samedi 19 novembre 2011

- textes du jour

Samedi 19 Novembre 2011


Prier … [1] Il n’est pas le Dieu des morts mais des vivants : tous vivent effet pour lui… le pauvre n’est pas oublié pour toujours : jamais ne périt l’espoir des malheureux [2]. Parcours du roi Antiochus, le persécuteur : il s’écroula sur son lit et tomba malade sous le coup du chagrin, parce que les événements n’avaient pas réponduu à son attente. Il resta ainsi pendnat plusieurs jours, car sonprofond chagrin se renouvelait sans cesse. Lorsqu’il se rendit compte qu’il allait mpurir, il appela tous ses amis et leur dit : « Le sommeil s’est éloigné de mes yeux ; l’inquiétude accable mon cœur, et je me dis : A quelle profonde détresse en suis-je arrivé ? Dans quel abîme suis-je plongé maintenant ? ». Psychologie de la dépression, résultante de l’analyse d’une impasse sans aucun recours. Ils sont tombé les païens, dans la fosse qu’ils creusaient ; aux filets qu’ils ont tendus, leurs pieds se sont pris. La colle que viennent poser à Jésus des Sadducéens – ceux qui prétendent qu’il n’ya pas de résurrection – et la réponse que ceux-ci reçoivent est telle qu’ils n’osaient plus l’interriger sur quoi que ce soit. Le Christ d’ailleurs leur répond dans leur propre registre, en ne raisonnant que sur les Ecritures, leurs Ecritures qu’il s‘approprie aisément, apparemment en bon exégète, en réalité en maître de vie : ceux qui ont été jusgés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résrrection… sont semblables aux anges, ils sont fils de Dieu, en étant héritiers de la résurrection. La sienne… les textes sur « les fins dernières » appelant la réflexion, la prière, la méditation sur ce « jugement dernier » qui fit le jansénisme. La lettre est impérative, l’esprit ne peut être laxiste… alors des punis et des sauvés, rétribués ? J’en reste à la seule délivrance et à la joie de l’exaucé : pour toi, j’exulterai, je danserai… mes ennemis ont battu en retraite.


[1] - 1er livre des Martyrs d’Israël VI 1 à 13 ; psaume IX ; évangile selon saint Luc XX 27 à 40


[2] - Nous sommes ici en présence d’un premier psaume alphabétique, mais combien imparfait dans son agencement ! Il manque en effet certaines lettres, d’autres sont répétées deux ou trois fois, tandis que les dernières (du lamed au tav) se retrouvent approximartivement dans le psaume qui suit. Il erst d’ailleurs vraisemblable que ces deux pasumes n’en formaient qu’un à l’origine. Dieu est pérsenté comme le justifier suprême, qui siège sur son trône de justice, rend justice aux pauvres aux pauvres et aux malheureux, juge les peuples avec droiture. Aussi, gronde-t-il contre les méchants dont il efface le nom pour toujours, venge-t-il le sang des innocents, pour perpétuer la mémoire des justes et des humbles en réponse à leurs prières. Nous renvoyons à Rachi qui passe en revue la plupart des tentatives d’explication du premier verset (au chef de cœur, ‘al-mout, laben) dont le sens est loind’petre évident. D’après le contexte, nous retiendrons que cette expression désigne d’une façon plus ou moins confuse, quelque ennemi de David ou du peuple d’Israël, un individu (Abchalon, le peopre fils de David) ou une nation (‘Amaleq). Rabbin Claude BRAHAMI, op. cit.

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