lundi 2 avril 2012

que la bataille s'engage contre moi, je garde confiance - textes du jour

Lundi 2 Avril 2012


Prier…[1] Mon élu en qui j’ai mis toute ma joie. La voix mystérieuse ou divine se faisant entendre à trois reprises dans les évangiles (au baptême dans les eaux du Jourdain, à la Transfiguration, et inopinément, a déjà été entendue par Isaïe… tu ouvriras les yeux des aveugles, tu feras sortir les captifs de leur prison et de leur cachot ceux qui qui habitent les ténèbres. Le message est de libération, les guérisons sont autant de paraboles, ce sont nos sens, notre discernement qui sont en question, nous serons libérés. Ceux qui anticipent et, par la foi, savent qui fauit niotre salut, en connaissent aussi le prix : Marie (Madeleine ?) croit seulement honorer Jésus en lui parfumant la tête, mais le Christ donne le sens : dialogue avec Judas… qui le livrera pour dix fois moins que le prix du parfum… Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum trois cents ^pièces d’argent que l’on aurait donné »s à des pauvres. – Laisse-la ! Il fallait qu’elle garde ce parfum pour le jour de mon ensevelissement. Des pauvres, vous en aurez toujours, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. La même ? qui est au pied de la croix, qui surveille le tombeau et qui y court dès l’aurore de la fin du du sabbat et qui veut retenir Jésus, l’ayant reconnu. Il y a de grands rôles dans les évangiles, dits plus factuellement encore que ceux tenus dans l’Ancien Testament, et curieusement ils sont présentés moins psychologiquement, avec moins de discussion. L’évangile est à continuer par nous, l’Ancien Testament est clos que l’on attende encore le Messie ou qu’on L’ai reconnu. La résurrection de Lazare attire les foules, celle du Christ ? J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. [2]


[1] - Isaïe XLII 1 à 7 ; psaume XXVII ; évangile selon saint Jean XII 1 à 11

[2] - Dans les communautés séfardites, ce psaume est récité tous les soirs avant ‘arbit, parce qu’il est nécessaire de calmer l’angoisse naturelle que l’homme ressent à l’approche de la nuit, lieu et temps du mal, du malheur et de la souffrance ; il se sent abandonné par « son père et samère » (verset 10), assailli par des ennemis, vrais ou imaginaires, de véritables armées d’êtres malfaisants (versets 2,3, 4) ; le remède à cette angoisse c’est « la lumière et le secours » de Dieu (verset 1), le repli dans le hâvre de sécurité que consttiue la « demeure de Dieu, son sanctuaire » (verset 4) où non seulement l’homme échappe à ses ennemis, mais où il peut « voir la face de Dieu » (verset 8), « contempler sa splendeur » » (vesert 4) et « connaître son chemin » (verset 11). Entre le 1er éloul et Hocha’ana rabba, ce même psaume est lu à chah’rit parce qu’on peut y trouver une allusion à ces fêtes dans le premier verset : « ma lumière » = Roch hachana :guide l’homme vers le repentir ; « mon salut » = Kippour : pardon accordé aux repentis ; et dans le verset 5 « il me protège dans sa tente » = soucca. En dehors de ce vocabulaire évocateur des fêtes de tichri, le thème de l’homme assoiffé de Dieu, aspirant à demeyrer en permanence dans le sanctuaire divin et vivre de contempltation et de prières s’applique à merveille à cette période où les juifs se lèvent de bonne heure pour les sélih’ot (l’expression hébreu lévaqér béhékhalo doit se traduire par « se lever tôt le matin dans son sanctuaire »), préparation aux journées redoutables de Roch hachana et Kippour, où le mal sous toutes ses formes doit être anéanti afin de faire naître l’espoir et la joie de Souccot ! – Rabbin Claude BRAHAMI, op. cit. … pensée non pieuse, mais hypothèse du calendrier lirturgique millénaire inspirant celui de Tsahal à l’époque contemporaine, la guerre du Kippour… la nuit… dialogue de Michel Serres : la nuit révèle, les mystiques, la nuit de la foi, sa dialectique de sanctifcation et cette expérience encore à mon lever, ce matin : la transparence de la nuit quand elle est sans lune, vierge de toute lumière sans distance, les objets stellaires seulement tandis que le ciel ne se perçoit plus, voilé par la lumière du jour (l’artifice du soleil dans notre atmosphère), les révélations en songe généralement nocturne selon la Bible, les retrouvailles des amants pour le lit de la nuit… la nuit pas plus négative ou angoissante que le jour

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