jeudi 26 avril 2012

personne ne peut venir à moi, si ... - textes du jour

Jeudi 26 Avril 2012

Prier… [1] ma vie et tous, nos œuvres et nos amours, nos défauts et nos lacunes à toutes et à tous, devant toi, Seigneur. Venez et voyez les hauts faits de Dieu. Béni soit Dieu qui n’a pas écarté ma prière ni détourné de moi son amour. [2] Le principal, le décisif est celui accompli par le Fils. Personne ne peut venir àmoi si le Père qui m’a envoyé ne l’attire vers moi (voilà qui décide les vocations, les conversions, la conduite de toute vie, jusqu’au plus intime de notre âme et dans le quotidien le plus banal) et moi, je le ressusciterai au dernier jour. La totalité de notre être, de notre personnalité y compris nos affections et notre parcours dans nos dimensions actuelles, précaires certes mais nôtres, et déjà éclairé du sourire et parfois de l’humour de Dieu, constamment de sa sollicitude et de sa prévoyance, de la connaissance qu’il a de chacun de nous, surpassant et de loin notre pauvre et si limitée conscience de nous-mêmes. Enigme ? ou disponibilité merveilleuse ? fondement de la vie sacramentelle pour le chrétien, pour le croyant : moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair donnée pour que le monde ait la vie. Dialogue d’une élite contemporaine du Christ avec un des disciples, un Ethiopien, un eunuque, haut fonctionnaire de Candace, reine d’Ethiopie, administrateur de tous ses trésors, un homme de bonne volonté et de culture puisque, revenant de Jérusalem (l’Ancien Testament), il lisait le prophète Isaïe. – Dis-moi, je te prie : de qui le prohète parle-tg-il ? De lui-même, ou bien d’un autre ? « Réédition » de la séquence d’Emmaüs, le converti en puissance est rejoint sur sa propre route par Philippe, qui prit la parole, et, à partir de ce passage de l’Ecriture, lui annonça la Bonne Nouvelle de Jésus… Quand ils furent remontés de l’eau, l’Esprit du Seigneur emporta Philippe ; l’eunuque ne le voyait plus, mais il poursuivait sa route, tout joyeux (Nouveau Testament). Venez, écoutez, vous tous qui craignez Dieu : je vous dirai ce qu’il a fait pour mon âme.   


[1] - Actes des Apôtres VIII 26 à 40 ; psaume LXVI ; évangile selon saint Jean VI 44 à 51

[2] - Ce psaume est tout entier un hymne à la gloire de Dieu. L’auteur invite la terre entière à chanter ses louanges. D’abord parce que c’est le créateur du monde, mais surtout parce qu’il oblige ses ennemis à le reconnaître et qu’il a accompli des miracles particulièrement éclatants, comme « l’assèchement de la mer » (la mer Rouge, au temps de Moïse) et le fleuve (au temps de Josué). Tous les peuples de la terre doivent lui rendre hommage car il a sauvé Israël de ses implacables ennemis qui l’ont persécuté sans répit. Pour cela, l’auteur offre des sacrifices et fait brûler de l’encens. Rabbin Claude BRAHAMI, op. cit.

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