mardi 15 juin 2010

pitié pour moi - textes du jour

Mardi 15 Juin 2010


Prier… seul résiste au découragement, au doute (de nous-mêmes) et à la solitude écrasante de tout homme sans Dieu, le texte-même des évangliles, il est arrivé quelque chose dans l’histoire, impossible à imaginer, impossible à oublier. La voie n’est pas étroite mais royale, nous sommes à nous-mêmes (ce qui est plus banal et qui est sans cesse revêcu) notre propre empêchement. [1] D’équilibre et de source que dans la prière. De prière que selon la grâce. De grâce que de Dieu qui inspire tout, de la vie à la mort, et chacun de nous consciemment ou inconsciemment. Jésus à Marthe devant le tombeau de Lazare, Jésus aux disciples avant de s’arrêter avec eux à l’auberge d’Emmaüs. L’Esprit de la Pentecôte. L’ange à Marie. Notre fille et les débuts d’expression de sa foi, contemporaine de sa liberté et de notre amour pour elle. Vous donc, soyez parfaits comme votre Père est parfait. Appelés à cette perfection, celle-même de Dieu, et seulement au moyen de l’amour de nos ennemis et de quelques égards pour les tiers et étrangers. Vous avez appris… eh bien moi, je vous dis : aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent. Or, nous ne sommes (la plupart de nous, je suppose, en tout cas moi qui ne le suis que par moi-même) même pas persécutés. Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour… détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés, libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur. Libère-moi de l’engrenage de toutes mes erreurs et fautes, fautes d’amour, de charité et d’espérance, donc de foi. Acab comme David se repent et fait pénitence. On n’a jamais vu personne se déshonorer comme Acab en faisant comme lui ce qui est mal aux yeux du Seigneur, sous l’influence de sa femme Jézabel. Il s’est conduit d’une manière abominable… cela a commencé par un assassinat qu’il n’a pas personnellement commis, mais qu’il a motivé, et ensuite… il déchira ses habits (comme le grand-prêtre entendant Jésus !) , se couvrit le corps d’un vêtement de pénitence, et il jeûnait, il gardait le vêtement de pénitence pour dormir, et il marchait lentement. Mes projets et mes vœux, mes souhaits me découragent tandis que, sans les connaître, les projets de Dieu sur moi, sur nous, sur le monde me rassérènent, m’entraînent et me remettent debout. Ma langue acclamera ta justice… Pitié pour moi, dans ton amour, selon ta grande miséricorde...

[1] - 1er livre des Rois XXI 17 à 29 ; psaume LI ; évangile selon saint Matthieu V 43 à 48

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