samedi 15 septembre 2012

délivre-moi des mains hostiles qui s'acharnent - textes du jour

Samedi 15 Septembre 2012

Prier… [1] les dévotions mariales, par centaines, par milliers, les cantiques en toutes langues itou. Ce qui peut choquer du dehors… et même du dedans de l’Eglise, tant de causes aujourd’hui comme hier, urgentes, le monde à changer. Mais est-ce possible sans commencer ni finir par le cœur humain ? Présence de Marie, précise : les évangiles, mais si discrète. Près de la croix de Jésus se tenait sa mère… Toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée… A l’instar du Christ, la Théotokos est prophétisée par l’Ancien Testament et même par le Nouveau. Le Magnificat est aussi sa propre prophétisation : désormais, toutes les générations me diront bienheureuse, ce qui, à la première génération précisément, celle de Luc qui a rencontré et interrogé personnellement la Vierge, ne s’invente pas. Que dit-elle et qu’apporte-t-elle ? l’incarnation… tellement que sa propre fratrie est attestée : Marie, femme de Cléophas, comme son cousinage avec Elisabeth, bien placée socialement. Comment témoigne-t-elle ? par la communion au martyre de son Fils, lequel n’est jamais autant notre semblable de chair mortelle que pendant sa Passion… ce qui en fait le modèle de l’obéissance (il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent la cause du salut éternel) et le modèle de l’espérance : garde-moi d’être humilié pour toujors…écoute et viens me délivrer. Sois le rocher qui m’abrite, la maison fortifiée qui me sauve… Tu m’arraches au filet qu’ils m’ont tendu ; oui, c’est toi mon abri. Entre tes mains, je remets mon esprit… tu combles à la face du monde, ceux qui ont en toi leur refuge. [2] Modèle ainsi d’action de grâces. Jésus présenté au Temple, Jésus présenté en croix. Moi, je suis sûr de toi, Seigneur, je dis : « Tu es mon Dieu ! ».


[1] - lettre aux Hébreux V 7 à 9 ; psaume XXXI ; évangile selon saint Jean XIX 25 à 27 & selon saint Luc II 33 à 35

[2] - Ce psaume décrit la souffrance d’un homme aux prises avec la solitude, abandonné de ses proches et de ses amis, cible de toutes les agressions, dont toute la vie est faite d’angoisses et de soupirs ; il devient un objet de risée pour tous ceux qui le rencontrent ; il est pour ainsi dire « oublié comme un mort », « un objet perdu » dont nul ne se soucie plus. Alors il implore Dieu de ne pas le livrer à ses ennemis ; il lui confie « ses instants » car il sait qu’il « rendra muettes ces lèvres mensongères » qui médisent du juste avec orgueil et mépris. Sa prière peut être celle de n’importe quel individu dans une situation à peu près semblable, ou émaner du peuple d’Israël tout entier. – rabbin Claude BRAHAMI  (Tehilim . les Psaumes . traduction et présentation . édition spéciale de l’aumônerie israélite des armées – Septembre 2009 . 355 pages)

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