dimanche 6 mars 2011

d'autres dieux que vous ne connaissez pas - textes du jour

Dimanche 6 Mars 2011


Prier…[1] thème proposé, cette sagesse cherchée et, selon les textes d’hier, trouvée. Dans mon expérience aussi. Apparemment, rationnelle, la pratique étant aussi décisive que la compréhension : tout homme qui écoute ce que je vous dis là et le met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a bâti sa maison sur le roc… et tout homme qui écoute ce que je vous dis là sans le mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. L’imprévoyance autant que l’espérance ayant caractérisé mes comportements intimes autant que pratiques depuis que je suis né, quel est donc ce message ? il est temps de l’écouter : il faut faire la volonté de mon Père dit le Christ aux siens : il ne suffit pas de me dire ‘Seigneur ! Seigneur’. L’ai-je dit ? encore moins fait ? L’Ancien Testament, Moïse chef de guerre, libérateur mais surtout législateur – en instrument fidèle, quelque part il est dit de lui : pas plus modeste que Moïse. Que rapporte-t-il de Yahvé ? je vous donne le choix entre la bénédiction et la malédiction. Ailleurs, entre le bonheur, la vie et la mort. Nous avons le choix, j’ai le choix, Dieu crée les vivants : libres. Et pourtant les appelle à une certaine obéissance ! bénédiction si vous écoutez les commandements du Seigneur votre Dieu que je vous donne aujourd’hui. Or, aussi bien dans le texte de maintenant, que dans les évangiles, les énumérations (j’ai entendu de Denis M. que les contemporains de Jésus en comptaient 666 avec évidemment toute une hiérarchie, en fait un code pénal) lassent Dieu le premier. Jésus pose des questions de cours à ses interlocuteurs sur la loi, les commandements et envoi manifestement à plus loin, plus profond, expliquant la minutie de Moïse par la dureté de coeur de ses ouailles (dont le fondateur d’ailleurs se plaint à Yahvé en tête-à-tête). Alors, je commence à comprendre : communion, étreinte amoureuse, Dieu par le truchement de ses prescriptions et commandements, recommandations. Mettez-les dans votre cœur, dans votre âme. Attachez-les à votre poignet comme un signe, fixez-les sur votre front. Appropriation, intériorisation d’un objet mais parce qu’il vient de Dieu. Et ouvrant ces textes, j’avais d’abord lu : si vous abandonnez le chemin que je vous prescris aujourd’hui pour suivre d’autres dieux que vous ne connaissez pas. … Or, toute ma vie m’a fait connaître ce Dieu, Dieu de ce matin, Dieu de mon réveil et de mon lever, Dieu des commandements, de la liturgie et de nos erreurs qui ne sont erreurs que par rapport à Lui et à la nature qu’Il nous a donnée, aux responsabilités qu’Il nous a conférées. Credo de Paul, fréquent, lui pourtant si juif et si formé au mosaïsme : une libération mentale autant qu’une conversion à un autre zéle : nous estimons que l’homme devient juste par la foi, indépendamment des actes prescrits par la loi de Moïse. L’Apôtre des gentils est tout proche du Prophète des musulmans dont la proposition fondatrice n’est qu’apparemment inverse : la foi native et la faute étant de la renier. Tous deux ensemble professent que la foi est décisive. Jésus y ajoute qu’elle sauve, qu’elle peut tout faire et tout obtenir.


[1] - Deutéronome XI 18 à 32 ; psaume XXXI ; Paul aux Romains III 21 à 28 passim ; évangile selon saint Matthieu VII 21 à 27


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