samedi 21 avril 2012

c'est moi - textes du jour



Samedi 21 Avril 2012

. . . sur l’autoroute de l’Est, entre Reims et Paris, depuis Strasbourg et vers la Bretagne, 10 heures 20 + L’histoire de France par autoroute : la Meuse, la Moselle, Poinacré, Schuman… Valmy, Verdun,  la « voie sacrée », Sainte-Menehould, Varenne… l’Argonne et les Américains… prier …[1]  C’était après la multiplication des pains. Le soir venu, les disciples de Jésus descendirent au bord du lac. Ils s’embarquèrent pour gaganer Capharnaüm, sur l’autre rive. Déjà, il faisait nuit, et Jésus ne les avait pas rejoints. Plus que le récit de la tempête apaisée, je regarde ces détails. Les Apôtres n’ont pas délibéré la manière dont Jésus les rejoindrait (seul en barque ? en faisant le tour à pied ?) ou pas. Point de rencontre, la maison de famille de Pierre ? Indépendance mutuelle des disciples et de leur maître. Journée rude et fatiga,te. Que fait Jésus, la foule dispersée et son propre entourage parti. Des dialogues avec les derniers à s’éloigner ? comme dans toute réunion publique. Une retraite, un sommeil bien mérités ? la prière solitaire qu’il affectionne, sur la montagne ? Maîtrise : lers pains et les poissons pour cinq mille personnes, les éléments, Jésus marchant sur les eaux par très fort vent (ce n’est pas l’épisode de la tempête apaisée), les distances abolies. Jésus n’est pas montée dans la barque… à croire qu’il l’a poussée en un instant jusqu’au rivage. Comme plus tard, après la résurrection, le Christ au surnaturel n’est plus immédiatement reconnaissable. C’est ce que note Jean – est-il le seul à donner cette aventure ? – ils virent Jésus qui marchait sur la mer et se rapprochait de la barque. Alors, ils furent saisis de crainte. Mais,il leur dit : « C’est moi. Siyez sans crainte ». Jésus reconnaissable en tous temps et circonstanvces… à la voix. Sa salutation est toujours pacifiante. Le Christ rejoint, on ne va à lui que sur rendez-vous de temps et de lieu (cf. le message des anges au tombeau). Le Christ est plus mobiles que nous : marchant sur les eaux va plus vite que la barque et il est indépendant des intempéries. – L’institution des diacres. L’Eglise des origines était plus inventive que la nôtre. Elle était aussi délibérative que priante : la proposition plut à tout le monde… et elle est contagieuse : une grande foule de prêtres juifs accueillaient la foi.


[1] - Actes des Apôtres VI 1 à 7 ; psaume XXXIII ; évangile selon saint Jean VI 16 à 21

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