lundi 4 août 2014

les gens de cet endroit reconnurent Jésus ; ils firent avertir toute la région - textes du jour



 
Prier… [1]..ce que tu as prêché, c’est la révolte contre le Seigneur. Argument de Jérémie contre Ananie qui prophétise faussement une libération du joug du roi de Babylone… et pourtant c’st cet Ananie qui physiquement le libère, le geste du joug brisé. L Seigneur ne t’a pas envoyé, et toi, tu rassures ce peuple par un mensonge. Logique du txte mais complexité pour nous aujourd’hui. Les faux prophètes, qui ? et de quoi ? car à vrai dire, plus personne ne nous promet de beaux jours ni quelque libération. Nous sommes soit dans la distraction soit dans le fatalisme, le sauve-qui-peut ou la soumission aux événements. L’évangile est plus clair. La miultiplication des pains, les discours aux foules ont épuisé Dieu fait homme, Jésus. Besoin de solitude. Jésus obligea ses disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renvrrait les foules. Personne ne lui demande comment il les rejoindra. Tandis qu les disciples peinent aux rames, Jésus se rendit dans la montagne, à l’écart, pour prier. L plus naturel sera ensuite pour lui de rejoindre les siens en marchant sur la mer. Ce ne sont pas les mystérieuses multilocalisations d’arès la Résurrection ni les soudaines apparitions, malgré les murs et potes closes. C’est véritablement une puissance sur les éléments, non un nouveau mode d’être. Puissance divine, à laquelle nous pouvons participer par la foi. La profession que font les apôtres n’est qu’un constat, presqu’une politesse : Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! La foule au départ, la foule à l’arrivée. L’incarnation : exténuante.. la succession des malentendus. Solitude humaine du Christ, peu ou mal compris, submergé par les réclamations, les besoins de tous. – Prier, Dieu de toutes les fatigues, Dieu de touss les miracles, Dieu de prière. L’exemple même de la prière nous vient d Dieu, nous est appris, donné par Lui.

Hier
 
Hartmanwilerkopf.. France-Infos . évoquant la belle cérémonie de ce matin. Celle-ci parfaite en elle-même : les discours, surtout celui du président fédéral allemand, fils de pasteur, prestance et sourire, les lieux et les restes de tranchées, la retraite de trois jours de jeunes des deux pays même si les textes auxquels ils aboutissent sont médiocres, peu futuristes, leurs témoignages spontanés sont ensuite davantage parlants surtout celui d’une jeune Allemande, musulmane, issue de l’immigration elle aussi importante outre-Rhin… mais le commentaire historique maintenant m’effare : un Jacqques HOFFENSTADT (ou quelque chose comme cela), présenté Alsacien et spécialiste de la Grande Guerre, convenable pour lire en allemand ce matin,, évoque la bataille-même, les Allemands, l'Alsace était terre allemande, ne l'oublions pas, elle n'est devenue française que depuis 1918. Effarant ! Annexée par la force puis selon un traité ratifié effectivement par la France, mais... 1675... Rouget de Lisle, Kellerman, Kléber, tant d'autres, Hansi, les protestataires, les émigrants, les députés seulement à partir de 1911... je veux absolument le descendre. En tout cas, contester et comprendre son texte et sa manière. – De la peine, décès de Christian FREMONT, directeur du cabinet de NS à l'Elysée, mon correspondant internet alors, rencontre depuis Lisbonne 1976 ou 1977 quand directeur adjoint des stages de l'ENA il y "inspectait" un jeune à l'ambassade, puis à nouveau à Brasilia mais directeur. Chaque fois, relation agréable et je l'aidais. Le seul honnête moralement et financièrement à ce niveau, à l'époque. Une exception donc. Confirmée par sa retraite prise, sans à côté ou autre supplément, chez lui en Dordogne. 
 
 
[1] - Jérémie XXVIII 1 à 17 ; psaume CXVIII ; évangile selon saint Matthieu XIV 22 à 36
 

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