dimanche 30 mars 2014

Jésus apprit qu’ils l’avaient expulsé, alors il vint le trouver - textes du jour

Dimanche 30 Mars 2014



Hier… journée exceptionnelle à Brest. Exercice conclusif de ma chère femme pur une formation des enseignants dans le système diocésain catholique après les journées de Ploërmel. Genre et qualité dont pourraient s’inspirer les partis politiques et l’enseignement public. La ressource humaine existe dans ces différents registres et elle existe pour la France. J’écrirai un peu plus tard dans la journée la sociologie vécue pendant quelques heures à Brest… , le bati et sa vétusté, notre après-guerre héroïque et désargenté…, la marine nationale certainement exsangue financièrement et sans plus d’orientation humaine…, la beauté et la justesse de l’église Saint-Louis, certainement un des plus monuments chrétiens les plus marquants que j’ai jamais vu dans ma vie, saisissant de présence, de simplicité, d’intériorité et d’originalité. J’essaierai de le mémoriser par écrit un peu plus tard. Enfin, l’évidence qui dissipe le flou dans lequel je réfléchissais pour notre avenir national et pour la manière dont je puis y contribuer : faillite évidente, aux causes lointaines et immédiates de l’ensemble des formations politiques et de leurs personnages, ce qui a produit la mise hors jeu de notre pays à presque tous les égards (sauf nos foucades africaines en impasses et consacrant autant notre solitude dans l’action que notre incapacité désormais d’entrainer et de séduire nos partenaires européens) et aussi grave, la distanciation de toute la génération montante vis-à-vis de nous-mêmes et de nos regards et interprétations sur le monde actuel. Quoi faire ou qu’être ? je l’ai ressenti et pratiqué pendant la réunion publique de vendredi soir chez nous, où je suis intervenu avec je crois un vrai succès d’estime et d’écoute, peut-être de confiance pour l’avenir …puisque je n’avais plus parlé publiquement dans mon village depuis ma défaite de 2001. Etre des faiseurs de paix et tenter qu’à travers les clivages de partis et de générations, on se parle, on prenne conscience de ce qu’il y a à faire et de la bonne volonté commune, c’est faisable. Enfin, quelques rencontres… systématiquement dans Brest, la demande de pronostics sur l’issue du débat MALGORN-CUILLANDRE, dialogue avec une commerçante (marchande de perles et petits accessoires bon marché pour enfants et adultes), avec la responsable de notre Quick à l’entrée-sortie de Vannes hier soir : une beauté et une sérénité de visage rares. Je n’ai pas manqué de lui dire combien la presse people, Match (hélas !) compris) mettent en valeur-photo. des couples et surtout des femmes très quelconques si elles n’étaient pas fonctionnellement en vedette : compagnes de président, princesses, etc… gagnerait à aller au hasard, les reines de beauté et d’expression d’âme se trouvent au seuil e ce Quick, aux caisses de grandes surfaces, et elles vivront leur existence à des années lumière « en-dessous » de ces artificielles créations qui nous dissipent de notre destin national, à la façon des « nouvelles » dans toutes les radios, commençant par le foot… plus développé que l’affaire de Crimée et le règlement des questions d’Europe, une nouvelle fois actualisé, par l’entente directe POUTINE-OBAMA au-dessus d’une Union à 28, muette constitutivement. Car on voit très bien la négociation Moscou-Washington : ce sera la garantie que l’Ukraine n’entrera jamais ni dans l’OTAN ni dans l’Union européenne. On flatte l’ego d’un pouvoir à bout de souffle, celui occupant sans texte ni rôle notre scène nationale, en faisant se rencontrer les deux ministres à Paris…  – Responsabilité donc : écrire est un exercice d'humilité et d'action de grâce, l'inspiration n'est pas notre fait, mais un devoir de transmission et partage. Les livres en projets. La reprise de mes notes de synthèse politique (séquence parfois discontinue depuis Novembre 2006 mais à la relecture passim et à la rediffusion sur mon blog. utile…) : je vais « sauter » la période désastreuse de Janvier 2013 à aujourd’hui, que je n’ai pu transcrire – je le ferai rétrospectivement avec la question : comment cela a-t-il pu se faire ? et entame une nouvelle série : au grand angle.


