique, que ce soit celles de l’Ancien ou celles du Nouveau Testament. Ils diront la gloire de ton règne, ils parleront de tes exploits [2]. Il pleut, sensation d’être sous la tente, accueilli, protégé et pourtant dehors. – Relation de Jean avec Philippe ? avec Barthélemy ? dont la vocation n’est racontée que par le disciple que Jésus aimait et dont il ne nous est dit que cela, sa réflexion peu amène sur ce qui vient de Nazareth, le préjugé courant, ce qui n’empêche pas le Christ d’avoir sur lui le préjugé le plus laudatif, mais du parfait Israëlite il fera le parfait Apôtre. Ce qui est tout autre.


[1] - Apocalypse de Jean XXI 9 à 14 ; psaume CXLV ; évangile selon saint Jean I 45 à 51
[2] - Le psaume 145 commence à téhila lédavid et se termine à chem qodho le’olam vaéed. Il est introduit par le dernier verset du psaume 144 et le vesert 5 du psaume 84 parce qu’ils cimportent trois fois le mot achré = « heureux ». Le vesret 18 du psaume 115 est récité en guise de conclusion parce qu’il finit par halélouya en harmonie avec les psaumes suivants. Nos sages ont ainsi constitué une entité liturgique à la manière d’un orfèvre qui enchâsse un joyau. Comme tous les psaumes alphabétiques, celui-ci est d’inspiration sacrée. Le poète a intentionnellement omis la lettre noun car elle est l’initiale du verbe nafal = « tomber » (bérakhot 4b). Elle seretrouve tout de même au milieu du verset 16 lékhol hanofemim = « pour tous ceux qui tombent », afin que l’alphabet ne soit pas amputé d’une lettre et en même temps pour signifier que la chute fait partie de la vie, mais qu’elle n’est jamais définitive (la traduction grecque a ajouté un verset commençant par noun, probablement a posteriori). Une très forte coloration universalitse imprègne ce poème de louanges à la gloire de Dieu. Même dans sa structure on perçoit une amplification progressive qui invite l’univers entier et toutes les générations successives de l’hgumanité à exalter le créateur. Il s’ouvre en effet sur le désir du psalmiste de magnifier le Dieu roi, désigné à la première personne ; ces louanges sont reprises de génération en génération sans que l’individu soit totalement noyé dans l’espèce (c’est pourquoi on retrouve la première personne dans les versets 5 à 6). Dieu est ici présenté comme le roi justicier qui manifeste une attention particulière à l’égard de toutes ses créatures ; « sa grande bonté », « sa compassion », « sa patience », « sa bonté pour tous », « il soutient ceux qui chancellent », « redresse ceux qui sont courbés », … Celui qui récite trois fois ce texte (deux fois à la prière du matin, une fois à minh’a) est assuré du monde futur (bérakhot 4b). - rabbin Claude Brahami, op. cit. - Le génie spirituel, religieux du judaïsme est là, manifeste. L’explication de textes, à fond, très littérale et sans lyrisme, précision de mes maîtres à Saint-Louis-de-Gonzague  mais qui peut lasser. Le commentaire tranquille, avec l’expérience de la personne : la chute fait partie de la vie, mais elle n’est jamais définitive. J’attends des autorités religieuses juives une révolte messianique contre la politique de l’Israël érigé en Etat belligène et immature dans une région qui a tant besoin d’équilibre et d’un certain exemple de développement économique et social apaisé et démocratique : ce pourrait être « le peuple juif ».
déjà médité les mercredi 21 Mars, lundi 9 Juillet & dimanche 29 Juillet 2012

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