mardi 24 avril 2012

devant moi, tu as ouvert un passage... plus jamais faim... plus jamais soif... - textes du jour

Mardi 24 Avril 2012

Prier… [1]  Y a-t-il un prophète que vos pères n’aient pas persécuté ? Ils ont même fait mourir ceux qui annonçaient d’avance la venue Juste, celui-là que vous venez de livrer et de mettre à mort. Vous qui aviez reçula mloi communiquée par les anges, vous ne l’avez pas observée. Tout faux. L’Ancien Testament pas observé. Le Nouveau Testament pas compris. Le futur géant de la foi et de l’apostolat, l’ « apôtre des gentils » assiste à tout, entend tout, ferré à glace en théologie juive : Paul. Voici que je contemple les cieux ouverts ; le Fils de l’homme est debout à la droite de Dieu. Vision d’Etienne, rencontre de Paul sur la route de Damas. Quant à Saul, lui aussi approuvait ce meurtre. On comprend que le Christ lui ait fait la charité d’un changement de nom. Même autisme des auditeurs du Christ qui réduisent, dès qu’a passé le moment du miracle (la multiplication des pains), les faits et gestes prodigieux de celui qu’ils ont tenté de faire leur roi, tout à une banalité déjà vue : la sollicitude de Dieu pendant l’Exode, encore n’ont-ils qu’une idée confuse de cette sollicitude. Jésus les pousse : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel, c’est mon père… le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. Réponse-réflexe : Seigneur, donne-nous de ce pain-là, toujours. Réponse de Jésus : Moi, je suis le pain de la vie. Celui quivent à moi n’ »aura plus jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif. A Cana, il ne s’était agi que du boire, sur la montagne que du manger. Mais quand il s’agit du Christ, ce sont nourriture et breuvage. La dernière Cène n’est pas éloignée ni dans le temps ni dans le sens. En tes mains, je remets mon esprit ; tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité. Ton amour me fait danser de joie : devant moi, tu as ouvert un passage.  [2]


[1] - Actes des Apôtres VII 51 à VIII 1 ; psaume XXXI ; évangile selon saint Jean VI 30 à 35

[2] - Ce psaume décrit la souffrance d’un homme aux prises avec la solitude, abandonné de ses proches et de ses amis, cible de toutes les agressions, dont toute la vie est faite d’angoisses et de soupirs ; il devient un objet de risée pour tous ceux qui le rencontrent ; il est pour ainsi dire « oublié comme un mort », « un objet perdu » dont nul ne se soucie plus. Alors il implore Dieu de ne pas le livrer à ses ennemis ; il lui confie « ses instants » car il sait qu’il « rendra muettes ces lèvres mensongères » qui médisent du juste avec orgueil et mépris. Sa prière peut être celle de n’importe quel individu dans une situation à peu près semblable, ou émaner du peuple d’Israël tout entier Rabbin Claude BRAHAMI, op. cit.

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