Prier … [1] les commandements, leur genèse et leur accomplissement. Dès la création, il y a en a… le croissez et multipliez-vous, la mise en valeur de cette création par l’homme, le fruit défendu. Thème donc insistant. Y compris l’adoration de Dieu, tous ces commandements, le Décalogue, les commandements et les décrets que le Seigneur mon Dieu m’a donnés pour vous, afin que vous les mettiez en pratique dans le pays dont vous allez prendre possession, sont tout à fait naturels : le respect des ascendants, de la ve et du bien d’autrui ; ce sont les Béatitudes qui seront paradoxales. Jésus confirment les commandements – alors qu’il situe sabbat et rites tout autrement que selon l’esprit de son temps ou plutôt la hiérarchie religieuse de son temps – avant que le ciel et la terre disparaissent, pas une lettre, pas un seul petit trait ne disparaître de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise. Donc celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le Royaume des cieux. Confirmation implicite du caractère naturel de ces commandements, liés au monde que nous vivons, et aussi à nos époques quelles qu’elles soient. L sens – que je vois – est d’une confiance de Dieu dans nos discernements mais aussi le don d’un certain nombre de minimum, ce sont les évangiles qui ajoutent et détaillent les commandements d’amour, de pardon et qui bouleversent les hiérarchies (le Magnificat, les Béatitudes). Le départ est la loi naturelle, rappelée et donnée par Dieu, et vécue comme une alliance, une réciprocité, un engagement entre le peuple, chacun de nous et Dieu : pas un peuple qu’il ait ainsi traité, nul autre n’a connu ses volontés. Alliance par les commandements qui sont un élément décisif de notre continuité, donc de notre structure personnelles : garde-toi de jamais oublier ce que tes yeux ont vu : ne le laisse pas sortir de ton coeur, un seul jour. Enseigne-le à tes fils, et aux fils de tes fils.. Ainsi soit-il.
[1] - Deutéronome IV 1 à 9 passim ; psaume CXLVII ; évangile selon saint Matthieu V 17 à 19
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