mardi 18 mars 2014

toi qui n’aimes pas les reproches - textes du jour

Mardi 18 Mars 2014




Avoir place nette pour jeudi enfin rédiger… A la piscine, écrit à notre petite fille. Celle-ci s’est rappelée mon souhait de voir (revoir ?) le diable et les dix commandements. Télévision … magique. Récréation totale… je n’ai pas rouvert hier soir cet écritoire. Ingéniosité des rebonds à partir de situations ultra-simples pour chacun des « sketches » illustrant les prescriptions. Que du splendide. Naturellement, la photo noir-et-blanc. L’humour servi par une pléiade ayant accueilli tous nos talents du début des années 60 et donné par des écrivains et parleurs inégalés depuis : AUDIARD évidemment, mais DUVIVIER, BARJAVEL. Ce n’est pas la joie du péché, mais les enchaînements du hasard, faisant contre-providence. – Il est possible que les affaires françaises et européennes : la Crimée et l’alternance des couvertures des presses hebdomadaires : JAYET-BRUNI et retour avec des incises possibles ROYAL, TRIERVEILER, batailles d’amour, et cyniques parties d’échecs où l’un joue aussi gros qu’HITLER avec une parfaite connaissance de l’inconsistance de ceux qui ne veulent pas mettre être ses adversaires, et les autres alignent des pions minuscules… il est possible que tout cela se termine en folie, en éclats de rire gargantuesques tant il est des moments où les sociétés humaines et leurs relations inter se quittent la réalité. Une autre certainement se fait en ce moment, et il y a des gens de tous âges et de toutes cultures et nostalgies qui doivent souffrir horriblement. C’est pour les inconnus qui sont nos victimes que ce matin je veux prier… demander que nous changions et retrouvions honneur et logique.
Prier… tandis que les oiseaux signalent la venue du jour, subreptice, comme celle d’une nouvelle ère. Où – l’Histoire l’a toujours montré – les méchants finissent quand même perdre et l’humanité par retrouver quelque conscience d’elle-même. Jamais assez certes… Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul enseignant, et vous êtes tous frères. Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n'avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux. Ne vous faites pas non plus appeler maîtres, car vous n’avez qu’un seul Maître, le Christ. Nivellement ? reconnaissance de ce qui est suprême et agissant … et la grande efficacité vis-à-vis de nous-mêmes en intelligence et en âme et pour que change le monde et que les circonstances soient saisies, par oubli et renouvellement de tout à commencer par nous-mêmes : le plus grand parmi vous srea votre serviteur. Qui s’élève sera abaissé, qui s’abaisse sera élevé.  La charge anticléricale du début de ce texte : n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas, n’est qu’introduction à la « correction » de nous-mêmes. [1] Qu’as-tu à réciter mes lois, à garder mon alliance à la bouche, toi qui n’aimes pas les reproches, et rejettes loin de moi mes paroles ? Alors, le dialogue, la rémission, la bonheur… venez donc et discutons, dit le Seigneur. Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront comme la neige. S’ils sont rouges comme le vermillon, ils deviendront blancs comme la laine. Si vous consentez à m’obéir, vous mangerez les bonnes choses du pays. Nous sommes éduqués. Tout humainement, c’est-à-dire par Dieu. Non par nos hiérarchies, nos habitudes et nos faux-semblants, nos libidos pour les uns, nos peurs pour tous.




[1] - Isaïe I 10 à 20 passim ; psaume L ; évangile selon saint Matthieu XXIII 1 à 12

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