lundi 20 juillet 2015

bienheureux Luigi Novarese - 1914 + 1984



« Apôtre des malades » 
Prêtre et fondateur de :
« Ouvriers silencieux de la Croix » (SODC)
« Centre des volontaires de la souffrance » (CVS)

 
Luigi Novarese, naît à Casale Monferrato (Piémont, Italie) le 29 juillet 1914.
Il a vécu une enfance très marquée par la foi de sa mère, qui est restée veuve peu de mois après la naissance de son dernier enfant. Ce souffle chrétien l’a soutenu au cours de sa maladie.

À l’âge de 9 ans, les médecins diagnostiquent une coxalgie (la tuberculose de l'articulation coxo-fémorale) et Luigi commence ses pérégrinations douloureuses dans les hôpitaux et les maisons de santé. Sa jeunesse et son envie de vivre le poussent à réfléchir sur sa santé et sur les choix à faire pour l’avenir : devenir médecin ou prêtre. Il décide de demander à la Vierge Auxiliatrice la grâce de la guérison et il sollicite le père Filippo Rinaldi, 3e successeur de don Bosco, de s’unir à sa prière.
Le 17 mai 1931 Luigi guérit complètement de sa maladie et décide. Son expérience de maladie et de guérison, sa recherche de la santé et de la joie l’aideront à rechercher les contenus et les modalités pour proposer un apostolat innovateur, qui appelle le malade à vivre sa condition avec responsabilité et courage.
Après sa guérison miraculeuse, il fut en mesure de continuer ses études ; il voulait en effet être médecin au service des malades pour les soulager des souffrances de la maladie qu’il avait lui aussi vécue.
La mort de sa mère (1935) le pousse à faire un choix définitif. Il trouva dans la vocation sacerdotale la voie pour offrir un soutien plus radical et décisif aux malades ; il devint prêtre (1938) et il exerça son service auprès du Secrétariat d’État de 1942 à 1970.

Au mois de mai 1943, en accord avec ses supérieurs du Secrétariat d’État et sous leur exhortation, Luigi Novarese fonda la « Ligue Sacerdotale Mariale » qui avait pour but de subvenir aux besoins des prêtres malades ou nécessiteux, dans un lien de fraternité sacerdotale et à la Vierge.
Cette action pastorale fut conçue dès le début comme la réalisation des requêtes que la Vierge Sainte avait présentées à Lourdes et à Fatima. L’activité apostolique fut étendue aux laïcs (17 mai 1947) par la création du mouvement des « Volontaires de la Souffrance », qui se fondait sur les mêmes bases et dont faisaient partie les malades.
Sœur Elvira Psorulla collabora à la réalisation de cette œuvre tout entière dont le principe fondamental est la tâche baptismale totale de la personne qui souffre, étant donné qu’elle n’est pas l’objet passif d’une assistance mais au contraire sujet qui opère pour réaliser son apostolat spécifique dans l’église et dans la société.

Le fondateur sentit ensuite le besoin de créer à l’intérieur du mouvement un groupe de personnes, qu’il appela « Ouvriers Silencieux de la Croix », qui assurent la continuité de l’œuvre en exerçant des fonctions de direction et en se consacrant entièrement à l’apostolat par la pratique des principes évangéliques et la consécration à la Vierge Immaculée. Ce groupe commença à se constituer au mois de mai 1950 et, par un acte notarié public, il fut qualifié juridiquement comme association le 11 février 1960.
En 1952 (15 août) une autre section s’ajouta au mouvement : les « Frères des malades » ; elle se composait de fidèles laïcs qui, par l’exercice de la charité envers les malades et la sanctification de leur travail, partageaient l’apostolat des « Volontaires de la Souffrance ».
Le 16 février 1960 les « Ouvriers Silencieux de la Croix » reçurent l’arrêt d’approbation diocésaine prononcé par l’évêque de Ariano Irpino. Le 6 novembre 1960 un décret du Président de la République lui accorda la personnalité juridique civile. À la Pieuse Union des « Ouvriers Silencieux de la Croix » fut enfin conféré le titre de ‘Primaire’, par rapport aux trois associations (Ligue Sacerdotale Mariale, Volontaires de la Souffrance, Frères des Malades), par le Bref apostolique ‘Valde probande’ du 24 novembre 1960.
De 1964 à 1977 Mgr Luigi Novarese se chargea de la direction du Bureau pour l’assistance spirituelle hospitalière auprès de la CEI.
En 1973 on ajouta enfin la section “Frères et Sœurs effectifs des OSDC” qui s’engagent à vivre la spiritualité des OSDC et coopérer avec eux dans l’apostolat ; une forme d’association fut aussi réalisée pour les évêques qui demandaient de partager la spiritualité et le but de l’œuvre.
Il meurt le 20 juillet 1984 ; le Saint Père Jean-Paul II commente la nouvelle de sa mort en déplorant la perte d’une personne vraiment précieuse pour l’Église toute entière.
Luigi Novarese a été béatifié le 11 mai 2013 au cours d’une cérémonie solennelle, dans la Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, à Rome, présidée par le card. secrétaire d’État Tarcisio Bertone s.d.b., qui représentait le Pape François.
Pour un approfondissement :
>>> Mgr. Luigi Novarese



