jeudi 14 mars 2013

vous ne me recevez pas - textes du jour

Jeudi 14 Mars 2013

Suivi l’élection de François Ier. S’habituer, m’habituer à quelqu’un d’autre. Je m’étais à partir de 2010 (la lettre aux Irlandais), puis en apprenant le site du Vatican pour les enseignements sur Bonaventure, la prière, pris de grand intérêt pour cette intelligence et cette pratique spirituel, et à partir du 11 Février à « scruter les signes », ce fut l’affection qui emporta tout et qui demeure intensément. Sa seconde renonciation a commencé hier soir. Humilité. Et ce n’est qu’en me levant ce matin que je comprends le nom choisi par le nouveau Pape. La référence au poverello, à François d’Assise. Son prédécesseur sans doute évoquait le pape de la tentative de paix pendant la Grande Guerre, qui le fit aussitôt passer pour « boche » en France, mais c’ était aussi Benopît de Nursie, l’ordre bénédictin, le monachisme occidental, si intériorisant. François Ier, c’est Assise et c’est aussi Borgia. François de BORGIA, également Jésuite. Dès hier soir, j’ai commencé d’écrire ce que furent les papes dans ma vie. – Maintenant prier avec l’Eglise entière tandis que reprend nore marche à tous – incroyants et infidèles compris, plus ecnore que nous, autant que nous – notre marche vers Pâques, qui n’est pas une promesse – depuis l’Incarnation – mais bel et bien un fait.
Prier…[1] l’Eglise et Dieu, « servante et pauvre » selon CONGAR, signe plus encore que prédication, ce que l’on est plus encore que ce que l’on dit, on ne dit vraient que ce que l’on trsnamet : expérience de la vie. Jean était la lampe qui brûle et qui éclaire, et vous avez accepté de vous réjouir un moment à sa lumière. L’époque dans l’humanité, qu’a terminée en partie l’électricité : chaleur et lumière étaient de même source et donc synonymes. Aujourd’hui, l’origine commune n’est plus constatable, vécue d’aussi près. La comparaison, cet éloignement de nos intelligences du fait du progrès technique, vaut pour l’Eglise. J’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que je fais, pas tant ce que je dis et enseigne, si admirable (le « sermon sur la montagne ») cela vous paraisse, le cri de RENAN, l’incroyant…  les œuvres que le Père m’a données à accomplir ; ces œuvres, je les fais, et ellles témoignent que le Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé, c’est lui qui m’a rendu témoignage. Pas des œuvres « gratuites », des œuvres par mission, celle-ci étant la rédemption du monde, le rachat e la création : vie, passion, mort et résurrection. La voix au baptême. Distraction, autisme, surdité sprituels, un instant efface – pour nous mortels – une vie d’attention. Notre vie est intermittence. Vous n’avez jamais écouté sa voix, vous n’avez jamais vu sa face, et sa parole ne demeure pas en vous, puisque vous ne croyez pas en moi, l’envoyé du Père. La foi est de croire en Jésus, de là : Dieu. Toute la leçon, tant valable pour l’Eglise aujourdh’ui, tant valable et impérieuse pour chaque vie qui n’est jamais assez de foi pour être vraiment de foi : vous scrutez les Ecritures parce que vous pensez trouver en elles la vie éternelle. Infidèles même à nos références : votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. Si vous croyiez en Moïse, vous croiriez aussi en moi,car c’est de moi qu’il a parlé dans l’Ecriture. Beau motif pour l’antisémitisme, alors que le texte doit d’avord s’appliquer à nous… Souviens-toi de tes serviteurs, Abraham, Isaac et Jacob, à qui tu as juré par toi-même. Prière de Moïse, l’intercesseur. Le Seigneur renonça au mal qu’il avait voulu faire à son peuple. … Ils oubliaient le Dieu qui les sauvait… Dieu a décidé de les détruire. C’est alors que Moïse, son élu, surgit sur la brèche, devant lui… Itinéraire, mission vis-à-vis de tous les uns par les autres, Eglise et moi, nous tous, pécheurs et signes.Vous ne me recevez pas… comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pa sla gloire qui vient du Dieu unique ! … Si un autre vient en son propre nom, celui-là, vous le recevez ! – Evidente parabole, cet « autre », c’est l’argent. Jusqu’à ces années-ci, l’argent ne polluait, n’empêchait, ne détruisait que les personnes, que les âmes. Maintenant, spéculation, accaparement, rendement, rémunérations, mondialisation, libéralisme, il étruit tout, l’argent, tous les systèmes, toutes les doctrines, tous les actifs, tous les patrimoines, il exproprie, délocalise, suce jusqu’à l’os, rejette tout ce qui n’est pas lui. En se plaçant, en nous plaçant dans l’exemplaire lumière du Poverello – par ailleurs chantre de l’écologie, avant la lettre, mystique gratifié des stigmates de la Passion – François Ier nous prépare un enseignement à la SAVONAROLE sur la plaie purullente de notre époque : l’argent. Je l’espère et je le crois, l’anticipe humainement. A l’Horeb, ils fabriquèrent un veau, ils adorèrent un objet en métal : ils échangeaient ce qui était leur gloire pour l’image d’un ruminant. Ils oubliaient le Dieu qui les sauvait.


[1] - Exode XXXII ; psaume CVI ; évangile selon saint Jean V 31 à 47

Aucun commentaire: