dimanche 12 juillet 2015

nous sommes devenus le domaine particulier de Dieu - textes du jour

Dimanche 12 Juillet 2015


Hier


20 heures 55 + Tout le monde me regardait parce que je pleurais, pendant que moi je continuais à danser. Notre trésor sur la route du retour de Questembert (le cinéma Iris)

 
Aujourd'hui
08 heures 11 + Le bonheur par nos enfants. Notre Marguerite, sa beauté tandis que le dos tourné à l’écran de télévision pour être à son ordinateur et à des obtentions de points, tous ces jeux ingénieux et qui éveillent… elle veut rester avec nous, qui regardons un énième épisode d’Hercule Poirot, silhouette, petits pas et surtout jeux de physionomie de David SUCHET. Puis sa venue sur notre lit où j’écris un peu sur mon carnet, elle y ajoute un dessin qu’elle légende d’une astérisque : je t’aime. Quelques heures avant, alors qu’ensemble nous avions vu les minions, animation particulièrement ingénieuse et très « british » de caricature ou d’auteur, je ne sais, elle pleurait de nouveau notre absence au numéro de danse de sa classe. J’en suis le coupable, certainement. Cela la marquera. L’amour est fait de plaies, en tout cas pour elle et pour ma femme, tandis que moi : inconscient ? ou tellement égocentré ?
Rêves étranges ou signifiant quelque chose ? Il y a quelques jours, du noir et blanc, une grande pièce nue, un balcon, immeuble à étages, quelqu’un, silhouette au moins masculine, arrive de derrière mon épaule gauche, passe en silence, résolu, et se jette comme s’il s’agissait de continuer de marcher tranquillement… dans le vide, il tombe comme un obus, vertical, sans un cri, comme descend un ascenseur dans un puits, pas de buirt de chute. Cette nuit, une église, je veux accroche – station de chemin de croix ? – mon icône russe de grand format, bleue, ne le fais qu’avec un bout de laine, reviens à ma place, mais à la fin de l’office, mon icône a été décrochée, et semble confisquée ou accaparée. Perplexe, je suis abordé par quelqu’un, en chagrin, voulant lire, ma bibliothèque à ma surprise, du moins une longue étagère est le long du mur, et une série nouvelle de livres y figure, j’en prête deux, demande que l’inconnue écrive son nom et le titre des livres sur mon carnet, ce qu’elle ne fait pas tandis que je suis transporté ailleurs et à convaincre de je ne sais quoi une femme sans âge plutôt brune et aux cheveux très courts. Je récupère alors icône et livres dans un grand sac.
Le méli-mélo euro-hellénique. On ne sait rien, ni de ce qu’il s’échange, ni de ce qu’il s’exige, les vraies alternatives sont craintes par tous et les vrais remèdes ni énoncés, ni a fortiori choisis. Ils ne poeuvent être qu’ensemble, le Grecs n’étant qu’exemplaires pour le meilleur et le pire des systèmes actuels, et non par eux-mêmes. C’est d’ailleurs l’élément le plus important du débat : la faute à un pays, ou la faute au système voulu par quelques-uns et accepté par tous, puis appliqué à tous (sauf la Grande-Bretagne).
Cumuler une débâcle familiale, une guerre conjugale, l’initiative d’un procès contre un hôpital celui-ci appelant là la cause e fournisseur d’appareillage médical, et contiunuer de souffrir de plus en plus neurologiquement et psychiquement. L’enfer n’est pas les autres (SARTRE) mais bien le monde tel que souvent il tourne, et à quoi nous ne pouvons apparemment rien. – Et puis, cette connaissance ici de longue date, Suzanne, plus fraternelle que son mari  collègue au conseil municipal : gendre avec quatre cancers successifs, elle-même achevant cinq ans de chimiothérapie pour un cancer du sein, et le mari donc dépressif car leurs petits enfants comme eux il y a trente ans, sont affectés en gendarmerie en Nouvelle-Calédonie.

10 heures 58 + La messe, la liturgie, les textes entendus et écoutés, une homélie inspirée, les définitions pontificales et aussi de Dom CHOTARD, la mission est d’abord le reflet par nos comportements de la foi dont nous sommes gratifiés et entretenus par l’Esprit Saint. Homélie inspirée de notre MLP. La foi et le sens de la vie, seulement par la rencontre personnelle du Christ. J’y vois l’explication de ces béatifications, un peu passe-partout, les parents certainement pieux mais pas exceptionnels, de Thérèse de Lisieux, les MARTIN, dont Jean-François SIX, l’excellent biographe de FOUCAULD, RIOBE et donc Thérèse, éditeur aussi au Seuil des écrits de la « petite sainte », sans l’aval du Carmel actuel, avait décelé l’antisémitisme. Thérèse et ses parents certainement missionnaires, sans bouger d’Alençon puis de Lisieux. Il est vrai que c’est chez lui une remarque fréquente, ainsi à propos du cardinal WYSCINSKI. Le Seigneur m’a saisi quand j’étais derrière le troupeau… En lui, nous sommes devenus le domaine particulier de Dieu… [1] Ils partirent, et proclamèrent qu’il fallait se convertir. Quelque chose de lapidaire, mais de tranquille et serein, les conseils de simplicité, se laisser recevoir, ne rien forcer. Tout est témoignage si nous sommes transparents. La vie d’ailleurs s’en charge, qui nous dénude.


[1] - Amos VII 12 à 15 ; psaume LXXXV ; Paul aux Ephésiens I 3 à 14 ; évangile selon saint Marc VI7 à 13


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