Sources principales : radiovaticana.va ; sodcvs.org/sito/fr (« Rév. x gpm »).  

SERVO DI DIO LUIGI NOVARESE / O A



Créé le samedi 2 janvier 2010 01:00
Luigi Novarese
Le Beato Monseigneur Luigi Novarese - Fondateur de CVS et SODC.
Le fondateur de l’œuvre, Mgr. Luigi Novarese, né à Casale Monferrato le 29/7/1914, à la suite de son expérience personnelle de maladie sentit le besoin de trouver une solution au non-sens et à la perte de responsabilité que la maladie provoque.
L’apostolat du CVS a eu son origine dans l’expérience de vie du fondateur. Il a vécu une enfance très marquée de la foi de sa mère, qui est restée veuve peu de mois après la naissance de son dernier enfant. Ce souffle chrétien l’a soutenu au cours de sa maladie.

Luigi Novarese enfantÀ l’âge de 9 ans, les médecins diagnostiquent une coxalgie (la tuberculose de l'articulation coxofémorale ) et Luigi commence ses pérégrinations douloureuses dans les hôpitaux et les maisons de santé. Sa jeunesse et son envie de vivre le poussent à réfléchir sur sa santé et sur les choix à faire pour l’avenir: devenir médecin ou prêtre. Il décide de demander à la Vierge Auxiliatrice la grâce de la guérison et il sollicite le père Filippo Rinaldi, le successeur de don Bosco, de s’unir à sa prière.
Le 17 mai 1931, Luigi guérit complètement de sa maladie et décide. Son expérience de maladie et de guérison, sa recherche de la santé et de la joie l’aideront à rechercher les contenus et les modalités pour proposer un apostolat innovateur, qui appelle le malade à vivre sa condition avec responsabilité et courage.
Ayant nourri dès son enfance une tendre et filiale dévotion à la Mère de Dieu, son parcours de maturation chrétienne fut tout entier caractérisé par la présence et l’intervention de la Vierge Sainte. Cette dimension mariale aboutit enfin à la fondation des œuvres en réponse aux appels à la prière et à la pénitence que la Vierge avait lancés au cours de ses apparitions à Lourdes et à Fatima. De la même façon, trois grands saints qui avaient exercé une influence sur le jeune Luigi Novarese suggérèrent les pivots de la spiritualité des différentes fondations : Saint Giovanni Bosco pour sa dévotion à la Vierge et son apostolat auprès des jeunes, Saint Giuseppe Cottolengo pour son dévouement aux malades, Saint Louis Grignon de Monfort pour l’offre totale de soi à la Vierge Sainte.
Mons. Luigi Novarese avec une maladeAprès sa guérison miraculeuse (1931), Luigi Novarese fut à mesure de continuer ses études ; il voulait en effet être médecin au service des malades pour les soulager des souffrances de la maladie qu’il avait lui aussi vécues.
La mort de sa mère (1935) le pousse à faire un choix définitif. Il trouva dans la vocation sacerdotale la voie pour offrir un soutien plus radical et décisif aux malades; il devint prêtre (1938) et il exerça son service auprès du Secrétariat d’État de 1942 à 1970. De 1964 à 1977 il se chargea de la direction du Bureau pour l’assistance spirituelle hospitalière auprès de la CEI. Il mourut le 20 Juillet 1984.

