Je pars maintenant me confesser puis assister à la messe et tenterai de mettre le minimum d’ordre dans la maison pour accueillir femme et enfant qui, au contraire de moi, toute cette semaine ont sû s’employer et se hâtent maintenant, précisément par souci de moi et par goût de nos aîtres et lieux, de notre vie. Le jour se lève à peine, humide. Prier… textes déjà lus hier, à reprendre et certainement à en obtenir … [1] intuition tout humaine, mais juste : Tu es notre Dieu, car toi as compassion de l’orphelin. Est-il possible de le reconnaître à autre que Dieu et même de faire de notre œuvre sociale, de nos constructions les plus désintéressées, de nos institutions et systèmes, de notre vie personnelle même la référence du bien ? et de la puissance salvatrice ? C’est Dieu qui nous évite cette tentation et cette erreur : Il ne nous a laissés chuter qu’une seule fois, précisément au « paradis » et quand nous étions censément au plus proche de Lui, dans son intimité. A Lui-même, comme à nous, en la personne de nos pères, de nos ancêtres, de nos commencements en Adam et Eve, beaux et nus mais ne sachant que faire de notre liberté, ne nous connaissant pas nous-mêmes, Il a voulu donner la preuve de cette liberté, son plein exrecice. Il en a tiré Son plan, qui est une seconde preuve ou le développement de la première dont cela ferait partie, Sa miséricorde. Voici la réponse du Seigneur : Je les guérirai de leur infidélité, je leur pridguerai mon amour, car je suis revenu de ma colère… C’est moi qui te réponds et qui te regarde. Comment réagissons-nous, nous qui pratiquons les idoles, les hiérarchies, la dispersion : que faire donc ? Quel est le premier de tous les commandements ? Nous redécouvrons, en examen de conscience, en retour sur notre vie, que la relation à Dieu est décisive, que ce qui a été manqué l’a été par manque de foi et par autocentrisme, que oui, les chemins du Seigneur sont droits. Le Christ confirme : tu n’es pas loin du royaume de Dieu. La totale proximité, c’est l’éternité, c’est notre accomplissement. Amen !
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