mercredi 26 mars 2014

le Seigneur notre Dieu est proche de nous chaque fois que nous l'invoquons - textes du jour

Mercredi 26 Mars 2014

Nous vivons depuis des semaines, des mois, des années dans la pauvreté et dans la peur. Usés… Prier [1] tradition ou transmission ? poids ou richesse ? appripriation, alimentation. Au cœur de nos vies notre personnalité, notre patrie, l’Eglise, la place de la mémoire, la question de continuité commande, je crois, celle de l’imagination et de chaque avenir. Se dévaouer, rester en alliance ? Garde-toi de jamais oublier ce que tes yeux ont vu. Ne le laisse pas sortir de ton cœur un seul jour. Enseigne-le à tes fils, et aux fils de tes fils. Saint Jan, ce que nos yeux ont vu, nos oreilles entendu ; nos mains touché… Celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le Royaume des cieux (il y sera quand même admis…). Mais celui qui les observera et les enseignera sera déclaré grand dans le Royaume des cieux. Raisonnement ? ou psychologie si juste de Moïse : ils seront votre sagesse et votre intelligence aux yeux de tous les peuples.  … Pas un peuple qu’il ait ainsi traité ; nul autre n’a connu ses volontés. Définition du discernement, des repères, les « commandements » sont les éléments de l’Alliance et les preuves quotidiennes de la prédilectio divine. Il envoie sa parole sur la terre (le Christ) : rapide, son verbe la parcourt. Il étale une toison de neige, il sème une poussière de givre. Il révèle sa parole à Jacob (plus tard, au puits foré par celui-ci, Il dit à la Samaritaine : Je le suis, moi qui te parle, et non : moi à qui tu parles), ses volontés et ses lois à Israël. Pas un peuple qu’il ait ainsi traité, nul autre n’a connu ses volontés.
Départ de mon aimée, la petite voiture qui a remorqué et dégagé la grosse. Ses collègues et elle, leurs élèves et étudiants, la passivité ou l’impertinence, comment les atteindre ? A mon dire de notre rencontre à la cuisine, quand se réchauffe le café : nous vivons depuis des semaines, des mois, des années dans la auveté et dabs la peur, elle répond que l’on peut vivre avec des choses très simples, elle qui parfois souffre tant de nous. Je lui courielle que bien plus sincèrement et profondémnt (efficacement ? pour l’équilibre confiant de notre âme), elle espère, prie. Elle a eu le temps de me lire avant de partir. La fraicheur douce, le silence chantant de ce matin, de ces matins à l’éveil du printemps, quand les fleurs de bientôt ne sont que des points, sauf ces aubépines ? ces arbres à branchettes épineuses ? Au pays de la vie… tout à l’heure la plage avec les chiens tandis que notre fille sera à son cours d’arts plastiques qu’elle affectionne, et puis nous chez notre avocat. Procédure civile : ce sont les dernières conclusions en date que retient le juge, nous ne sommes en appel liés que par nos demandes mais nos arguments peuvent être autres. Interrogeant ses « copines » à son cabinet, c’est ce que me répond, me rassurant, le cher Olivier B… commencé sa vie militante au PSU, co,tinué au PS, devenu avocat pour porter secours : les demandeurs d’asile. Et il y a, plus tenace et surtout plus divers, souple t attentif que les manif.pour tous, France catholique et autres Civitas, voire Gnération identitaire, ce réseau Résistons … (resistons_ensemble@rezo.net) qui écrit une anti-histoire de la France contemporaine, à quantité de plume et d’observateurs à travers notre pays…Quelle est en effet la grande nation dont les dieux soient aussi proches que le Seigneur notr Dieu est proche de nous chaque fois que nous l’invoquons ?  Ainsi soit-il !

Hier
 
 Journée qui m’a étonné.J’ai été pleinement exaucé avant même d’avoir formulé ma prière. Levé très tôt,– par erreur d’heure – j’ai pu documenter tranquillement mon papier pour les futurs lisboètes de Redon, du lycée de ma chère femme. Internet, les sites de chaque institution ou pays par pays ou de nos ambassades ou des grands agrégats économiques, permettent en une heure ou deux d’appréhender et recueillir ce qui nécessait une semaine de bibliothèque, « de mon temps ». La recherche devient toute pure, elle est l’intelligence cherchant du matériau, chercha,t ce qu’elle sait trouvant et recevant du bonus à chaque fois… et la culture générale du sujet que j’ai par ma profession première, dont je ne porte pas la marque au front, et qui pourtant m’a tant plu et mentalement m’a tant apporté et ouvert de portes dans tant de domaines et milieux, devient une faculté, celle d’associer ou d’appeler. Joie de ce travail et de me constater intact. La grande épreuve sera de me remettre à « mon » COUVE de MURVILLE. J’y suis maintenant résolu et presque prêt, voulant quand même, au préalable, faire abourir mon projet en cours, puis tenter par une « fiction » en fait totalement auto-biographique, ou plutôt récit d’une relation double très vécue, d’entrer en édition littéraire. A quoi je ne suis pas parvenu malgré X titres depuis quarante-six ans…
Du pratique, désembourber l’une de nos voitures, puis restaurer le gravier de nos voisins M. De l’affectif, ma vraie vie et mon ambiance tantôt en apnée, tant en liquide ammiotique, toujours en plongée de bonheur, d’action de grâces où quand il y aurait à étrangler quelqu’un ou à se tuer, l’immersion en espérance. Ce soir, notre fille, vraiment les soleils et giboulées de Mars. Notations mal accueillies par sa mère, tu le fais très bien quand c’est difficile et pas quand c’est facile, des multiplications ratées, des « pas encore acquis ». Elle pleure, revendique son droit à l’erreur, le zéro oublié d’une multiplication aisée, le récit qu’elle m’avait fait de ses journées, à chacune, m’a paru bien plus véridique, ressemblant, sincère que les notes relevées qui d’ailleurs sont presqu toutes bonnes, tandis que le graphisme de l’écriture s’est très amélioré. Syndrome de la tablette, toujours pas connectée pour ouvrir le compte Google à partir duquel télécharger des programmes. Séquence répétée depuis quatre mois. Ayant enfin compris la manière de nous y prendre, le faire sans plus tarder. Crise de cafard cependant, une boulette de papier posée sur ma table, je la déplie, recto-verso les figurations du désespoir, après la bande-texte : le pire des papas que j’ai eus… je suis née sans parents… je ne connais aps mes parents… puis venue à moi, son acte de dénégation d’elle-même : je me conduis mal, je n’obéis pas, je suis méchante avec mes parents. La rassurer, sacrement de la réconciliation : non, je n’aime pas dire ce que j’ai mal fait à quelqu’un, même si je sais qu’il ne le répètera pas. Consolation… regarder des photos, sur écran, ses anniversaires. Il n’y a que toi qui ne change pas. De fait, entre ses trois et neuf ans, un petit camarade que nous n’identifions pas, des amies de cœur si différentes. Plus que la tendresse, la vérité des solitudes qui s’annulent en se rejoignant. L’humanité est chair, tendresse, nous en sommes, il fait très bon, elle est si confiante et je l’aime. Nous l’aimons. La prière, plus tard, tandis qu’elle s’est presque endormie, soir de l’Annonciation, le dialogue Marie-Joseph… ce qu’il nous est donné de vivre en famille.
Les haines… elles ont dominé les formations de listes, ici et vont dominer la bataille binaire pour le second tour. MLN m’écrit et nous correspondons depuis avant-hier soir, son papier pour le blog. de son équipe est bon. J’en ferai un pour Ouest France, quelques lignes : je n’aime pas la haine. Il est vrai que nous en avons souffert ici… Les appels et « informations de qualité » : Civitas, Médias-Presse Info. que je reçois. L’obsession d’être agressé sexuellement par « la dictature socialiste » et que les enfants, « nos » enfants soient endoctrinés, dégénérés par le «lobby LGBT »… quel décalage et quel ordre du jour ! relais non accessoire de la « tribune » de … d’aucun dans Le Figaro. Un vrai culotté aurait demandé les colonnes de Libération, rien que pour rendre service à un journal en difficulté et pourquoi pas y porter lui-même l’article, bavarder alors, journalisme, médias, état du pays, le mental. Et non le panneau d’affichage.
Notre cher Denis ici, sa transhumance à Saint-Joachim s’est organisée, il ratifie tout, soulagé et me fait deviner qui sera prsque son voisin de chambre. Je devine sans peine et tombe juste : l’ancien évêque. Il résume, non les faits universellement reprochés à celui-ci, mais la manière abominable qui fut la sienne avec son clergé et avec le peuple qui lui était confié. Ce n’est pas ce que j’ai ressenti. Vie de l’Eglise, il reproche à son hôte sa polarisation « post-tridentine » sur les sacrements. L’évangélisation, ce n’est pas cela. : sans doute Mais alors quelles propositions ? je ne lui en fais sortir aucune mais il ne s’oppose pas à une de mes voies : la cléricatture en exception comme le monachisme et les prêtres, porteurs du Saint-sacarement et administrant les autres, auraient une profession salariée, femme et enfants, seraient en pleine vie de tout un chacun, et donc à la rencontre de tous, quotidiennemen, naturellement. Nous convenons d’un déjeuner par mois avec un papier que je lui ferai discuter, à défaut de pouvoir recueillir, ss mémoires, celles d’un Breton de pays gallo, traversant deux guerres par la mémoire de son père, une vocation à laquelle il a été fidèle par ratification plus que par élection au temps, où l’on ordonnait chaque année plusieurs dizaines de prêtres à Vannes comme presque partout en France… et se gaspillait la ressource humaine de l’Eglise.


[1] Deutéronome IV 1 à 9 passim ; psaume CXLVIII ; évangile selon saint Matthieu V 17 à 19

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