Au mois de mai 1943, en accord avec ses supérieurs du Secrétariat d’État et sous leur exhortation, mgr. Luigi Novarese fonda la « Ligue Sacerdotale Mariale » qui avait pour but de subvenir aux besoins des prêtres malades ou nécessiteux, dans un lien de fraternité sacerdotale et à la Vierge.
Cette action pastorale fut conçue dès le début comme la réalisation des requêtes que la Vierge Sainte avait présentées à Lourdes et à Fatima. L’activité apostolique fut étendue aux laïcs (17 mai 1947) par la création du mouvement des « Volontaires de la Souffrance », qui se fondait sur les mêmes bases et dont faisaient partie les malades. Sœur Elvira Psorulla collabora à la réalisation de cette œuvre tout entière dont le principe fondamental est la tâche baptismale totale de la personne qui souffre, étant donné qu’elle n’est pas l’objet passif d’une assistance mais au contraire sujet qui opère pour réaliser son apostolat spécifique dans l’église et dans la société.
Le fondateur sentit ensuite le besoin de créer à l’intérieur du mouvement un groupe de personnes, qu’il appella Ouvriers Silencieux de la Croix, qui assurent la continuité de l’œuvre en exerçant des fonctions de direction et en se consacrant entièrement à l’apostolat par la pratique des principes évangéliques et la ‘consécration’ à la Vierge Immaculée. Ce groupe commença à se constituer au mois de mai 1950 et, par un acte notarié public, il fut qualifié juridiquement comme ‘association’ le 11 février 1960. En 1952 (15 août) une autre section s’ajouta au mouvement, les ‘Frères des malades’ ; elle se composait de fidèles laïcs qui, par l’exercice de la charité envers les malades et la sanctification de leur travail, partageaient l’apostolat des ‘Volontaires de la Souffrance’.
Mons. Luigi Novarese e sorella Elvira Myriam PsorullaLe 16 février 1960 les Ouvriers Silencieux de la Croix reçurent l’arrêt d’approbation diocésaine prononcé par l’évêque de Ariano Irpino. Le 6 novembre 1960 un décret du Président de la République lui accorda la personnalité juridique civile. À la Pieuse Union des Ouvriers Silencieux de la Croix fut enfin conféré le titre de ‘Primaire’, par rapport aux trois associations (Ligue Sacerdotale Mariale, Volontaires de la Souffrance, Frères des Malades), par le Bref apostolique ‘Valde probande’ du 24 novembre 1960. En 1973, on ajouta enfin la section “Frères et Sœurs effectifs des OSDC” qui s’engagent à vivre la spiritualité des OSDC et coopérer avec eux dans l’apostolat ; une forme d’association fut aussi réalisée pour les évêques qui demandaient de partager la spiritualité et le but de l’œuvre.
Luigi Novarese et sœur Elvira Psorulla
L'œuvre toute entière fondée par Mgr. Luigi Novarese a été plusieurs fois accompagnée et confirmée par le magistère pontifical par de nombreux discours adressés directement aux membres des associations à l’occasion des anniversaires; à partir du discours de Pie XII (7 octobre 1957), au cours du dixième anniversaire d’apostolat. La présence des idées basilaires du Centre des Volontaires de la Souffrance dans des documents du magistère universel qui sont consacrés explicitement au thème de la souffrance (Lettre apostolique Salvifici Doloris, sur le sens chrétien de la douleur, 11 février 1984) et de l’apostolat laïc (Exhortation apostolique post-synodale Christifideles Laici, 30 décembre 1988), confirme enfin l’engagement présent de l’association et son orientation dans le cadre de l’Église universelle, selon les statuts de l’Association “Ouvriers Silencieux de la Croix”, des associations diocésaines du “Centre des Volontaires de la Souffrance” et de la confédération internationale qui les rassemble et les coordonne.
Mgr. Luigi Novarese meurt le 20 juillet 1984. Jean Paul II commente la nouvelle de sa mort en déplorant la perte d’une personne vraiment précieuse pour l’Église toute entière.
Saturday, 27 Mars 2010, le pape Benoît XVI a donné son approbation pour la publication du décret sur les vertus héroïques de Mgr Luigi Novarese, qui peut être appelé "Beato".
La béatification a eu lieu le jour le 11 mai 2013, à Rome, à la Basilique de Saint-Paul Fuori le Mura.
 

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