mercredi 30 septembre 2009

je fis une prière au Dieu du ciel - textes du jour

Mercredi 30 Septembre 2009

Prier… [1] je te suivrai partout où tu iras… le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. Nos enthousiasmes, nos urgences, nos échelles de valeur, ce dont nous sommes faits et les aphorismes du Christ qui ont fait fortune depuis deux mille ans sans nous entamer et au contraire que nous avons détournés de leur contexte et de leur sens pour continuer de nous servir, nous et nos faiblesses, nos limites. Laisse les morts enterrer leurs morts (la défense de Valéry Giscard d’Estaing dans « l’affaire des diamants » dont il ne se dépêtra pas). Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n’est pas fait pour le royaume de Dieu (ce supérieur religieux qui l’invoque pour que la décision de son frère soit irréversible alors qu’elle aurait demandé à être davantage réfléchie). Les habits que nous mettons à Dieu et qui l’affublent. Pourtant, la destinée, la mienne, celle de chacun, l’histoire universelle s’écrivent par ces faits, ces dialogues et ces tournures d’esprit : le retour à Jérusalem et la reconstruction du Temple. Néhémie et ce que les Portugais appellent le « saudade » et d’autres puis nous « le mal du pays », le « spleen ». Dialogue du prophète, alors échanson, avec le maître de l’époque : je n'avais jamais montré de tristesse devant lui… je fis une prière au Dieu du ciel… le roi me l’accorda car la protection de mon Dieu était sur moi. Sociologie politique ? providentialisme ? mais surtout le mouvement de prière : le roi me demanda : ‘Que veux-tu me demander ?’ Je fis unr prière au Dieu du ciel, et je répondis au roi… Jésus priant avant tout miracle… prière, ma respiration, vœu de ce matin avec tant d’autres qui le formulent aussi. Communion et action, univers de tous et vie reçue personnellement. Chant des exilés : au bord des fleuves de Babylone, nous étions assis et nous pleurions, nous souvenant de Sion ; aux saules des alentours, nous avions pendu nos harpes. C’est là que nos vainqueurs nous demandèrent des chansons, et nos bourreaux, des airs joyeux.

[1] - Néhémie II 1 à 8 ; psaume CXXXVII ; évangile selon saint Luc IX 57 à 62

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