mardi 12 mars 2013

cette eau assainit tout ce qu'elle pénètre, et la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent - textes du jour

Mardi 12 Mars 2013

Prier…[1] action de grâces pour toute ma vie, et encore ces instants-ci. L’évidence que la vie éternelle « sera » occupée par la louange de Dieu, et que c’est sans doute la clé du bonheur que cette louange et de oouvoir la ressentir tellement en soi qu’elle jaillit de nous et devient notre être. Jésus à la piscine censément miraculeuse de Bézatha, mais la guérison c’est lui. Est-ce que tu veux retrouver la santé ? – Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. Les impossibilités de la vie parce que nous nous trompons sur les moyens. En revanche, nos fins sont légitimes, justifiées. Lève-toi, prends ton brancard et marche. Jésus s’est borné à la plus simple enquête, aucun acte de foi n’a été requis. Pourquoi ce paralytique et pas un autre de ces nombreux malades en attente du miracle. Il y en avait un qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit… Jésus homme, remarque, enquête puis interroge. Dès lors, l’homme est choisi, il est regardé puis entendu, écouté. Il est exaucé. Evidemment, tout change et le paradoxe est intense. Le paralytique miraculé reconnaît d’ailleurs que le maître du sabbat autant que du miracle, est… celui qu’il ne sait même pas désigner. C’est le sabbat ! tu ‘as pas le droit de porter ton brancard. – Celui qui m’a rendu la santé, c’est lui qui m’a dit : « Prends ton brancard et marche ! » – « Quel est l’homme qui t’ai dit : prends-ton brancard et marche ? » – Mais celui qui avait été guéri ne le savait pas : en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. La description d’un malade et d’un miracle peut s’invnter, mais pas un tel dialogue. Nouvelle rencontre du miraculé avec son sauveur : Te voilà en bonne santé (Jésus semble seulement s’en apercevoir à cet instant…). Ne pèche plus, il pourrait t’arriver pire encore. Concession de Jésus aux conceptions médicales du temps. La maladie est notre faute, notre bonne santé signe d’un mérite personnel… Le’entretien a dû être davantage circonstancié, car l‘homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui lui avait rendu la santé. – Chapelle-église abbatiale qui m’est familière, comme quelques autres en France et en Afrique depuis 1957 et 1963. Ici depui 1972 et 1994… Sans doute, un lieu, en quelques versions, le lieu de l’autel, de la prière, de la dema,de d’issue et de rédemption, de rétablissement à tous égards et de rencontre, psychologie des psaumes, force du sacrement, puissance de la foi renouvelée, mes demandes ont été chaque fois substituées par celles de Dieu à mon endroit… les Bénédictins dans ma vie. – Chant maintenant des oiseaux, obscurité du chœur, noir des fenêtres et silence. – Appel des cloches pour Laudes… cette eau coule vers l’orient… le poisson sera très abaondant, car cette eau assainit tout ce qu’elle pénètre, et la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent.


[1] - Ezéchiel XLVII 1 à 12 passim ; psaume XLVI ; évangile selon saint Jean V 1 à 16

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