Prier… [1] ne travaillez pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui se garde jusque dans la vie éternelle… Que fait-il faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? deux questions concrètes et appelant des réponses non dogmatiques mais pratiques. Les réponses déconcertent : l’oeuvre de Dieu est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé… nourriture ? celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué par son empreinte. La réalité divine, tout accessible pour le contemporains du Christ, qui l’ont – si j’ose l’écrire ainsi – sous la main, tout accessible pour nous dès que nous nous ouvrons à Dieu, est aussi concrète que paradoxale : Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura plus jamis faim ; celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif. Le mouvement nous appartient, c’est plus simple qu’un choix : laissez-vous guider intérieurement par un esprit renouvelé. Adoptez le comportement de l’homme nouyveau, créé saint et juste dans la vérité, à l’image de Dieu. Genèse et création constamment revécues, opératoires, recommencées. Chacun se nourrit du pain des forts, il les pourvoit de vivres à satiété… Ils ne savaient pas ce que c’était. Moïse leur dit : « C’est le pain que le Seigneur vous donne à manger. Le jour se lève, le premier jour de la semaine pour les chrétiens, tandis qu’à commencé en Islam, le jeûne. Pour le peuple en exode… viande et pain, pas du tout au figuré. Et pour les contemporains du Christ, qu’en esprit et dans la foi, nous sommes : Seigneur, donne-nous de ce pain-là toujours. Bénissez, Seigneur, la journée de chacun et donnez-nous notre pain quotidien, notre Père qui êtes aux cieux, que votre règne arrive. En nous, en moi.
[1] - Exode XVI 2 à 15 ; psaume LXXVIII ; Paul aux Ephésiens IV 17 à 24 ; évangile selon saint Jean VI 24 à 35
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