Bonheur et honneur de vivre (le Pr. Robert DEBRE, père de Michel)… la mémoire… un caissier charmant à la FNAC de Vannes, qui m’avait donné nos places pour Tal en Octobre prochain au Zenit de Nantes :prénommé Wilson ! ignorance totale de Woodrow et de son rôle en 1917-1919 qui a marqué la conclusion de la Grande Guerre et pesé tellement sur ce qui nous mena à la Seconde guerre mondiale. Prier… notre pays… mes aimées, moi-même, mon amie chère Michèle T. et ses propres aimés, une intense vie de disponibilité apparemment non remplie par les éphémérides et les rencontres… autrefois, vous étiez ténèbres… or la lumière produit tout ce qui est bonté, justice et vérité…[1] Enseignement décisif du Christ à propos un aveugle de naissance : problème pas accessoire du handicap et de nos analyses sur les punitions divines ou les dettes envers on ne sait qui… De surcroît, l’aveugle était mendiant. La foule et ses différentes strates répondent directement au discours de Jésus : tant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde (je n’entre pas maintenant dans ce à quoi donne à réfléchir, le tant que je suis dans le monde, conditionnant,  à suivre littéralement le texte, le rayonnement divin mais soulignant l’incarnation du Fils de Dieu et sa manière d’être notre rédempteur). De fait, tous cherchent à identifier le thaumaturge… alors comment tes yeux se sont-ils ouverts ? … Et lui, où est-il ? … Comment se fait-il que tu voies ? … Celui-là ne vient pas de Dieu puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. Conception du mal, de la médecine, du lien entre handicap ou maladie avec péché et démons qui entraine une qualification des miracles : c’est un exercice professionnel, interdit de pratique par observance du rite certains jours. Engrenage des cramponnements produisant une façon de penser de pus en plus éloignée et de la réalité et discernement des remèdes à mettre en œuvre. Nos politiques et intégrismes d’aujourd’hui. Comble, Jésus pécheur… Comment un homme pécheur pourrait-il accomplir des signes pareils… Puis début de cheminement, police scientifique… Et toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’ a ouvert les yeux. En fond, la cécité spirituelle et intellectuelle des interrogateurs… les parents y passent, apeurés et lâches : Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu’il est né aveugle ? Comment se fait-il qu’il voie maintenant ? La leçon est donnée par le miraculé… Voilà bien ce qui est étonnant ! Vous ne savez pas d’où il est, et pourtant il m’a ouvert les yeux. Comme chacun sait, Dieu n’exauce pas les pécheurs mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce. Jamais encore on n’avait entendu dire qu’un home ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance. Si cet homme-là ne venait pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. L’auditoire, spécialiste de Dieu par profession, le f… dehors ! Plutôt nier les faits que de reconnaître la faille mentale et spirituelle. Alors, le dialogue et – fait unique dans l’évangile – Jésus apprit qu’ils l’avaient expulsé, alors il vint le trouver. La profession de foi, comme dans notre liturgie de maintenant, est une réponse à Dieu, ce n’est pas nous qui trouvons mots, attitudes, disponibilité.  Crois-tu au Fils de l’homme ? … Et qui est-il Seigneur pour que je croie en lui ? … Tu le vois, c’est lui qui te parle… Je crois, Seigneur ! Re-la Samaritaine : je le suis, moi qui te parle. Alors la fantastique explicitation de tout : je suis venu en ce monde pour une remise en question. Pour que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles. Toujours la dialectique du Magnificat. Oui. L’inversion : aux pharisiens convaincus que le handicap de naissance est signe de péché (de qui d’ailleurs, mystère du péché originel et de la défaillance d’Eve et de la mollesse d’Adam, leçon de couple et de psychologie, typologie sans doute un u peu élémentaire, le féminin dominé par la curiosité ce qui peut paraître d’expérience masculine commune, et le masculin fait de lâcheté et de bien peu de dialogue avec le féminin), Jésus assène : si vous étiez des aveugles, vous n’auriez pas de péché.


[1] - 1er livre de Samuel XVI 1 à 13 ; psaum XXIII ; Paul aux Ephésiens V 8 à 14 ; évangile selon saint Jean IX 1 à 41

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